Série thématique sur l'ethnicité, la langue et l'immigration
Portrait des travailleurs de langue anglaise dans les industries agricole et agroalimentaire du Québec, 2006 et 2016
par Étienne Lemyre
Passer au texte
Début du texte
Faits saillants
- Le Québec comptait 28 920 fermes en 2016, desquelles 1 790 (6,2 %) avaient pour exploitant principal une personne de langue anglaise.
- En 2016, la proportion de fermes où on élevait des animaux (notamment des bovins), qui couvraient une grande superficie agricole et qui enregistraient de bas revenus agricoles bruts était plus élevée pour les fermes dont l’exploitant principal était de langue anglaise que pour les fermes dont l’exploitant principal était de langue française.
- En 2016, 4 525 personnes de langue anglaise âgées de 15 ans ou plus travaillaient dans l’industrie agricole du Québec. Elles formaient 6,3 % des travailleurs agricoles de la province, et leurs effectifs étaient relativement stables entre 2006 et 2016.
- Le nombre de travailleurs de langue anglaise âgés de 15 ans ou plus a fortement augmenté entre 2006 et 2016 dans l’industrie agroalimentaire du Québec, passant de 63 915 à 81 405 travailleurs. La part de travailleurs de l’industrie agroalimentaire de la province qui étaient de langue anglaise est passée de 12,9 % en 2006 à 14,7 % en 2016.
- En 2016, la région agricole de recensement où résidaient le plus de travailleurs agricoles de langue anglaise était la Montérégie (1 650 travailleurs) et plus de deux travailleurs de langue anglaise du secteur agroalimentaire sur trois vivaient dans la région agricole de recensement de Montréal–Laval.
- La population de travailleurs agricoles de langue anglaise du Québec est vieillissante, la part de ces derniers qui étaient âgés de 55 ans ou plus passant de 31,0 % en 2006 à 36,5 % en 2016. Chez leurs collègues de langue française, cette proportion était plus basse (22,3 % en 2006 et 34,6 % en 2016).
- En 2016, 38,1 % des travailleurs agricoles de langue anglaise étaient nés à l’extérieur du Québec, une proportion à la hausse par rapport à 2006 (32,3 %). Dans le secteur agroalimentaire, la part de travailleurs de langue anglaise qui étaient nés au Québec (46,5 %) était semblable à celle des travailleurs qui étaient nés à l’extérieur du Canada (44,3 %) en 2016.
- Dans la région agricole de recensement de Montréal–Laval, en 2016, la proportion de travailleurs de langue anglaise qui étaient nés à l’extérieur du Canada était de 63,8 % dans l’industrie agricole et de 50,0 % dans l’industrie agroalimentaire. En Outaouais, plus du tiers des travailleurs de langue anglaise de ces industries étaient nés en Ontario.
- Plus d’un travailleur de langue anglaise des industries agricole et agroalimentaire sur six possédait un diplôme de niveau universitaire en 2016. Cette proportion était environ le double que celle de leurs collègues de langue française. Toutefois, dans l’industrie agricole, les travailleurs de langue anglaise étaient moins susceptibles de posséder un diplôme de niveau postsecondaire (45,5 %) que leurs collègues de langue française (49,6 %).
- Le revenu d’emploi médian des travailleurs agricoles de langue anglaise (11 620 $) était en deçà de celui de leurs collègues de langue française (15 755 $) en 2016. Cet écart s’est creusé entre 2006 (2 705 $) et 2016 (4 135 $). Un tel écart en défaveur des travailleurs de langue anglaise existait également dans le secteur agroalimentaire (1 470 $ en 2016).
Remerciements
Ce projet a été réalisé dans le cadre d’une collaboration entre Statistique Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) ainsi qu’Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE). Des remerciements vont à Martin Fournier d’AAC et à son équipe pour leurs suggestions et commentaires.
Ce projet a également été rendu possible grâce à la participation de Leon Laborde et de son équipe du Recensement de l’agriculture de Statistique Canada.
Enfin, l’auteur tient à remercier ses collègues du Centre de la statistique ethnoculturelle, langue et immigration (CSELI) de Statistique Canada pour leurs conseils et efforts de révision, particulièrement Émilie Lavoie, Bertrand Ouellet-Léveillé et Éric Caron-Malenfant, ainsi que Isabelle Duncan, Alejandro Paez Silva, Janm Mehta, Denis Thériault et Nathalie Villemure pour leur aide dans la finalisation de ce rapport.
Introduction
Les personnes de langue anglaiseNote actives au sein des industries agricole et agroalimentaireNote du Québec ont des caractéristiques et des besoins qui leur sont propres, en tant que minorité de langue officielle. Ce rapport présente le portrait des fermes dont l’exploitant principalNote est de langue anglaise et des travailleurs de langue anglaise actifs dans les industries agricole et agroalimentaire, ainsi que l’évolution de leur profil social, économique et linguistique entre 2006 et 2016. Il donne suite au portrait des travailleurs de langue anglaise dans les industries agricole et agroalimentaire du QuébecNote paru en 2017.
La section 1 de ce rapport présente les caractéristiques des fermes dont l’exploitant principal est de langue anglaise, à partir de données tirées du Recensement de la population et du Recensement de l’agriculture de 2016. En utilisant la première langue officielle parlée du premier exploitant agricole listé sur le formulaire du Recensement de l’agriculture, cette section permet d’identifier comment les fermes exploitées par une personne de langue anglaise se distinguent des autres fermes selon la forme juridique, le type d’exploitation, le groupe d’âge et le profil générationnel des exploitants, le mode d’occupation des terres, la superficie agricole, les revenus agricoles bruts ainsi que le capital agricole.
La section 2 porte sur les travailleurs de langue anglaise actifs dans l’industrie agricole du Québec. En utilisant des données provenant des recensements de la population de 2006 et de 2016, cette section se concentre sur trois régions agricoles de recensement (RAR)Note où résidaient un nombre élevé ou une forte proportion de travailleurs agricoles de langue anglaise : Montréal–Laval, l’Outaouais et la Montérégie. Pour la province et pour chacune de ces régions, la section présente le profil des travailleurs agricoles de langue anglaise et son évolution entre 2006 et 2016 selon le groupe d’âge, le sexe, le lieu de naissance, l’identité autochtone, le niveau de scolarité, la catégorie de travailleur, le revenu d’emploi et les langues utilisées au travail.
De la même façon, la section 3 présente le profil des travailleurs de langue anglaise du secteur agroalimentaire ainsi que leur répartition selon le domaine d’industrie dans lequel ils sont actifs. Les données sont également présentées pour la province et pour les RAR de Montréal–Laval, de l’Outaouais et de la Montérégie.
Enfin, la conclusion résume les tendances présentées dans les sections précédentes afin de formuler des constats généraux sur la situation des personnes de langue anglaise dans les industries agricole et agroalimentaire du Québec et de certaines régions.
1. Portrait des fermes du Québec dont l’exploitant principal est de langue anglaise
Cette section porte sur les caractéristiques des fermes québécoises selon la langue de l’exploitant principal, afin d’identifier des enjeux potentiels qui seraient plus prononcés dans les fermes exploitées par une personne de langue anglaise.
Les renseignements présentés dans cette section ont été obtenus à la suite de l’intégration des données du Recensement de l’agriculture de 2016 et du Recensement de la population de 2016. Cette intégration a permis de déterminer, pour chaque ferme du Québec, la première langue officielle parlée telle que dérivée à partir des réponses au Recensement de la population du premier exploitant listé sur le formulaire du Recensement de l’agriculture. Cet exploitant est une personne responsable de prendre les décisions de gestion de la ferme; il peut s’agir du propriétaire ou du locataire de l’exploitation, ou encore d’un gérant engagé. De cette façon, les données agricoles propres aux fermes peuvent être présentées selon la langue de leur exploitant principal.
Afin d’alléger le texte, les fermes dont l’exploitant principal est de langue anglaise seront identifiées dans ce rapport comme des « fermes de langue anglaise », alors que les fermes dont l’exploitant principal est de langue française seront identifiées comme des « fermes de langue française ».
En 2016, le Québec comptait 28 920 fermes. De celles-ci, un peu moins de 94 % étaient de langue française. Les fermes de langue anglaise, au nombre de 1 790, formaient 6,2 % des fermes de la province. Enfin, on comptait moins de dix fermes qui avaient une personne de langue ni française ni anglaise comme exploitant principal. À titre indicatif, 13,7 % de la population du Québec était de langue anglaise en 2016.
1.1 Forme juridique
Tableau de données du graphique 1.1
Ferme individuelle | Société de personnes sans contrat écrit | Société de personnes avec contrat écrit | Compagnie familiale | Compagnie non familiale | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP anglaise | 55,8 | 12,9 | 12,8 | 15,1 | 3,4 |
PLOP française | 42,7 | 6,6 | 16,2 | 27,7 | 6,8 |
Total : Québec | 43,5 | 7,0 | 16,0 | 26,9 | 6,5 |
|
En 2016, les formes juridiques les plus répandues parmi les fermes québécoises étaient celles de la ferme individuelle (43,5 %) et de la compagnie familiale (26,9 %). De plus, près d’une ferme sur six était une société de personnes avec contrat écrit.
Le portrait de la forme juridique des fermes de langue anglaise différait de celui des fermes de langue française. La proportion de fermes de langue anglaise qui étaient des fermes individuelles (55,8 %) excédait celle des fermes de langue française (42,7 %) et la part de fermes de langue anglaise qui étaient des compagnies familiales (15,1 %) était inférieure à celle des fermes de langue française (27,7 %). De plus, la part de fermes de langue anglaise qui étaient des sociétés de personnes sans contrat écrit (12,9 %) était près du double de celle des fermes de langue française (6,6 %).
1.2 Type d’exploitation
Type d'exploitation agricole | PLOP de l'exploitant principal | Total : Québec | |
---|---|---|---|
Anglais | Français | ||
pourcentage | |||
Élevage | 49,3 | 42,2 | 42,6 |
Élevage de bovins | 33,8 | 25,9 | 26,4 |
Élevage de moutons et de chèvres | 2,1 | 1,9 | 1,9 |
Élevage de volailles et production d'œufs | 1,9 | 3,1 | 3,0 |
Élevage de porcs | 1,5 | 5,3 | 5,1 |
Autres types d'élevage | 10,0 | 6,0 | 6,2 |
Cultures | 50,7 | 57,8 | 57,4 |
Culture de plantes oléagineuses et de céréales | 13,0 | 15,8 | 15,6 |
Culture en serre et en pépinière et floriculture | 4,9 | 4,3 | 4,3 |
Culture de légumes et de melons | 4,2 | 4,0 | 4,0 |
Culture de fruits et de noix | 3,7 | 5,3 | 5,2 |
Autres cultures agricoles | 24,9 | 28,5 | 28,3 |
Total | 100,0 | 100,0 | 100,0 |
|
En 2016, on élevait des bovinsNote dans plus d’une ferme québécoise sur quatre et dans plus d’une ferme sur sept, on cultivait les plantes oléagineuses et les céréalesNote . La catégorie qui regroupait le plus de fermes était celle des « autres cultures agricoles » (28,3 %), laquelle inclut, sans s’y limiter, la culture du foin, la production de sirop d’érable et d’autres produits de l’érable, la culture mixte de fruits et de légumes ou la culture de tabac.
Le type d’exploitation agricole des fermes de langue anglaise différait de celui des fermes de langue française en 2016, la part de fermes de langue anglaise vouées à l’élevage (49,3 %) excédant celle des fermes de langue française (42,2 %). On élevait des bovins dans environ le tiers des fermes de langue anglaise, contre un peu plus du quart des fermes de langue française. On note aussi que la part de fermes de langue anglaise où on élevait des porcs (1,5 %) était inférieure à celle des fermes de langue française (5,3 %), et que la proportion de fermes de langue anglaise incluses dans la catégorie des « autres types d’élevage » (10,0 %) surpassait celle des fermes de langue française (6,0 %). Cette catégorie inclut, par exemple, l’apiculture, l’élevage de chevaux et d’autres équidés, l’élevage d’animaux à fourrure et de lapins ainsi que l’élevage mixte de bétails.
1.3 Groupe d’âge et profil générationnel des exploitants
Tableau de données du graphique 1.3
Moins de 35 ans | 35 à 54 ans | 55 ans et plus | Différentes catégories d'âge | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP anglaise | 4,9 | 31,8 | 46,6 | 16,7 |
PLOP française | 5,1 | 36,5 | 40,1 | 18,3 |
Total : Québec | 5,1 | 36,2 | 40,5 | 18,2 |
|
Le formulaire du Recensement de l’agriculture permet d’inscrire entre un et trois exploitants agricoles par ferme. Ces personnes qui exploitent une même ferme peuvent faire partie de la même ou de différentes catégories d’âge.
En 2016, relativement peu de fermes québécoises étaient exploitées exclusivement par des jeunes âgés de 35 ans ou moins. C’était le cas d’environ une ferme sur vingt, cette proportion étant similaire dans les fermes de langue anglaise et dans les fermes de langue française.
Environ quatre fermes québécoises sur dix étaient exploitées exclusivement par des personnes âgées de 55 ans ou plus. Cette proportion était plus élevée dans les fermes de langue anglaise (46,6 %) que dans les fermes de langue française (40,1 %). Cela semble indiquer un vieillissement plus prononcé des exploitants agricoles dans les fermes de langue anglaise.
En 2016, 12,3 % des fermes québécoises étaient multigénérationnellesNote . La part de fermes de langue anglaise dans cette situation (10,9 %) était légèrement inférieure à celle des fermes de langue française (12,4 %).
1.4 Mode d’occupation des terres
Tableau de données du graphique 1.4
Terres possédées | Terres louées des gouvernements | Terres louées des autres | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP anglaise | 94,3 | 1,1 | 32,3 |
PLOP française | 94,6 | 3,4 | 30,3 |
Total : Québec | 94,6 | 3,3 | 30,5 |
Sources : Statistique Canada, données intégrées des recensements de la population et de l'agriculture de 2016. |
Les terres d’une ferme peuvent être catégorisées selon plus d’un mode d’occupation, les différentes parties d’une même ferme pouvant être occupées de différentes manières. En 2016, plus de 94 % des fermes québécoises incluaient des terres dont elles avaient la propriété, et environ trois fermes sur dix incluaient des terres louées d’autres entités que les gouvernements. Ces proportions étaient similaires dans les fermes de langue anglaise et dans les fermes de langue française.
1.5 Superficie agricole totale
Tableau de données du graphique 1.5
Moins de 130 acres | 130 à 399 acres | 400 à 1 119 acres | 1 120 acres et plus | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP anglaise | 36,8 | 38,3 | 21,4 | 3,2 |
PLOP française | 43,1 | 35,8 | 17,9 | 3,2 |
Total : Québec | 42,7 | 35,9 | 18,1 | 3,2 |
|
En 2016, plus de deux fermes québécoises sur cinq couvraient une petite superficie, inférieure à 130 acres, et environ une ferme sur cinq avait une vaste superficie de 400 acres ou plus.
Les fermes de langue anglaise étaient relativement plus nombreuses à couvrir une vaste superficie que les fermes de langue française. En 2016, la part de fermes de langue anglaise dont la superficie était de 130 à 399 acres (38,3 %) ou de 400 à 1 119 acres (21,4 %) était plus élevée que celle des fermes de langue française (35,8 % et 17,9 %, respectivement).
1.6 Revenus agricoles bruts totaux
Tableau de données du graphique 1.6
Moins de |
|||||
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP anglaise | 35,2 | 28,2 | 25,4 | 9,3 | 1,9 |
PLOP française | 27,8 | 23,6 | 31,0 | 15,1 | 2,5 |
Total : Québec | 28,3 | 23,9 | 30,6 | 14,7 | 2,5 |
|
En 2016, la tranche de revenus agricoles bruts de 100 000 $ à 499 999 $ regroupait la proportion la plus élevée de fermes québécoises (30,6 %). Environ une ferme sur deux enregistrait des revenus agricoles inférieurs à 100 000 $, et plus d’une ferme sur six rapportait des revenus agricoles élevés, de 500 000 $ ou plus.
Les revenus agricoles bruts des fermes de langue anglaise du Québec étaient généralement plus bas que ceux des fermes de langue française en 2016. La part de fermes de langue anglaise dont les revenus agricoles étaient inférieurs à 25 000 $ (35,2 %) était plus élevée que celle des fermes de langue française (27,8 %) et près d’une ferme de langue française sur deux enregistrait des revenus agricoles de 100 000 $ ou plus, alors que c’était le cas de moins de 37 % des fermes de langue anglaise.
1.7 Capital agricole total
Tableau de données du graphique 1.7
Moins de |
|||||
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP anglaise | 7,2 | 22,2 | 39,4 | 19,2 | 12,0 |
PLOP française | 9,7 | 22,4 | 35,7 | 19,4 | 12,8 |
Total : Québec | 9,5 | 22,4 | 36,0 | 19,4 | 12,7 |
|
En 2016, la catégorie qui regroupait la plus forte proportion de fermes québécoises était celle dont le capital agricole total était de 500 000 $ à 1 499 999 $ (36,0 %). Un peu moins d’une ferme sur dix détenait un faible capital agricole, inférieur à 200 000 $, tandis qu’environ une ferme sur huit disposait d’un capital agricole élevé, de 3 500 000 $ ou plus.
Le capital agricole des fermes de langue anglaise était généralement similaire à celui des fermes de langue française. Cependant, les fermes de langue anglaise étaient légèrement moins nombreuses à posséder un capital agricole de moins de 200 000 $ que les fermes de langue française (7,2 % contre 9,7 %).
2. Profil social, économique et linguistique des travailleurs de langue anglaise de l’industrie agricole du Québec
Cette section porte sur l’évolution, entre 2006 et 2016, du profil social, économique et linguistique des travailleurs agricoles de langue anglaise du Québec. Une attention particulière est portée aux régions agricoles de recensement (RAR) de Montréal-Laval et de l’Outaouais, où une forte proportion de travailleurs agricoles qui résidaient dans ces régions étaient de langue anglaise en 2016 (respectivement 24,3 % et 43,2 %), ainsi qu’à la Montérégie, région qui comptait le plus de travailleurs agricoles de langue anglaise dans la province (1 650 travailleurs)Note .
Par « travailleur agricole », on entend non seulement les exploitants agricoles abordés dans la section précédente, mais toute personne âgée de 15 ans ou plus qui travaillaitNote à la ferme, dans le domaine des cultures agricoles ou de l’élevage d’animaux, dans le domaine de la culture en serre, des pépinières et de la floriculture ou dans le domaine de l’aquaculture. Le tableau A.1 dans l’annexe A présente une liste détaillée des industries composant le secteur agricole. Les données présentées dans cette section proviennent des recensements de la population de 2006 et de 2016.
Région agricole de recensement | PLOP | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2006 | 2016 | |||||||
Anglais | Français | Ni français ni anglais | Total | Anglais | Français | Ni français ni anglais | Total | |
nombre | ||||||||
Chaudière-Appalaches | 45 | 10 400 | 0 | 10 450 | 80 | 10 310 | 25 | 10 415 |
Estrie | 795 | 4 735 | 20 | 5 555 | 680 | 4 960 | 40 | 5 690 |
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine | 55 | 550 | 0 | 605 | 70 | 455 | 0 | 530 |
Montérégie | 1 890 | 16 390 | 175 | 18 450 | 1 650 | 16 665 | 275 | 18 585 |
Montréal–Laval | 495 | 1 620 | 115 | 2 225 | 715 | 2 065 | 165 | 2 950 |
Outaouais | 680 | 1 065 | 15 | 1 760 | 765 | 1 000 | 0 | 1 775 |
Total : Québec | 4 545 | 68 200 | 485 | 73 230 | 4 525 | 65 990 | 810 | 71 325 |
pourcentage | ||||||||
Chaudière-Appalaches | 0,4 | 99,6 | 0,0 | 100,0 | 0,8 | 99,0 | 0,3 | 100,0 |
Estrie | 14,4 | 85,3 | 0,4 | 100,0 | 12,0 | 87,3 | 0,7 | 100,0 |
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine | 9,4 | 90,6 | 0,0 | 100,0 | 14,1 | 85,9 | 0,0 | 100,0 |
Montérégie | 10,2 | 88,8 | 0,9 | 100,0 | 8,9 | 89,7 | 1,5 | 100,0 |
Montréal–Laval | 22,1 | 72,8 | 5,1 | 100,0 | 24,3 | 70,2 | 5,5 | 100,0 |
Outaouais | 38,5 | 60,5 | 1,0 | 100,0 | 43,2 | 56,5 | 0,0 | 100,0 |
Total : Québec | 6,2 | 93,1 | 0,7 | 100,0 | 6,3 | 92,5 | 1,1 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
En 2016, 71 325 personnes âgées de 15 ans ou plus travaillaient dans l’industrie agricole du Québec. En 2006, ce nombre était plus élevé (73 230 travailleurs). Le tableau 2 montre que la Montérégie et Chaudière-Appalaches étaient les régions agricoles de recensement (RAR) qui comptaient le plus de travailleurs agricoles en 2006 et en 2016.
Le nombre de travailleurs agricoles anglophonesNote au Québec était relativement stable entre 2006 (4 545 travailleurs) et 2016 (4 525 travailleurs). Les travailleurs agricoles anglophones étaient les plus nombreux en Montérégie, où ils étaient 1 650 en 2016, c’est-à-dire environ 36 % de l’ensemble des travailleurs agricoles anglophones de la province. D’autres RAR qui comptaient un nombre élevé de travailleurs agricoles anglophones en 2016 étaient l’Outaouais (765 travailleurs), Montréal–Laval (715 travailleurs) et l’Estrie (680 travailleurs).
En 2016, au moins un travailleur agricole sur dix était anglophone dans les RAR de l’Outaouais (43,2 %), de
Description de la carte 2.a
Cette carte montre la variation en pourcentage, de 2006 à 2016, de la population de langue anglaise âgée de 15 ans ou plus qui travaillait dans le secteur agricole, dans chacune des régions agricoles de recensement du Québec.
Dans cette carte, on utilise quatre couleurs distinctes pour identifier différentes valeurs. La couleur rouge représente des régions agricoles de recensement où la population de langue anglaise âgée de 15 ans ou plus qui travaillait dans le secteur agricole a diminué de plus de 10 % entre 2006 et 2016. Dans ce groupe, il y a quatre régions agricoles de recensement.
La couleur orange représente des régions agricoles de recensement où la population de langue anglaise âgée de 15 ans ou plus qui travaillait dans le secteur agricole a diminué de 10 % ou moins entre 2006 et 2016. Dans ce groupe, il y a deux régions agricoles de recensement.
La couleur vert pâle représente des régions agricoles de recensement où la population de langue anglaise âgée de 15 ans ou plus qui travaillait dans le secteur agricole a augmenté de moins de 10 % entre 2006 et 2016. Dans ce groupe, il y a une région agricole de recensement.
La couleur vert foncé représente des régions agricoles de recensement où la population de langue anglaise âgée de 15 ans ou plus qui travaillait dans le secteur agricole a augmenté de 10 % ou plus entre 2006 et 2016. Dans ce groupe, il y a sept régions agricoles de recensement.
Les frontières de chacune des régions agricoles de recensement ont été délimitées par une ligne grise. Les couleurs des régions agricoles de recensement ont été attribuées selon le tableau ci-dessous.
Région agricole de recensement | Variation en pourcentage |
---|---|
2401 | 32,2 |
2402 | 25,2 |
2403 | 8,3 |
2404 | 54,6 |
2405 | -14,3 |
2406 | 45,1 |
2407 | -31,1 |
2408 | 13,3 |
2409 | -6,8 |
2410 | -24,6 |
2411 | 30,3 |
2412 | 70,6 |
2413 | -12,7 |
2414 | -4,6 |
La carte 2.a montre que le nombre de travailleurs agricoles anglophones a augmenté dans huit RAR et a diminué dans six RAR entre 2006 et 2016. La population de travailleurs agricoles anglophones était en croissance à Montréal–Laval et en Outaouais et en diminution en Estrie et en Montérégie.
Description de la carte 2.b
Cette carte montre le nombre de travailleurs agricoles de langue anglaise âgés de 15 ans ou plus dans chacune des subdivisions de recensement du Québec en 2016.
Dans cette carte, on utilise six couleurs distinctes pour identifier différentes valeurs. La couleur gris foncé représente des subdivisions de recensement où les données ne sont pas disponibles. Dans ce groupe, il y a 104 subdivisions de recensement.
La couleur jaune représente des subdivisions de recensement où il y avait entre zéro et neuf travailleurs agricoles de langue anglaise âgés de 15 ans ou plus en 2016. Dans ce groupe, il y a 1 079 subdivisions de recensement.
La couleur vert pâle représente des subdivisions de recensement où il y avait entre 10 et 49 travailleurs agricoles de langue anglaise âgés de 15 ans ou plus en 2016. Dans ce groupe, il y a 86 subdivisions de recensement.
