Série thématique sur l'ethnicité, la langue et l'immigration
Portrait des travailleurs de langue anglaise dans les industries agricole et agroalimentaire du Québec, 2011
par Émilie Lavoie
Date de diffusion : le 12 juillet 2017Remerciements
Ce projet a été réalisé dans le cadre d’une collaboration entre Statistique Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada, et Innovation, Sciences et Développement économique Canada. L’auteure tient à remercier Jacinthe Robichaud et son équipe à Agriculture et Agroalimentaire Canada pour leurs suggestions et commentaires judicieux.
Cette étude a été rendue possible grâce à la contribution de Jean-Pierre Corbeil, chef du Centre de la statistique ethnoculturelle, langue et immigration de Statistique Canada. Des remerciements vont également à Jean-François Lepage pour ses conseils. L’auteure tient à les remercier chaleureusement pour leur implication et leur disponibilité tout au long de ce projet.
Enfin, l’auteure remercie Deniz Do, Alejandro Paez Silva et Julie Bertrand pour leur collaboration dans la finalisation du rapport.
Industrie agricole du Québec et minorité de langue anglaise
Il y avait 69 120 personnes âgées de 15 ans ou plus qui travaillaient dans le secteur agricoleNote 1 au Québec en 2011. De ce nombre, 5,9 % étaient de langue anglaiseNote 2 (4045 personnes). Alors que le secteur agricole se concentrait principalement dans les régions de la Montérégie, de Chaudière-Appalaches et du Centre-du-QuébecNote 3 les travailleurs du secteur qui étaient de langue anglaise se retrouvaient surtout dans d’autres régions : l’Estrie (665 travailleurs agricoles de langue anglaise, soit 16,4 % des travailleurs de langue anglaise du Québec), la Montérégie (1475 travailleurs agricoles de langue anglaise, soit 36,5 % des travailleurs de langue anglaise du Québec), Montréal - Laval (580 travailleurs agricoles de langue anglaise, soit 14,3 % des travailleurs de langue anglaise du Québec), les Laurentides (370 travailleurs agricoles de langue anglaise, soit 9,1 % des travailleurs de langue anglaise du Québec), et l’Outaouais (585 travailleurs agricoles de langue anglaise, soit 14,5 % des travailleurs de langue anglaise du Québec). À l’exception de la Montérégie, la répartition géographique de la population agricole de langue anglaise du Québec diffère de celle de l’ensemble des travailleurs du secteur dans la provinceNote 4. La carte 1 montre par ailleurs que la présence conjointe du secteur agricole et de la population de la minorité de langue anglaise ne se concentre que dans quelques municipalitésNote 5 dans la province.
Industrie agroalimentaire du Québec et minorité de langue anglaise
Il y avait 514 935 personnes âgées de 15 ans ou plus qui travaillaient dans le secteur agroalimentaireNote 6 au Québec en 2011. De ce nombre, 13,6 % étaient de langue anglaise (70 245 personnes). Le secteur agroalimentaire se concentrait principalement dans deux régions : Montréal – Laval et la Montérégie. Près de 70 % des travailleurs de langue anglaise du secteur agroalimentaire de la province se trouvaient dans la région de Montréal – Laval (48 860 travailleurs), et 15,0 % dans la région de la Montérégie (10 545 travailleurs). Dans ces régions, 33,9 % et 10,2 % des travailleurs du secteur agroalimentaire avaient l’anglais comme première langue. Le tableau 2 et la carte 4 montrent aussi qu’un nombre important de travailleurs de langue anglaise se retrouvaient dans les régions suivantes : la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine (570 travailleurs du secteur agroalimentaire de langue anglaise, soit 7,3 % des travailleurs du secteur dans la région), l’Estrie (910 travailleurs du secteur agroalimentaire de langue anglaise, soit 5,3 % des travailleurs du secteur dans la région), les Laurentides (2100 travailleurs du secteur agroalimentaire de langue anglaise, soit 5,7 % des travailleurs du secteur dans la région), l’Outaouais (3505 travailleurs du secteur agroalimentaire de langue anglaise, soit 18,5 % des travailleurs du secteur dans la région) et l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec (885 travailleurs du secteur agroalimentaire de langue anglaise, soit 8,6 % des travailleurs du secteur dans la région). La carte 3 montre par ailleurs que la présence conjointe du secteur agroalimentaire et de la population de la minorité de langue anglaise ne se concentre que dans certaines municipalitésNote 7 dans la province.
