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Au deuxième trimestre de 2010, la population du Canada a augmenté de 120 800 pour être estimée à 34 108 800 au 1er juillet 2010. Cette croissance de 0,36 % est similaire à celle enregistrée au deuxième trimestre de 2009.

Plus de 70 % de la croissance démographique du pays résulte du solde de la migration internationale (84 800) au deuxième trimestre 2010. Les valeurs du solde migratoire international et de l’accroissement naturel sont comparables à celles de la même période en 2009.

Immigration : Moteur de la croissance dans toutes les provinces

Au deuxième trimestre de 2010, le Canada a accueilli 80 700 immigrants. C’est le plus haut niveau d’immigrants observé pour un trimestre depuis 1971, année de l’implantation du système actuel de comptabilité démographique. En comparaison, le Canada a reçu 69 700 immigrants pendant la même période en 2009.

La plupart des provinces et territoires (à l’exception de l’Île-du-Prince-Édouard, du Nouveau Brunswick et des Territoires du Nord-Ouest) ont reçu plus d’immigrants au cours du deuxième trimestre de 2010 qu’au cours de la même période en 2009. Les nombres d’immigrant en Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba sont les plus élevés à être observés depuis 1971. Alors que le nombre d’immigrants en Ontario n’avait pas été aussi élevé depuis le troisième trimestre de 2005, la Colombie-Britannique a reçu 12 800 immigrants, un niveau qui n’a pas été observé depuis le deuxième trimestre de 1997.

En contrepartie, le solde des résidents non permanents a atteint 13 100. Ceci est inférieur à ce qui a été observé lors des deuxièmes trimestres des années 2006 à 2009. Dans la quasi-totalité des provinces et territoires, les soldes des résidents non permanents ont été inférieurs à ceux du deuxième trimestre de 2009. Des soldes négatifs ont même été observés en Alberta et en Colombie-Britannique.

Les provinces des Prairies affichent la plus forte croissance de la population

D’avril à juin 2010, l’Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba ont présenté les plus forts taux d’accroissement démographique parmi les provinces du pays. L’Île-du-Prince-Édouard, l’Ontario, le Yukon et le Nunavut ont aussi enregistré une croissance supérieure à celle du reste du pays.

L’Alberta a été la province affichant la plus forte croissance démographique (0,50 %) au cours du deuxième trimestre de 2010. Au 1er juillet 2010, sa population était estimée à 3 720 900. La croissance albertaine a reposé à la fois sur l’accroissement naturel (8 400) et le solde migratoire international (7 300). L’accroissement naturel de l’Alberta a expliqué près de la moitié (45,5 %) de son accroissement total. Il s’agit de l’accroissement naturel le plus élevé pour cette province depuis le troisième trimestre de 1983.

La population de la Saskatchewan s’est accrue de 0,47 % pour atteindre 1 045 600 au 1er juillet 2010. Il s’agit pour cette province du rythme d’accroisssement le plus élevé pour un deuxième trimestre depuis 1975. Près de la moitié de cette croissance est attribuable au solde de la migration internationale (2 400).

La population du Manitoba s’est accrue de 5 100, ou de 0,42 %, au cours du deuxième trimestre de 2010 pour atteindre 1 235 400. Le solde migratoire international (4 400) a été le principal facteur de la croissance manitobaine. Ce solde est demeuré similaire à ce qui avait été mesuré au deuxième trimestre de 2009.

La Colombie-Britannique est, à l’ouest du Québec, la seule province dont le rythme d’accroissement était inférieur à celui de l’ensemble du pays. La population de la province a augmenté de 15 500 (0,34 %) au deuxième trimestre, atteignant un total estimé à 4 531 000. Il s’agit, pour cette province, de la croissance la plus faible depuis 2005 pour un deuxième trimestre. Alors que la migration internationale demeurait élevée (10 100), la province a affiché son solde migratoire interprovincial (2 000) le plus faible pour un deuxième trimestre depuis 2003.

Dans le centre du pays

Au deuxième trimestre, la population de l’Ontario a augmenté d’environ 50 000 et était estimée à 13 210 700 personnes au 1er juillet 2010. Cette croissance de 0,38 % est surtout attribuable à un solde migratoire international positif (39 500), solde le plus élevé à être observé pour un deuxième trimestre depuis 2005.

La population du Québec au deuxième trimestre a augmenté de 24 500 (0,31 %), atteignant 7 907 400 personnes. Le solde de la migration internationale (18 500) a continué d’être le principal facteur de cette croissance. Au deuxième trimestre, la province a reçu plus de 14 000 immigrants, un niveau qui n’avait été observé sur une base trimestrielle qu’à deux reprises depuis 1971.

Provinces de l’Atlantique

Terre-Neuve-et-Labrador est la seule province dont la population a diminué au deuxième trimestre de 2010. La province a perdu un peu plus de 300 personnes (- 0,07 %) et sa population a été estimée à 509 700. La décroissance de la province est principalement attribuable à un solde migratoire interprovincial négatif ( 500), le premier depuis le deuxième trimestre de 2008. À la même période en 2009, la province avait enregistré des gains migratoires interprovinciaux de près de 1 000 personnes.

Par contre, l’Île-du-Prince-Édouard a connu la croissance la plus rapide de la région de l’Atlantique. Au deuxième trimestre, sa population a augmenté de près de 600 personnes (0,40 %), pour s’établir à 142 300. Le facteur le plus important de la croissance de la province a été le solde migratoire international (700). L’Île-du-Prince-Édouard a d’ailleurs présenté le taux de migration internationale le plus élevé parmi les provinces canadiennes, soit un taux annualisé de 19,0 pour 1 000.

Au deuxième trimestre de 2010, la population de la Nouvelle-Écosse a augmenté de 0,12 % pour atteindre 942 500. Plus de 80 % de la croissance démographique de la province s’explique par le solde migratoire international (900). La Nouvelle-Écosse a de plus connu un solde migratoire interprovincial positif (100), son premier depuis 2003 lors un deuxième trimestre.

D’avril à juin 2010, la population du Nouveau-Brunswick a augmenté de 800 personnes (0,11 %) pour atteindre 751 800. Il s’agit pour cette province du plus fort rythme d’accroissement depuis 1992 pour un deuxième trimestre. Cette croissance est surtout attribuable au solde de la migration internationale (500), qui a représenté plus de 60 % de l’augmentation de la population. Le Nouveau-Brunswick connaît une croissance constante de sa population depuis le premier trimestre de 2007.

Territoires : Différents facteurs expliquent la croissance

La population du Nunavut s’est accrue par plus de 300 personnes (1,01 %) pour atteindre 33 200. Il s’agit du plus fort rythme d’accroissement au pays. La croissance démographique du territoire a reposé à la fois sur un fort accroissement naturel et un solde migratoire interprovincial soutenu.

La population du Yukon a augmenté par plus de 300 (0,90 %) pour être estimée à 34 500. La croissance du Yukon, sa plus forte le deuxième trimestre de 2003, s’explique notamment par son solde migratoire international.

La croissance démographique des Territoires du Nord-Ouest (0,05 %) a été à peine positive au cours du deuxième trimestre de 2010. Le fort accroissement naturel du territoire a contrebalancé un solde migratoire interprovincial négatif.