La couleur vert foncé représente des subdivisions de recensement où il y avait entre 50 et 99 travailleurs agricoles de langue anglaise âgés de 15 ans ou plus en 2016. Dans ce groupe, il y a dix subdivisions de recensement.
La couleur bleu pâle représente des subdivisions de recensement où il y avait entre 100 et 149 travailleurs agricoles de langue anglaise âgés de 15 ans ou plus en 2016. Dans ce groupe, il y a cinq subdivisions de recensement.
La couleur bleu foncé représente des subdivisions de recensement où il y avait 150 travailleurs agricoles de langue anglaise ou plus qui étaient âgés de 15 ans ou plus en 2016. Dans ce groupe, il y a une subdivision de recensement.
Les frontières de chacune des régions agricoles de recensement ont été délimitées par une ligne rouge. Les couleurs des subdivisions de recensement ont été attribuées selon le tableau ci-dessous.
Subdivision de recensement | Nombre de travailleurs |
---|---|
2401023 | 0 |
2401042 | 0 |
2402005 | 0 |
2402010 | 0 |
2402015 | 0 |
2402028 | 0 |
2402047 | 0 |
2403005 | 0 |
2403010 | 0 |
2403015 | 0 |
2403020 | 0 |
2403025 | 0 |
2404005 | 0 |
2404010 | 0 |
2404015 | 0 |
2404020 | 0 |
2404025 | 0 |
2404030 | 0 |
2404037 | 0 |
2404047 | 0 |
2404902 | 0 |
2405010 | 10 |
2405015 | 0 |
2405020 | 0 |
2405025 | 0 |
2405032 | 0 |
2405040 | 15 |
2405045 | 0 |
2405050 | 0 |
2405055 | 0 |
2405060 | 0 |
2405065 | 0 |
2405070 | 10 |
2405077 | 0 |
2405902 | 0 |
2406005 | 0 |
2406013 | 0 |
2406020 | 0 |
2406025 | 0 |
2406030 | 0 |
2406035 | 0 |
2406040 | 0 |
2406045 | 0 |
2406050 | 0 |
2406055 | 0 |
2406060 | 0 |
2406802 | 0 |
2406804 | 0 |
2407005 | 0 |
2407010 | 0 |
2407018 | 0 |
2407025 | 0 |
2407030 | 0 |
2407035 | 0 |
2407040 | 0 |
2407047 | 0 |
2407057 | 0 |
2407065 | 0 |
2407070 | 0 |
2407075 | 0 |
2407080 | 0 |
2407085 | 0 |
2407090 | 0 |
2407095 | 0 |
2407100 | 0 |
2407105 | 0 |
2407902 | 0 |
2407908 | 0 |
2407914 | 0 |
2408005 | 0 |
2408010 | 0 |
2408015 | 0 |
2408023 | 0 |
2408030 | 0 |
2408035 | 0 |
2408040 | 0 |
2408053 | 0 |
2408065 | 0 |
2408073 | 0 |
2408080 | 0 |
2408902 | 0 |
2409005 | 0 |
2409010 | 0 |
2409015 | 0 |
2409020 | 0 |
2409025 | 0 |
2409030 | 0 |
2409035 | 0 |
2409040 | 0 |
2409048 | 0 |
2409055 | 0 |
2409060 | 0 |
2409065 | 0 |
2409070 | 0 |
2409077 | 0 |
2409085 | 0 |
2409092 | 0 |
2410005 | 0 |
2410010 | 0 |
2410015 | 0 |
2410025 | 0 |
2410030 | 0 |
2410043 | 0 |
2410060 | 0 |
2410070 | 0 |
2410075 | 0 |
2410902 | 0 |
2411005 | 0 |
2411010 | 0 |
2411015 | 0 |
2411020 | 0 |
2411025 | 0 |
2411030 | 0 |
2411035 | 0 |
2411040 | 0 |
2411045 | 0 |
2411050 | 0 |
2411055 | 0 |
2412005 | 0 |
2412010 | 0 |
2412015 | 0 |
2412020 | 0 |
2412025 | 0 |
2412030 | 0 |
2412035 | 0 |
2412043 | 0 |
2412045 | 0 |
2412057 | 0 |
2412065 | 0 |
2412072 | 0 |
2412080 | 0 |
2413005 | 0 |
2413010 | 0 |
2413015 | 0 |
2413020 | 0 |
2413025 | 0 |
2413030 | 0 |
2413040 | 0 |
2413045 | 0 |
2413050 | 0 |
2413055 | 0 |
2413060 | 0 |
2413065 | 0 |
2413073 | 0 |
2413075 | 0 |
2413080 | 0 |
2413085 | 0 |
2413090 | 0 |
2413095 | 0 |
2413100 | 0 |
2414005 | 0 |
2414010 | 0 |
2414018 | 0 |
2414025 | 0 |
2414030 | 0 |
2414035 | 0 |
2414040 | 0 |
2414045 | 0 |
2414050 | 0 |
2414055 | 0 |
2414060 | 0 |
2414065 | 0 |
2414070 | 0 |
2414075 | 0 |
2414080 | 0 |
2414085 | 0 |
2414090 | 0 |
2414902 | 0 |
2415005 | 0 |
2415013 | 0 |
2415025 | 0 |
2415030 | 0 |
2415035 | 0 |
2415058 | 0 |
2415065 | 0 |
2415902 | 0 |
2415904 | 0 |
2416005 | 0 |
2416013 | 0 |
2416023 | 0 |
2416048 | 0 |
2416050 | 0 |
2416055 | 0 |
2417005 | 0 |
2417010 | 0 |
2417015 | 0 |
2417020 | 0 |
2417025 | 0 |
2417030 | 0 |
2417035 | 0 |
2417040 | 0 |
2417045 | 0 |
2417055 | 0 |
2417060 | 0 |
2417065 | 0 |
2417070 | 0 |
2417078 | 0 |
2418005 | 0 |
2418010 | 0 |
2418015 | 0 |
2418020 | 0 |
2418025 | 0 |
2418030 | 0 |
2418035 | 0 |
2418040 | 0 |
2418045 | 0 |
2418050 | 5 |
2418055 | 0 |
2418060 | 0 |
2418065 | 0 |
2418070 | 0 |
2419005 | 0 |
2419010 | 0 |
2419015 | 0 |
2419020 | 0 |
2419025 | 5 |
2419030 | 0 |
2419037 | 0 |
2419045 | 5 |
2419050 | 0 |
2419055 | 0 |
2419062 | 0 |
2419068 | 0 |
2419070 | 0 |
2419075 | 0 |
2419082 | 0 |
2419090 | 0 |
2419097 | 0 |
2419105 | 0 |
2419110 | 0 |
2419117 | 0 |
2420005 | 0 |
2420010 | 0 |
2420015 | 0 |
2420020 | 0 |
2420025 | 0 |
2420030 | 0 |
2421005 | 0 |
2421010 | 0 |
2421020 | 0 |
2421025 | 0 |
2421030 | 0 |
2421035 | 0 |
2421040 | 0 |
2421045 | 0 |
2422005 | 0 |
2422010 | 0 |
2422015 | 0 |
2422020 | 0 |
2422025 | 15 |
2422030 | 0 |
2422035 | 0 |
2422040 | 0 |
2422045 | 0 |
2423027 | 40 |
2423057 | 0 |
2423072 | 0 |
2423802 | 0 |
2425213 | 15 |
2426005 | 0 |
2426010 | 0 |
2426015 | 0 |
2426022 | 0 |
2426030 | 0 |
2426035 | 0 |
2426040 | 0 |
2426048 | 0 |
2426055 | 5 |
2426063 | 0 |
2426070 | 5 |
2427008 | 0 |
2427015 | 0 |
2427028 | 0 |
2427035 | 0 |
2427043 | 0 |
2427050 | 0 |
2427055 | 0 |
2427060 | 0 |
2427065 | 0 |
2427070 | 0 |
2428005 | 0 |
2428015 | 0 |
2428020 | 0 |
2428025 | 0 |
2428030 | 0 |
2428035 | 0 |
2428040 | 0 |
2428045 | 0 |
2428053 | 0 |
2428060 | 0 |
2428065 | 0 |
2428070 | 0 |
2428075 | 0 |
2429005 | 0 |
2429013 | 0 |
2429020 | 0 |
2429025 | 0 |
2429030 | 0 |
2429038 | 0 |
2429045 | 0 |
2429050 | 0 |
2429057 | 0 |
2429065 | 0 |
2429073 | 0 |
2429095 | 0 |
2429100 | 0 |
2429112 | 0 |
2429120 | 0 |
2429125 | 0 |
2430005 | 0 |
2430010 | 0 |
2430015 | 0 |
2430020 | 0 |
2430025 | 0 |
2430030 | 0 |
2430035 | 0 |
2430040 | 0 |
2430045 | 0 |
2430050 | 0 |
2430055 | 0 |
2430070 | 0 |
2430072 | 0 |
2430080 | 0 |
2430085 | 0 |
2430090 | 0 |
2430095 | 0 |
2430100 | 0 |
2430105 | 0 |
2430110 | 0 |
2431008 | 0 |
2431015 | 0 |
2431020 | 0 |
2431025 | 0 |
2431030 | 0 |
2431035 | 0 |
2431040 | 0 |
2431045 | 0 |
2431050 | 0 |
2431056 | 0 |
2431060 | 0 |
2431084 | 0 |
2431095 | 0 |
2431100 | 0 |
2431105 | 0 |
2431122 | 0 |
2431130 | 0 |
2431135 | 0 |
2431140 | 0 |
2432013 | 0 |
2432023 | 0 |
2432033 | 5 |
2432040 | 0 |
2432045 | 0 |
2432050 | 0 |
2432058 | 0 |
2432065 | 0 |
2432072 | 0 |
2432080 | 0 |
2432085 | 0 |
2433007 | 5 |
2433017 | 0 |
2433025 | 0 |
2433030 | 0 |
2433035 | 0 |
2433040 | 0 |
2433045 | 0 |
2433052 | 0 |
2433060 | 0 |
2433065 | 0 |
2433070 | 0 |
2433080 | 0 |
2433085 | 0 |
2433090 | 0 |
2433095 | 0 |
2433102 | 0 |
2433115 | 0 |
2433123 | 0 |
2434007 | 0 |
2434017 | 0 |
2434025 | 0 |
2434030 | 0 |
2434038 | 0 |
2434048 | 0 |
2434058 | 0 |
2434060 | 0 |
2434065 | 0 |
2434078 | 0 |
2434085 | 0 |
2434090 | 0 |
2434097 | 0 |
2434105 | 0 |
2434115 | 0 |
2434120 | 0 |
2434128 | 0 |
2434135 | 0 |
2435005 | 0 |
2435010 | 0 |
2435015 | 0 |
2435020 | 0 |
2435027 | 0 |
2435035 | 5 |
2435040 | 0 |
2435045 | 0 |
2435050 | 0 |
2435055 | 0 |
2435906 | 0 |
2436033 | 0 |
2437067 | 10 |
2437205 | 0 |
2437210 | 0 |
2437215 | 0 |
2437220 | 0 |
2437225 | 0 |
2437230 | 0 |
2437235 | 0 |
2437240 | 0 |
2437245 | 0 |
2437250 | 0 |
2438005 | 0 |
2438010 | 0 |
2438015 | 0 |
2438020 | 0 |
2438028 | 0 |
2438035 | 0 |
2438040 | 0 |
2438047 | 0 |
2438055 | 0 |
2438060 | 0 |
2438065 | 0 |
2438070 | 0 |
2438802 | 0 |
2439005 | 0 |
2439010 | 0 |
2439015 | 0 |
2439020 | 0 |
2439025 | 5 |
2439030 | 0 |
2439035 | 0 |
2439043 | 0 |
2439060 | 0 |
2439062 | 5 |
2439077 | 0 |
2439085 | 0 |
2439090 | 0 |
2439097 | 0 |
2439105 | 0 |
2439117 | 0 |
2439130 | 0 |
2439135 | 0 |
2439145 | 0 |
2439150 | 0 |
2439155 | 0 |
2439165 | 0 |
2439170 | 0 |
2440005 | 0 |
2440010 | 0 |
2440017 | 5 |
2440025 | 0 |
2440032 | 5 |
2440043 | 5 |
2440047 | 15 |
2441012 | 0 |
2441020 | 0 |
2441027 | 0 |
2441037 | 45 |
2441038 | 65 |
2441055 | 0 |
2441060 | 0 |
2441065 | 10 |
2441070 | 25 |
2441075 | 0 |
2441080 | 0 |
2441085 | 10 |
2441098 | 0 |
2441117 | 10 |
2442005 | 0 |
2442020 | 0 |
2442025 | 0 |
2442032 | 0 |
2442040 | 0 |
2442045 | 0 |
2442050 | 0 |
2442055 | 0 |
2442060 | 0 |
2442065 | 0 |
2442070 | 0 |
2442075 | 45 |
2442078 | 15 |
2442088 | 0 |
2442095 | 0 |
2442098 | 10 |
2442100 | 0 |
2442110 | 30 |
2443027 | 40 |
2444003 | 0 |
2444005 | 0 |
2444010 | 0 |
2444015 | 0 |
2444023 | 0 |
2444037 | 10 |
2444045 | 20 |
2444050 | 5 |
2444055 | 5 |
2444060 | 0 |
2444071 | 10 |
2444080 | 20 |
2445008 | 15 |
2445020 | 10 |
2445025 | 35 |
2445030 | 10 |
2445035 | 5 |
2445043 | 0 |
2445050 | 0 |
2445055 | 70 |
2445060 | 0 |
2445072 | 10 |
2445085 | 0 |
2445093 | 0 |
2445095 | 5 |
2445100 | 0 |
2445105 | 0 |
2445115 | 0 |
2446005 | 0 |
2446010 | 5 |
2446017 | 25 |
2446025 | 0 |
2446030 | 15 |
2446035 | 5 |
2446040 | 20 |
2446045 | 25 |
2446050 | 55 |
2446058 | 25 |
2446065 | 20 |
2446070 | 20 |
2446075 | 100 |
2446078 | 0 |
2446080 | 20 |
2446085 | 0 |
2446090 | 15 |
2446095 | 0 |
2446100 | 5 |
2446105 | 5 |
2446112 | 5 |
2447010 | 0 |
2447017 | 0 |
2447025 | 0 |
2447030 | 0 |
2447035 | 0 |
2447040 | 0 |
2447047 | 0 |
2447055 | 0 |
2448005 | 0 |
2448010 | 0 |
2448015 | 0 |
2448020 | 0 |
2448028 | 0 |
2448038 | 0 |
2448045 | 0 |
2448050 | 0 |
2449005 | 35 |
2449015 | 15 |
2449020 | 0 |
2449025 | 0 |
2449030 | 0 |
2449040 | 0 |
2449048 | 0 |
2449058 | 5 |
2449070 | 0 |
2449075 | 0 |
2449080 | 0 |
2449085 | 0 |
2449095 | 0 |
2449100 | 0 |
2449105 | 0 |
2449113 | 0 |
2449125 | 0 |
2449130 | 0 |
2450005 | 0 |
2450013 | 0 |
2450023 | 5 |
2450030 | 0 |
2450035 | 0 |
2450042 | 0 |
2450050 | 0 |
2450057 | 0 |
2450065 | 0 |
2450072 | 0 |
2450085 | 0 |
2450090 | 0 |
2450095 | 0 |
2450100 | 0 |
2450113 | 0 |
2450128 | 0 |
2450802 | 0 |
2451008 | 0 |
2451015 | 0 |
2451020 | 0 |
2451025 | 0 |
2451030 | 0 |
2451035 | 0 |
2451040 | 0 |
2451045 | 0 |
2451050 | 0 |
2451055 | 0 |
2451060 | 0 |
2451065 | 0 |
2451070 | 0 |
2451075 | 0 |
2451080 | 0 |
2451085 | 0 |
2451090 | 0 |
2452007 | 0 |
2452017 | 5 |
2452030 | 0 |
2452035 | 0 |
2452040 | 0 |
2452045 | 0 |
2452050 | 0 |
2452055 | 0 |
2452062 | 0 |
2452070 | 0 |
2452075 | 0 |
2452080 | 0 |
2452085 | 0 |
2452090 | 0 |
2452095 | 0 |
2453005 | 0 |
2453010 | 0 |
2453015 | 0 |
2453020 | 0 |
2453025 | 0 |
2453032 | 0 |
2453040 | 0 |
2453050 | 0 |
2453052 | 0 |
2453065 | 0 |
2453072 | 0 |
2453085 | 0 |
2454008 | 0 |
2454017 | 0 |
2454025 | 0 |
2454030 | 0 |
2454035 | 0 |
2454048 | 5 |
2454060 | 0 |
2454065 | 0 |
2454072 | 0 |
2454090 | 0 |
2454095 | 0 |
2454100 | 0 |
2454105 | 0 |
2454110 | 0 |
2454115 | 0 |
2454120 | 0 |
2454125 | 0 |
2455008 | 0 |
2455015 | 0 |
2455023 | 0 |
2455030 | 0 |
2455037 | 0 |
2455048 | 0 |
2455057 | 0 |
2455065 | 0 |
2456005 | 0 |
2456010 | 10 |
2456015 | 10 |
2456023 | 10 |
2456030 | 0 |
2456035 | 5 |
2456042 | 0 |
2456050 | 10 |
2456055 | 0 |
2456060 | 0 |
2456065 | 0 |
2456083 | 0 |
2456097 | 0 |
2456105 | 0 |
2457005 | 0 |
2457010 | 0 |
2457020 | 0 |
2457025 | 0 |
2457030 | 0 |
2457033 | 5 |
2457035 | 5 |
2457040 | 0 |
2457045 | 0 |
2457050 | 0 |
2457057 | 0 |
2457068 | 0 |
2457075 | 0 |
2458007 | 20 |
2458012 | 0 |
2458033 | 5 |
2458037 | 5 |
2458227 | 25 |
2459010 | 0 |
2459015 | 0 |
2459020 | 0 |
2459025 | 0 |
2459030 | 0 |
2459035 | 0 |
2460005 | 0 |
2460013 | 5 |
2460020 | 0 |
2460028 | 0 |
2460035 | 0 |
2460040 | 0 |
2461005 | 0 |
2461013 | 0 |
2461020 | 0 |
2461025 | 0 |
2461027 | 0 |
2461030 | 0 |
2461035 | 0 |
2461040 | 0 |
2461045 | 0 |
2461050 | 0 |
2462007 | 0 |
2462015 | 0 |
2462020 | 0 |
2462025 | 0 |
2462030 | 0 |
2462037 | 5 |
2462047 | 0 |
2462053 | 0 |
2462055 | 0 |
2462060 | 0 |
2462065 | 0 |
2462070 | 0 |
2462075 | 0 |
2462080 | 0 |
2462085 | 0 |
2462802 | 0 |
2462912 | 0 |
2463005 | 0 |
2463013 | 0 |
2463023 | 0 |
2463030 | 0 |
2463035 | 0 |
2463040 | 0 |
2463048 | 0 |
2463055 | 0 |
2463060 | 0 |
2463065 | 0 |
2464008 | 0 |
2464015 | 0 |
2465005 | 90 |
2466007 | 0 |
2466023 | 540 |
2466032 | 0 |
2466047 | 0 |
2466058 | 5 |
2466062 | 0 |
2466072 | 0 |
2466087 | 0 |
2466092 | 0 |
2466097 | 10 |
2466102 | 10 |
2466107 | 15 |
2466112 | 0 |
2466117 | 0 |
2466127 | 0 |
2466142 | 15 |
2467005 | 0 |
2467010 | 0 |
2467015 | 5 |
2467020 | 10 |
2467025 | 0 |
2467030 | 0 |
2467035 | 0 |
2467040 | 0 |
2467045 | 10 |
2467050 | 10 |
2467055 | 0 |
2468005 | 10 |
2468010 | 20 |
2468015 | 65 |
2468020 | 10 |
2468025 | 0 |
2468030 | 0 |
2468035 | 0 |
2468040 | 5 |
2468045 | 0 |
2468050 | 5 |
2468055 | 0 |
2469005 | 25 |
2469010 | 35 |
2469017 | 10 |
2469025 | 0 |
2469030 | 115 |
2469037 | 100 |
2469045 | 110 |
2469050 | 55 |
2469055 | 15 |
2469060 | 65 |
2469065 | 0 |
2469070 | 30 |
2469075 | 10 |
2469802 | 0 |
2470005 | 0 |
2470012 | 5 |
2470022 | 10 |
2470030 | 0 |
2470035 | 5 |
2470040 | 0 |
2470052 | 5 |
2471005 | 0 |
2471015 | 10 |
2471020 | 0 |
2471025 | 0 |
2471033 | 5 |
2471040 | 0 |
2471045 | 0 |
2471050 | 5 |
2471055 | 0 |
2471060 | 0 |
2471065 | 5 |
2471070 | 5 |
2471075 | 0 |
2471083 | 15 |
2471090 | 0 |
2471095 | 0 |
2471100 | 5 |
2471105 | 45 |
2471110 | 15 |
2471115 | 10 |
2471125 | 5 |
2471133 | 0 |
2471140 | 0 |
2472005 | 15 |
2472010 | 0 |
2472015 | 0 |
2472020 | 0 |
2472025 | 0 |
2472032 | 0 |
2472043 | 0 |
2473005 | 5 |
2473010 | 0 |
2473015 | 0 |
2473020 | 5 |
2473025 | 0 |
2473030 | 0 |
2473035 | 0 |
2474005 | 5 |
2475005 | 0 |
2475017 | 5 |
2475028 | 0 |
2475040 | 0 |
2475045 | 0 |
2476008 | 20 |
2476020 | 5 |
2476025 | 0 |
2476030 | 0 |
2476035 | 0 |
2476043 | 35 |
2476052 | 45 |
2476055 | 0 |
2476065 | 20 |
2477011 | 0 |
2477012 | 0 |
2477022 | 0 |
2477030 | 0 |
2477035 | 0 |
2477043 | 0 |
2477050 | 0 |
2477055 | 0 |
2477060 | 0 |
2477065 | 0 |
2478005 | 0 |
2478010 | 0 |
2478015 | 0 |
2478020 | 0 |
2478032 | 0 |
2478042 | 0 |
2478047 | 0 |
2478050 | 0 |
2478055 | 0 |
2478060 | 15 |
2478065 | 0 |
2478070 | 0 |
2478075 | 0 |
2478095 | 0 |
2478100 | 0 |
2478102 | 0 |
2478115 | 0 |
2478120 | 0 |
2478127 | 0 |
2478130 | 0 |
2479005 | 0 |
2479010 | 0 |
2479015 | 0 |
2479022 | 0 |
2479025 | 0 |
2479030 | 0 |
2479037 | 0 |
2479047 | 0 |
2479050 | 0 |
2479060 | 0 |
2479065 | 0 |
2479078 | 0 |
2479088 | 0 |
2479097 | 0 |
2479105 | 0 |
2479110 | 0 |
2479115 | 0 |
2480005 | 0 |
2480010 | 0 |
2480015 | 0 |
2480020 | 0 |
2480027 | 0 |
2480037 | 0 |
2480045 | 0 |
2480050 | 0 |
2480055 | 20 |
2480060 | 0 |
2480065 | 0 |
2480070 | 0 |
2480078 | 0 |
2480085 | 10 |
2480090 | 0 |
2480095 | 0 |
2480103 | 0 |
2480110 | 0 |
2480115 | 0 |
2480125 | 0 |
2480130 | 0 |
2480135 | 0 |
2480140 | 0 |
2480145 | 0 |
2481017 | 110 |
2482005 | 5 |
2482010 | 0 |
2482015 | 35 |
2482020 | 20 |
2482025 | 15 |
2482030 | 80 |
2482035 | 70 |
2483005 | 10 |
2483010 | 20 |
2483015 | 0 |
2483020 | 0 |
2483032 | 15 |
2483040 | 0 |
2483045 | 0 |
2483050 | 0 |
2483055 | 0 |
2483060 | 0 |
2483065 | 0 |
2483070 | 0 |
2483075 | 0 |
2483085 | 0 |
2483088 | 0 |
2483090 | 5 |
2483095 | 0 |
2483802 | 0 |
2484005 | 25 |
2484010 | 10 |
2484015 | 95 |
2484020 | 5 |
2484025 | 0 |
2484030 | 10 |
2484035 | 5 |
2484040 | 40 |
2484045 | 5 |
2484050 | 0 |
2484055 | 10 |
2484060 | 0 |
2484065 | 0 |
2484070 | 0 |
2484082 | 30 |
2484090 | 5 |
2484095 | 0 |
2484100 | 0 |
2485005 | 0 |
2485010 | 0 |
2485015 | 0 |
2485020 | 0 |
2485025 | 0 |
2485030 | 0 |
2485037 | 0 |
2485045 | 0 |
2485050 | 0 |
2485055 | 0 |
2485060 | 0 |
2485065 | 0 |
2485070 | 0 |
2485075 | 0 |
2485080 | 0 |
2485085 | 0 |
2485090 | 0 |
2485095 | 0 |
2485100 | 0 |
2485105 | 0 |
2485802 | 0 |
2485803 | 0 |
2485804 | 0 |
2485806 | 0 |
2485905 | 0 |
2486042 | 0 |
2487005 | 0 |
2487010 | 0 |
2487015 | 0 |
2487020 | 0 |
2487025 | 0 |
2487030 | 0 |
2487035 | 0 |
2487042 | 0 |
2487050 | 0 |
2487058 | 0 |
2487070 | 0 |
2487075 | 0 |
2487080 | 0 |
2487085 | 0 |
2487090 | 0 |
2487095 | 0 |
2487100 | 0 |
2487105 | 0 |
2487110 | 0 |
2487115 | 0 |
2487120 | 0 |
2487904 | 0 |
2488005 | 0 |
2488010 | 0 |
2488015 | 0 |
2488022 | 0 |
2488030 | 0 |
2488035 | 0 |
2488040 | 0 |
2488045 | 0 |
2488050 | 0 |
2488055 | 0 |
2488060 | 0 |
2488065 | 0 |
2488070 | 0 |
2488075 | 0 |
2488080 | 0 |
2488085 | 0 |
2488090 | 0 |
2488802 | 0 |
2488902 | 0 |
2488904 | 0 |
2489008 | 0 |
2489010 | 0 |
2489015 | 0 |
2489040 | 0 |
2489045 | 0 |
2489050 | 0 |
2489802 | 0 |
2489804 | 0 |
2490012 | 0 |
2490017 | 0 |
2490027 | 0 |
2490802 | 0 |
2490804 | 0 |
2491005 | 0 |
2491010 | 0 |
2491015 | 0 |
2491020 | 0 |
2491025 | 0 |
2491030 | 0 |
2491035 | 0 |
2491042 | 0 |
2491050 | 0 |
2491802 | 0 |
2492005 | 0 |
2492010 | 0 |
2492015 | 0 |
2492022 | 0 |
2492030 | 0 |
2492040 | 0 |
2492045 | 0 |
2492050 | 0 |
2492055 | 0 |
2492060 | 0 |
2492065 | 0 |
2492070 | 0 |
2492902 | 0 |
2492904 | 0 |
2493005 | 0 |
2493012 | 0 |
2493020 | 0 |
2493025 | 0 |
2493030 | 0 |
2493035 | 0 |
2493042 | 0 |
2493045 | 0 |
2493055 | 0 |
2493060 | 0 |
2493065 | 0 |
2493070 | 0 |
2493075 | 0 |
2493080 | 0 |
2493908 | 0 |
2494068 | 0 |
2494205 | 0 |
2494210 | 0 |
2494215 | 0 |
2494220 | 0 |
2494225 | 0 |
2494230 | 0 |
2494235 | 0 |
2494240 | 0 |
2494245 | 0 |
2494250 | 0 |
2494255 | 0 |
2494260 | 0 |
2494265 | 0 |
2495005 | 0 |
2495010 | 0 |
2495018 | 0 |
2495025 | 0 |
2495032 | 0 |
2495040 | 0 |
2495045 | 0 |
2495050 | 0 |
2495802 | 0 |
2496005 | 0 |
2496010 | 0 |
2496015 | 0 |
2496020 | 0 |
2496025 | 0 |
2496030 | 0 |
2496035 | 0 |
2496040 | 0 |
2496802 | 0 |
2496902 | 0 |
2497007 | 0 |
2497022 | 0 |
2497035 | 0 |
2497040 | 0 |
2497802 | 0 |
2497804 | 0 |
2497806 | 0 |
2497808 | 0 |
2497810 | 0 |
2497904 | 0 |
2498005 | 5 |
2498010 | 0 |
2498012 | 0 |
2498014 | 5 |
2498015 | 0 |
2498020 | 0 |
2498025 | 0 |
2498030 | 0 |
2498035 | 0 |
2498040 | 0 |
2498045 | 0 |
2498050 | 0 |
2498055 | 0 |
2498802 | 0 |
2498804 | 0 |
2498806 | 0 |
2498808 | 0 |
2499005 | 0 |
2499015 | 0 |
2499020 | 0 |
2499025 | 0 |
2499060 | 0 |
2499075 | 0 |
2499080 | 0 |
2499085 | 0 |
2499090 | 0 |
2499095 | 0 |
2499100 | 0 |
2499105 | 0 |
2499110 | 0 |
2499115 | 0 |
2499120 | 0 |
2499125 | 0 |
2499130 | 0 |
2499135 | 0 |
2499140 | 0 |
2499802 | 0 |
2499804 | 0 |
2499806 | 0 |
2499808 | 0 |
2499810 | 0 |
2499812 | 0 |
2499814 | 0 |
2499816 | 0 |
2499818 | 0 |
La carte 2.b montre le nombre de travailleurs agricoles anglophones dans chaque municipalité de la province. En 2016, six municipalités comptaient 100 travailleurs agricoles anglophones ou plus; Montréal (540 travailleurs) dans la RAR de Montréal–Laval; Très-Saint-Sacrement (115 travailleurs), Hinchinbrooke (110 travailleurs), Ormstown (100 travailleurs) et Lac-Brome (100 travailleurs) dans la RAR de la Montérégie; et Gatineau (115 travailleurs) dans la RAR de l’Outaouais.