Partie 1 : Portrait de l’industrie agricole du Québec et de ses travailleurs
Le tableau 1 et les cartes 1 et 2 précédentes ont bien montré que les travailleurs agricoles de langue anglaise du Québec étaient concentrés dans cinq régions : l’Estrie, la Montérégie, Montréal – Laval, les Laurentides et l’Outaouais. Les portraits qui suivent porteront donc sur ces régions agricoles.
Portrait socioéconomique des travailleurs de langue anglaise de l’industrie agricole du Québec
Tableau de données du graphique 1
Estrie | Montérégie | Montréal - Laval | Laurentides | Outaouais | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | |
pourcentage | ||||||||||
15 à 29 ans | 18,8 | 28,5 | 24,7 | 22,5 | 37,9 | 29,0 | 39,2 | 23,4 | 23,9 | 28,9 |
30 à 49 ans | 32,3 | 31,5 | 33,2 | 36,4 | 29,3 | 38,8 | 12,2 | 37,3 | 27,4 | 28,9 |
50 à 64 ans | 30,8 | 29,9 | 34,2 | 30,9 | 27,6 | 26,4 | 23,0 | 31,3 | 29,9 | 33,7 |
65 ans et plus | 18,8 | 10,3 | 8,1 | 9,9 | 5,2 | 4,3 | 25,7 | 8,2 | 19,7 | 9,0 |
Source : Statistique Canada, Enquête nationale auprès des ménages de 2011. |
- Dans les régions agricoles de l’Estrie et de l’Outaouais, les travailleurs agricoles de langue anglaise étaient en moyenne plus âgés que leurs collègues d’un autre groupe linguistique : il y avait proportionnellement moins de travailleurs de langue anglaise âgés de 15 à 29 ans ou plus de ceux âgés de 65 ans ou plus.
- Dans la région de Montréal – Laval, près de quatre travailleurs de langue anglaise sur dix étaient âgés de 15 à 29 ans, une proportion nettement plus élevée que celle des travailleurs appartenant à un autre groupe linguistique.
- Dans les Laurentides, il y avait nettement plus de travailleurs de langue anglaise âgés de 15 à 29 ans (39,2 %) ou encore de 65 ans ou plus (25,7 %) comparativement aux autres travailleurs agricoles de la région.
- Plus de six travailleurs de langue anglaise du secteur agricole sur dix étaient des hommes en 2011 dans les régions agricoles du Québec.
- Dans les régions de Montréal – Laval et des Laurentides, il y avait proportionnellement plus d’hommes chez les travailleurs de langue anglaise comparativement aux travailleurs appartenant à d’autres groupes linguistiques. À l’inverse, en Montérégie, la proportion d’hommes était plus basse chez les travailleurs de langue anglaise par rapport aux autres travailleurs agricoles de la région.
- Les travailleurs agricoles de langue anglaise étaient proportionnellement plus souvent mariés ou séparés, divorcés ou veufs que leurs collègues d’un autre groupe linguistique, et ce, dans les cinq régions agricoles du Québec présentées au tableau 3Note 8. À l’opposé, ces travailleurs de langue anglaise étaient moins souvent dans une union libre.
- Dans les régions agricoles de l’Outaouais et de l’Estrie, les travailleurs agricoles de langue anglaise étaient proportionnellement moins souvent célibataires comparativement aux autres travailleurs du secteur. L’inverse était toutefois constaté dans les Laurentides alors qu’il y avait plus de travailleurs célibataires de langue anglaise.
- Dans trois régions agricoles du Québec (Estrie, Montérégie et Laurentides), les travailleurs agricoles de langue anglaise avaient une scolarité plus élevée que leurs collègues d’un autre groupe linguistique. Ces travailleurs de langue anglaise étaient ainsi proportionnellement moins nombreux à posséder un diplôme d’études secondairesNote 9 ou aucun certificat, diplôme ou grade.
- En Outaouais, les travailleurs agricoles de langue anglaise étaient proportionnellement plus nombreux à ne posséder aucun certificat, diplôme ou grade et moins nombreux à posséder un diplôme d’études secondairesNote 10.
- Dans la région agricole de Montréal – Laval, les travailleurs de langue anglaise avaient une scolarité différente de celle de leurs collègues des autres groupes linguistiques : ils avaient en moyenne une scolarité plus élevée. Ils étaient proportionnellement plus nombreux à posséder au moins un diplôme d’études secondairesNote 11.
- Les travailleurs agricoles de langue anglaise du Québec étaient proportionnellement moins nombreux que leurs collègues des autres groupes linguistiques à être nés dans leur province de résidence. De façon corollaire, ils étaient proportionnellement plus nombreux à être nés dans une autre province du Canada ou encore à l’extérieur du pays.
