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Les estimations de la population diffusées aujourd’hui sont fondées sur les comptes du Recensement de 2011, rajustés pour tenir compte du sous-dénombrement net du recensement et des réserves indiennes partiellement dénombrées, auxquels est ajoutée l’estimation de l’accroissement démographique pour la période allant du 10 mai 2011 au 30 septembre 2014.
Accroissement démographique à l’échelle nationale
Selon les estimations provisoires, la population canadienne était estimée à 35 675 800 au 1er octobre 2014, en hausse de 135 400 par rapport au 1er juillet 2014. L’accroissement démographique au Canada était de 0,4 % pour le troisième trimestre de 2014, tandis qu’il était de 1,1 % pour la dernière année. Cette croissance pour le troisième trimestre de 2014 a été semblable à celle enregistrée pour la même période en 2013.
À l’échelle nationale, l’accroissement démographique repose sur deux facteurs, soit l’accroissement naturel 1 et le solde migratoire international 2 . Entre le 1er juillet et le 30 septembre 2014, l’accroissement naturel était estimé à 41 900, résultant de l’écart entre les 103 500 naissances et les 61 600 décès enregistrés. Au cours de cette période, l’accroissement naturel expliquait le tiers (+30,9 %) de l’accroissement démographique au pays. Depuis le 1er juillet 1971, soit le début de la période couverte par le système actuel de comptabilité démographique, l’accroissement naturel au Canada a été constamment positif, ce qui signifie qu’un plus grand nombre de naissances que de décès a été enregistré.
Au troisième trimestre de 2014, le solde migratoire international a atteint 93 500, en hausse par rapport au même trimestre en 2013 (+92 500). Il a été responsable des deux tiers (69,1 %) de la croissance démographique du pays. Durant le troisième trimestre, les estimations provisoires indiquent que le Canada a accueilli 65 500 immigrants, tandis que le nombre de résidents non permanents s’est accru de 40 800. Par ailleurs, l’émigration nette 3 , soit le nombre net de personnes qui ont quitté le pays pour aller vivre à l’étranger, était estimée à 12 900.
Accroissement démographique dans les provinces et les territoires
Au niveau provincial et territorial, la croissance démographique est le résultat non seulement de l’accroissement naturel et du solde migratoire international, mais aussi du solde de la migration interprovinciale. La croissance démographique peut varier entre les provinces et territoires du Canada 4 . Les estimations provisoires montrent qu’au troisième trimestre de 2014, la croissance démographique a été supérieure à la moyenne nationale (+0,4 %) au Yukon (+0,7 %), en Alberta (+0,6 %) et en Colombie-Britannique (+0,6 %).
Provinces de l’Atlantique
Selon les estimations provisoires, la population de Terre-Neuve-et-Labrador a peu varié au troisième trimestre de 2014. La principale raison de la faible croissance de la province tient au fait que son solde positif de la migration internationale (+600) a été contrebalancé par un solde négatif de la migration interprovinciale (-700), l’Ontario ayant tiré à son avantage la plus grande partie de ce déficit migratoire.
La population de l’Île-du-Prince-Édouard a crû (+0,2 %) au troisième trimestre de 2014 pour atteindre le chiffre estimatif de 146 500 au 1er octobre 2014. Le principal facteur de croissance démographique de la province a été un gain du solde migratoire international (+700), qui a été contrebalancé par les pertes du solde migratoire interprovincial (-500).
Au troisième trimestre de 2014, la population des deux autres provinces de l’Atlantique s’est accrue de 0,1 %. Au 1er octobre 2014, la population de la Nouvelle-Écosse était estimée à 943 900 et celle du Nouveau-Brunswick, à 754 600. Le solde migratoire international (+1 100 pour la Nouvelle-Écosse et +1 300 pour le Nouveau-Brunswick) était le principal facteur de la croissance démographique de ces deux provinces. Au cours de ce trimestre, la Nouvelle-Écosse a accueilli près de 700 immigrants et connu une augmentation du solde des résidents non permanents (+800). Au Nouveau-Brunswick, la hausse du solde migratoire international venait principalement de l’immigration (+1 000), qui affichait son plus haut niveau trimestriel depuis 1971. En même temps, comparativement aux niveaux constatés durant le troisième trimestre des deux dernières années, les pertes nettes de la migration interprovinciale ont été beaucoup plus faibles dans les deux provinces.