2.1 Groupe d’âge
Tableau de données du graphique 2.1.1
15 à 34 ans | 35 à 54 ans | 55 ans et plus | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP anglaise | |||
2006 | 27,5 | 41,5 | 31,0 |
2016 | 29,4 | 34,2 | 36,5 |
PLOP française | |||
2006 | 33,6 | 44,2 | 22,3 |
2016 | 29,9 | 35,5 | 34,6 |
|
Comme pour l’ensemble des travailleurs du Québec, la population de travailleurs agricoles anglophones était vieillissante entre 2006 et 2016. L’âge médian des travailleurs agricoles anglophones est passé de 46,4 ans à 48,1 ans, et la proportion de ces travailleurs qui étaient âgés de 55 ans ou plus est passée de 31,0 % à 36,5 % au cours de la décennie. En revanche, la part de jeunes travailleurs agricoles anglophones, âgés de 15 à 34 ans, était également à la hausse entre 2006 (27,5 %) et 2016 (29,4 %).
Les travailleurs agricoles anglophones étaient généralement plus âgés que leurs collègues francophones en 2006, mais c’était moins le cas en 2016. L’âge médian des travailleurs agricoles anglophones était supérieur à celui de leurs collègues francophones (46,4 ans contre 43,6 ans) en 2006, mais ce n’était plus le cas en 2016 (48,1 ans pour les anglophones et les francophones). En 2016, il y avait peu de différences quant aux groupes d’âge des travailleurs agricoles anglophones et francophones.
Ce constat diffère de celui qui est dressé pour les exploitants agricoles dans les fermes de langue anglaise. En 2016, la part de fermes de langue anglaise exploitées exclusivement par des personnes âgées de 55 ans ou plus (46,6 %) était plus élevée que celle des fermes de langue française (40,1 %).
Tableau de données du graphique 2.1.2
15 à 34 ans | 35 à 54 ans | 55 ans et plus | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP anglaise | |||
2006 | 36,6 | 40,1 | 23,3 |
2016 | 38,7 | 39,8 | 21,5 |
PLOP française | |||
2006 | 38,2 | 44,9 | 17,0 |
2016 | 41,7 | 32,7 | 25,5 |
|
À l’inverse de la situation à l’échelle provinciale, on n’observait pas de vieillissement de la population de travailleurs agricoles anglophones dans la RAR de Montréal–Laval entre 2006 et 2016. L’âge médian de ces travailleurs a légèrement diminué au cours de la décennie (de 42,3 ans en 2006 à 41,3 ans en 2016), tout comme la part de travailleurs âgés de 55 ans ou plus (de 23,3 % en 2006 % à 21,5 % en 2016). De plus, la proportion de travailleurs agricoles anglophones âgés de 15 à 34 ans a augmenté entre 2006 (36,6 %) et 2016 (38,7 %). Les travailleurs agricoles anglophones de cette RAR, qui étaient déjà généralement plus jeunes que leurs collègues de l’ensemble de la province en 2006, l’étaient encore davantage en 2016.
Comme leurs collègues anglophones, les travailleurs agricoles francophones de Montréal–Laval étaient aussi relativement plus jeunes que leurs pairs de l’ensemble de la province. Dans cette RAR, l’âge médian des travailleurs agricoles francophones a diminué plus rapidement que celui de leurs homologues anglophones entre 2006 (43,2 ans) et 2016 (39,9 ans). En 2016, les proportions de travailleurs agricoles francophones âgés de 15 à 34 ans (41,7 %) ou de 55 ans ou plus (25,5 %) étaient plus élevées que celles de leurs collègues anglophones.
Tableau de données du graphique 2.1.3
15 à 34 ans | 35 à 54 ans | 55 ans et plus | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP anglaise | |||
2006 | 24,1 | 39,9 | 36,0 |
2016 | 19,5 | 36,5 | 44,0 |
PLOP française | |||
2006 | 22,2 | 40,7 | 37,1 |
2016 | 25,4 | 34,3 | 40,3 |
|
Les travailleurs agricoles anglophones de l’Outaouais étaient généralement plus âgés que leurs collègues anglophones de l’ensemble de la province. Leur âge médian est passé de 49,4 ans en 2006 à 53,4 ans en 2016. Au cours de la décennie, dans cette RAR, la part de travailleurs agricoles anglophones qui étaient âgés de 55 ans ou plus est passée de 36,0 % à 44,0 % et la part de ceux-ci qui étaient âgés de 15 à 34 ans est passée de 24,1 % à 19,5 %.
Les travailleurs agricoles francophones de l’Outaouais étaient relativement plus jeunes que leurs collègues anglophones. L’âge médian des travailleurs agricoles francophones a augmenté moins rapidement entre 2006 (48,0 ans) et 2016 (
Tableau de données du graphique 2.1.4
15 à 34 ans | 35 à 54 ans | 55 ans et plus | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP anglaise | |||
2006 | 27,1 | 41,9 | 31,0 |
2016 | 27,9 | 34,2 | 37,9 |
PLOP française | |||
2006 | 32,9 | 43,6 | 23,5 |
2016 | 29,8 | 36,8 | 33,4 |
|
La répartition par groupe d’âge des travailleurs agricoles anglophones de la Montérégie était similaire à celle de leurs collègues anglophones de l’ensemble de la province. L’âge médian des travailleurs agricoles anglophones de cette RAR était de 47,2 ans en 2006 et de 48,2 ans en 2016.
Les travailleurs agricoles anglophones de la Montérégie étaient un peu plus âgés que leurs collègues francophones, dont l’âge médian est passé de 43,6 ans en 2006 à 47,1 ans en 2016. La part de travailleurs agricoles anglophones âgés de
2.2 Sexe
La représentation féminine parmi les travailleurs agricoles anglophones du Québec s’est améliorée entre 2006 et 2016, la part de ces travailleurs représentée par des femmes passant de 30,8 % à 34,2 %. La représentation des femmes parmi les travailleurs agricoles francophones de la province était légèrement moindre en 2016 (33,0 %) et demeurait stable par rapport à 2006 (33,1 %).
Dans la RAR de Montréal–Laval, la représentation féminine parmi les travailleurs agricoles anglophones était supérieure à la moyenne provinciale en 2016, mais ne l’était pas en 2006. La proportion de femmes parmi ces travailleurs est passée de 27,0 % à 37,8 % au cours de la décennie. Toutefois, les femmes étaient proportionnellement plus nombreuses chez leurs collègues francophones en 2006 (38,8 %) et en 2016 (41,8 %).
Bien qu’à la hausse entre 2006 et 2016, la part de femmes parmi les travailleurs agricoles anglophones de l’Outaouais (23,8 % en 2006 et 28,9 % en 2016) restait inférieure à la moyenne provinciale. Ces proportions étaient inférieures à celles observées chez leurs collègues francophones, bien que la proportion de femmes parmi ces travailleurs ait diminué entre 2006 (37,6 %) et 2016 (30,6 %).
En Montérégie, la part de femmes parmi les travailleurs agricoles anglophones (32,7 % en 2006 et 34,2 % en 2016) était similaire à la moyenne provinciale. Ces proportions différaient peu de celles observées chez leurs collègues francophones (33,7 % en 2006 et 34,6 % en 2016).
2.3 Lieu de naissance
Tableau de données du graphique 2.3.1
Québec | Autre province ou territoire | À l'extérieur du Canada | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP anglaise | |||
2006 | 67,7 | 16,0 | 16,3 |
2016 | 62,0 | 15,6 | 22,5 |
PLOP française | |||
2006 | 94,8 | 1,2 | 4,1 |
2016 | 93,8 | 1,3 | 5,0 |
|
Un peu plus de trois travailleurs agricoles anglophones du Québec sur cinq étaient nés dans la province en 2016, une proportion à la baisse par rapport à 2006 (67,7 %). En parallèle, la part de travailleurs agricoles anglophones nés à l’extérieur du Canada est passée de 16,3 % en 2006 à 22,5 % en 2016. La proportion de ces travailleurs qui étaient nés dans une autre province a peu changé au cours de la décennie (un peu plus de 15 %). En 2006 et en 2016, les travailleurs agricoles anglophones étaient beaucoup moins susceptibles d’être nés au Québec que leurs collègues francophones, plus de 93 % de ces derniers étant nés dans la province.
En 2016, parmi les travailleurs agricoles anglophones du Québec nés dans une autre province, 74,1 % étaient nés en Ontario. Quant aux travailleurs agricoles anglophones nés à l’extérieur du Canada, 38,3 % étaient nés en Asie, 31,0 % étaient nés ailleurs en AmériqueNote et 24,4 % étaient nés en Europe. Les principaux pays de naissance de ces travailleurs étaient les États-Unis (18,0 %) et l’Inde (14,3 %).
Comme la population de travailleurs agricoles anglophones était relativement stable entre 2006 et 2016, la croissance de la proportion de ces travailleurs qui étaient nés à l’extérieur du Canada suggère un apport positif de la migration internationale à cette population. En 2016, 6,3 % des travailleurs agricoles anglophones du Québec étaient des personnes immigrantes ayant obtenu le statut d’immigrant reçu ou de résident permanent entre 2006 et 2016.
Tableau de données du graphique 2.3.2
Québec | Autre province ou territoire | À l'extérieur du Canada | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP anglaise | |||
2006 | 32,4 | 12,7 | 54,9 |
2016 | 27,3 | 8,9 | 63,8 |
PLOP française | |||
2006 | 70,6 | 1,0 | 28,4 |
2016 | 60,8 | 1,4 | 37,8 |
|
La situation dans la RAR de Montréal–Laval était distincte de celle de l’ensemble du Québec. Plus de la moitié des travailleurs agricoles anglophones y étaient nés à l’extérieur du Canada, une proportion en croissance entre 2006 (54,9 %) et 2016 (63,8 %). La part de travailleurs qui étaient nés dans une autre province a diminué au cours de la décennie, passant de 12,7 % à 8,9 %. En 2016, environ 27 % des travailleurs agricoles anglophones de Montréal–Laval étaient nés au Québec, comparativement à plus de 60 % de leurs collègues francophones.
En 2016, les travailleurs agricoles anglophones nés dans une autre province que le Québec étaient pour la plupart nés en Ontario (57,3 %). Les travailleurs agricoles anglophones nés à l’extérieur du Canada étaient quant à eux surtout originaires d’Asie (66,4 %), d’ailleurs en Amérique (14,8 %) ou d’Europe (13,7 %). L’Inde était le pays d’origine de 28,8 % de ces travailleurs. C’est donc dire qu’en 2016, un peu moins d’un travailleur agricole anglophone sur cinq dans la RAR de Montréal–Laval était né en Inde.
L’emplacement de la RAR de Montréal–Laval au centre de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal explique en grande partie la diversité croissante des lieux de naissance des personnes qui y travaillent dans l’industrie agricole, la RMR de Montréal étant une destination prisée par les immigrants. En 2016, environ un travailleur agricole anglophone sur quatre à Montréal–Laval était une personne immigrante ayant obtenu le statut d’immigrant reçu ou de résident permanent entre 2006 et 2016.
Tableau de données du graphique 2.3.3
Québec | Autre province ou territoire | À l'extérieur du Canada | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP anglaise | |||
2006 | 63,1 | 32,9 | 4,0 |
2016 | 49,1 | 38,3 | 12,6 |
PLOP française | |||
2006 | 90,2 | 5,8 | 4,0 |
2016 | 85,4 | 10,5 | 4,1 |
|
La part de travailleurs agricoles anglophones de l’Outaouais qui étaient nés au Québec a diminué entre 2006 (63,1 %) et 2016 (49,1 %), alors que la proportion de ces travailleurs qui étaient nés dans une autre province a augmenté, passant de 32,9 % à 38,3 %. En 2016, environ un travailleur agricole anglophone sur huit était né à l’extérieur du Canada.
La proportion de travailleurs agricoles anglophones nés au Québec était beaucoup plus basse que celle observée chez leurs collègues francophones en 2016 (49,1 % contre 85,4 %). Les travailleurs agricoles anglophones de l’Outaouais étaient près de quatre fois plus susceptibles d’être nés dans une autre province et ils étaient environ trois fois plus susceptibles d’être nés à l’extérieur du Canada que leurs homologues francophones.
En 2016, les travailleurs agricoles anglophones de l’Outaouais qui étaient nés à l’extérieur du Canada étaient surtout originaires d’Europe (52,7 %) ou d’ailleurs en Amérique (33,9 %). Une grande part des travailleurs agricoles anglophones nés dans une autre province étaient nés en Ontario (88,6 %). Ainsi, en 2016, le tiers de l’ensemble des travailleurs agricoles anglophones de l’Outaouais étaient nés en Ontario, province dont la proximité géographique avec l’Outaouais peut expliquer la part importante de travailleurs agricoles anglophones qui y sont nés.
Tableau de données du graphique 2.3.4
Québec | Autre province ou territoire | À l'extérieur du Canada | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP anglaise | |||
2006 | 75,6 | 8,5 | 16,0 |
2016 | 74,4 | 7,9 | 17,7 |
PLOP française | |||
2006 | 93,2 | 1,3 | 5,4 |
2016 | 93,0 | 1,1 | 6,0 |
|
Les lieux de naissance des travailleurs agricoles anglophones de la Montérégie étaient similaires en 2006 et en 2016. Dans cette RAR, environ trois travailleurs agricoles anglophones sur quatre étaient nés au Québec, une proportion inférieure à celle observée chez leurs collègues francophones (93,0 % en 2016).
En 2016, 70,9 % des travailleurs agricoles anglophones de la Montérégie qui étaient nés dans une autre province que le Québec étaient nés en Ontario. Chez leurs collègues nés à l’extérieur du Canada, 39,3 % étaient nés en Europe, 38,0 % étaient nés ailleurs en Amérique et 19,3 % étaient nés en Asie. Les États-Unis étaient le pays de naissance d’environ un travailleur agricole anglophone sur quatre de la Montérégie qui était né à l’extérieur du Canada.
2.4 Identité autochtone
Le nombre de travailleurs agricoles autochtonesNote au Québec est passé de 570 à
Il y avait un très petit nombre de travailleurs agricoles autochtones à Montréal–Laval en 2006 et en 2016.
En Outaouais, le nombre de travailleurs agricoles autochtones était de 60 en 2006 et de 120 en 2016. Environ le tiers d’entre eux avaient l’anglais comme PLOP en 2016.
Enfin, en Montérégie, le nombre de travailleurs agricoles autochtones est passé de 105 à 185 entre 2006 et 2016. Près d’un sur six avait l’anglais comme PLOP en 2016. En 2006, c’était le cas d’environ le quart.
La croissance marquée du nombre de travailleurs agricoles autochtones entre 2006 et 2016 au Québec est possiblement attribuable à une évolution de l’identité rapportée de ces travailleurs au cours de la décennieNote .
2.5 Niveau de scolarité
Tableau de données du graphique 2.5.1
Aucun certificat, diplôme ou grade | Études secondaires | Apprenti ou école de métiers | Collège | Universitaire | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP anglaise | |||||
2006 | 31,0 | 29,7 | 9,9 | 16,5 | 12,9 |
2016 | 24,9 | 29,6 | 10,5 | 17,9 | 17,1 |
PLOP française | |||||
2006 | 34,7 | 22,9 | 20,3 | 15,4 | 6,6 |
2016 | 27,3 | 23,1 | 22,5 | 18,5 | 8,6 |
|
Le niveau de scolarité des travailleurs agricoles anglophones du Québec s’est généralement amélioré entre 2006 et 2016. La part de ces travailleurs qui ne possédaient aucun certificat, diplôme ou grade a diminué au cours de la décennie, passant de 31,0 % à 24,9 %, tandis que la part de travailleurs agricoles anglophones dont la plus haute qualification était de niveau universitaire est passée de 12,9 % en 2006 à 17,1 % en 2016.
En 2016, la proportion de travailleurs agricoles anglophones qui possédaient un diplôme universitaire était près de deux fois plus élevée que celle de leurs collègues francophones (8,6 %). Cependant, la proportion de travailleurs agricoles anglophones qui possédaient un diplôme de niveau supérieur aux études secondairesNote (45,5 %) était plus basse que celle de leurs collègues francophones (49,6 %), notamment puisque les travailleurs agricoles anglophones étaient plus de deux fois moins susceptibles d’avoir comme plus haute qualification un diplôme d’apprenti ou d’une école de métiers que leurs homologues francophones (10,5 % contre 22,5 %).
Tableau de données du graphique 2.5.2
Aucun certificat, diplôme ou grade | Études secondaires | Apprenti ou école de métiers | Collège | Universitaire | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP anglaise | |||||
2006 | 22,9 | 32,5 | 7,7 | 13,3 | 23,6 |
2016 | 24,9 | 32,2 | 5,5 | 10,5 | 26,8 |
PLOP française | |||||
2006 | 28,6 | 25,5 | 12,5 | 15,1 | 18,3 |
2016 | 20,4 | 19,6 | 16,7 | 18,7 | 24,6 |
|
Le niveau de scolarité des travailleurs agricoles anglophones de la RAR de Montréal–Laval était relativement similaire en 2006 et en 2016. Toutefois, la part de ces travailleurs dont la plus haute qualification était de niveau collégialNote a légèrement diminué au cours de la décennie (de 13,3 % à 10,5 %), alors que la part de ces travailleurs qui possédaient un diplôme universitaire a augmenté (de 23,6 % à 26,8 %).
En 2016, la proportion de travailleurs agricoles anglophones qui n’avaient aucun certificat, diplôme ou grade était supérieure à celle de leurs collègues francophones (24,9 % contre 20,4 %), tout comme la part de ces travailleurs qui avaient comme plus haute qualification des études secondaires (32,2 % contre 19,6 %). Ainsi, la proportion de travailleurs agricoles anglophones qui possédaient un diplôme de niveau postsecondaire (42,8 %) était en deçà de celle de leurs collègues francophones (60,0 %) en 2016, alors que ce n’était pas le cas en 2006. En 2016, les travailleurs agricoles anglophones de la RAR de Montréal–Laval étaient environ trois fois moins susceptibles de détenir un diplôme d’apprenti ou d’une école de métiers comme plus haute qualification que leurs collègues francophones, et près de deux fois moins susceptibles d’avoir un diplôme d’études collégiales comme plus haut diplôme.
Tableau de données du graphique 2.5.3
Aucun certificat, diplôme ou grade | Études secondaires | Apprenti ou école de métiers | Collège | Universitaire | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP anglaise | |||||
2006 | 38,6 | 20,4 | 10,6 | 19,6 | 10,8 |
2016 | 28,9 | 20,2 | 7,6 | 27,5 | 15,9 |
PLOP française | |||||
2006 | 32,2 | 19,3 | 17,9 | 20,7 | 9,9 |
2016 | 29,6 | 24,2 | 20,9 | 13,5 | 11,9 |
|
Le niveau de scolarité des travailleurs agricoles anglophones de l’Outaouais s’est amélioré entre 2006 et 2016. La part de ces travailleurs qui étaient sans certificat, diplôme ou grade a diminué au cours de la décennie (de 38,6 % à 28,9 %), demeurant néanmoins supérieure à la moyenne provinciale pour les travailleurs agricoles anglophones (24,9 % en 2016). Par ailleurs, la part de travailleurs agricoles anglophones de l’Outaouais qui possédaient un diplôme d’études collégiales ou universitaires a augmenté, passant de 30,4 % en 2006 à 43,4 % en 2016.