- Comparativement aux travailleurs agricoles d’une langue autre que l’anglais, les travailleurs agricoles de langue anglaise du Québec étaient proportionnellement beaucoup moins nombreux à être de religion catholique en 2011.
- Règle générale, ces travailleurs agricoles de langue anglaise étaient proportionnellement plus nombreux à avoir les religions suivantes : anglicaneNote 12 église unieNote 13 presbytérienneNote 14 et autres confessions chrétiennesNote 15. Ils étaient également plus nombreux à avoir déclaré n’avoir aucune appartenance religieuse.
- Dans la région de Montréal – Laval, il y avait proportionnellement davantage de travailleurs de langue anglaise ayant déclaré avoir le bouddhisme, l’hindouisme, le judaïsme, l’islam ou le sikhisme comme religion comparativement à leurs collègues appartenant à un autre groupe linguistique.
- Plus d’un travailleur du secteur agricole sur deux était un employé en 2011, peu importe le groupe linguistique auquel il appartenait, à l’exception des travailleurs de langue anglaise de l’Outaouais et de l’Estrie. C’était dans la région agricole de Montréal – Laval que l’on retrouvait les plus fortes proportions de travailleurs employés (86,2 % des travailleurs de langue anglaise et 88,2 % des autres travailleurs du secteur) en 2011.
- En Estrie et en Outaouais, il y avait proportionnellement moins de travailleurs de langue anglaise employés en 2011 comparativement à leurs collègues d’un autre groupe linguistique.
- Dans toutes les régions agricoles du Québec, mais tout particulièrement dans les régions de l’Estrie et de l’Outaouais, les travailleurs agricoles de langue anglaise étaient proportionnellement plus nombreux à être des travailleurs autonomes dans une entreprise non constituée en société, comparativement à leurs collègues d’un autre groupe linguistique.
Portrait linguistique des travailleurs de langue anglaise de l’industrie agricole du Québec
Connaissance des langues officielles
Tableau de données du graphique 2
Estrie | Montérégie | Montréal - Laval | Laurentides | Outaouais | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | |
pourcentage | ||||||||||
Anglais seulement | 27,8 | 0,0 | 27,5 | 0,0 | 36,2 | 0,0 | 43,2 | 0,0 | 68,4 | 0,0 |
Français seulement | 0,0 | 71,1 | 0,0 | 69,5 | 0,0 | 42,2 | 0,0 | 68,0 | 0,0 | 41,0 |
Aucune | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,2 | 0,0 | 5,2 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 |
Anglais et français | 72,2 | 28,8 | 72,5 | 30,2 | 64,7 | 52,3 | 58,1 | 32,1 | 31,6 | 59,6 |
Source : Statistique Canada, Enquête nationale auprès des ménages de 2011. |
- La majorité des travailleurs agricoles de langue anglaise connaissaient le français et l’anglais en 2011, partout au Québec à l’exception de l’Outaouais. Dans cette région, trois travailleurs agricoles de langue anglaise sur dix connaissaient le français et l’anglais, alors que c’était le de cas d’au moins un travailleur anglophone sur deux dans les autres régions agricoles.
- Une part importante des travailleurs de langue anglaise connaissait uniquement l’anglais en 2011, et ce, particulièrement dans la région agricole de l’Outaouais où c’était le cas d’un peu plus des deux tiers d’entre eux. Dans les autres régions, les proportions variaient de 27,5 % en Montérégie à 43,2 % dans les Laurentides.
Langue d’usage à la maison
Tableau de données du graphique 3
Estrie | Montérégie | Montréal - Laval | Laurentides | Outaouais | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | |
pourcentage | ||||||||||
Anglais | 66,9 | 0,0 | 58,6 | 0,4 | 40,5 | 0,0 | 81,1 | 0,0 | 78,6 | 0,0 |
Français | 0,0 | 93,7 | 5,8 | 94,1 | 0,0 | 61,5 | 0,0 | 93,4 | 0,0 | 81,3 |
Autres langues | 0,0 | 1,3 | 6,1 | 1,3 | 43,1 | 30,5 | 6,8 | 1,7 | 6,8 | 3,6 |
Anglais et français | 27,8 | 4,8 | 29,5 | 4,1 | 12,9 | 7,2 | 8,1 | 4,8 | 12,0 | 13,9 |
|
- La majorité des travailleurs agricoles de langue anglaise parlaient uniquement cette langue à la maison en 2011, dans toutes les régions agricoles à l’exception de la région de Montréal – Laval.
