Estimations démographiques annuelles :
régions infraprovinciales, 1er juillet 2021
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Les estimations démographiques pour les régions infraprovinciales du Canada sont disponibles dans les tableaux 17-10-0135-01 à 17-10-0142-01, dont la liste complète et les liens figurent à la section Produits connexes.
Des tableaux de bord interactifs permettent de visualiser les facteurs de la croissance démographique et leur évolution au fil du temps (71-607-X) :
- Estimations démographiques annuelles, régions métropolitaines de recensement et agglomérations de recensement : tableau de bord interactif
- Estimations démographiques annuelles, divisions de recensement : tableau de bord interactif
- Estimations démographiques annuelles, régions économiques : tableau de bord interactif
- Estimations démographiques annuelles, régions rurales et urbaines : tableau de bord interactif
Cliquez ici pour la série complète des estimations démographiques infraprovinciales en format Excel, pour les années 2001 à 2021, selon la Classification géographique type 2016.
Régions métropolitaines de recensement (RMR) et agglomérations de recensement (AR)
- Population et composantes démographiques, estimations totales, RMR et AR du Canada, 2001 à 2021
- Population et composantes démographiques, estimations par âge et sexe, RMR et AR du Canada, 2001 à 2021
- Flux migratoires internes selon l’origine et la destination, estimations totales, RMR et AR du Canada, 2016-2017 à 2019-2020
Divisions de recensement (DR)
- Population et composantes démographiques, estimations totales, DR du Canada, 2001 à 2021
Population et composantes démographiques, estimations par âge et sexe, DR du Canada, selon la province ou le territoire, 2001 à 2021
Subdivisions de recensement (SDR)
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Faits saillants
La croissance démographique dans les grandes et petites régions urbaines du Canada a ralenti pour une deuxième année consécutive en 2020-2021. Les nouveaux immigrants permanents sont à l’origine de la majeure partie de la croissance observée au cours de l’année, mais cette croissance a été considérablement atténuée par les pertes nettes de résidents non permanents.
Ces estimations, les premières à nous donner un aperçu de la situation à l’échelle infraprovinciale pour une année entière de pandémie de COVID-19, indiquent une tendance à la hausse de la migration en provenance de grands centres urbains, laquelle fait en sorte que la croissance dans ces centres repose largement sur la migration internationale.
Régions métropolitaines de recensement
- Au 1er juillet 2021, 27 465 137 personnes vivaient dans l’une des 35 régions métropolitaines de recensement (RMR) du Canada, soit plus de 7 Canadiens sur 10 (71,8 %). Cette proportion est essentiellement inchangée par rapport à l’année précédente, alors que la croissance observée dans les RMR ayant ralenti comparativement à 2019-2020 (+0,5 % par rapport à +1,4 %).
- La majorité des RMR (32 sur 35) ont enregistré une diminution de leur taux de croissance démographique par rapport à l’année précédente. Les RMR de Thunder Bay (Ont.) (-1,1 %), Windsor (Ont.) (-0,9 %), Montréal (Qué.) (-0,6 %) et Peterborough (Ont.) (-0,1 %) ont vu leur population diminuer.
- Seulement trois RMR ont affiché un taux de croissance de 2,0 % ou plus en 2020-2021, tout comme l’année précédente. C’est Kelowna (C.-B.) qui a affiché la plus forte croissance (+2,6 %), suivie d’Oshawa (Ont.) (+2,3 %) et d’Halifax (N.-É.) (+2,0 %).
- Le solde migratoire international vers le Canada a diminué de plus de moitié par rapport à 2018-2019, soit avant la pandémie. Pour une deuxième année consécutive, le ralentissement de la migration internationale était le principal facteur à l’origine de la plus faible croissance démographique observée dans les RMR.
- Les tendances migratoires interprovinciales et intraprovinciales ont changé, toutes les RMR de l’Ontario et de l’Alberta ayant enregistré des pertes nettes attribuables aux migrations vers d’autres provinces, sauf Ottawa–Gatineau (Ont.) et Lethbridge (Alb.). En revanche, toutes les RMR de la Colombie-Britannique et des provinces de l’Atlantique ont affiché des augmentations nettes découlant des mouvements migratoires interprovinciaux.