La part de travailleurs agricoles anglophones qui avaient un diplôme d’apprenti ou d’une école de métiers comme plus haut diplôme (7,6 %) était inférieure à celle de leurs collègues francophones (20,9 %) en 2016. Cependant, les travailleurs agricoles anglophones de l’Outaouais étaient environ deux fois plus susceptibles d’avoir un diplôme de niveau collégial comme plus haute qualification (27,5 %) que leurs collègues francophones (13,5 %). Ainsi, à l’inverse de la tendance provinciale, la part de travailleurs agricoles anglophones de l’Outaouais qui avaient terminé des études postsecondaires (51,0 %) était supérieure à celle des francophones (46,3 %) en 2016.
Tableau de données du graphique 2.5.4
Aucun certificat, diplôme ou grade | Études secondaires | Apprenti ou école de métiers | Collège | Universitaire | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP anglaise | |||||
2006 | 30,0 | 32,1 | 9,3 | 17,6 | 11,0 |
2016 | 20,9 | 32,7 | 13,1 | 18,5 | 14,9 |
PLOP française | |||||
2006 | 37,1 | 25,1 | 17,6 | 13,7 | 6,5 |
2016 | 29,0 | 25,8 | 19,0 | 17,1 | 9,2 |
|
La part de travailleurs agricoles anglophones de la Montérégie qui étaient sans certificat, diplôme ou grade a diminué entre 2006 (30,0 %) et 2016 (20,9 %), tandis que la part de ces travailleurs qui avaient fini des études collégiales ou universitaires a augmenté lors de la même période (de 28,6 % à 33,4 %).
Le niveau de scolarité atteint par les travailleurs agricoles anglophones était relativement supérieur à celui de leurs homologues francophones en Montérégie. En 2016, la part de travailleurs agricoles anglophones qui n’avaient aucun certificat, diplôme ou grade était inférieure à celle de leurs collègues francophones (20,9 % contre 29,0 %). La part de travailleurs agricoles anglophones qui avaient terminé des études postsecondaires (46,5 %) était similaire à celle de leurs pairs francophones (45,3 %). Cependant, plus d’un travailleur agricole anglophone sur sept possédait un diplôme d’études universitaires, comparativement à moins d’un travailleur agricole francophone sur dix.
2.6 Catégorie des travailleurs
Tableau de données du graphique 2.6.1
Employé | Travailleur familial non rémunéré | Travailleur autonome constitué en société | Travailleur autonome non constitué en société | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP anglaise | ||||
2006 | 49,6 | 5,8 | 9,7 | 34,8 |
2016 | 57,0 | 4,6 | 11,0 | 27,5 |
PLOP française | ||||
2006 | 55,6 | 3,7 | 20,6 | 20,1 |
2016 | 60,5 | 3,7 | 17,8 | 17,9 |
|
La part de travailleurs agricoles anglophones qui étaient des employés a augmenté entre 2006 (49,6 %) et 2016 (57,0 %). En revanche, la part de ceux-ci qui étaient travailleurs autonomes a diminué lors de la même période, passant de 44,5 % à 38,5 %. Parmi les travailleurs autonomes anglophones du secteur agricole, la proportion qui était constituée en société a augmenté entre 2006 (21,8 %) et 2016 (28,6 %).
En 2016, la part de travailleurs agricoles qui étaient travailleurs autonomes était plus élevée chez les travailleurs anglophones que chez leurs pairs francophones (35,7 %). Environ 50 % des travailleurs autonomes francophones du secteur agricole étaient constitués en société, une part plus élevée que celle de leurs pairs anglophones.
Tableau de données du graphique 2.6.2
Employé | Travailleur familial non rémunéré | Travailleur autonome constitué en société | Travailleur autonome non constitué en société | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP anglaise | ||||
2006 | 79,4 | 4,7 | 7,4 | 8,5 |
2016 | 90,7 | 1,7 | 2,4 | 5,2 |
PLOP française | ||||
2006 | 79,2 | 1,5 | 7,8 | 11,4 |
2016 | 83,1 | 2,7 | 3,5 | 10,8 |
|
Les travailleurs agricoles de la RAR de Montréal–Laval étaient relativement plus nombreux à être des employés que la moyenne provinciale. En 2016, plus de neuf travailleurs agricoles anglophones sur dix étaient des employés dans cette RAR. Cette proportion était supérieure à celle de leurs collègues francophones (83,1 %).
Tableau de données du graphique 2.6.3
Employé | Travailleur familial non rémunéré | Travailleur autonome constitué en société | Travailleur autonome non constitué en société | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP anglaise | ||||
2006 | 27,7 | 10,9 | 6,1 | 55,3 |
2016 | 33,8 | 1,4 | 15,1 | 49,7 |
PLOP française | ||||
2006 | 41,7 | 6,8 | 20,8 | 30,7 |
2016 | 53,1 | 4,4 | 15,6 | 26,9 |
|
Les travailleurs agricoles anglophones de l’Outaouais se distinguaient de leurs collègues de l’ensemble de la province par la forte proportion d’entre eux qui étaient travailleurs autonomes (61,4 % en 2006 et 64,8 % en 2016). La part de ces travailleurs autonomes qui étaient constitués en société a augmenté au cours de la décennie, passant d’environ 10 % à environ 23 %. Cette part était inférieure à celle de leurs collègues francophones. En 2016, près de 37 % des travailleurs autonomes francophones du secteur agricole étaient constitués en société.
La proportion de travailleurs agricoles anglophones qui étaient des employés a aussi augmenté entre 2006 (27,7 %) et 2016 (33,8 %). Elle demeurait cependant inférieure à celle de leurs collègues francophones puisque plus d’un travailleur agricole francophone sur deux était un employé en 2016.
Tableau de données du graphique 2.6.4
Employé | Travailleur familial non rémunéré | Travailleur autonome constitué en société | Travailleur autonome non constitué en société | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP anglaise | ||||
2006 | 52,1 | 3,9 | 10,3 | 33,7 |
2016 | 55,1 | 5,0 | 12,7 | 27,3 |
PLOP française | ||||
2006 | 57,2 | 3,3 | 20,4 | 19,1 |
2016 | 62,2 | 3,2 | 18,7 | 15,9 |
|
Entre 2006 et 2016, la proportion de travailleurs agricoles anglophones de la Montérégie qui étaient des employés a augmenté (de 52,1 % à 55,1 %) et la part de ces travailleurs qui étaient travailleurs autonomes a diminué (de 44,0 % à 40,0 %). La proportion de travailleurs agricoles anglophones qui étaient travailleurs autonomes était supérieure à celle de leurs collègues francophones (34,6 %) en 2016.
2.7 Revenu d’emploi
Le revenu d’emploi inclut tous les revenus reçus sous forme de traitements, salaires et commissions d’un travail rémunéré ou le revenu net d’un travail autonome dans une entreprise agricole ou non agricole non constituée en société et/ou dans l’exercice d’une profession au cours de l’année civile précédant le recensement. Le revenu d’emploi des travailleurs du secteur agricole peut inclure le revenu tiré d’autres sources que l’emploi occupé dans ce secteur.
Les renseignements présentés dans ce rapport incluent toutes les personnes qui y sont catégorisées comme travailleurs, y compris celles qui travaillaient au cours de la semaine de référence (par exemple, du 1er mai au 7 mai 2016) ou de l’année du recensement (p. ex. : 2016), mais qui ne travaillaient pas dans l’année précédant le recensement
Tableau de données du graphique 2.7.1
Moins de 10 000 $ | 10 000 $ à 29 999 $ | 30 000 $ à 59 999 $ | 60 000 $ et plus | Ne s'applique pas | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP anglaise | |||||
2006 | 44,4 | 34,0 | 14,1 | 4,7 | 2,8 |
2016 | 42,5 | 34,2 | 14,1 | 4,4 | 4,7 |
2006 | 35,9 | 39,0 | 18,0 | 4,0 | 3,2 |
2016 | 34,1 | 37,4 | 20,8 | 4,6 | 3,1 |
|
Le revenu d’emploiNote médian des travailleurs agricoles anglophones du Québec était relativement stable entre 2006 (11 770 $) et 2016 (11 620 $). En 2016, 42,5 % des travailleurs agricoles anglophones de la province enregistraient un revenu d’emploi inférieur à 10 000 $ et 18,5 % avaient un revenu d’emploi de 30 000 $ ou plus.
Le revenu d’emploi des travailleurs agricoles anglophones était généralement plus faible que celui de leurs collègues francophones. Chez ces derniers, 34,1 % déclaraient un revenu d’emploi inférieur à 10 000 $ et 25,4 % un revenu d’emploi de 30 000 $ ou plus en 2016. À l’inverse des travailleurs agricoles anglophones, le revenu d’emploi médian de leurs collègues francophones a augmenté entre 2006 et 2016, passant de 14 475 $ à 15 755 $. Ainsi, l’écart de revenu d’emploi médian entre les travailleurs agricoles anglophones et francophones s’est creusé au cours de la décennie (2 705 $ en 2006 et 4 135 $ en 2016).
Le régime de travail et le nombre de semaines travaillées par année par les travailleurs agricoles anglophones pourraient contribuer à expliquer leur revenu d’emploi relativement plus faible. En 2016, 75,2 % des travailleurs agricoles anglophones travaillaient à plein tempsNote , contre 78,3 % de leurs homologues francophones. En moyenne, les travailleurs agricoles anglophones travaillaient 40,6 semaines par annéeNote , comparativement à 40,9 pour leurs collègues francophones.
Par ailleurs, l’écart de revenu d’emploi médian entre les travailleurs agricoles anglophones et francophones est possiblement attribuable à la part moindre de travailleurs agricoles anglophones qui possédaient un diplôme de niveau postsecondaire ou à la plus forte proportion de travailleurs agricoles anglophones qui étaient nés à l’extérieur du Canada, les personnes immigrantes vivant des défis supplémentaires sur le marché du travail.
L’écart de revenu d’emploi médian entre les hommes et les femmes anglophones qui travaillaient dans le secteur agricole du Québec était de 3 625 $ en 2006 et de 4 120 $ en 2016. Le revenu d’emploi médian des travailleuses agricoles anglophones est passé de 8 885 $ à 8 790 $ entre 2006 et 2016, et celui de leurs collègues masculins, de
Tableau de données du graphique 2.7.2
Moins de 10 000 $ | 10 000 $ à 29 999 $ | 30 000 $ à 59 999 $ | 60 000 $ et plus | Ne s'applique pas | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP anglaise | |||||
2006 | 48,2 | 31,3 | 9,6 | 4,97 | 5,9 |
2016 | 33,7 | 37,9 | 14,9 | 3,8 | 9,8 |
PLOP française | |||||
2006 | 33,7 | 34,8 | 16,6 | 8,6 | 6,3 |
2016 | 36,6 | 33,2 | 18,4 | 4,8 | 7,1 |
|
Le revenu d’emploi médian des travailleurs agricoles anglophones de Montréal–Laval a augmenté entre 2006 (9 580 $) et 2016 (12 070 $). La part de ces travailleurs dont le revenu d’emploi était inférieur à 10 000 $ a reculé au cours de la décennie, passant de 48,2 % à 33,7 %.
Le revenu d’emploi médian des travailleurs agricoles anglophones demeurait plus bas que celui de leurs collègues francophones, malgré que le revenu d’emploi médian de ces derniers ait diminué entre 2006 (15 510 $) et 2016 (
En 2016, la part de travailleurs agricoles de Montréal–Laval qui travaillaient à plein temps était relativement similaire chez les anglophones (73,3 %) et les francophones (72,4 %). En revanche, les travailleurs agricoles anglophones travaillaient en moyenne un peu moins de semaines par année (30,7) que leurs collègues francophones (32,1).
Entre 2006 et 2016, le revenu d’emploi médian des femmes anglophones qui travaillaient dans le secteur agricole de Montréal–Laval est passé de 7 975 $ à 10 635 $, et celui de leurs collègues masculins, de 12 140 $ à 12 960 $. Ainsi, l’écart de revenu entre les hommes et les femmes anglophones qui travaillaient dans le secteur agricole de cette RAR a diminué entre 2006 (4 165 $) et 2016 (2 325 $).
Tableau de données du graphique 2.7.3
Moins de 10 000 $ | 10 000 $ à 29 999 $ | 30 000 $ à 59 999 $ | 60 000 $ et plus | Ne s'applique pas | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP anglaise | |||||
2006 | 47,7 | 33,5 | 12,6 | 4,6 | 1,6 |
2016 | 49,9 | 35,4 | 9,7 | 2,8 | 2,2 |
PLOP française | |||||
2006 | 54,4 | 29,2 | 11,3 | 1,1 | 4,1 |
2016 | 51,9 | 26,5 | 12,6 | 4,2 | 4,8 |
|
Le revenu d’emploi médian des travailleurs agricoles anglophones de l’Outaouais était relativement similaire en 2006 (
Le revenu d’emploi médian des travailleurs agricoles anglophones de l’Outaouais était supérieur à celui de leurs collègues francophones (8 590 $ en 2006 et 8 570 $ en 2016). En 2016, la part de travailleurs agricoles francophones qui enregistraient un faible revenu d’emploi, inférieur à 10 000 $ (51,9 %), était plus élevée que celle de leurs collègues anglophones. Toutefois, les travailleurs agricoles francophones étaient plus nombreux à avoir un revenu d’emploi supérieur ou égal à 30 000 $ (16,8 %) que leurs collègues anglophones (12,5 %) en 2016.
À l’inverse de leurs collègues de l’ensemble du Québec, les travailleurs agricoles anglophones de l’Outaouais étaient relativement plus nombreux que leurs collègues francophones à travailler à plein temps (78,1 % contre 74,6 %) en 2016. Les travailleurs agricoles anglophones de cette RAR travaillaient également, en moyenne, davantage de semaines par année (44,5) que leurs homologues francophones (39,4). Le régime de travail et le nombre moyen de semaines travaillées annuellement par les travailleurs agricoles anglophones contribuent à expliquer que leur revenu d’emploi médian surpassait celui de leurs collègues francophones.
En Outaouais, l’écart de revenu d’emploi médian entre les hommes et les femmes anglophones qui travaillaient dans le secteur agricole s’est amoindri entre 2006 (7 590 $) et 2016 (4 320 $). Le revenu d’emploi médian des travailleuses agricoles anglophones est passé de 4 215 $ en 2006 à 6 260 $ en 2016, et celui de leurs homologues masculins, de
Tableau de données du graphique 2.7.4
Moins de 10 000 $ | 10 000 $ à 29 999 $ | 30 000 $ à 59 999 $ | 60 000 $ et plus | Ne s'applique pas | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP anglaise | |||||
2006 | 38,6 | 36,9 | 16,3 | 5,6 | 2,6 |
2016 | 40,8 | 33,2 | 16,7 | 6,1 | 3,2 |
PLOP française | |||||
2006 | 32,5 | 38,5 | 21,3 | 5,0 | 2,7 |
2016 | 31,4 | 35,5 | 24,2 | 6,1 | 2,8 |
|
Le revenu d’emploi médian des travailleurs agricoles anglophones de la Montérégie était en diminution entre 2006 et 2016, passant de 14 150 $ à 13 175 $. La part de ces travailleurs qui avaient un revenu d’emploi de moins de 10 000 $ a augmenté entre 2006 (38,6 %) et 2016 (40,8 %). Le revenu d’emploi médian des travailleurs agricoles anglophones était inférieur à celui de leurs collègues francophones, le revenu d’emploi médian de ces derniers passant de 17 230 $ en 2006 à 17 990 $ en 2016.
En 2016, le revenu d’emploi généralement moindre des travailleurs agricoles anglophones de la Montérégie se reflétait dans la part de ces travailleurs dont le revenu d’emploi était inférieur à 10 000 $ (40,8 % pour les anglophones contre 31,4 % pour les francophones) et dans la part dont le revenu d’emploi était de 30 000 $ ou plus (22,8 % pour les anglophones contre 30,3 % pour les francophones).
La proportion de travailleurs agricoles anglophones de la Montérégie qui travaillaient à plein temps (77,1 %) était relativement semblable à celle de leurs collègues francophones (78,2 %) en 2016. De plus, le nombre moyen de semaines travaillées par année était également similaire chez les travailleurs agricoles anglophones (42,4) et francophones (41,7).
Le revenu d’emploi médian des femmes anglophones qui travaillaient dans le secteur agricole de la Montérégie a diminué entre 2006 (12 795 $) et 2016 (9 060 $), alors que celui de leurs homologues masculins était à la hausse au cours de la décennie (14 675 $ en 2006 et 15 580 $ en 2016). Ainsi, l’écart de revenu d’emploi médian entre les hommes et les femmes anglophones actifs dans le secteur agricole de cette RAR est passé de 1 880 $ en 2006 à 6 520 $ en 2016.
2.8 Langues utilisées au travail
Tableau de données du graphique 2.8.1
Uniquement le français | Français et anglais | Uniquement l'anglais | Autres langues | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP anglaise | ||||
2006 | 8,8 | 37,2 | 47,1 | 7,0 |
2016 | 11,0 | 36,3 | 45,8 | 6,8 |
PLOP française | ||||
2006 | 90,9 | 6,7 | 0,4 | 2,0 |
2016 | 87,6 | 8,8 | 0,5 | 3,2 |
|
Les langues utilisées au travail par les travailleurs agricoles anglophones du Québec étaient généralement similaires en 2006 et en 2016. Entre ces deux périodes, on note une faible diminution de la part de ces travailleurs qui utilisaient uniquement l’anglaisNote au travail (de 47,1 % à 45,8 %) et une faible augmentation de la part de ces travailleurs qui y utilisaient uniquement le françaisNote (de 8,8 % à 11,0 %). En 2016, plus de 36 % des travailleurs agricoles de la province utilisaient le français et l’anglaisNote au travail, alors que c’était le cas d’un peu moins de 9 % de leurs collègues francophones. Par ailleurs, en 2016, près de 7 % des travailleurs agricoles anglophones utilisaient une langue autreNote que le français ou l’anglais au travail, plus de double de la proportion chez leurs homologues francophones.
Tableau de données du graphique 2.8.2
Uniquement le français | Français et anglais | Uniquement l'anglais | Autres langues | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP anglaise | ||||
2006 | 6,1 | 35,1 | 30,5 | 28,3 |
2016 | 6,8 | 40,2 | 31,8 | 21,2 |
PLOP française | ||||
2006 | 65,6 | 23,0 | 1,8 | 9,6 |
2016 | 56,9 | 28,3 | 1,7 | 13,1 |
|
Les travailleurs agricoles anglophones de la RAR de Montréal–Laval se distinguaient de leurs collègues de l’ensemble de la province par la proportion de ces travailleurs qui utilisaient une langue autre que le français ou l’anglais au travail. Cette proportion était de 21,2 % en 2016, à la baisse par rapport à 2006 (28,3 %), tout en demeurant au moins trois fois supérieure à la moyenne provinciale pour les travailleurs agricoles anglophones (environ 7 % en 2006 et 2016). Environ un travailleur agricole anglophone sur dix dans la RAR de Montréal–Laval utilisait le pendjabi le plus souvent ou régulièrement au travail en 2016.
Entre 2006 et 2016, la proportion de travailleurs agricoles anglophones qui utilisaient uniquement l’anglais au travail était relativement stable, à un peu plus de 30 %. La proportion de ces travailleurs qui utilisaient le français et l’anglais au travail a augmenté entre 2006 (35,1 %) et 2016 (40,2 %). En 2016, les travailleurs agricoles anglophones étaient plus enclins à utiliser le français et l’anglais au travail que leurs collègues francophones (28,3 %). Moins de 7 % des travailleurs agricoles anglophones de Montréal–Laval utilisaient uniquement le français au travail en 2016.
Tableau de données du graphique 2.8.3
Uniquement le français | Français et anglais | Uniquement l'anglais | Autres langues | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP anglaise | ||||
2006 | 1,1 | 14,6 | 82,2 | 2,2 |
2016 | 1,9 | 18,6 | 76,4 | 3,1 |
PLOP française | ||||
2006 | 74,0 | 21,5 | 3,7 | 0,8 |
2016 | 63,3 | 32,1 | 3,4 | 1,3 |
|
La part de travailleurs agricoles anglophones de l’Outaouais qui utilisaient uniquement l’anglais au travail a diminué entre 2006 (82,2 %) et 2016 (76,4 %). Cette proportion demeurait supérieure à celle de l’ensemble des travailleurs agricoles anglophones de la province (45,8 % en 2016). En Outaouais, la part de travailleurs agricoles anglophones qui utilisaient le français et l’anglais au travail a augmenté au cours de la décennie, passant de 14,6 % en 2006 à 18,6 % en 2016.
À l’inverse de la tendance provinciale, les travailleurs agricoles anglophones de l’Outaouais étaient moins susceptibles d’utiliser le français et l’anglais au travail que leurs collègues francophones. En 2016, près d’un travailleur agricole francophone sur trois utilisait le français et l’anglais au travail, comparativement à moins d’un travailleur agricole anglophone sur cinq.
La proximité géographique de l’Ontario, où l’anglais est la langue de la majorité, explique peut-être la possibilité d’utiliser uniquement l’anglais au travail pour une proportion supérieure à la moyenne provinciale de travailleurs agricoles anglophones de l’Outaouais.
Tableau de données du graphique 2.8.4
Uniquement le français | Français et anglais | Uniquement l'anglais | Autres langues | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP anglaise | ||||
2006 | 8,3 | 42,4 | 42,5 | 6,9 |
2016 | 8,9 | 40,7 | 45,3 | 5,0 |
PLOP française | ||||
2006 | 86,2 | 9,9 | 0,4 | 3,5 |
2016 | 81,9 | 12,9 | 0,4 | 4,8 |
|
Les langues utilisées au travail par les travailleurs agricoles anglophones de la Montérégie étaient relativement similaires en 2006 et en 2016. On observe une légère augmentation de la part de ceux qui utilisaient uniquement l’anglais au travail, celle-ci passant de 42,5 % en 2006 à 45,3 % en 2016. En contrepartie, la part de travailleurs agricoles anglophones qui utilisaient le français et l’anglais au travail a légèrement diminué entre 2006 (42,4 %) et 2016 (40,7 %).
3. Profil social, économique et linguistique des travailleurs de langue anglaise de l’industrie agroalimentaire du Québec
Cette section porte sur l’évolution du profil social, économique et linguistique des travailleurs de langue anglaise dans l’industrie agroalimentaire du Québec entre 2006 et 2016. Une attention particulière est portée aux régions agricoles de recensement (RAR) de Montréal–Laval, de l’Outaouais et de la Montérégie. Dans chacune de ces RAR résidaient plus de
Dans ce rapport, les travailleurs de l’industrie agroalimentaire incluent toute personne âgée de 15 ans ou plus qui travaillait dans le domaine de la fourniture d’intrants et de services (p. ex. : activités de soutien aux fermes, grossistes-marchands de fournitures agricoles), de la transformation des aliments, des boissons et du tabac (p. ex. : boulangeries, fabrication de produits de viande, fabrication de produits laitiers), des commerces alimentaires de détail ou de gros (
Région agricole de recensement | PLOP | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2006 | 2016 | |||||||
Anglais | Français | Ni français ni anglais | Total | Anglais | Français | Ni français ni anglais | Total | |
nombre | ||||||||
Laurentides | 1 795 | 33 390 | 20 | 35 210 | 2 445 | 37 185 | 55 | 39 690 |
Montérégie | 9 255 | 88 420 | 440 | 98 110 | 12 310 | 94 410 | 870 | 107 590 |
Montréal–Laval | 44 260 | 91 135 | 2 195 | 137 585 | 55 195 | 102 270 | 2 955 | 160 415 |
Outaouais | 3 515 | 15 375 | 25 | 18 915 | 4 535 | 16 880 | 105 | 21 515 |
Total : Québec | 63 915 | 430 105 | 2 890 | 496 910 | 81 405 | 467 365 | 4 270 | 553 045 |
pourcentage | ||||||||
Laurentides | 5,1 | 94,8 | 0,1 | 100,0 | 6,2 | 93,7 | 0,1 | 100,0 |
Montérégie | 9,4 | 90,1 | 0,4 | 100,0 | 11,4 | 87,8 | 0,8 | 100,0 |
Montréal–Laval | 32,2 | 66,2 | 1,6 | 100,0 | 34,4 | 63,8 | 1,8 | 100,0 |
Outaouais | 18,6 | 81,3 | 0,1 | 100,0 | 21,1 | 78,5 | 0,5 | 100,0 |
Total : Québec | 12,9 | 86,6 | 0,6 | 100,0 | 14,7 | 84,5 | 0,8 | 100,0 |
|
Le nombre de travailleurs du secteur agroalimentaire s’élevait à 553 045 au Québec en 2016. Il s’agit d’une hausse d’environ 11 % par rapport à 2006, alors que le secteur comptait 496 910 travailleurs dans la province. Le tableau 3 montre que plus de 100 000 travailleurs du secteur agroalimentaire habitaient dans les RAR de Montréal–Laval et de la Montérégie en 2016.