- Dans la région de Montréal – Laval, il y avait davantage de travailleurs agricoles de langue anglaise qui parlaient une langue autre que le français ou l’anglais à la maison (43,1 %) que de travailleurs qui utilisaient uniquement l’anglais (40,5 %).
- Un peu plus d’un travailleur anglophone sur quatre parlait le français et l’anglais à la maison dans les régions agricoles de l’Estrie et de la Montérégie.
Langue(s) utilisée(s) au travail
Tableau de données du graphique 4
Estrie | Montérégie | Montréal - Laval | Laurentides | Outaouais | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | |
pourcentage | ||||||||||
Anglais | 49,6 | 0,9 | 44,7 | 0,9 | 32,8 | 4,9 | 51,4 | 0,9 | 82,9 | 7,2 |
Français | 6,0 | 91,3 | 8,8 | 86,2 | 12,1 | 58,3 | 8,1 | 87,4 | 0,0 | 68,1 |
Autres langues | 0,0 | 1,1 | 4,4 | 2,8 | 18,1 | 12,6 | 0,0 | 1,7 | 0,0 | 0,0 |
Anglais et français | 43,6 | 6,6 | 42,0 | 10,1 | 37,1 | 23,0 | 36,5 | 10,0 | 13,7 | 23,5 |
|
- Dans les régions agricoles de l’Estrie, de la Montérégie et des Laurentides, les travailleurs agricoles de langue anglaise étaient plus nombreux à utiliser uniquement l’anglais au travail qu’à utiliser le français et l’anglais. C’était également le cas en Outaouais, alors qu’un peu plus de huit travailleurs de langue anglaise sur dix utilisaient l’anglais au travail, une proportion nettement plus élevée que dans les autres régions agricoles du Québec.
- L’utilisation unique du français au travail était peu répandue parmi les travailleurs agricoles de langue anglaise en 2011, les proportions allant de 6,0 % en Estrie à 12,1 % à Montréal – Laval. En Outaouais, aucun travailleur agricole de langue anglaise utilisait uniquement le français au travail.
Portrait agricole de cinq régions du Québec
Contrairement à ce qui a été présenté dans les sections précédentes, le présent portrait agricole se concentre sur les caractéristiques des fermes et des exploitants agricoles des régions agricoles des cinq régions agricoles du QuébecNote 16.
- Il y avait proportionnellement plus de fermes individuelles dans les Laurentides (50,3 %) et en Outaouais (66,5 %) que dans l’ensemble du Québec (45,4 %).
- Il y avait également davantage de fermes constituées en société de personnes avec ou sans contrat écrit dans les cinq régions agricoles du Québec comparativement à l’ensemble des fermes du Québec, sauf dans le cas des fermes constituées en société de personnes avec contrat écrit dans les régions de Montréal – Laval et de l’Outaouais.
- Les fermes familiales ou non familiales incorporées étaient proportionnellement moins répandues dans les régions de l’Estrie, des Laurentides et de l’Outaouais.
- Dans la région de Montréal – Laval, les fermes étaient généralement de plus petite taille que dans l’ensemble du Québec. Il y avait ainsi proportionnellement beaucoup plus de fermes de moins de 130 acres (88,5 % comparativement à 39,8 % pour l’ensemble des fermes du Québec) et moins de fermes de plus grande taille. La même tendance est également observée dans les régions agricoles autour de Montréal - Laval, soit en Montérégie et dans les Laurentides, mais dans une moindre mesure.
- Dans les régions de l’Estrie et de l’Outaouais, il y avait proportionnellement moins de fermes de petite taille (soit de moins de 130 acres) et plus de fermes de taille moyenne, c’est-à-dire des fermes de 130 à 1 119 acres.
- La majorité des terres agricoles du Québec étaient possédées par les exploitants en 2011 : de 87,2 % à Montréal – Laval à 97,0 % en Outaouais (95,6 % de toutes les fermes de la province).
- Le mode d’occupation des terres diffère peu d’une région agricole à l’autre, ainsi qu’en comparaison avec l’ensemble du Québec, à l’exception de la région de Montréal – Laval. Dans cette région, il y avait proportionnellement moins de terres déclarées comme étant possédées, louées des autres ou exploitées par d’autres, comparativement à l’ensemble des fermes de la province. À l’inverse, il y avait proportionnellement plus de terres utilisées sous d’autres arrangements.