Centre du Canada
La population du Québec a augmenté de 21 600 au troisième trimestre pour s’élever à un niveau estimé de 8 236 300 au 1er octobre 2014. Cette croissance s’explique principalement par le solde migratoire international (+17 300) et l’accroissement naturel de la population (+9 400). Comparativement à la même période de l’année 2013 (+14 100), le solde migratoire international au troisième trimestre de 2014 était légèrement plus élevé, tandis que l’accroissement naturel de la population demeurait stable. Les pertes encourues au chapitre de la migration interprovinciale se sont légèrement accrues, passant de -4 200 au troisième trimestre de 2013 à -5 000 pour le même trimestre de 2014. Les estimations provisoires révèlent que la plupart des sorties nettes de la migration interprovinciale du Québec ont été observées dans les échanges tenus entre la province et la province de l’Ontario (-2 200) et de l’Alberta (-2 100).
La population de l’Ontario était estimée à 13 730 200 au 1er octobre 2014, soit une augmentation de 51 400 (+0,4 %) par rapport au 1er juillet 2014. Cette croissance était surtout attribuable au solde migratoire international (+36 800) et à l’accroissement naturel de la population (+15 300). Au troisième trimestre de 2014, la province affichait un solde migratoire interprovincial de -600, soit une perte nette plus faible que celle observée à la même période de 2013 (-1 000). Cela était principalement attribuable à la diminution du déficit des échanges de l’Ontario avec l’Alberta, qui sont passés de -4 700 au troisième trimestre de 2013 à -2 700 en 2014.
Ouest canadien
Au 1er octobre 2014, la population du Manitoba était estimée à 1 286 300. La province a connu une croissance démographique de 4 300 (+0,3 %) au troisième trimestre de 2014. Le solde migratoire international (+4 900) a été le principal facteur de la croissance démographique du Manitoba, la plus grande pour un troisième trimestre depuis 1971. Le solde migratoire international a été alimenté par l’arrivée de 4 200 immigrants, soit un nombre qui se rapprochait des sommets observés aux troisièmes trimestres de 2010 (+4 700) et de 2011 (+4 500).
La population de la Saskatchewan, qui a augmenté de 4 500 personnes (+0,4 %) au troisième trimestre de 2014, était estimée à 1 129 900 au 1er octobre 2014. La croissance s’explique principalement par le solde migratoire international (+3 100). Au troisième trimestre de 2014, la Saskatchewan a accueilli 2 800 immigrants, soit le plus haut niveau pour un troisième trimestre depuis 1971. Ces gains nets ont été contrebalancés par un solde migratoire interprovincial négatif (-400), le premier après sept gains consécutifs pour un troisième trimestre.
La population de l’Alberta a enregistré une croissance de 0,6 % au troisième trimestre de 2014, atteignant 4 146 000 au 1er octobre 2014. La province a continué de tirer profit de chacun des trois facteurs de variation de la population, l’accroissement naturel de la population (+9 100) venant en tête de liste, suivi de près par le solde migratoire international (+8 900) et par le solde migratoire interprovincial (+6 300). Au troisième trimestre de 2014, l’Alberta a accueilli 10 300 immigrants, soit son plus haut niveau pour ce même trimestre depuis 1971. Par ailleurs, les gains nets de la migration interprovinciale de la province (+6 300) ont reculé de près de 40 % comparativement à la même période de 2013 (+10 300). Les principaux gains du solde migratoire interprovincial de l’Alberta étaient attribuables aux échanges avec l’Ontario (+2 700), le Québec (+2 100) et le Manitoba (+1 000).
La population de la Colombie-Britannique s’estimait à 4 657 900 au 1er octobre 2014, soit une augmentation de 26 600 (+0,6 %) depuis le 1er juillet 2014 et la plus forte croissance trimestrielle depuis le troisième trimestre de 1995. Cette croissance démographique était principalement attribuable au solde migratoire international (+18 800), qui se situait au plus haut niveau depuis 1971. Le solde migratoire interprovincial (+4 200) et l’accroissement naturel de la population (+3 700) ont aussi contribué à la croissance démographique de la province. Au cours du trimestre, la province a affiché sa plus grande augmentation du nombre de résidents non permanents (+14 300) pour n’importe quel trimestre depuis 1971. La Colombie-Britannique a aussi affiché un gain au niveau de son solde migratoire interprovincial, le plus haut gain trimestriel enregistré depuis le troisième trimestre de 2007. La plupart des entrées nettes en migration interprovinciale de la province provenait de l’Ontario (+900), du Manitoba (+900) et du Québec (+800).
Territoires
Selon les estimations provisoires, chacun des trois territoires a enregistré une augmentation démographique au troisième trimestre de 2014. La population du Yukon était estimée à 36 800 au 1er octobre 2014, en hausse de 0,7 %. La population des Territoires du Nord-Ouest a progressé de 0,4 % pour atteindre 43 800 au 1er octobre 2014. Enfin, la population du Nunavut était estimée à 36 700 au 1er octobre 2014, en hausse de 0,3 % depuis le 1er juillet 2014.
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