Le nombre de travailleurs anglophones dans le secteur agroalimentaire du Québec était aussi à la hausse entre 2006 et 2016, passant de 63 915 à 81 405. Il s’agit d’une croissance de plus de 27 % des effectifs. Le nombre de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire a donc augmenté plus rapidement que le nombre total de travailleurs du secteur. Ainsi, la proportion d’anglophones parmi les travailleurs du secteur agroalimentaire du Québec est passée de 12,9 % à 14,7 % entre 2006 et 2016.
Deux travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de la province sur trois résidaient à Montréal–Laval en 2016. Les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire y étaient particulièrement nombreux (55 195 travailleurs en 2016). Ces derniers représentaient 34,4 % des travailleurs du secteur agroalimentaire de cette RAR. D’autres RAR qui comptaient un nombre important de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire incluaient, en 2016, la Montérégie (12 310 travailleurs), l’Outaouais (4 535 travailleurs) et les Laurentides (2 445 travailleurs).
Description de la carte 3.a
Cette carte montre la variation en pourcentage, de 2006 à 2016, de la population de langue anglaise âgée de 15 ans ou plus qui travaillait dans le secteur agroalimentaire, dans chacune des régions agricoles de recensement du Québec.
Dans cette carte, on utilise quatre couleurs distinctes pour identifier différentes valeurs. La couleur rouge représente des régions agricoles de recensement où la population de langue anglaise âgée de 15 ans ou plus qui travaillait dans le secteur agroalimentaire a diminué de plus de 10 % entre 2006 et 2016. Dans ce groupe, il y a une région agricole de recensement.
La couleur orange représente des régions agricoles de recensement où la population de langue anglaise âgée de 15 ans ou plus qui travaillait dans le secteur agroalimentaire a diminué de 10 % ou moins entre 2006 et 2016. Dans ce groupe, il y a deux régions agricoles de recensement.
La couleur vert pâle représente des régions agricoles de recensement où la population de langue anglaise âgée de 15 ans ou plus qui travaillait dans le secteur agroalimentaire a augmenté de moins de 10 % entre 2006 et 2016. Dans ce groupe, il y a une région agricole de recensement.
La couleur vert foncé représente des régions agricoles de recensement où la population de langue anglaise âgée de 15 ans ou plus qui travaillait dans le secteur agroalimentaire a augmenté de 10 % ou plus entre 2006 et 2016. Dans ce groupe, il y a dix régions agricoles de recensement.
Les frontières de chacune des régions agricoles de recensement ont été délimitées par une ligne grise. Les couleurs des régions agricoles de recensement ont été attribuées selon le tableau ci-dessous.
Région agricole de recensement | Variation en pourcentage |
---|---|
2401 | -18,9 |
2402 | -6,3 |
2403 | 78,0 |
2404 | 99,9 |
2405 | 21,5 |
2406 | 24,7 |
2407 | 50,1 |
2408 | 28,9 |
2409 | 36,0 |
2410 | 59,5 |
2411 | 9,6 |
2412 | 55,4 |
2413 | 33,0 |
2414 | -7,6 |
La carte 3.a montre que le nombre de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire a augmenté dans 11 des 14 RAR du Québec entre 2006 et 2016. Cette croissance était de 10 % ou plus dans dix RAR.
Description de la carte 3.b
Cette carte montre le nombre de travailleurs du secteur agroalimentaire de langue anglaise âgés de 15 ans ou plus dans chacune des subdivisions de recensement du Québec en 2016.
Dans cette carte, on utilise six couleurs distinctes pour identifier différentes valeurs. La couleur gris foncé représente des subdivisions de recensement où les données ne sont pas disponibles. Dans ce groupe, il y a 104 subdivisions de recensement.
La couleur jaune représente des subdivisions de recensement où il y avait entre zéro et neuf travailleurs du secteur agroalimentaire de langue anglaise âgés de 15 ans ou plus en 2016. Dans ce groupe, il y a 908 subdivisions de recensement.
La couleur vert pâle représente des subdivisions de recensement où il y avait entre 10 et 49 travailleurs du secteur agroalimentaire de langue anglaise âgés de 15 ans ou plus en 2016. Dans ce groupe, il y a 175 subdivisions de recensement.
La couleur vert foncé représente des subdivisions de recensement où il y avait entre 50 et 199 travailleurs du secteur agroalimentaire de langue anglaise âgés de 15 ans ou plus en 2016. Dans ce groupe, il y a 71 subdivisions de recensement.
La couleur bleu pâle représente des subdivisions de recensement où il y avait entre 200 et 999 travailleurs du secteur agroalimentaire de langue anglaise âgés de 15 ans ou plus en 2016. Dans ce groupe, il y a 20 subdivisions de recensement.
La couleur bleu foncé représente des subdivisions de recensement où il y avait 1 000 travailleurs du secteur agroalimentaire de langue anglaise ou plus qui étaient âgés de 15 ans ou plus en 2016. Dans ce groupe, il y a sept subdivisions de recensement.
Les frontières de chacune des régions agricoles de recensement ont été délimitées par une ligne rouge. Les couleurs des subdivisions de recensement ont été attribuées selon le tableau ci-dessous.
Subdivision de recensement | Nombre de travailleurs |
---|---|
2401023 | 15 |
2401042 | 55 |
2402005 | 60 |
2402010 | 0 |
2402015 | 0 |
2402028 | 20 |
2402047 | 20 |
2403005 | 145 |
2403010 | 0 |
2403015 | 0 |
2403020 | 0 |
2403025 | 0 |
2404005 | 0 |
2404010 | 0 |
2404015 | 0 |
2404020 | 0 |
2404025 | 0 |
2404030 | 0 |
2404037 | 0 |
2404047 | 0 |
2404902 | 0 |
2405010 | 5 |
2405015 | 5 |
2405020 | 20 |
2405025 | 5 |
2405032 | 20 |
2405040 | 20 |
2405045 | 0 |
2405050 | 0 |
2405055 | 0 |
2405060 | 0 |
2405065 | 0 |
2405070 | 35 |
2405077 | 15 |
2405902 | 0 |
2406005 | 0 |
2406013 | 0 |
2406020 | 0 |
2406025 | 0 |
2406030 | 0 |
2406035 | 5 |
2406040 | 5 |
2406045 | 0 |
2406050 | 0 |
2406055 | 0 |
2406060 | 0 |
2406802 | 15 |
2406804 | 25 |
2407005 | 0 |
2407010 | 0 |
2407018 | 0 |
2407025 | 0 |
2407030 | 0 |
2407035 | 0 |
2407040 | 0 |
2407047 | 0 |
2407057 | 0 |
2407065 | 0 |
2407070 | 0 |
2407075 | 0 |
2407080 | 0 |
2407085 | 0 |
2407090 | 0 |
2407095 | 0 |
2407100 | 0 |
2407105 | 0 |
2407902 | 0 |
2407908 | 0 |
2407914 | 0 |
2408005 | 0 |
2408010 | 0 |
2408015 | 0 |
2408023 | 0 |
2408030 | 0 |
2408035 | 0 |
2408040 | 0 |
2408053 | 0 |
2408065 | 0 |
2408073 | 0 |
2408080 | 0 |
2408902 | 0 |
2409005 | 0 |
2409010 | 0 |
2409015 | 0 |
2409020 | 0 |
2409025 | 0 |
2409030 | 0 |
2409035 | 0 |
2409040 | 0 |
2409048 | 0 |
2409055 | 0 |
2409060 | 0 |
2409065 | 0 |
2409070 | 0 |
2409077 | 0 |
2409085 | 0 |
2409092 | 0 |
2410005 | 0 |
2410010 | 0 |
2410015 | 0 |
2410025 | 0 |
2410030 | 0 |
2410043 | 25 |
2410060 | 0 |
2410070 | 0 |
2410075 | 0 |
2410902 | 0 |
2411005 | 0 |
2411010 | 0 |
2411015 | 0 |
2411020 | 0 |
2411025 | 0 |
2411030 | 0 |
2411035 | 0 |
2411040 | 0 |
2411045 | 0 |
2411050 | 0 |
2411055 | 0 |
2412005 | 0 |
2412010 | 0 |
2412015 | 0 |
2412020 | 0 |
2412025 | 0 |
2412030 | 0 |
2412035 | 0 |
2412043 | 0 |
2412045 | 0 |
2412057 | 0 |
2412065 | 0 |
2412072 | 0 |
2412080 | 0 |
2413005 | 0 |
2413010 | 0 |
2413015 | 0 |
2413020 | 0 |
2413025 | 0 |
2413030 | 0 |
2413040 | 0 |
2413045 | 0 |
2413050 | 0 |
2413055 | 0 |
2413060 | 0 |
2413065 | 0 |
2413073 | 0 |
2413075 | 0 |
2413080 | 0 |
2413085 | 0 |
2413090 | 0 |
2413095 | 0 |
2413100 | 0 |
2414005 | 0 |
2414010 | 0 |
2414018 | 0 |
2414025 | 0 |
2414030 | 0 |
2414035 | 15 |
2414040 | 0 |
2414045 | 0 |
2414050 | 0 |
2414055 | 0 |
2414060 | 0 |
2414065 | 0 |
2414070 | 0 |
2414075 | 0 |
2414080 | 0 |
2414085 | 0 |
2414090 | 0 |
2414902 | 0 |
2415005 | 0 |
2415013 | 0 |
2415025 | 0 |
2415030 | 0 |
2415035 | 0 |
2415058 | 0 |
2415065 | 0 |
2415902 | 0 |
2415904 | 0 |
2416005 | 0 |
2416013 | 0 |
2416023 | 0 |
2416048 | 0 |
2416050 | 0 |
2416055 | 5 |
2417005 | 0 |
2417010 | 0 |
2417015 | 0 |
2417020 | 0 |
2417025 | 0 |
2417030 | 0 |
2417035 | 0 |
2417040 | 0 |
2417045 | 0 |
2417055 | 0 |
2417060 | 0 |
2417065 | 0 |
2417070 | 0 |
2417078 | 0 |
2418005 | 0 |
2418010 | 0 |
2418015 | 0 |
2418020 | 0 |
2418025 | 0 |
2418030 | 0 |
2418035 | 0 |
2418040 | 0 |
2418045 | 0 |
2418050 | 0 |
2418055 | 0 |
2418060 | 0 |
2418065 | 5 |
2418070 | 0 |
2419005 | 0 |
2419010 | 0 |
2419015 | 0 |
2419020 | 0 |
2419025 | 0 |
2419030 | 0 |
2419037 | 0 |
2419045 | 0 |
2419050 | 0 |
2419055 | 0 |
2419062 | 15 |
2419068 | 0 |
2419070 | 0 |
2419075 | 0 |
2419082 | 0 |
2419090 | 0 |
2419097 | 0 |
2419105 | 0 |
2419110 | 0 |
2419117 | 0 |
2420005 | 0 |
2420010 | 0 |
2420015 | 0 |
2420020 | 5 |
2420025 | 0 |
2420030 | 0 |
2421005 | 0 |
2421010 | 5 |
2421020 | 0 |
2421025 | 0 |
2421030 | 0 |
2421035 | 0 |
2421040 | 0 |
2421045 | 5 |
2422005 | 5 |
2422010 | 0 |
2422015 | 0 |
2422020 | 35 |
2422025 | 10 |
2422030 | 0 |
2422035 | 0 |
2422040 | 5 |
2422045 | 0 |
2423027 | 975 |
2423057 | 20 |
2423072 | 15 |
2423802 | 0 |
2425213 | 145 |
2426005 | 0 |
2426010 | 0 |
2426015 | 0 |
2426022 | 0 |
2426030 | 5 |
2426035 | 0 |
2426040 | 0 |
2426048 | 0 |
2426055 | 0 |
2426063 | 0 |
2426070 | 0 |
2427008 | 5 |
2427015 | 0 |
2427028 | 0 |
2427035 | 0 |
2427043 | 5 |
2427050 | 0 |
2427055 | 0 |
2427060 | 0 |
2427065 | 0 |
2427070 | 0 |
2428005 | 0 |
2428015 | 0 |
2428020 | 0 |
2428025 | 0 |
2428030 | 0 |
2428035 | 0 |
2428040 | 0 |
2428045 | 0 |
2428053 | 0 |
2428060 | 0 |
2428065 | 0 |
2428070 | 0 |
2428075 | 0 |
2429005 | 0 |
2429013 | 0 |
2429020 | 0 |
2429025 | 0 |
2429030 | 0 |
2429038 | 5 |
2429045 | 0 |
2429050 | 0 |
2429057 | 0 |
2429065 | 0 |
2429073 | 35 |
2429095 | 0 |
2429100 | 0 |
2429112 | 0 |
2429120 | 0 |
2429125 | 0 |
2430005 | 0 |
2430010 | 0 |
2430015 | 0 |
2430020 | 0 |
2430025 | 0 |
2430030 | 0 |
2430035 | 0 |
2430040 | 0 |
2430045 | 0 |
2430050 | 0 |
2430055 | 0 |
2430070 | 0 |
2430072 | 0 |
2430080 | 0 |
2430085 | 0 |
2430090 | 0 |
2430095 | 0 |
2430100 | 0 |
2430105 | 0 |
2430110 | 0 |
2431008 | 0 |
2431015 | 0 |
2431020 | 0 |
2431025 | 0 |
2431030 | 0 |
2431035 | 0 |
2431040 | 0 |
2431045 | 0 |
2431050 | 0 |
2431056 | 0 |
2431060 | 0 |
2431084 | 10 |
2431095 | 0 |
2431100 | 0 |
2431105 | 0 |
2431122 | 0 |
2431130 | 0 |
2431135 | 0 |
2431140 | 0 |
2432013 | 0 |
2432023 | 0 |
2432033 | 0 |
2432040 | 0 |
2432045 | 0 |
2432050 | 0 |
2432058 | 0 |
2432065 | 0 |
2432072 | 0 |
2432080 | 0 |
2432085 | 0 |
2433007 | 0 |
2433017 | 0 |
2433025 | 0 |
2433030 | 0 |
2433035 | 0 |
2433040 | 0 |
2433045 | 10 |
2433052 | 0 |
2433060 | 0 |
2433065 | 0 |
2433070 | 5 |
2433080 | 0 |
2433085 | 0 |
2433090 | 5 |
2433095 | 0 |
2433102 | 5 |
2433115 | 0 |
2433123 | 0 |
2434007 | 0 |
2434017 | 10 |
2434025 | 5 |
2434030 | 0 |
2434038 | 0 |
2434048 | 0 |
2434058 | 0 |
2434060 | 0 |
2434065 | 0 |
2434078 | 5 |
2434085 | 0 |
2434090 | 0 |
2434097 | 0 |
2434105 | 0 |
2434115 | 0 |
2434120 | 0 |
2434128 | 10 |
2434135 | 0 |
2435005 | 0 |
2435010 | 0 |
2435015 | 0 |
2435020 | 0 |
2435027 | 0 |
2435035 | 0 |
2435040 | 0 |
2435045 | 0 |
2435050 | 0 |
2435055 | 0 |
2435906 | 0 |
2436033 | 40 |
2437067 | 130 |
2437205 | 0 |
2437210 | 0 |
2437215 | 0 |
2437220 | 0 |
2437225 | 0 |
2437230 | 0 |
2437235 | 0 |
2437240 | 0 |
2437245 | 5 |
2437250 | 0 |
2438005 | 0 |
2438010 | 5 |
2438015 | 0 |
2438020 | 0 |
2438028 | 0 |
2438035 | 0 |
2438040 | 0 |
2438047 | 0 |
2438055 | 0 |
2438060 | 5 |
2438065 | 0 |
2438070 | 0 |
2438802 | 0 |
2439005 | 0 |
2439010 | 0 |
2439015 | 0 |
2439020 | 0 |
2439025 | 5 |
2439030 | 0 |
2439035 | 0 |
2439043 | 0 |
2439060 | 0 |
2439062 | 30 |
2439077 | 5 |
2439085 | 0 |
2439090 | 0 |
2439097 | 0 |
2439105 | 0 |
2439117 | 0 |
2439130 | 0 |
2439135 | 0 |
2439145 | 0 |
2439150 | 0 |
2439155 | 0 |
2439165 | 0 |
2439170 | 0 |
2440005 | 0 |
2440010 | 0 |
2440017 | 10 |
2440025 | 0 |
2440032 | 0 |
2440043 | 5 |
2440047 | 10 |
2441012 | 0 |
2441020 | 0 |
2441027 | 0 |
2441037 | 0 |
2441038 | 30 |
2441055 | 5 |
2441060 | 5 |
2441065 | 0 |
2441070 | 5 |
2441075 | 0 |
2441080 | 0 |
2441085 | 0 |
2441098 | 5 |
2441117 | 5 |
2442005 | 0 |
2442020 | 5 |
2442025 | 0 |
2442032 | 0 |
2442040 | 0 |
2442045 | 0 |
2442050 | 0 |
2442055 | 0 |
2442060 | 0 |
2442065 | 0 |
2442070 | 0 |
2442075 | 20 |
2442078 | 5 |
2442088 | 0 |
2442095 | 0 |
2442098 | 30 |
2442100 | 0 |
2442110 | 25 |
2443027 | 595 |
2444003 | 0 |
2444005 | 0 |
2444010 | 0 |
2444015 | 0 |
2444023 | 0 |
2444037 | 20 |
2444045 | 0 |
2444050 | 10 |
2444055 | 0 |
2444060 | 0 |
2444071 | 10 |
2444080 | 20 |
2445008 | 70 |
2445020 | 20 |
2445025 | 10 |
2445030 | 55 |
2445035 | 25 |
2445043 | 25 |
2445050 | 10 |
2445055 | 20 |
2445060 | 15 |
2445072 | 135 |
2445085 | 0 |
2445093 | 0 |
2445095 | 15 |
2445100 | 5 |
2445105 | 5 |
2445115 | 0 |
2446005 | 20 |
2446010 | 10 |
2446017 | 35 |
2446025 | 0 |
2446030 | 0 |
2446035 | 35 |
2446040 | 20 |
2446045 | 40 |
2446050 | 35 |
2446058 | 60 |
2446065 | 10 |
2446070 | 15 |
2446075 | 150 |
2446078 | 45 |
2446080 | 125 |
2446085 | 0 |
2446090 | 10 |
2446095 | 0 |
2446100 | 0 |
2446105 | 0 |
2446112 | 15 |
2447010 | 5 |
2447017 | 205 |
2447025 | 15 |
2447030 | 0 |
2447035 | 20 |
2447040 | 0 |
2447047 | 0 |
2447055 | 0 |
2448005 | 0 |
2448010 | 0 |
2448015 | 0 |
2448020 | 0 |
2448028 | 0 |
2448038 | 0 |
2448045 | 0 |
2448050 | 0 |
2449005 | 0 |
2449015 | 5 |
2449020 | 0 |
2449025 | 0 |
2449030 | 0 |
2449040 | 0 |
2449048 | 5 |
2449058 | 75 |
2449070 | 0 |
2449075 | 0 |
2449080 | 0 |
2449085 | 0 |
2449095 | 0 |
2449100 | 0 |
2449105 | 0 |
2449113 | 0 |
2449125 | 0 |
2449130 | 0 |
2450005 | 0 |
2450013 | 0 |
2450023 | 0 |
2450030 | 0 |
2450035 | 0 |
2450042 | 0 |
2450050 | 0 |
2450057 | 0 |
2450065 | 0 |
2450072 | 5 |
2450085 | 0 |
2450090 | 0 |
2450095 | 0 |
2450100 | 0 |
2450113 | 0 |
2450128 | 0 |
2450802 | 5 |
2451008 | 0 |
2451015 | 15 |
2451020 | 0 |
2451025 | 0 |
2451030 | 0 |
2451035 | 0 |
2451040 | 0 |
2451045 | 0 |
2451050 | 0 |
2451055 | 0 |
2451060 | 0 |
2451065 | 0 |
2451070 | 0 |
2451075 | 5 |
2451080 | 0 |
2451085 | 5 |
2451090 | 20 |
2452007 | 10 |
2452017 | 5 |
2452030 | 0 |
2452035 | 0 |
2452040 | 0 |
2452045 | 0 |
2452050 | 0 |
2452055 | 0 |
2452062 | 0 |
2452070 | 0 |
2452075 | 0 |
2452080 | 0 |
2452085 | 5 |
2452090 | 0 |
2452095 | 0 |
2453005 | 0 |
2453010 | 0 |
2453015 | 0 |
2453020 | 0 |
2453025 | 0 |
2453032 | 0 |
2453040 | 0 |
2453050 | 10 |
2453052 | 40 |
2453065 | 0 |
2453072 | 5 |
2453085 | 0 |
2454008 | 0 |
2454017 | 0 |
2454025 | 0 |
2454030 | 0 |
2454035 | 0 |
2454048 | 150 |
2454060 | 0 |
2454065 | 0 |
2454072 | 0 |
2454090 | 0 |
2454095 | 0 |
2454100 | 0 |
2454105 | 0 |
2454110 | 0 |
2454115 | 0 |
2454120 | 0 |
2454125 | 0 |
2455008 | 0 |
2455015 | 10 |
2455023 | 5 |
2455030 | 0 |
2455037 | 5 |
2455048 | 5 |
2455057 | 10 |
2455065 | 0 |
2456005 | 0 |
2456010 | 5 |
2456015 | 20 |
2456023 | 0 |
2456030 | 5 |
2456035 | 10 |
2456042 | 0 |
2456050 | 0 |
2456055 | 0 |
2456060 | 0 |
2456065 | 0 |
2456083 | 200 |
2456097 | 0 |
2456105 | 0 |
2457005 | 150 |
2457010 | 30 |
2457020 | 45 |
2457025 | 30 |
2457030 | 20 |
2457033 | 5 |
2457035 | 65 |
2457040 | 50 |
2457045 | 5 |
2457050 | 5 |
2457057 | 0 |
2457068 | 5 |
2457075 | 0 |
2458007 | 2800 |
2458012 | 140 |
2458033 | 100 |
2458037 | 105 |
2458227 | 1980 |
2459010 | 80 |
2459015 | 15 |
2459020 | 40 |
2459025 | 0 |
2459030 | 0 |
2459035 | 25 |
2460005 | 0 |
2460013 | 195 |
2460020 | 0 |
2460028 | 20 |
2460035 | 5 |
2460040 | 0 |
2461005 | 0 |
2461013 | 10 |
2461020 | 0 |
2461025 | 50 |
2461027 | 0 |
2461030 | 0 |
2461035 | 10 |
2461040 | 0 |
2461045 | 0 |
2461050 | 0 |
2462007 | 0 |
2462015 | 0 |
2462020 | 0 |
2462025 | 0 |
2462030 | 0 |
2462037 | 70 |
2462047 | 20 |
2462053 | 0 |
2462055 | 0 |
2462060 | 0 |
2462065 | 5 |
2462070 | 10 |
2462075 | 0 |
2462080 | 0 |
2462085 | 0 |
2462802 | 0 |
2462912 | 0 |
2463005 | 0 |
2463013 | 0 |
2463023 | 0 |
2463030 | 0 |
2463035 | 5 |
2463040 | 0 |
2463048 | 25 |
2463055 | 5 |
2463060 | 15 |
2463065 | 0 |
2464008 | 325 |
2464015 | 115 |
2465005 | 8365 |
2466007 | 15 |
2466023 | 39065 |
2466032 | 470 |
2466047 | 155 |
2466058 | 855 |
2466062 | 185 |
2466072 | 340 |
2466087 | 670 |
2466092 | 0 |
2466097 | 1010 |
2466102 | 925 |
2466107 | 590 |
2466112 | 90 |
2466117 | 165 |
2466127 | 5 |
2466142 | 2250 |
2467005 | 0 |
2467010 | 15 |
2467015 | 145 |
2467020 | 170 |
2467025 | 30 |
2467030 | 70 |
2467035 | 185 |
2467040 | 0 |
2467045 | 60 |
2467050 | 805 |
2467055 | 20 |
2468005 | 5 |
2468010 | 30 |
2468015 | 50 |
2468020 | 0 |
2468025 | 5 |
2468030 | 15 |
2468035 | 0 |
2468040 | 0 |
2468045 | 0 |
2468050 | 0 |
2468055 | 25 |
2469005 | 10 |
2469010 | 35 |
2469017 | 15 |
2469025 | 25 |
2469030 | 15 |
2469037 | 75 |
2469045 | 90 |
2469050 | 30 |
2469055 | 85 |
2469060 | 45 |
2469065 | 0 |
2469070 | 10 |
2469075 | 0 |
2469802 | 35 |
2470005 | 0 |
2470012 | 20 |
2470022 | 35 |
2470030 | 0 |
2470035 | 0 |
2470040 | 0 |
2470052 | 120 |
2471005 | 0 |
2471015 | 5 |
2471020 | 5 |
2471025 | 25 |
2471033 | 15 |
2471040 | 35 |
2471045 | 20 |
2471050 | 60 |
2471055 | 20 |
2471060 | 175 |
2471065 | 145 |
2471070 | 330 |
2471075 | 20 |
2471083 | 905 |
2471090 | 15 |
2471095 | 0 |
2471100 | 185 |
2471105 | 525 |
2471110 | 30 |
2471115 | 5 |
2471125 | 10 |
2471133 | 100 |
2471140 | 0 |
2472005 | 175 |
2472010 | 200 |
2472015 | 75 |
2472020 | 25 |
2472025 | 10 |
2472032 | 15 |
2472043 | 0 |
2473005 | 205 |
2473010 | 105 |
2473015 | 315 |
2473020 | 145 |
2473025 | 60 |
2473030 | 25 |
2473035 | 30 |
2474005 | 100 |
2475005 | 5 |
2475017 | 120 |
2475028 | 25 |
2475040 | 35 |
2475045 | 20 |
2476008 | 10 |
2476020 | 90 |
2476025 | 10 |
2476030 | 0 |
2476035 | 0 |
2476043 | 70 |
2476052 | 30 |
2476055 | 30 |
2476065 | 20 |
2477011 | 0 |
2477012 | 0 |
2477022 | 45 |
2477030 | 15 |
2477035 | 10 |
2477043 | 80 |
2477050 | 70 |
2477055 | 0 |
2477060 | 15 |
2477065 | 5 |
2478005 | 0 |
2478010 | 5 |
2478015 | 0 |
2478020 | 5 |
2478032 | 30 |
2478042 | 0 |
2478047 | 5 |
2478050 | 0 |
2478055 | 0 |
2478060 | 0 |
2478065 | 0 |
2478070 | 0 |
2478075 | 0 |
2478095 | 5 |
2478100 | 0 |
2478102 | 55 |
2478115 | 10 |
2478120 | 0 |
2478127 | 0 |
2478130 | 0 |
2479005 | 0 |
2479010 | 0 |
2479015 | 0 |
2479022 | 0 |
2479025 | 0 |
2479030 | 0 |
2479037 | 0 |
2479047 | 0 |
2479050 | 0 |
2479060 | 0 |
2479065 | 0 |
2479078 | 0 |
2479088 | 20 |
2479097 | 0 |
2479105 | 0 |
2479110 | 0 |
2479115 | 0 |
2480005 | 0 |
2480010 | 0 |
2480015 | 0 |
2480020 | 5 |
2480027 | 5 |
2480037 | 5 |
2480045 | 0 |
2480050 | 15 |
2480055 | 10 |
2480060 | 10 |
2480065 | 10 |
2480070 | 0 |
2480078 | 0 |
2480085 | 0 |
2480090 | 0 |
2480095 | 10 |
2480103 | 0 |
2480110 | 5 |
2480115 | 0 |
2480125 | 0 |
2480130 | 0 |
2480135 | 0 |
2480140 | 0 |
2480145 | 0 |
2481017 | 3355 |
2482005 | 10 |
2482010 | 0 |
2482015 | 40 |
2482020 | 70 |
2482025 | 115 |
2482030 | 110 |
2482035 | 210 |
2483005 | 15 |
2483010 | 15 |
2483015 | 20 |
2483020 | 5 |
2483032 | 30 |
2483040 | 0 |
2483045 | 0 |
2483050 | 0 |
2483055 | 0 |
2483060 | 5 |
2483065 | 0 |
2483070 | 0 |
2483075 | 0 |
2483085 | 0 |
2483088 | 0 |
2483090 | 5 |
2483095 | 0 |
2483802 | 20 |
2484005 | 15 |
2484010 | 75 |
2484015 | 35 |
2484020 | 5 |
2484025 | 25 |
2484030 | 30 |
2484035 | 0 |
2484040 | 15 |
2484045 | 5 |
2484050 | 0 |
2484055 | 20 |
2484060 | 0 |
2484065 | 10 |
2484070 | 5 |
2484082 | 55 |
2484090 | 15 |
2484095 | 0 |