- Il y avait proportionnellement plus de fermes en Montérégie et à Montréal – Laval où des ordinateurs et l’Internet étaient utilisés pour l’exploitation agricole comparativement à l’ensemble des fermes du Québec. Dans la région de Montréal – Laval, plus d’une ferme sur deux avait un accès haute vitesse à l’Internet, soit une proportion supérieure à celle de l’ensemble des fermes du Québec (40,6 %).
- En Outaouais, il y avait proportionnellement moins de fermes où des ordinateurs et l’Internet étaient utilisés pour l’exploitation agricole comparativement à l’ensemble des fermes du Québec. De même, toujours en Outaouais, ainsi qu’en Estrie et dans les Laurentides, il y avait proportionnellement moins de fermes qui avaient un accès haute vitesse à l’Internet.
- En Estrie et en Outaouais, la valeur totale du capital agricole et les revenus agricoles bruts totaux des fermes étaient proportionnellement plus bas que l’ensemble des fermes de la province. Dans ces régions, il y avait proportionnellement plus de fermes ayant une valeur inférieure à 1 500 000 $ ou ayant des revenus agricoles inférieurs à 100 000 $ comparativement à l’ensemble des fermes du Québec.
- Dans les régions de la Montérégie et de Montréal – Laval, les fermes avaient proportionnellement plus souvent une plus grande valeur du capital agricole (1 500 000 $ et plus) ou un revenu agricole brut plus élevé.
- Pour les trois indicateurs du tableau 12, les régions de Montréal – Laval et de l’Outaouais présentent des tendances à l’opposé. Il y avait ainsi proportionnellement plus de travailleurs qui habitaient à l’extérieur de l’exploitation agricole dans la région de Montréal – Laval comparativement à l’ensemble des exploitants agricoles du Québec, et l’inverse est constaté dans la région de l’Outaouais. La même tendance était observée quant au nombre moyen d’heures travaillées et pour le nombre moyen d’heures travaillées de travail non agricole rémunéréNote 17.
- L’élevage de bovins varie grandement d’une région agricole à l’autre, particulièrement lorsque comparée à l’ensemble des fermes de la province de Québec. Il y avait ainsi proportionnellement plus de fermes où se pratiquait l’élevage de bovins en Estrie et en Outaouais (37,4 % et 39,2 % respectivement), et moins dans les trois autres régions (22,8 % en Montérégie, 4,5 % à Montréal – Laval et 22,2 % dans les Laurentides), comparativement à l’ensemble des fermes du Québec (30,8 %).
- Comparativement à l’ensemble des fermes du Québec, il y avait proportionnellement moins de fermes qui pratiquaient l’élevage de bovins laitiersNote 18 ou l’élevage de porcs dans les cinq régions agricoles à l’étudeNote 19.
- Dans les autres types d’élevage, il y avait proportionnellement davantage d’apiculture pratiquée dans la région de Montréal – Laval, ainsi que plus d’élevage de chevaux et autres équidés dans les Laurentides et en Outaouais, comparativement à ce qui était pratiqué dans l’ensemble des fermes du Québec.
- La culture de plantes oléagineuses et de céréales, et plus particulièrement de maïs, était proportionnellement moins présente dans les régions à l’étude que dans l’ensemble du Québec. Seule la région de la Montérégie se démarque alors que trois fermes sur dix avaient déclaré faire de la culture de plantes oléagineuses et de céréales en 2011 (une ferme sur cinq dans le cas de la culture du maïs), une proportion nettement plus élevée que celle de l’ensemble du Québec.
- Comparativement à l’ensemble des fermes du Québec, il y avait proportionnellement plus de fermes ayant déclarées faire de la culture de légumes et de melons (à l’exception des pommes de terre) dans la région de Montréal – Laval, ainsi que de la culture de fruits et de noix et de la culture en serre et en pépinière et floricultureNote 20 dans les régions de Montréal – Laval et des Laurentides.
- La production de sirop d’érable et d’autres produits de l’érable était peu présente dans les régions agricoles à l’étude, à l’exception de l’Estrie où plus d’une ferme sur cinq a déclaré en 2011 faire ce type de production.
- Un peu plus d’une ferme sur cinq en Outaouais a déclaré en 2011 faire la culture du foin, soit une proportion plus importante que dans l’ensemble des fermes du Québec.
Partie 2 : Portraits socioéconomique et linguistique des travailleurs de l’industrie agroalimentaire du Québec
Le tableau 2 et les cartes 3 et 4 précédentes ont bien montré que les travailleurs du secteur agroalimentaire de langue anglaise du Québec étaient concentrés dans sept régions : la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine, l’Estrie, la Montérégie, Montréal – Laval, les Laurentides, l’Outaouais et l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec. Les portraits qui suivent porteront donc sur ces régions agricoles.