- Un nombre record de personnes ont choisi de quitter les plus grandes RMR pour s’établir ailleurs. Toronto (Ont.) (-64 121) et Montréal (Qué.) (-39 904) ont enregistré leurs plus fortes pertes nettes attribuables aux échanges migratoires avec d’autres régions de leur propre province depuis au moins 2001-2002, alors que les pertes observées à Vancouver (C.-B.) sont restées stables (-12 245).
- Bien qu’il demeure négatif dans certaines provinces, le solde la migration intraprovinciale vers les régions rurales (celles situées à l’extérieur des RMR et des agglomérations de recensement) s’est accru à travers le pays en 2020-2021. Les régions rurales de l’Ontario (+13 680) et du Québec (+25 831) ont vues les plus forts gains provenant de la migration intraprovinciale depuis au moins 2001-2002.
Agglomérations de recensement
- En 2020-2021, 70,9 % de toutes les agglomérations de recensement (AR) ont connu une croissance démographique positive, un taux similaire à celui observé en 2019-2020 (72,6 %).
- En 2020-2021, pour une quatrième année consécutive, c’est l’AR de Carleton Place (Ont.) (+3,7 %) qui a affiché la plus forte croissance démographique positive. Aux deuxième et troisième rangs venaient Cowansville (Qué.) (+3,6 %) et Wasaga Beach (Ont.) (3,4 %). La croissance observée dans ces AR est principalement attribuable à l’afflux de migrants en provenance d’autres régions de leur province.
- L’AR de Lacombe (Alb.) (-2,1 %) a enregistré le taux de décroissance le plus élevé en 2020-2021, en raison surtout des pertes au profit d’autres régions de la province. Les AR de Thompson (Man.) (-2,0 %) et d’Estevan (Sask.) (-1,8 %) se situent aux deuxième et troisième rangs, respectivement, et les deux ont enregistré des pertes au profit d’autres provinces ainsi que d’autres régions de leur propre province.
Divisions de recensement
- La division de recensement (DR) de Montcalm (Qué.) (+4,4 %) a enregistré le taux de croissance démographique le plus élevé en 2020-2021. Elle est suivie des DR de Mirabel (Qué.) (+4,1 %) et de Brome-Missisquoi (Qué.) (3,9 %).
- Les quatorze DR affichant les plus hauts taux de croissance au Canada sont toutes situées au Québec, en périphérie des RMR de Montréal, de Québec et de Sherbrooke. La croissance observée s’explique en grande partie par l’afflux de personnes provenant d’autres régions de la province. La DR qui se situe au quinzième rang de la croissance démographique à l’échelle nationale, mais en première place à l’extérieur du Québec, est celle de Central Okanagan (C.-B.) (+2,5 %). Celle-ci a enregistré d’importantes hausses attribuables à la migration en provenance d’autres provinces.
- La DR ayant affiché la plus forte décroissance démographique en 2020-2021 est celle de Montréal (Qué.) (-2,3 %). Il s’agit de la première fois depuis 2006-2007 que cette DR voit sa population baisser. La population de la DR de Toronto (Ont.) a également fléchi (-0,6 %), affichant sa première baisse annuelle depuis 2003-2004. Dans les deux cas, les baisses s’expliquent en grande partie par les importantes pertes découlant de la migration vers d’autres régions de leur propre province et par la diminution du taux de migration internationale.
Subdivisions de recensement
- Parmi les subdivisions de recensement (SDR) comptant au moins 5 000 habitants, The Blue Mountains (Ont.) (+7,9%), Langford (C.-B.) (+6,3%), Brock (Ont.) (+5,9%) et Saint-Hippolyte (Qué.) (+5,9%) ont enregistré les taux de croissance les plus élevés en 2020-2021. Comme par le passé, les SDR affichant une forte croissance démographique se trouvent principalement en périphérie des RMR, loin du noyau des grands centres urbains.
- Par ailleurs, les SDR qui présentent les plus forts taux de décroissance démographique se trouvent le plus souvent à l’extérieur des grands centres urbains, mais généralement dans des régions plus éloignées. Parmi les municipalités comptant au moins 5 000 habitants, Westmount (Qué.) (-3,9%), Bulkley-Nechako A (C.-B.) (-3,2%), Slave Lake (Alb.) (-3,2%) et Whitecourt (Alb.) (-2,7%) ont affiché les taux de décroissance les plus prononcés en 2020-2021.
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