2484100 | 5 |
2485005 | 70 |
2485010 | 10 |
2485015 | 0 |
2485020 | 0 |
2485025 | 0 |
2485030 | 0 |
2485037 | 0 |
2485045 | 0 |
2485050 | 0 |
2485055 | 0 |
2485060 | 0 |
2485065 | 0 |
2485070 | 0 |
2485075 | 0 |
2485080 | 5 |
2485085 | 0 |
2485090 | 0 |
2485095 | 0 |
2485100 | 0 |
2485105 | 0 |
2485802 | 10 |
2485803 | 0 |
2485804 | 0 |
2485806 | 10 |
2485905 | 0 |
2486042 | 60 |
2487005 | 0 |
2487010 | 0 |
2487015 | 0 |
2487020 | 0 |
2487025 | 0 |
2487030 | 0 |
2487035 | 0 |
2487042 | 0 |
2487050 | 0 |
2487058 | 0 |
2487070 | 0 |
2487075 | 0 |
2487080 | 0 |
2487085 | 0 |
2487090 | 0 |
2487095 | 0 |
2487100 | 0 |
2487105 | 0 |
2487110 | 0 |
2487115 | 0 |
2487120 | 0 |
2487904 | 0 |
2488005 | 0 |
2488010 | 0 |
2488015 | 0 |
2488022 | 0 |
2488030 | 0 |
2488035 | 0 |
2488040 | 0 |
2488045 | 0 |
2488050 | 0 |
2488055 | 20 |
2488060 | 0 |
2488065 | 0 |
2488070 | 0 |
2488075 | 0 |
2488080 | 0 |
2488085 | 0 |
2488090 | 5 |
2488802 | 0 |
2488902 | 0 |
2488904 | 0 |
2489008 | 40 |
2489010 | 0 |
2489015 | 5 |
2489040 | 0 |
2489045 | 0 |
2489050 | 0 |
2489802 | 0 |
2489804 | 0 |
2490012 | 15 |
2490017 | 0 |
2490027 | 0 |
2490802 | 0 |
2490804 | 0 |
2491005 | 0 |
2491010 | 0 |
2491015 | 0 |
2491020 | 0 |
2491025 | 0 |
2491030 | 0 |
2491035 | 0 |
2491042 | 0 |
2491050 | 0 |
2491802 | 0 |
2492005 | 0 |
2492010 | 0 |
2492015 | 0 |
2492022 | 0 |
2492030 | 0 |
2492040 | 0 |
2492045 | 0 |
2492050 | 0 |
2492055 | 0 |
2492060 | 0 |
2492065 | 0 |
2492070 | 0 |
2492902 | 0 |
2492904 | 0 |
2493005 | 5 |
2493012 | 0 |
2493020 | 5 |
2493025 | 0 |
2493030 | 0 |
2493035 | 0 |
2493042 | 10 |
2493045 | 0 |
2493055 | 0 |
2493060 | 0 |
2493065 | 0 |
2493070 | 0 |
2493075 | 0 |
2493080 | 0 |
2493908 | 0 |
2494068 | 90 |
2494205 | 0 |
2494210 | 0 |
2494215 | 0 |
2494220 | 0 |
2494225 | 0 |
2494230 | 0 |
2494235 | 0 |
2494240 | 0 |
2494245 | 0 |
2494250 | 0 |
2494255 | 0 |
2494260 | 0 |
2494265 | 5 |
2495005 | 0 |
2495010 | 0 |
2495018 | 0 |
2495025 | 0 |
2495032 | 0 |
2495040 | 0 |
2495045 | 0 |
2495050 | 0 |
2495802 | 0 |
2496005 | 0 |
2496010 | 0 |
2496015 | 0 |
2496020 | 15 |
2496025 | 0 |
2496030 | 0 |
2496035 | 0 |
2496040 | 0 |
2496802 | 0 |
2496902 | 0 |
2497007 | 45 |
2497022 | 10 |
2497035 | 0 |
2497040 | 0 |
2497802 | 0 |
2497804 | 0 |
2497806 | 20 |
2497808 | 5 |
2497810 | 0 |
2497904 | 0 |
2498005 | 115 |
2498010 | 60 |
2498012 | 20 |
2498014 | 45 |
2498015 | 65 |
2498020 | 0 |
2498025 | 0 |
2498030 | 0 |
2498035 | 0 |
2498040 | 0 |
2498045 | 0 |
2498050 | 0 |
2498055 | 0 |
2498802 | 0 |
2498804 | 0 |
2498806 | 0 |
2498808 | 0 |
2499005 | 0 |
2499015 | 0 |
2499020 | 5 |
2499025 | 20 |
2499060 | 0 |
2499075 | 30 |
2499080 | 10 |
2499085 | 40 |
2499090 | 25 |
2499095 | 85 |
2499100 | 10 |
2499105 | 5 |
2499110 | 25 |
2499115 | 20 |
2499120 | 30 |
2499125 | 20 |
2499130 | 25 |
2499135 | 35 |
2499140 | 10 |
2499802 | 40 |
2499804 | 160 |
2499806 | 80 |
2499808 | 40 |
2499810 | 50 |
2499812 | 60 |
2499814 | 200 |
2499816 | 35 |
2499818 | 0 |
La carte 3.b montre une forte concentration de 1 000 travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire ou plus dans sept municipalités du Québec en 2016. Celles-ci étaient : Montréal (39 065 travailleurs), Laval (8 370 travailleurs), Dollard-des-Ormeaux (2 250 travailleurs) et Pointe-Claire (1 010 travailleurs) dans la RAR de Montréal–Laval; Gatineau
3.1 Groupe d’âge
Tableau de données du graphique 3.1.1
15 à 34 ans | 35 à 54 ans | 55 ans et plus | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP anglaise | |||
2006 | 52,1 | 37,5 | 10,4 |
2016 | 52,5 | 33,7 | 13,7 |
PLOP française | |||
2006 | 54,6 | 35,4 | 10,1 |
2016 | 55,4 | 28,8 | 15,8 |
|
L’âge médian des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire était relativement stable en 2006 (33,9 ans) et en 2016 (33,6 ans), tout comme la proportion de travailleurs âgés de 15 à 34 ans (un peu plus de 52 %). La part de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire qui étaient âgés de 55 ans ou plus a augmenté légèrement au cours de la décennie, passant de 10,4 % à 13,7 %. Chez leurs homologues du secteur agricole, cette proportion était bien plus élevée (36,5 % en 2016).
Le profil d’âge des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire différait peu de celui de leurs homologues francophones. Cependant, en 2016, les proportions de travailleurs francophones du secteur qui étaient âgés de 15 à 34 ans (55,4 %) ou de 55 ans ou plus (15,8 %) étaient supérieures à celles de leurs homologues anglophones (52,5 % et 13,7 %, respectivement). De plus, l’âge médian des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire était relativement stable entre 2006 (31,9 ans) et 2016 (31,3 ans) et demeurait légèrement inférieur à celui de leurs collègues anglophones.
Tableau de données du graphique 3.1.2
15 à 34 ans | 35 à 54 ans | 55 ans et plus | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP anglaise | |||
2006 | 52,8 | 37,0 | 10,2 |
2016 | 52,6 | 34,0 | 13,4 |
PLOP française | |||
2006 | 57,2 | 33,1 | 9,7 |
2016 | 58,3 | 29,2 | 12,5 |
|
Comme dans l’ensemble de la province, le profil d’âge des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de Montréal–Laval était similaire en 2006 et en 2016. Toutefois, la part de ces travailleurs qui étaient âgés de 55 ans ou plus a légèrement augmenté au cours de la décennie, de 10,2 % en 2006 à 13,4 % en 2016. L’âge médian des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire était de 33,6 ans en 2006 et en 2016. En outre, la part de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire qui étaient âgés de 15 à 34 ans était inférieure à celle de leurs collègues francophones (52,6 % contre 58,3 %) en 2016. L’âge médian des travailleurs francophones du secteur était en deçà de celui de leurs homologues anglophones en 2006 (30,9 ans) et en 2016 (30,7 ans).
Tableau de données du graphique 3.1.3
15 à 34 ans | 35 à 54 ans | 55 ans et plus | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP anglaise | |||
2006 | 53,9 | 37,2 | 8,9 |
2016 | 56,6 | 29,0 | 14,5 |
PLOP française | |||
2006 | 60,5 | 31,2 | 8,3 |
2016 | 63,4 | 24,1 | 12,5 |
|
La présence des jeunes parmi les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de l’Outaouais était plus importante que dans l’ensemble de la province. En Outaouais, la part de ces travailleurs qui étaient âgés de 15 à 34 ans était à la hausse entre 2006 (53,9 %) et 2016 (56,6 %). L’âge médian des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire a diminué entre 2006 (32,6 ans) et 2016 (30,6 ans), demeurant plus bas que l’âge médian des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire québécois (33,6 ans en 2016).
Par ailleurs, la part de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire qui étaient âgés de 55 ans ou plus a augmenté entre 2006 (8,9 %) et 2016 (14,5 %) et les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de l’Outaouais étaient relativement plus âgés que leurs collègues francophones, dont l’âge médian est passé de 26,9 ans à 25,9 ans entre 2006 et 2016. En 2016, plus de 63 % des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire étaient âgés de 15 à 34 ans, contre moins de 57 % des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire.
Tableau de données du graphique 3.1.4
15 à 34 ans | 35 à 54 ans | 55 ans et plus | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP anglaise | |||
2006 | 50,2 | 38,5 | 11,3 |
2016 | 51,1 | 35,1 | 13,8 |
PLOP française | |||
2006 | 53,1 | 36,2 | 10,7 |
2016 | 52,9 | 30,9 | 16,3 |
|
Le profil d’âge des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de la Montérégie était relativement similaire en 2006 et en 2016, outre une légère augmentation de la part de ces travailleurs qui étaient âgés de 55 ans ou plus (de 11,3 % à 13,8 %). L’âge médian des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de cette RAR a peu changé entre 2006 (34,8 ans) et 2016 (34,5 ans). Un peu plus d’un travailleur anglophone du secteur sur deux était âgé de 15 à 34 ans en 2016.
L’âge médian des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire (33,0 ans en 2006 et en 2016) était inférieur à celui de leurs collègues anglophones. En revanche, la part de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire qui étaient âgés de 55 ans ou plus (16,3 % en 2016) était supérieure à celle de leurs collègues anglophones.
3.2 Sexe
La représentation des femmes parmi les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire du Québec était en territoire paritaire en 2006 (42,5 %) et en 2016 (43,0 %). La part de travailleurs francophones du secteur formée de femmes était cependant plus élevée (52,0 % en 2006 et 51,0 % en 2016).
Dans la RAR de Montréal–Laval, la part de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire formée de femmes était relativement stable entre 2006 (39,1 %) et 2016 (40,7 %). Celle-ci était légèrement inférieure à la moyenne provinciale et était plus basse que celle de leurs collègues francophones (45,9 % en 2006 et 45,7 % en 2016).
La représentation des femmes parmi les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de l’Outaouais était supérieure à la moyenne provinciale. La part de ces travailleurs formée de femmes était de 50,7 % en 2006 et de 49,8 % en 2016. Ces proportions étaient similaires chez leurs homologues francophones (51,7 % en 2006 et 50,7 % en 2016).
En Montérégie, la proportion de femmes parmi les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire a légèrement diminué entre 2006 (47,8 %) et 2016 (45,3 %) et demeurait inférieure à celle de leurs collègues francophones (51,2 % en 2006 et 50,2 % en 2016). Cependant, la représentation féminine parmi les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de Montérégie était en zone paritaire en 2006 et en 2016.
3.3 Lieu de naissance
Tableau de données du graphique 3.3.1
Québec | Autre province ou territoire | À l'extérieur du Canada | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP anglaise | |||
2006 | 46,7 | 10,0 | 43,3 |
2016 | 46,5 | 9,3 | 44,3 |
PLOP française | |||
2006 | 88,9 | 2,3 | 8,9 |
2016 | 85,1 | 2,0 | 12,9 |
|
Les lieux de naissance des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire du Québec étaient relativement similaires en 2006 et en 2016. La proportion de ces travailleurs qui étaient nés au Québec (46,5 %) ou à l’extérieur du Canada (44,3 %) était relativement semblable en 2016 et un peu moins d’un travailleur anglophone du secteur agroalimentaire sur dix était né dans une autre province que le Québec. Les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire étaient près de deux fois moins susceptibles d’être nés au Québec que leurs collègues francophones (85,1 %) en 2016.
En 2016, les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire qui étaient nés dans une autre province que le Québec étaient surtout originaires de l’Ontario (64,2 %), de la Colombie-Britannique (10,0 %) ou de l’Alberta (6,5 %). Quant à ceux qui étaient nés à l’extérieur du Canada, la plus grande part était née en Asie (64,0 %) et des parts importantes étaient nées en Europe (15,5 %) ou ailleurs en Amérique (13,9 %). Leurs principaux pays de naissance étaient la Chine (13,8 %), le Sri Lanka (6,8 %), les Philippines (5,7 %), l’Inde (5,6 %) et le Bangladesh (4,7 %).
La forte proportion de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire nés à l’extérieur du Canada s’associe à la concentration de ces travailleurs dans la RAR de Montréal–Laval. Celle-ci est située au centre de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, où habite une population importante d’immigrants. En 2016, 14,2 % des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire du Québec étaient des personnes immigrantes ayant obtenu le statut d’immigrant reçu ou de résident permanent entre 2006 et 2016.
Tableau de données du graphique 3.3.2
Québec | Autre province ou territoire | À l'extérieur du Canada | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP anglaise | |||
2006 | 43,3 | 6,5 | 50,2 |
2016 | 43,9 | 6,1 | 50,0 |
PLOP française | |||
2006 | 70,1 | 1,9 | 28,0 |
2016 | 62,0 | 1,4 | 36,6 |
|
La part de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de la RAR de Montréal–Laval qui étaient nés à l’extérieur du Canada (environ 50 %) surpassait la moyenne provinciale en 2006 et en 2016. La part de ces travailleurs qui étaient nés au Québec (43,9) était en deçà de celle de leurs collègues francophones (62,0 %) et environ 6 % des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire étaient nés dans une autre province que le Québec en 2016.
Plus de la moitié des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de Montréal–Laval qui étaient nés dans une autre province que le Québec en 2016 étaient nés en Ontario (54,1 %), et une proportion importante était née en Colombie-Britannique (14,7 %) ou en Alberta (9,3 %). Les travailleurs anglophones du secteur nés à l’extérieur du Canada venaient en grande partie d’Asie (65,5 %), d’Europe (15,4 %) ou d’ailleurs en Amérique (12,7 %). Les pays de naissance les plus représentés étaient la Chine (11,9 %), le Sri Lanka (8,3 %) et l’Inde (6,7 %).
L’emplacement de la RAR de Montréal–Laval au cœur de la RMR de Montréal, destination prisée des immigrants, explique la part élevée de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire nés à l’extérieur du Canada qui résidaient dans cette RAR. En 2016, environ 16 % des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de Montréal—Laval étaient des personnes immigrantes ayant obtenu le statut d’immigrant reçu ou de résident permanent entre 2006 et 2016.
Tableau de données du graphique 3.3.3
Québec | Autre province ou territoire | À l'extérieur du Canada | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP anglaise | |||
2006 | 27,3 | 46,6 | 26,2 |
2016 | 25,6 | 45,6 | 28,8 |
PLOP française | |||
2006 | 75,9 | 17,4 | 6,7 |
2016 | 76,1 | 14,3 | 9,6 |
|
Les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de l’Outaouais étaient environ cinq fois plus susceptibles d’être nés dans une autre province que le Québec (45,6 %) que leurs collègues anglophones de l’ensemble de la province (9,3 %) en 2016. Dans cette RAR, un peu plus d’un travailleur anglophone du secteur agroalimentaire sur quatre était né au Québec, comparativement à environ trois travailleurs sur quatre chez leurs collègues francophones. La part de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire qui étaient nés à l’extérieur du Canada a légèrement augmenté entre 2006 (26,2 %) et 2016 (28,8 %). Elle était trois fois supérieure à celle observée chez leurs collègues francophones en 2016.
Une part élevée de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de l’Outaouais qui étaient nés dans une autre province que le Québec étaient originaires de l’Ontario (87,7 % en 2016). C’est donc dire qu’en 2016, quatre travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire sur dix en Outaouais étaient nés en Ontario, province limitrophe de cette RAR.
En 2016, parmi les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de l’Outaouais nés à l’extérieur du Canada, 56,5 % étaient nés en Asie, 16,3 % en Europe et 14,5 % ailleurs en Amérique. Leurs principaux pays de naissance incluaient le Liban (17,0 %), la Chine (12,7 %) et les Philippines (4,8 %).
Tableau de données du graphique 3.3.4
Québec | Autre province ou territoire | À l'extérieur du Canada | |
---|---|---|---|
pourcentage | |||
PLOP anglaise | |||
2006 | 55,8 | 8,2 | 36,0 |
2016 | 54,1 | 6,5 | 39,4 |
PLOP française | |||
2006 | 92,6 | 1,8 | 5,6 |
2016 | 89,1 | 1,6 | 9,3 |
|
En 2016, la part de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de la Montérégie qui étaient nés au Québec (54,1 %) était supérieure à celle de leurs homologues anglophones de l’ensemble de la province (46,5 %). En revanche, cette proportion était de beaucoup inférieure à celle de leurs collègues francophones de la RAR (89,1 %). Entre 2006 et 2016, la part de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire qui étaient nés à l’extérieur du Canada est passée de 36,0 % à 39,4 %. C’était plus de quatre fois la proportion observée chez leurs pairs francophones.
Les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de la Montérégie qui étaient nés dans une autre province que le Québec en 2016 étaient en grande partie originaires de l’Ontario (63,1 %), de l’Alberta (9,1 %) et du Nouveau-Brunswick (7,8 %). Leurs collègues nés à l’extérieur du Canada étaient surtout nés en Asie (64,4 %), en Europe (15,7 %) ou ailleurs en Amérique (14,8 %). Les principaux pays de naissance de ces travailleurs étaient la Chine (24,0 %), l’Afghanistan (7,0 %) et Hong Kong (6,8 %).
3.4 Identité autochtone
Entre 2006 et 2016, le nombre de travailleurs autochtones dans le secteur agroalimentaire du Québec est passé de 5 550 à 11 080. La proportion de ceux-ci qui avaient l’anglais comme première langue officielle parlée (PLOP) est passée de 22,5 % en 2006 à 19,6 % en 2016. Pour ces deux périodes, un très petit nombre de travailleurs autochtones du secteur agroalimentaire n’avaient connaissance d’aucune langue officielle. Par ailleurs, en 2016, 17,3 % des travailleurs autochtones du secteur avaient connaissance d’une langue autochtone, principalement d’une langue crie, de l’inuktitut, de la langue innue ou de la langue atikamekw.
À Montréal–Laval, le nombre de travailleurs autochtones du secteur agroalimentaire était de 635 en 2006 et de 1 115 en 2016. Pour ces deux périodes, près du quart de ceux-ci avaient l’anglais comme PLOP. En outre, près de 3 % avaient connaissance d’une langue autochtone en 2016.
En Outaouais, le nombre de travailleurs autochtones du secteur agroalimentaire est passé de 780 à 1 165 entre 2006 et 2016. La proportion qui avait l’anglais comme PLOP était de 23,8 % en 2006 et de 26,1 % en 2016. De plus, un petit nombre de ces travailleurs connaissaient une langue autochtone.
Le nombre de travailleurs autochtones dans le secteur agroalimentaire de la Montérégie est passé de 550 en 2006 à
Comme c’était le cas chez leurs collègues du secteur agricole, la croissance du nombre de travailleurs autochtones dans le secteur agroalimentaire est possiblement attribuable à une évolution des identités rapportées par ces derniers entre 2006 et 2016.
3.5 Niveau de scolarité
Tableau de données du graphique 3.5.1
Aucun certificat, diplôme ou grade | Études secondaires | Apprenti ou école de métiers | Collège | Universitaire | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP anglaise | |||||
2006 | 23,9 | 35,9 | 8,2 | 15,6 | 16,4 |
2016 | 18,6 | 36,3 | 8,1 | 18,5 | 18,5 |
PLOP française | |||||
2006 | 29,2 | 32,4 | 15,7 | 14,5 | 8,2 |
2016 | 25,7 | 32,9 | 16,2 | 15,3 | 10,0 |
|
Le niveau de scolarité des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire s’est généralement amélioré entre 2006 et 2016. La part de ces travailleurs sans certificat, diplôme ou grade a diminué, passant de 23,9 % à 18,6 % au cours la décennie, tandis que la part de ces travailleurs qui possédaient un diplôme d’études collégiales ou universitaires a augmenté, passant de 32,0 % en 2006 à 37,0 % en 2016.