Portrait socioéconomique des travailleurs de langue anglaise de l’industrie agroalimentaire du Québec
Tableau de données du graphique 5a et 5b
Gaspésie Îles-de-la-Madeleine | Estrie | Montégérie | Montréal - Laval | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | |
pourcentage | ||||||||
15 à 29 ans | 33,3 | 28,0 | 53,3 | 52,2 | 40,2 | 46,4 | 42,4 | 45,2 |
30 à 49 ans | 30,7 | 37,1 | 29,7 | 28,0 | 38,1 | 31,3 | 38,7 | 34,7 |
50 à 64 ans | 34,2 | 32,7 | 14,3 | 17,3 | 18,6 | 20,1 | 17,1 | 17,8 |
65 ans et plus | 0,0 | 2,3 | 0,0 | 2,3 | 3,0 | 2,2 | 1,8 | 2,2 |
Source : Statistique Canada, Enquête nationale auprès des ménages de 2011. |
Laurentides | Outaouais | Abitibi-Témiscamingue Nord-du-Québec | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | |
pourcentage | ||||||
15 à 29 ans | 42,6 | 48,1 | 54,2 | 58,3 | 57,6 | 49,4 |
30 à 49 ans | 41,2 | 30,0 | 28,0 | 24,6 | 28,2 | 30,2 |
50 à 64 ans | 15,2 | 19,9 | 16,5 | 14,7 | 13,6 | 18,9 |
65 ans et plus | 1,2 | 2,0 | 1,3 | 2,1 | 0,0 | 1,5 |
Source : Statistique Canada, Enquête nationale auprès des ménages de 2011. |
- Les travailleurs du secteur agroalimentaire de l’Estrie, de l’Outaouais et de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec étaient jeunes (plus d’un travailleur sur deux était âgé de 15 à 29 ans), alors que ceux de la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine étaient plus âgés (moins du tiers était âgé de 15 à 29 ans). Un peu plus d’un travailleur de la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine sur trois étaient âgés de 50 ans ou plus, alors que cette proportion ne dépasse jamais un travailleur sur cinq dans les autres régions agricoles.
- Dans les trois autres régions (Montérégie, Montréal – Laval et Laurentides), la structure par âge des travailleurs du secteur agroalimentaire ne variait pas selon le groupe linguistique.
- Il y avait proportionnellement plus de travailleurs de langue anglaise du secteur agroalimentaire qui était des femmes en 2011 comparativement à leurs collègues d’un autre groupe linguistique. Dans la région de la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine, à l’inverse, 64,0 % des travailleurs de langue anglaise du secteur agroalimentaire étaient des femmes, comparativement à 56,8 % pour les autres travailleurs du secteur.
- Comparativement aux travailleurs francophones ou d’une autre langue que l’anglais, les travailleurs de langue anglaise du secteur agroalimentaire au Québec étaient proportionnellement plus souvent mariés et vivaient moins souvent dans une union libre.
- De la même façon, les travailleurs de langue anglaise étaient proportionnellement moins souvent célibataires que leurs collègues appartenant à un autre groupe linguistique, et ce, dans toutes les régions agricoles du Québec à l’exception de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec. Dans cette région, les travailleurs de langue anglaise étaient également moins souvent séparés, divorcés ou veufs.
- Dans la majorité des régions agricoles du Québec, les travailleurs de langue anglaise du secteur agroalimentaire étaient proportionnellement moins nombreux à ne posséder aucun certificat, diplôme ou grade et plus nombreux à posséder un diplôme d’études secondairesNote 21 comparativement aux autres travailleurs du secteur.
- Seuls les travailleurs de langue anglaise de l’Estrie et de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec étaient proportionnellement plus nombreux à ne pas posséder de certificat, diplôme ou grade et moins nombreux à posséder un diplôme d’études secondairesNote 22.
- Comparativement aux travailleurs francophones ou d’une autre langue que l’anglais, les travailleurs de langue anglaise du secteur agroalimentaire étaient proportionnellement plus nombreux à posséder un certificat ou diplôme d’un collègeNote 23 ou encore un baccalauréatNote 24.
- La majorité des travailleurs de langue anglaise du secteur agroalimentaire sont nés au Québec, soit dans leur province de résidence en 2011. Les travailleurs de Montréal – Laval, où la majorité des travailleurs de langue anglaise sont nés à l’extérieur du pays, et de l’Outaouais, où la majorité des travailleurs de langue anglaise sont nés dans une autre province que le Québec, étaient toutefois des exceptions.