Le niveau de scolarité des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire était relativement plus élevé que celui de leurs homologues francophones. En 2016, environ un travailleur francophone du secteur agroalimentaire sur quatre n’avait aucun certificat, diplôme ou grade et la proportion de travailleurs anglophones du secteur qui possédaient un diplôme de niveau universitaire (18,5 %) était plus élevée que celle de leurs collègues francophones (10,0 %).
Par ailleurs, la part de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire qui possédaient comme plus haute qualification un diplôme d’apprenti ou d’une école de métiers (8,1 %) était deux fois moindre que celle de leurs homologues francophones (16,2 %) en 2016. Cependant, à l’inverse de leurs collègues du secteur agricole, cette situation n’avait pas pour conséquence qu’une proportion moindre de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire possédaient un diplôme d’études postsecondaires. En 2016, la part de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire qui possédaient un diplôme d’études postsecondaires (45,1 %) était supérieure à celle de leurs collègues francophones (41,5 %).
Tableau de données du graphique 3.5.2
Aucun certificat, diplôme ou grade | Études secondaires | Apprenti ou école de métiers | Collège | Universitaire | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP anglaise | |||||
2006 | 21,3 | 36,1 | 7,6 | 16,2 | 18,8 |
2016 | 15,8 | 36,4 | 7,7 | 19,1 | 20,9 |
PLOP française | |||||
2006 | 25,5 | 31,0 | 12,7 | 15,5 | 15,3 |
2016 | 19,4 | 30,7 | 12,5 | 18,4 | 19,1 |
|
Le niveau de scolarité des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de la RAR de Montréal–Laval était relativement plus élevé en 2016 qu’il ne l’était en 2006. La part de ces travailleurs qui étaient sans certificat, diplôme ou grade est passée de 21,3 % à 15,8 % au cours de la décennie, tandis que la proportion qui possédait un diplôme d’études collégiales ou universitaires est passée de 35,0 % en 2006 à 40,0 % en 2016.
En 2016, la proportion de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire dont la plus haute qualification était de niveau secondaire (36,4 %) était plus élevée que celle de leurs pairs francophones (30,7 %), lesquels étaient plus enclins à posséder comme plus haut diplôme un diplôme d’apprenti ou d’une école de métiers (12,5 %) que leurs collègues anglophones (7,7 %). Comme leurs collègues du secteur agricole, les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de Montréal–Laval étaient moins nombreux à posséder un diplôme de niveau postsecondaire (47,7 %) que leurs collègues francophones (50,0 %).
Tableau de données du graphique 3.5.3
Aucun certificat, diplôme ou grade | Études secondaires | Apprenti ou école de métiers | Collège | Universitaire | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP anglaise | |||||
2006 | 26,4 | 37,8 | 7,7 | 16,1 | 12,0 |
2016 | 23,4 | 38,2 | 7,4 | 18,2 | 12,9 |
PLOP française | |||||
2006 | 38,8 | 32,4 | 12,5 | 12,0 | 4,2 |
2016 | 31,6 | 35,1 | 12,9 | 14,3 | 6,1 |
|
Bien qu’il se soit amélioré entre 2006 et 2016, le niveau de scolarité des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de l’Outaouais était inférieur à celui de leurs collègues anglophones de l’ensemble de la province. La part de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de cette RAR qui n’avaient aucun certificat, diplôme ou grade a diminué entre 2006 (26,4 %) et 2016 (23,4 %), et la proportion de ces travailleurs qui possédaient un diplôme d’études collégiales ou universitaires a crû au cours de la décennie, passant de 28,1 % à 31,1 %. Cependant, en 2016, les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de l’Outaouais demeuraient plus nombreux que leurs collègues anglophones de l’ensemble du Québec à ne pas avoir terminé d’études secondaires (23,4 % contre 18,6 %) et moins nombreux à posséder un diplôme d’études collégiales ou universitaires (31,1 % contre 37,0 %).
Par ailleurs, le niveau de scolarité des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de l’Outaouais était généralement plus élevé que celui de leurs collègues francophones. La part de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire qui n’avaient aucun certificat, diplôme ou grade (31,6 %) était plus importante que celle de leurs pairs anglophones (23,4 %) en 2016 et la proportion de travailleurs francophones du secteur qui possédaient un diplôme universitaire (6,1 %) était plus de deux fois moindre que celle de leurs collègues anglophones (12,9 %).
Comme ailleurs dans la province, la proportion de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de l’Outaouais qui avaient comme plus haute qualification un diplôme d’apprenti ou d’une école de métiers (7,4 %) était inférieure à celle de leurs collègues francophones (12,9 %) en 2016. Toutefois, la part de travailleurs anglophones du secteur qui possédaient un diplôme d’études postsecondaires (38,5 %) demeurait plus grande que celle de leurs pairs francophones (33,3 %).
Tableau de données du graphique 3.5.4
Aucun certificat, diplôme ou grade | Études secondaires | Apprenti ou école de métiers | Collège | Universitaire | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP anglaise | |||||
2006 | 26,3 | 35,9 | 8,8 | 16,4 | 12,7 |
2016 | 20,2 | 37,6 | 7,6 | 19,0 | 15,7 |
PLOP française | |||||
2006 | 31,3 | 32,8 | 14,4 | 13,9 | 7,6 |
2016 | 26,2 | 35,0 | 15,2 | 14,5 | 9,2 |
|
Le niveau de scolarité des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de la Montérégie s’est relativement accru entre 2006 et 2016. La part de ces travailleurs qui ne possédaient aucun certificat, diplôme ou grade a diminué au cours de la décennie, passant de 26,3 % à 20,2 %. De plus, la proportion qui possédait un diplôme d’études collégiales ou universitaires est passée de 29,1 % en 2006 à 34,7 % en 2016.
En 2016, environ un travailleur francophone du secteur agroalimentaire sur quatre n’avait aucun certificat, diplôme ou grade, une proportion supérieure à celle de leurs collègues anglophones. La part de travailleurs francophones du secteur dont la haute plus qualification était de niveau collégial (14,5 %) ou universitaire (9,2 %) était inférieure à celle de leurs collègues anglophones (19,0 % et 15,7 %, respectivement). Comme à l’échelle du Québec, la part de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de la Montérégie qui possédaient un diplôme d’apprenti ou d’une école de métiers (7,6 %) était deux fois plus basse que celle de leurs collègues francophones (15,2 %). Toutefois, les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de cette RAR demeuraient relativement plus nombreux à posséder un diplôme de niveau postsecondaire (42,3 %) que leurs pairs francophones (38,9 %).
3.6 Catégorie des travailleurs
La vaste majorité des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire du Québec étaient des employés en 2006 (88,6 %) et en 2016 (90,4 %). Ces proportions étaient inférieures à celles de leurs collègues francophones (94,1 % en 2006 et 94,4 % en 2016). En 2016, environ 9 % des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire étaient travailleurs autonomes, constitués ou non en société. Cette proportion était plus basse chez leurs collègues francophones (environ 5 %).
Il y avait peu de différences entre les RAR de Montréal–Laval, de l’Outaouais et de la Montérégie quant aux catégories de travailleur des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire. Dans ces régions, les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire étaient légèrement plus susceptibles d’être travailleurs autonomes et moins susceptibles d’être des employés que leurs homologues francophones.
3.7 Revenu d’emploi
Le revenu d’emploi inclut tous les revenus reçus sous forme de traitements, salaires et commissions d’un travail rémunéré ou le revenu net d’un travail autonome dans une entreprise agricole ou non agricole non constituée en société et/ou dans l’exercice d’une profession au cours de l’année civile précédant le recensement. Le revenu d’emploi des travailleurs du secteur agroalimentaire peut inclure le revenu tiré d’autres sources que l’emploi occupé dans ce secteur.
Les renseignements présentés dans ce rapport incluent toutes les personnes qui y sont catégorisées comme travailleurs, y compris celles qui travaillaient au cours de la semaine de référence (par exemple, du 1er mai au 7 mai 2016) ou de l’année du recensement (p. ex. : 2016), mais qui ne travaillaient pas dans l’année précédant le recensement (
Tableau de données du graphique 3.7.1
Moins de 10 000 $ | 10 000 $ à 29 999 $ | 30 000 $ à 59 999 $ | 60 000 $ et plus | Ne s'applique pas | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP anglaise | |||||
2006 | 37,0 | 37,0 | 14,8 | 4,8 | 6,4 |
2016 | 32,7 | 39,6 | 16,8 | 5,4 | 5,5 |
PLOP française | |||||
2006 | 32,9 | 37,1 | 19,2 | 6,0 | 4,8 |
2016 | 30,0 | 38,8 | 20,2 | 6,5 | 4,5 |
|
Le revenu d’emploi médian des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire du Québec a augmenté entre 2006 (13 860 $) et 2016 (15 895 $). Le revenu d’emploi des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire demeurait cependant plus bas que celui de leurs collègues francophones, dont le revenu d’emploi médian est passé de 16 000 $ en 2006 à 17 365 $ en 2016. En 2016, la part de travailleurs anglophones du secteur dont le revenu d’emploi était inférieur à 10 000 $ (32,7 %) était plus élevée que celle de leurs collègues francophones (30,0 %), et la part de travailleurs anglophones du secteur qui avaient un revenu d’emploi supérieur ou égal à 30 000 $ (22,2 %) était en deçà de celle de leurs homologues francophones (26,7 %).
Le revenu d’emploi médian des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire était en deçà de celui de leurs collègues francophones, mais l’écart était moindre que dans le secteur agricole en 2016 (1 470 $ contre 4 135 $).
En 2016, 61,8 % des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire du Québec travaillaient à plein temps, contre 59,5 % de leurs collègues francophones. De plus, les travailleurs anglophones du secteur travaillaient en moyenne 39,5 semaines par année, comparativement à 40,4 pour leurs collègues francophones.
L’écart de revenu d’emploi médian entre les hommes et les femmes anglophones qui travaillaient dans l’industrie agroalimentaire du Québec était de 5 405 $ en 2006 et de 5 050 $ en 2016. Le revenu d’emploi médian des travailleuses anglophones du secteur est passé de 11 190 $ à 13 215 $ entre 2006 et 2016, et celui de leurs collègues masculins, de
Tableau de données du graphique 3.7.2
Moins de 10 000 $ | 10 000 $ à 29 999 $ | 30 000 $ à 59 999 $ | 60 000 $ et plus | Ne s'applique pas | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP anglaise | |||||
2006 | 36,7 | 37,6 | 14,6 | 4,7 | 6,5 |
2016 | 32,5 | 39,8 | 16,8 | 5,4 | 5,5 |
PLOP française | |||||
2006 | 31,8 | 37,4 | 19,0 | 6,4 | 5,4 |
2016 | 30,0 | 39,1 | 19,3 | 6,5 | 5,2 |
|
Le revenu d’emploi des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de la RAR de Montréal–Laval était très similaire à celui de leurs collègues anglophones de l’ensemble du Québec. On y constatait un écart semblable de revenu d’emploi médian entre les travailleurs anglophones et francophones. Le revenu d’emploi médian des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de cette RAR est passé de 13 920 $ en 2006 à 15 855 $ en 2016, et celui de leurs collègues francophones, de 16 650 $ en 2006 à 17 125 $ en 2016.
En 2016, la part de travailleurs du secteur agroalimentaire de Montréal–Laval qui travaillaient à plein temps était similaire chez les anglophones (61,5 %) et chez les francophones (61,0 %). Le nombre moyen de semaines travaillées annuellement était également semblable chez les travailleurs anglophones (39,6) et francophones (39,5) du secteur.
L’écart de revenu d’emploi médian entre les hommes et les femmes anglophones qui travaillaient dans le secteur agroalimentaire de Montréal–Laval était relativement stable entre 2006 (5 190 $) et 2016 (5 225 $). Le revenu d’emploi médian des femmes anglophones qui travaillaient dans le secteur agroalimentaire de cette RAR est passé de 11 070 $ en 2006 à 12 975 $ en 2016, et celui de leurs collègues masculins, de 16 260 $ à 18 200 $ au cours de la même période.
Tableau de données du graphique 3.7.3
Moins de 10 000 $ | 10 000 $ à 29 999 $ | 30 000 $ à 59 999 $ | 60 000 $ et plus | Ne s'applique pas | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP anglaise | |||||
2006 | 39,5 | 38,7 | 12,4 | 3,6 | 5,8 |
2016 | 35,5 | 40,4 | 16,1 | 3,0 | 5,0 |
PLOP française | |||||
2006 | 38,1 | 36,7 | 15,4 | 3,5 | 6,3 |
2016 | 35,7 | 39,6 | 15,7 | 3,6 | 5,4 |
|
Le revenu d’emploi médian des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de l’Outaouais a augmenté entre 2006 (12 955 $) et 2016 (15 100 $). La part de travailleurs anglophones du secteur dont le revenu d’emploi était inférieur à 10 000 $ est passée de 39,5 % en 2006 à 35,5 % en 2016, et la part de travailleurs anglophones du secteur qui déclaraient un revenu d’emploi de 30 000 $ ou plus a crû au cours de la décennie (16,0 % en 2006 et 19,1 % en 2016).
L’augmentation du revenu d’emploi médian des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire était moindre, celui-ci passant de 13 535 $ en 2006 à 14 015 $ en 2016. À l’inverse de la tendance provinciale, le revenu d’emploi médian des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de l’Outaouais était donc supérieur à celui de leurs homologues francophones en 2016.
En 2016, la part de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de l’Outaouais qui travaillaient à plein temps (59,6 %) surpassait celle de leurs collègues francophones (53,1 %), ce qui peut contribuer à expliquer l’écart de revenu d’emploi médian entre ces travailleurs. Toutefois, le nombre moyen de semaines travaillées par année était le même chez les travailleurs anglophones et francophones du secteur (39,9).
Entre 2006 et 2016, l’écart de revenu d’emploi médian entre les hommes et les femmes anglophones actifs dans le secteur agroalimentaire de l’Outaouais a rétréci, passant de 7 045 $ à 3 290 $. Le revenu d’emploi médian des travailleuses anglophones du secteur est passé de 9 810 $ en 2006 à 13 415 $ en 2016, et celui de leurs collègues masculins, de 16 855 $ en 2006 à 16 705 $ en 2016.
Tableau de données du graphique 3.7.4
Moins de 10 000 $ | 10 000 $ à 29 999 $ | 30 000 $ à 59 999 $ | 60 000 $ et plus | Ne s'applique pas | |
---|---|---|---|---|---|
pourcentage | |||||
PLOP anglaise | |||||
2006 | 35,5 | 36,5 | 16,6 | 5,3 | 6,1 |
2016 | 30,7 | 39,4 | 18,1 | 6,8 | 5,1 |
PLOP française | |||||
2006 | 29,7 | 34,4 | 22,6 | 8,8 | 4,5 |
2016 | 27,3 | 35,7 | 22,6 | 10,1 | 4,2 |
|
Le revenu d’emploi médian des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de la Montérégie a augmenté entre 2006 et 2016, passant de 14 555 $ à 17 040 $. La part de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de cette RAR qui avaient un faible revenu d’emploi, inférieur à 10 000 $, a reculé entre 2006 (35,5 %) et 2016 (30,7 %).
Le revenu d’emploi des travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire était inférieur à celui de leurs homologues francophones en Montérégie. Le revenu d’emploi médian de ces derniers est passé de 18 490 $ en 2006 à 19 740 $ en 2016. Près d’un travailleur francophone du secteur agroalimentaire sur trois enregistrait un revenu d’emploi de 30 000 $ ou plus en 2016, alors que c’était le cas d’environ un travailleur anglophone du secteur sur quatre.
Le nombre moyen de semaines travaillées par année était un peu plus bas chez les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire (40,3) que chez leurs homologues francophones (41,4) en 2016. Toutefois, la part de travailleurs du secteur qui travaillaient à plein temps était similaire chez les anglophones (62,9 %) et chez les francophones (62,5 %).
L’écart de revenu d’emploi médian entre les hommes et les femmes anglophones actifs dans le secteur agroalimentaire de la Montérégie a diminué entre 2006 (6 360 $) et 2016 (4 755 $). Le revenu d’emploi médian des femmes anglophones qui travaillaient dans le secteur est passé de 12 150 $ en 2006 à 14 920 $ en 2016, et celui de leurs collègues masculins, de 18 510 $ à 19 675 $ au cours de la même période.
3.8 Domaine d’industrie
Tableau de données du graphique 3.8.1
Fourniture d'intrants et de services | Transformation des aliments, des boissons et du tabac | Commerces alimentaires de détail/de gros | Services alimentaires | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP anglaise | ||||
2006 | 0,9 | 11,2 | 27,2 | 60,7 |
2016 | 0,7 | 10,3 | 27,5 | 61,5 |
PLOP française | ||||
2006 | 1,8 | 17,3 | 36,4 | 44,5 |
2016 | 1,7 | 15,3 | 35,4 | 47,6 |
|
Les domaines d’industrieNote dans lesquels les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire du Québec se concentraient étaient similaires en 2006 et en 2016. Ces domaines d’industrie différaient de ceux de leurs collègues francophones. En 2016, les travailleurs anglophones du secteur étaient plus nombreux à travailler dans le domaine des services alimentaires (61,5 %) que leurs collègues francophones (47,6 %). Les travailleurs du domaine des services alimentaires étaient ceux qui avaient le revenu d’emploi médian le plus faible de tous les travailleurs du secteur agroalimentaire du Québec en 2016.
Qui plus est, les proportions de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire qui travaillaient dans le domaine des commerces alimentaires de détail/de gros (27,5 %) ou dans le domaine de la transformation des aliments, des boissons et du tabac (10,3 %) étaient inférieures à celles de leurs homologues francophones (respectivement 35,4 % et 15,3 %).
Les jeunes travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire, âgés de 15 à 34 ans, étaient plus susceptibles d’œuvrer dans le domaine des services alimentaires (68,4 %) que leurs collègues âgés de 55 ans ou plus (50,7 %) en 2016. En outre, alors que la part de femmes francophones qui travaillaient dans le secteur agroalimentaire qui étaient actives dans le domaine des services alimentaires (54,4 %) était supérieure à celle observée chez leurs collègues masculins (40,6 %), il y avait peu de différences entre les domaines d’industrie des hommes et des femmes chez leurs collègues anglophones.
Tableau de données du graphique 3.8.2
Fourniture d'intrants et de services | Transformation des aliments, des boissons et du tabac | Commerces alimentaires de détail/de gros | Services alimentaires | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP anglaise | ||||
2006 | 0,4 | 10,3 | 27,3 | 62,1 |
2016 | 0,3 | 9,9 | 27,1 | 62,8 |
PLOP française | ||||
2006 | 0,4 | 14,5 | 37,6 | 47,6 |
2016 | 0,4 | 13,9 | 35,0 | 50,6 |
|
Les domaines d’industrie dans lesquels œuvraient les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de la RAR de Montréal–Laval étaient similaires à ceux de leurs collègues anglophones de l’ensemble de la province. En 2016, plus de trois travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire sur cinq œuvraient dans le domaine des services alimentaires dans cette RAR, contre environ un travailleur francophone du secteur sur deux.
Tableau de données du graphique 3.8.3
Fourniture d'intrants et de services | Transformation des aliments, des boissons et du tabac | Commerces alimentaires de détail/de gros | Services alimentaires | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP anglaise | ||||
2006 | 1,6 | 5,7 | 29,7 | 63,1 |
2016 | 0,7 | 4,8 | 25,2 | 69,3 |
PLOP française | ||||
2006 | 1,1 | 6,3 | 37,8 | 54,8 |
2016 | 0,5 | 5,4 | 37,0 | 57,1 |
|
En Outaouais, la proportion de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire qui œuvraient dans le domaine des services alimentaires a augmenté entre 2006 (63,1 %) et 2016 (69,3 %). Les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de l’Outaouais étaient relativement plus nombreux à travailler dans ce domaine que leurs collègues francophones (57,1 %) en 2016. Ces derniers étaient, cependant, plus nombreux à travailler dans le domaine des commerces alimentaires de détail ou de gros (37,0 %) que leurs pairs anglophones (25,2 %).
Tableau de données du graphique 3.8.4
Fourniture d'intrants et de services | Transformation des aliments, des boissons et du tabac | Commerces alimentaires de détail/de gros | Services alimentaires | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP anglaise | ||||
2006 | 2,6 | 13,0 | 24,8 | 59,6 |
2016 | 1,6 | 12,2 | 26,1 | 60,2 |
PLOP française | ||||
2006 | 2,8 | 24,3 | 34,2 | 38,8 |
2016 | 2,7 | 20,7 | 35,0 | 41,6 |
|
Les domaines d’industrie dans lesquels travaillaient les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de la Montérégie étaient similaires en 2006 et en 2016. La proportion de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire qui travaillaient dans le domaine des services alimentaires (60,2 %) excédait celle de leurs collègues francophones (41,6 %) en 2016. En contrepartie, les travailleurs francophones du secteur agroalimentaire étaient plus enclins à travailler dans le domaine des commerces alimentaires de détail ou de gros que leurs collègues anglophones (35,0 % contre 26,1 %) et la proportion de travailleurs francophones du secteur qui travaillaient dans le domaine de la transformation des aliments, des boissons et du tabac (20,7 %) surpassait celle de leurs homologues anglophones (12,2 %).
3.9 Langues utilisées au travail
Tableau de données du graphique 3.9.1
Uniquement le français | Français et anglais | Uniquement l'anglais | Autres langues | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP anglaise | ||||
2006 | 8,5 | 56,5 | 20,9 | 14,1 |
2016 | 8,0 | 58,2 | 20,1 | 13,7 |
PLOP française | ||||
2006 | 71,0 | 26,3 | 0,6 | 2,0 |
2016 | 67,7 | 29,3 | 0,6 | 2,4 |
|
Les langues utilisées au travail par les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire du Québec étaient semblables en 2006 et en 2016. Environ un travailleur anglophone du secteur agroalimentaire sur cinq utilisait uniquement l’anglais au travail, et près de trois sur cinq y utilisaient le français et l’anglais en 2016. Une proportion plus faible de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire utilisaient uniquement le français au travail (8,0 %) ou une langue autre que le français ou l’anglais au travail (13,7 %), en combinaison ou non avec une langue officielle.
En 2016, le domaine de la transformation des aliments, des boissons et du tabac était celui où la proportion de travailleurs anglophones qui utilisaient uniquement l’anglais au travail (23,7 %) ou uniquement le français au travail (12,5 %) était la plus élevée.
Par ailleurs, la proportion de travailleurs francophones du secteur agroalimentaire qui utilisaient le français et l’anglais au travail a augmenté entre 2006 et 2016, passant de 26,3 % à 29,3 %.
Tableau de données du graphique 3.9.2
Uniquement le français | Français et anglais | Uniquement l'anglais | Autres langues | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP anglaise | ||||
2006 | 6,2 | 57,1 | 21,0 | 15,8 |
2016 | 5,0 | 59,5 | 20,9 | 14,7 |
PLOP française | ||||
2006 | 46,0 | 46,0 | 1,4 | 6,6 |
2016 | 40,2 | 51,4 | 1,4 | 7,0 |
|
Les langues utilisées au travail par les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de la RAR de Montréal–Laval différaient peu de celles utilisées par leurs collègues anglophones de l’ensemble du Québec. La part de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de cette RAR qui utilisaient le français et l’anglais au travail a légèrement crû entre 2006 (57,1 %) et 2016 (59,5 %).
En 2016, plus d’un travailleur francophone du secteur agroalimentaire sur deux utilisait le français et l’anglais au travail dans la RAR de Montréal–Laval, comparativement à moins de 30 % des travailleurs francophones du secteur agroalimentaire de l’ensemble du Québec.
Tableau de données du graphique 3.9.3
Uniquement le français | Français et anglais | Uniquement l'anglais | Autres langues | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP anglaise | ||||
2006 | 4,4 | 47,0 | 43,6 | 5,0 |
2016 | 5,0 | 44,8 | 44,3 | 5,9 |
PLOP française | ||||
2006 | 43,3 | 53,8 | 2,1 | 0,9 |
2016 | 40,4 | 56,2 | 2,4 | 1,0 |
|
En 2016, la part de travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de l’Outaouais qui utilisaient uniquement l’anglais au travail (44,3 %) était plus de deux fois plus élevée que la moyenne provinciale pour les travailleurs anglophones du secteur. Les langues utilisées au travail par les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de cette RAR ont peu changé entre 2006 et 2016. Toutefois, la part de ces travailleurs qui utilisaient le français et l’anglais au travail a légèrement diminué entre 2006 (47,0 %) et 2016 (44,8 %). Cette proportion était plus basse que celle observée chez leurs collègues francophones, environ 56 % desquels utilisaient le français et l’anglais au travail en 2016.
Tableau de données du graphique 3.9.4
Uniquement le français | Français et anglais | Uniquement l'anglais | Autres langues | |
---|---|---|---|---|
pourcentage | ||||
PLOP anglaise | ||||
2006 | 10,5 | 64,8 | 14,6 | 10,1 |
2016 | 10,6 | 64,7 | 13,9 | 10,8 |
PLOP française | ||||
2006 | 69,0 | 29,6 | 0,4 | 1,0 |
2016 | 65,9 | 32,0 | 0,4 | 1,7 |
|
En Montérégie, un peu moins de deux travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire sur trois utilisaient le français et l’anglais au travail en 2016. Cette proportion était supérieure à la moyenne provinciale des travailleurs anglophones du secteur (58,2 %). Les langues utilisées au travail par les travailleurs anglophones du secteur agroalimentaire de cette RAR étaient semblables en 2006 et en 2016. Environ un travailleur anglophone du secteur agroalimentaire sur dix utilisait uniquement le français au travail en 2016, et près d’un sur sept y utilisait uniquement l’anglais. Chez leurs collègues francophones, près du tiers utilisaient le français et l’anglais au travail.
Conclusion
Ce portrait des fermes dont l’exploitant principal est de langue anglaise et des travailleurs de langue anglaise dans les industries agricole et agroalimentaire du Québec a permis de dégager certaines tendances.
Une plus grande proportion de fermes dont l’exploitant principal était de langue anglaise généraient de faibles revenus agricoles bruts
À certains égards, les fermes dont l’exploitant principal était de langue anglaise se distinguaient des autres fermes du Québec. En 2016, une proportion plus élevée de fermes de langue anglaise généraient de faibles revenus agricoles bruts, et ce, même si les fermes de langue anglaise étaient relativement plus nombreuses à couvrir une vaste superficie. Ces différences peuvent en partie s’expliquer par la concentration des fermes de langue anglaise dans certains types d’exploitation, comme l’élevage de bovins. Des études plus approfondies seraient cependant requises afin de mieux comprendre ces différences de revenu agricole et de superficie entre les fermes de langue anglaise et de langue française.
La migration internationale contribue aux effectifs de travailleurs anglophones des secteurs agricole et agroalimentaire
La proportion de travailleurs anglophones des secteurs agricole et agroalimentaire qui étaient nés à l’extérieur du Canada était à la hausse entre 2006 et 2016. Cette augmentation s’associe au maintien des effectifs d’une population agricole anglophone vieillissante et au fort accroissement du nombre de travailleurs anglophones dans le secteur agroalimentaire du Québec. Cette situation s’observait dans les RAR de l’Outaouais et de la Montérégie, et particulièrement à Montréal–Laval, RAR située au cœur de la RMR de Montréal, où s’installe un nombre important de personnes immigrantes. Dans cette RAR, le nombre de travailleurs anglophones des secteurs agricoles et agroalimentaires s’est fortement accru au cours de la décennie.
Une faible part de travailleurs agricoles anglophones possédaient un diplôme d’une école d’apprenti ou de métiers comme plus haute qualification
D’une part, les travailleurs agricoles anglophones étaient plus nombreux à posséder un diplôme d’études collégiales ou universitaires que leurs collègues francophones en 2006 et en 2016. D’autre part, à l’échelle provinciale et dans la RAR de Montréal–Laval, ils étaient également moins enclins à détenir un diplôme de niveau postsecondaire que leurs pairs francophones, notamment en raison de la faible part de travailleurs agricoles anglophones qui avaient un diplôme d’apprenti ou d’une école de métiers comme plus haut diplôme.
Le revenu d’emploi médian des travailleurs anglophones des secteurs agricoles et agroalimentaires était inférieur à celui de leurs collègues francophones
Une observation particulièrement saisissante est l’écart de revenu d’emploi médian entre les travailleurs anglophones et francophones des secteurs agricole et agroalimentaire. Dans le cas du secteur agricole, cet écart s’est agrandi entre 2006 et 2016. Dans ce secteur, le revenu d’emploi plus bas des travailleurs anglophones peut s’expliquer par la part moindre de ceux-ci qui travaillaient à plein temps ou par la part moins importante de travailleurs anglophones qui avaient un diplôme de niveau postsecondaire. Pour ce qui est du secteur agroalimentaire, la concentration des travailleurs anglophones dans le domaine d’industrie des services alimentaires, où le revenu d’emploi médian est moins élevé, pourrait expliquer une part de l’écart de revenu d’emploi avec leurs collègues francophones. Enfin, dans les secteurs agricole et agroalimentaire, la part de personnes nées à l’extérieur du Canada était plus importante chez les travailleurs anglophones que chez leurs collègues francophones, les personnes immigrantes étant confrontées à certains défis supplémentaires sur le marché du travail.
Des études futures permettraient de mieux comprendre les dynamiques à l’œuvre pouvant expliquer cet écart de revenu d’emploi médian entre les travailleurs anglophones et francophones des secteurs agricole et agroalimentaire du Québec.
Les différences observées entre les groupes linguistiques peuvent être attribuables à plusieurs facteurs qui n’ont pas été abordés dans ce rapport descriptif. Des études supplémentaires seraient nécessaires pour connaître leur contribution.
Glossaire
Capital agricole : Réfère à la valeur de l’ensemble des terres, des bâtiments, de la machinerie, du matériel et de l’équipement agricoles, ainsi que celle des animaux d’élevage et de la volaille, telle que déclarée le jour du recensement. Le capital agricole ne comprend pas la valeur des cultures non récoltées ou stockées ni celle des intrants agricoles en main, comme les engrais et les graines de semence.
Catégorie de travailleur : Réfère au fait qu’une personne soit un employé ou un travailleur autonome.
Exploitant agricole : Personnes qui sont responsables de prendre les décisions de gestion d’une exploitation agricole. Il peut s’agir du propriétaire ou du locataire de l’exploitation, ou encore d’un gérant engagé.
Ferme de recensement : Ferme, ranch ou autre exploitation agricole où est produit au moins un des produits suivants destinés à la vente : cultures, bétail, volaille, produits d’origine animale, produits de serre ou de pépinière, arbres de Noël, champignons, gazon, miel ou abeilles et produits de la sève d’érable. Il n’est pas nécessaire que l’exploitation ait réalisé des ventes au cours des 12 derniers mois, mais elle doit avoir l’intention d’en réaliser.
Première langue officielle parlée : Désigne une variable précisée dans le cadre de la Loi sur les langues officielles. Cette variable permet d’identifier la personne selon la première langue officielle (c’est-à-dire l’anglais ou le français) parlée par cette personne. La méthode utilisée pour déterminer cette variable tient d’abord compte de la connaissance des deux langues officielles, puis de la langue maternelle, et enfin, de la langue parlée le plus souvent à la maison.
Les personnes sont classées dans la catégorie « Français » lorsque; c’est la seule langue officielle qu’elles parlent suffisamment bien pour soutenir une conversation; elles peuvent soutenir une conversation en français ou en anglais, ou dans aucune de ces deux langues, et ont le français comme langue maternelle (uniquement ou en combinaison avec une langue non officielle); elles peuvent soutenir une conversation en français ou en anglais, ou dans aucune de ces deux langues, ont à la fois le français et l’anglais comme langue maternelle, ou aucune de ces deux langues, et parlent le français le plus souvent à la maison (uniquement ou en combinaison avec une langue non officielle).
Les personnes sont classées dans la catégorie « Anglais » lorsque; c’est la seule langue officielle qu’elles parlent suffisamment bien pour soutenir une conversation; elles peuvent soutenir une conversation en français ou en anglais, ou dans aucune de ces deux langues, et ont l’anglais comme langue maternelle (uniquement ou en combinaison avec une langue non officielle); elles peuvent soutenir une conversation en français ou en anglais, ou dans aucune de ces deux langues, ont à la fois le français et l’anglais comme langue maternelle, ou aucune de ces deux langues, et parlent l’anglais le plus souvent à la maison (uniquement ou en combinaison avec une langue non officielle).
Les personnes sont classées dans la catégorie « Français et anglais » lorsqu’elles parlent à la fois le français et l’anglais suffisamment bien pour soutenir une conversation, et lorsque leur langue maternelle et leur langue parlée le plus souvent à la maison sont à la fois le français et l’anglais, ou ni le français ni l’anglais.
Les personnes sont classées dans la catégorie « Ni français ni anglais » lorsqu’elles ne parlent ni le français ni l’anglais suffisamment bien pour soutenir une conversation et lorsque leur langue maternelle et leur langue parlée le plus souvent à la maison est une langue autre que le français ou l’anglais.
Recensement de l’agriculture : Statistique Canada mène le Recensement de l’agriculture à tous les cinq ans pour dresser le portrait statistique des exploitations et exploitants agricoles du Canada. Le recensement brosse aux utilisateurs un tableau complet des principales caractéristiques du secteur agricole et les renseignent sur la production des cultures, de bétail, des finances et de l’utilisation de la technologie.
Cette étude utilise les données du Recensement de l’agriculture de 2016 afin de présenter des renseignements sur les exploitations agricoles : forme juridique, groupe d’âge et profil générationnel des exploitants, mode d’occupation des terres, superficie agricole totale, revenus agricoles bruts totaux et capital agricole total. Ces renseignements sont présentés selon la première langue officielle parlée du premier exploitant listé sur le formulaire du Recensement de l’agriculture de 2016 pour chaque exploitation agricole. La première langue officielle parlée de cet exploitant est dérivée à partir de ses réponses au Recensement de la population abrégé de 2016.
Recensement de la population : Statistique Canada mène le Recensement de la population à tous les cinq ans pour brosser un portrait statistique du Canada et de sa population à un jour donné. Le recensement est conçu pour fournir de l’information sur les personnes et les logements au Canada en fonction de leurs caractéristiques démographiques, sociales et économiques. Un échantillon de ménages canadiens (25 % en 2016 et 20 % en 2006) reçoit un questionnaire détaillé et tous les autres ménages reçoivent un questionnaire abrégé.
Cette étude utilise les données des recensements de la population détaillés de 2006 et de 2016 afin de présenter l’évolution des caractéristiques des travailleurs de langue française et de langue anglaise selon la première langue officielle parlée des secteurs agricole et agroalimentaire. Ces caractéristiques incluent l’âge, le sexe, le lieu de naissance, l’identité autochtone, le niveau de scolarité, la catégorie de travailleurs, le revenu d’emploi, les langues utilisées au travail et le domaine d’industrie. De plus, cette étude utilise les données du Recensement de la population abrégé de 2016 afin de dériver la première langue officielle parlée du premier exploitant listé sur le formulaire du Recensement de l’agriculture de 2016 pour chaque exploitation agricole.
Revenu agricole brut : Réfère aux revenus de la vente de tous les produits agricoles, les paiements reçus de programmes et les revenus de travail à forfait de l’exploitation agricole pour l’année précédant le recensement ou pour le dernier exercice comptable (financier) terminé. Sont exclus les ventes de produits forestiers (bois de chauffage, de bois à pâte, de billes, de poteaux de clôture, etc.), ventes de biens immobilisés (les quotas, les terres, la machinerie, etc.), ou les revenus provenant de la vente de produits achetés uniquement pour la vente au détail. Cela représente les revenus bruts avant les dépenses.
Revenu d’emploi : Tous les revenus reçus sous forme de traitements, salaires et commissions d’un travail rémunéré ou le revenu net d’un travail autonome dans une entreprise agricole ou non agricole non constituée en société et/ou dans l’exercice d’une profession au cours de l’année civile précédant le recensement.
Superficie agricole : Réfère aux terres possédées ou exploitées par une exploitation agricole. Ceci comprend les terres en culture, les terres en jachère, les terres améliorées et les terres non améliorées, les terres boisées et les terres humides, les autres terres (y compris les terres en friche et les terres où se trouvent les bâtiments agricoles).
Annexe A
Codes du SCIANTableau A.1 Note 1 | |||
---|---|---|---|
Recensement de 2006Tableau A.1 Note 2 | Recensement de 2016Tableau A.1 Note 3 | ||
1110 Fermes (1111 à 1129) | 1111 Culture de plantes oléagineuses et de céréales | 1110 Fermes (sauf Culture en serre et Aquaculture) | 1111 Culture de plantes oléagineuses et de céréales |
1112 Culture de légumes et de melons | 1112 Culture de légumes et de melons | ||
1113 Culture de fruits et de noix | 1113 Culture de fruits et de noix | ||
1114 Culture en serre et en pépinière et floriculture | 1119 Autres cultures agricoles | ||
1119 Autres cultures agricoles | 1121 Élevage de bovins | ||
1121 Élevage de bovins | 1122 Élevage de porcs | ||
1122 Élevage de porcs | 1123 Élevage de volailles et production d’œufs | ||
1123 Élevage de volailles et production d’œufs | 1124 Élevage de moutons et de chèvres | ||
1124 Élevage de moutons et de chèvres | 1129 Autres types d'élevage | ||
1125 Aquaculture animale | 1114 Culture en serre et en pépinière et floriculture | ||
1129 Autres types d'élevage | 1125 Aquaculture | ||
|
Domaine | Codes du SCIANTableau A.2 Note 1 | |
---|---|---|
Recensement de 2006Tableau A.2 Note 2 | Recensement de 2016Tableau A.2 Note 3 | |
Fourniture d'intrants et de services | 1150 Activités de soutien aux fermes | 1150 Activités de soutien aux fermes |
3253 Fabrication de pesticides, d'engrais et d'autres produits chimiques agricoles | 3253 Fabrication de pesticides, d'engrais et d'autres produits chimiques agricoles | |
4171 Grossistes-distributeurs de machines et de matériel pour l'agriculture, l'entretien des pelouses et le jardinage | 4171 Grossistes-marchands de machines et de matériel pour l'agriculture, l'entretien des pelouses et le jardinage | |
4183 Grossistes-distributeurs de fournitures agricoles | 4183 Grossistes-marchands de fournitures agricoles | |
Transformation des aliments, des boissons et du tabac | 3111 Fabrication d'aliments pour animaux | 3111 Fabrication d'aliments pour animaux |
3112 Mouture de céréales et de graines oléagineuses | 3112 Mouture de grains céréaliers et de graines oléagineuses | |
3113 Fabrication de sucre et de confiseries | 3113 Fabrication de sucre et de confiseries | |
3114 Mise en conserve de fruits et de légumes et fabrication de spécialités alimentaires | 3114 Mise en conserve de fruits et de légumes et fabrication de spécialités alimentaires | |
3115 Fabrication de produits laitiers | 3115 Fabrication de produits laitiers | |
3116 Fabrication de produits de viande | 3116 Fabrication de produits de viande | |
3117 Préparation et conditionnement de poissons et de fruits de mer | 3117 Préparation et conditionnement de poissons et de fruits de mer | |
3118 Boulangeries et fabrication de tortillas | 3118 Boulangeries et fabrication de tortillas | |
3119 Fabrication d'autres aliments | 3119 Fabrication d'autres aliments | |
3121 Fabrication de boissons | 3121 Fabrication de boissons | |
3122 Fabrication du tabac | 3122 Fabrication du tabac | |
Commerces alimentaires de détail/de gros | 4111 Grossistes-distributeurs de produits agricoles | 4111 Grossistes-marchands de produits agricoles |
4131 Grossistes-distributeurs de produits alimentaires | 4131 Grossistes-marchands de produits alimentaires | |
4132 Grossistes-distributeurs de boissons | 4132 Grossistes-marchands de boissons | |
4133 Grossistes-distributeurs de cigarettes et de produits du tabac | 4133 Grossistes-marchands de cigarettes et de produits du tabac | |
4451 Épiceries | 4451 Épiceries | |
4452 Magasins d'alimentation spécialisés | 4452 Magasins d'alimentation spécialisés | |
4453 Magasins de bière, de vin et de spiritueux | 4453 Magasins de bière, de vin et de spiritueux | |
Services alimentaires | 4542 Exploitants de distributeurs automatiques | 4542 Exploitants de distributeurs automatiques |
7221 Restaurants à service complet | 7223 Services de restauration spéciaux | |
7222 Établissements de restauration à service restreint | 7224 Débits de boissons (alcoolisées) | |
7223 Services de restauration spéciaux | 7225 Restaurants à service complet et établissements de restauration à service restreint | |
7224 Débits de boissons (alcoolisées) | ||
|
Annexe B
Région agricole de recensement | PLOP | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2006 | 2016 | |||||||
Anglais | Français | Ni français ni anglais | Total | Anglais | Français | Ni français ni anglais | Total | |
nombre | ||||||||
Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec | 55 | 1 615 | 0 | 1 670 | 40 | 1 345 | 0 | 1 385 |
Bas-Saint-Laurent | 10 | 5 655 | 0 | 5 665 | 15 | 4 815 | 0 | 4 825 |
Centre-du-Québec | 135 | 8 485 | 25 | 8 650 | 125 | 7 690 | 100 | 7 915 |
Chaudière-Appalaches | 45 | 10 400 | 0 | 10 450 | 80 | 10 310 | 25 | 10 415 |
Estrie | 795 | 4 735 | 20 | 5 555 | 680 | 4 960 | 40 | 5 690 |
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine | 55 | 550 | 0 | 605 | 70 | 455 | 0 | 530 |
Lanaudière | 50 | 4 800 | 130 | 4 970 | 30 | 3 950 | 10 | 3 990 |
Laurentides | 250 | 3 490 | 0 | 3 740 | 235 | 3 605 | 125 | 3 965 |
Mauricie | 15 | 2 755 | 0 | 2 780 | 20 | 2 625 | 10 | 2 660 |
Montérégie | 1 890 | 16 390 | 175 | 18 450 | 1 650 | 16 665 | 275 | 18 585 |
Montréal–Laval | 495 | 1 620 | 115 | 2 225 | 715 | 2 065 | 165 | 2 950 |
Outaouais | 680 | 1 065 | 15 | 1 760 | 765 | 1 000 | 0 | 1 775 |
Québec | 60 | 3 525 | 0 | 3 590 | 65 | 3 395 | 50 | 3 510 |
Saguenay–Lac-St-Jean–Côte-Nord | 15 | 3 100 | 0 | 3 120 | 20 | 3 110 | 0 | 3 135 |
Total : Québec | 4 545 | 68 200 | 485 | 73 230 | 4 525 | 65 990 | 810 | 71 325 |
pourcentage | ||||||||
Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec | 3,2 | 96,6 | 0,0 | 100,0 | 2,9 | 97,1 | 0,0 | 100,0 |
Bas-Saint-Laurent | 0,2 | 99,8 | 0,0 | 100,0 | 0,3 | 99,7 | 0,0 | 100,0 |
Chaudière-Appalaches | 0,4 | 99,6 | 0,0 | 100,0 | 0,8 | 99,0 | 0,3 | 100,0 |
Centre-du-Québec | 1,5 | 98,1 | 0,3 | 100,0 | 1,6 | 97,1 | 1,3 | 100,0 |
Estrie | 14,4 | 85,3 | 0,4 | 100,0 | 12,0 | 87,3 | 0,7 | 100,0 |
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine | 9,4 | 90,6 | 0,0 | 100,0 | 14,1 | 85,9 | 0,0 | 100,0 |
Lanaudière | 1,0 | 96,5 | 2,5 | 100,0 | 0,8 | 98,9 | 0,3 | 100,0 |
Laurentides | 6,7 | 93,3 | 0,0 | 100,0 | 5,9 | 90,9 | 3,2 | 100,0 |
Mauricie | 0,5 | 99,3 | 0,0 | 100,0 | 0,9 | 98,7 | 0,4 | 100,0 |
Montérégie | 10,2 | 88,8 | 0,9 | 100,0 | 8,9 | 89,7 | 1,5 | 100,0 |
Montréal–Laval | 22,1 | 72,8 | 5,1 | 100,0 | 24,3 | 70,2 | 5,5 | 100,0 |
Outaouais | 38,5 | 60,5 | 1,0 | 100,0 | 43,2 | 56,5 | 0,0 | 100,0 |
Québec | 1,7 | 98,3 | 0,0 | 100,0 | 1,9 | 96,8 | 1,4 | 100,0 |
Saguenay–Lac-St-Jean–Côte-Nord | 0,5 | 99,5 | 0,0 | 100,0 | 0,6 | 99,3 | 0,0 | 100,0 |
Total : Québec | 6,2 | 93,1 | 0,7 | 100,0 | 6,3 | 92,5 | 1,1 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
Région agricole de recensement | PLOP | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2006 | 2016 | |||||||
Anglais | Français | Ni français ni anglais | Total | Anglais | Français | Ni français ni anglais | Total | |
nombre | ||||||||
Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec | 870 | 9 925 | 15 | 10 810 | 1 385 | 9 575 | 15 | 10 975 |
Bas-Saint-Laurent | 85 | 13 060 | 0 | 13 155 | 70 | 13 190 | 0 | 13 270 |
Centre-du-Québec | 220 | 16 335 | 30 | 16 580 | 205 | 17 830 | 45 | 18 080 |
Chaudière-Appalaches | 210 | 28 085 | 0 | 28 315 | 335 | 30 325 | 0 | 30 665 |
Estrie | 1 115 | 15 790 | 10 | 16 915 | 1 360 | 17 750 | 30 | 19 135 |
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine | 495 | 8 155 | 0 | 8 650 | 545 | 7 340 | 0 | 7 885 |
Lanaudière | 670 | 29 060 | 45 | 29 775 | 1 000 | 32 645 | 50 | 33 690 |
Laurentides | 1 795 | 33 390 | 20 | 35 210 | 2 445 | 37 185 | 55 | 39 690 |
Mauricie | 135 | 15 625 | 15 | 15 780 | 270 | 16 550 | 20 | 16 840 |
Montérégie | 9 255 | 88 420 | 440 | 98 110 | 12 310 | 94 410 | 870 | 107 590 |
Montréal–Laval | 44 260 | 91 135 | 2 195 | 137 585 | 55 195 | 102 270 | 2 955 | 160 415 |
Outaouais | 3 515 | 15 375 | 25 | 18 915 | 4 535 | 16 880 | 105 | 21 515 |
Québec | 665 | 43 085 | 70 | 43 820 | 1 180 | 48 530 | 120 | 49 830 |
Saguenay–Lac-St-Jean–Côte-Nord | 615 | 22 665 | 0 | 23 290 | 575 | 22 880 | 0 | 23 460 |
Total : Québec | 63 915 | 430 105 | 2 890 | 496 910 | 81 405 | 467 365 | 4 270 | 553 045 |
pourcentage | ||||||||
Abitibi-Témiscamingue–Nord-du-Québec | 8,1 | 91,8 | 0,2 | 100,0 | 12,7 | 87,2 | 0,1 | 100,0 |
Bas-Saint-Laurent | 0,7 | 99,3 | 0,0 | 100,0 | 0,5 | 99,4 | 0,0 | 100,0 |
Centre-du-Québec | 1,3 | 98,5 | 0,2 | 100,0 | 1,1 | 98,6 | 0,2 | 100,0 |
Chaudière-Appalaches | 0,8 | 99,2 | 0,0 | 100,0 | 1,1 | 98,9 | 0,0 | 100,0 |
Estrie | 6,6 | 93,3 | 0,1 | 100,0 | 7,1 | 92,8 | 0,2 | 100,0 |
Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine | 5,8 | 94,2 | 0,0 | 100,0 | 6,9 | 93,1 | 0,0 | 100,0 |
Lanaudière | 2,2 | 97,6 | 0,2 | 100,0 | 3,0 | 96,9 | 0,1 | 100,0 |
Laurentides | 5,1 | 94,8 | 0,1 | 100,0 | 6,2 | 93,7 | 0,1 | 100,0 |
Mauricie | 0,9 | 99,0 | 0,1 | 100,0 | 1,6 | 98,3 | 0,1 | 100,0 |
Montérégie | 9,4 | 90,1 | 0,4 | 100,0 | 11,4 | 87,8 | 0,8 | 100,0 |
Montréal–Laval | 32,2 | 66,2 | 1,6 | 100,0 | 34,4 | 63,8 | 1,8 | 100,0 |
Outaouais | 18,6 | 81,3 | 0,1 | 100,0 | 21,1 | 78,5 | 0,5 | 100,0 |
Québec | 1,5 | 98,3 | 0,2 | 100,0 | 2,4 | 97,4 | 0,2 | 100,0 |
Saguenay–Lac-St-Jean–Côte-Nord | 2,6 | 97,3 | 0,0 | 100,0 | 2,4 | 97,5 | 0,0 | 100,0 |
Total : Québec | 12,9 | 86,6 | 0,6 | 100,0 | 14,7 | 84,5 | 0,8 | 100,0 |
Sources : Statistique Canada, recensements de la population de 2006 et 2016. |
- Date de modification :