- Comparativement aux travailleurs francophones ou d’une langue autre que l’anglais, les travailleurs de langue anglaise du secteur agroalimentaire étaient proportionnellement moins nombreux à être nés au Québec, et plus nombreux à être nés dans une autre province ou à l’extérieur du pays.
- Plus de religions étaient pratiquées par les travailleurs de langue anglaise du secteur agroalimentaire que par les travailleurs appartenant à d’autres groupes linguistiques. Chez ces derniers, la religion catholique était largement répandue, alors qu’elle était nettement moins présente chez les travailleurs de langue anglaise du Québec.
- Règle générale, les travailleurs de langue anglaise étaient proportionnellement plus nombreux à avoir déclaré n’avoir aucune appartenance religieuse comparativement à leurs collègues d’un autre groupe linguistiqueNote 25.
- La grande majorité des travailleurs de langue anglaise du secteur agroalimentaire québécois étaient des employés en 2011, dans proportions allant de 88,8 % en Montérégie à 96,5 % en Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine.
- Dans la majorité des régions agricoles, les travailleurs de langue anglaise étaient un peu moins nombreux à être des employés comparativement à leurs confrères appartenant à un autre groupe linguistiqueNote 26. En contrepartie, les travailleurs de langue anglaise étaient plus nombreux à être des travailleurs autonomes, que leur entreprise soit constituée en société ou nonNote 27.
- Les travailleurs de langue anglaise du secteur agroalimentaire québécois étaient proportionnellement plus nombreux à travailler dans le sous-secteur des services alimentaires et de la restauration comparativement à leurs collègues appartenant à un autre groupe linguistique, et ce, dans toutes régions agricoles du Québec à l’exception de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec.
Portrait linguistique des travailleurs de langue anglaise de l’industrie agroalimentaire du Québec
Connaissance des langues officielles
Tableau de données du graphique 6a et 6b
Gaspésie Îles-de-la-Madeleine | Estrie | Montégérie | Montréal - Laval | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | |
pourcentage | ||||||||
Anglais seulement | 39,5 | 0,0 | 17,6 | 0,0 | 25,3 | 0,0 | 31,1 | 0,0 |
Français seulement | 0,0 | 81,4 | 0,0 | 58,5 | 0,0 | 53,9 | 0,0 | 34,9 |
Anglais et français | 60,5 | 18,6 | 82,4 | 41,2 | 74,6 | 45,4 | 68,8 | 62,7 |
Aucune | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,2 | 0,0 | 0,6 | 0,1 | 2,4 |
Source : Statistique Canada, Enquête nationale auprès des ménages de 2011. |
Laurentides | Outaouais | Abitibi-Témiscamingue Nord-du-Québec | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | |
pourcentage | ||||||
Anglais seulement | 18,1 | 0,0 | 43,5 | 0,0 | 69,5 | 0,0 |
Français seulement | 0,0 | 53,3 | 0,0 | 34,0 | 0,0 | 71,1 |
Anglais et français | 82,1 | 46,5 | 56,6 | 65,7 | 31,1 | 29,0 |
Aucune | 0,0 | 0,2 | 0,0 | 0,2 | 0,0 | 0,0 |
Source : Statistique Canada, Enquête nationale auprès des ménages de 2011. |
- La connaissance unique du français n’était pas présente chez les travailleurs de langue anglaise du Québec en 2011.
- La majorité des travailleurs de langue anglaise du secteur agroalimentaire connaissaient le français et l’anglais en 2011, dans des proportions allant de 56,6 % en Outaouais à 82,4 % en Estrie. Seuls les travailleurs de langue anglaise de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec font exception alors qu’ils étaient moins d’un travailleur sur trois (31,1 %) à connaître les deux langues.
- Une part importante des travailleurs de langue anglaise connaissaient uniquement l’anglais en 2011, notamment dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec. C’était le cas près de sept travailleurs sur dix dans cette région, alors que dans les autres régions, les proportions de la connaissance unique de l’anglais variaient de 17,6 % en Estrie à 43,5 % en Outaouais.
Langue d’usage à la maison
Tableau de données du graphique 7a et 7b
Gaspésie Îles-de-la-Madeleine | Estrie | Montégérie | Montréal - Laval | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | |
pourcentage | ||||||||
Anglais | 64,9 | 0,0 | 41,2 | 0,2 | 44,6 | 0,4 | 47,0 | 1,6 |
Français | 5,3 | 97,1 | 9,9 | 92,2 | 5,4 | 89,4 | 3,1 | 67,9 |
Autres langues | 0,0 | 0,0 | 11,0 | 2,1 | 25,1 | 3,8 | 38,0 | 20,5 |
Anglais et français | 28,1 | 2,6 | 37,9 | 5,5 | 24,8 | 6,4 | 11,8 | 10,0 |
|
Laurentides | Outaouais | Abitibi-Témiscamingue Nord-du-Québec | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | |
pourcentage | ||||||
Anglais | 40,5 | 0,1 | 55,5 | 1,0 | 30,5 | 0,4 |
Français | 9,8 | 91,8 | 4,9 | 78,9 | 3,4 | 94,4 |
Autres langues | 14,5 | 1,5 | 18,7 | 3,7 | 55,9 | 1,4 |
Anglais et français | 35,2 | 6,5 | 21,0 | 16,5 | 10,7 | 3,9 |
|
- Dans les régions de la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine et de l’Outaouais, plus d’un travailleur de langue anglaise sur deux parlait uniquement l’anglais à la maison (64,9 % et 55,5 % respectivement). C’était le cas d’entre 30 % et 45 % des travailleurs de langue anglaise des régions.
- En Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec, la majorité des travailleurs de langue anglaise parlaient une langue autre que le français ou l’anglais à la maison. C’était également le cas d’une part importante des travailleurs de langue anglaise de la Montérégie (25,1 %) et de Montréal – Laval (38,0 %).
- Il y avait proportionnellement davantage de travailleurs de langue anglaise que de travailleurs d’un autre groupe linguistique qui parlaient le français et l’anglais à la maison. Les différences étaient particulièrement marquées dans les régions de la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine (28,1 % des travailleurs de langue anglaise comparativement à 2,6 % des autres travailleurs du secteur), l’Estrie (37,9 % comparativement à 5,5 %), la Montérégie (24,8 % comparativement à 6,4 %) et les Laurentides (35,2 % comparativement à 6,5 %).
Langue(s) utilisée(s) au travail
Tableau de données du graphique 8a et 8b
Gaspésie Îles-de-la-Madeleine | Estrie | Montégérie | Montréal - Laval | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | |
pourcentage | ||||||||
Anglais | 41,2 | 1,3 | 22,0 | 1,6 | 28,4 | 2,5 | 34,2 | 6,6 |
Français | 15,8 | 83,1 | 24,7 | 75,3 | 15,2 | 70,2 | 8,1 | 46,5 |
Autres langues | 4,4 | 1,2 | 8,2 | 1,6 | 12,0 | 2,8 | 14,6 | 8,8 |
Anglais et français | 40,4 | 14,4 | 45,1 | 21,2 | 44,4 | 24,5 | 43,1 | 38,1 |
|
Laurentides | Outaouais | Abitibi-Témiscamingue Nord-du-Québec | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | De langue anglaise | Autres travailleurs | |
pourcentage | ||||||
Anglais | 17,9 | 2,1 | 51,8 | 5,8 | 40,1 | 1,7 |
Français | 20,5 | 70,4 | 4,6 | 45,8 | 4,5 | 82,5 |
Autres langues | 8,3 | 2,0 | 8,7 | 3,7 | 41,2 | 1,9 |
Anglais et français | 53,6 | 25,5 | 35,1 | 44,7 | 14,7 | 14,0 |
|
- Dans la majorité des régions agricoles, entre 35 % et 55 % des travailleurs de langue anglaise du secteur agroalimentaire utilisaient conjointement le français et l’anglais au travail en 2011. En Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec, toutefois, la proportion ne dépassait pas 15 %.
- Les langues autres que le français ou l’anglais étaient plus souvent utilisées au travail que le français en 2011 dans le secteur agroalimentaire. D’ailleurs, en Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec, un peu plus de quatre travailleurs de langue anglaise sur dix utilisaient une langue autre que le français ou l’anglais au travail.
- Dans les régions des Laurentides et de l’Estrie, l’utilisation unique du français au travail par les travailleurs de langue anglaise dépassait légèrement l’utilisation unique de l’anglais.
- En Outaouais, un peu plus d’un travailleur de langue anglaise sur deux utilisait uniquement l’anglais au travail, ce qui représente une proportion supérieure à ce qui se trouvait dans les autres régions agricoles de la province.
Annexes
Annexe 1 – Industries du secteur agricole
Annexe 2 – Secteur agricole et minorités de langue officielle dans les subdivisions de recensement
Annexe 3 - Industries du secteur agroalimentaire
Annexe 4 – Secteur agroalimentaire et minorités de langue officielle dans les subdivisions de recensement
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