Profil de la population autochtone de 2006 pour Victoria
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par Shelly Milligan
Introduction
Le présent rapport examine les caractéristiques démographiques et socioéconomiques de la population autochtone vivant dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Victoria1. Les réserves des Premières Nations suivantes se situent à l'intérieur des limites de la région métropolitaine de recensement de Victoria : East Saanich 2 de la Première Nation Tsawout; Esquimalt d'Esquimalt; New Songhees 1A de la Première Nation Songhees; South Saanich 1 de Tsartlip; Cole Bay 3 ou Pauquachin; Union Bay 4 de Tseycum; T'Sou-ke 1 et T'Sou-ke 2 de la Première Nation T'Sou-ke; et, Becher Bay 1 de Beecher Bay. Les données sont tirées du Recensement de 2006 et de l'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2006, qui fournissent un ensemble exhaustif de données sur les Autochtones.
Le rapport porte sur la population d'identité autochtone, qui désigne les personnes qui ont déclaré s'identifier à au moins un groupe autochtone, c'est-à-dire Indiens de l'Amérique du Nord, Métis ou Inuits, et/ou celles qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, et/ou encore celles qui ont déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation.
Le terme « Premières Nations » est utilisé dans tout le rapport pour désigner les personnes qui se sont identifiées comme étant des Indiens de l'Amérique du Nord. Le terme « population autochtone » est utilisé dans le rapport pour désigner la population d'identité autochtone.
Contexte
En 2006, on dénombrait 1 172 790 Autochtones au Canada, ceux-ci constituant 3,8 % de l'ensemble de la population canadienne.
En 2006, 196 075 Autochtones vivaient en Colombie-Britannique, ce qui représentait 5 % de la population de la province.
La région métropolitaine de recensement de Victoria comprenait 10 905 Autochtones, soit environ le quart de la population autochtone de Vancouver, qui comptait 40 310 Autochtones.
En 2006, seulement 3 % de l'ensemble de la population de Victoria était autochtone. En comparaison, Prince Rupert, qui comptait 4 660 Autochtones, avait la plus importante proportion d'Autochtones (35 %) de la Colombie-Britannique.
De 2001 à 2006, la population autochtone de Victoria s'est accrue de 25 %, passant de 8 695 à 10 910 personnes. La population des Premières Nations a augmenté de 14 %, tandis que la population métisse a enregistré une hausse de 51 %.
Les membres des Premières Nations constituent le groupe autochtone le plus important à Victoria
En 2006, 6 795 personnes ont déclaré être membres des Premières Nations, ce qui représentait près des deux tiers (62 %) de la population autochtone de la RMR de Victoria. En outre, 3 620 répondants ont déclaré être Métis, et 135, être Inuits2. Les Métis constituaient environ 33 % de la population autochtone, et les Inuits, un peu plus de 1 %. Les répondants qui ont déclaré appartenir à plus d'un groupe autochtone ou ont indiqué une autre réponse autochtone3 représentaient un peu plus de 3 %.
Parmi les répondants qui ont déclaré être membres des Premières Nations en 2006, près des trois quarts (72 %) ont affirmé être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits selon définition de la Loi sur les Indiens du Canada.
Au sujet des sources de données
Le recensement donne un portrait statistique du Canada et de sa population. Le recensement le plus récent a eu lieu le 16 mai 2006.
L'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2006, a été menée entre octobre 2006 et mars 2007. Celle-ci fournit des données exhaustives sur les enfants inuits, les enfants métis et les enfants des Premières Nations vivant hors réserve âgés de 6 à 14 ans ainsi que sur les adultes de 15 ans et plus vivant dans les régions urbaines et rurales et dans les régions du Nord à l'échelle du Canada. L'EAPA vise à produire des données sur les conditions socioéconomiques des peuples autochtones au Canada (excluant les réserves).
Il était possible de donner une réponse unique ou des réponses multiples aux questions sur l'identité autochtone figurant dans le recensement et l'EAPA. Les données du recensement sur les Premières Nations, les Métis et les Inuits utilisées dans ce rapport représentent les réponses uniques seulement. Les chiffres de la population d'identité autochtone incluent les personnes qui ont déclaré s'identifier à au moins un groupe autochtone et/ou celles qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, et/ou celles qui ont déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation. Les données de l'EAPA représentent une combinaison des populations ayant une seule ou plusieurs identités autochtones.
Des données ont été fournies pour la population totale d'identité autochtone et, dans certains cas, ces données ont été réparties selon le groupe autochtone, le sexe et le groupe d'âge. Dans le cas des groupes autochtones qui comptent 200 personnes ou moins de 15 ans et plus selon le chiffre du Recensement de la population, seul ce chiffre a été indiqué. Aucune autre donnée n'apparaît pour éviter les éventuels problèmes de qualité que posent les petits chiffres lorsque plusieurs variables sont croisées.
Une population jeune
La population autochtone qui vit à Victoria est un peu plus jeune que celle non autochtone. En 2006, l'âge médian4 de la population autochtone de Halifax était de 29 ans, par rapport à 43 ans pour la population non autochtone.
En 2006, un peu plus de 4 Autochtones sur 10 (44 %) avaient moins de 25 ans, comparativement à 27 % des non-Autochtones. En outre, seulement 5 % des Autochtones étaient âgés de 65 ans et plus, par rapport à 17 % des non-Autochtones. Un peu plus du quart (26 %) des Autochtones à Victoria avaient moins de 15 ans, comparativement à 14 % de leurs homologues non autochtones (voir le graphique 1). Un peu plus du quart (29 %) des membres des Premières Nations et 21 % des Métis étaient âgés de 14 ans et moins. Pour plus de renseignements sur la répartition selon l'âge, voir le tableau 1 en annexe.
Les enfants autochtones de 14 ans et moins représentaient 6 % des enfants de la RMR de Victoria.
Graphique 1 Pyramides des âges pour les populations autochtone et non autochtone, Victoria, 2006
Les enfants autochtones sont proportionnellement plus nombreux que ceux non autochtones à vivre avec un parent seul
En 2006, 57 % des enfants autochtones de 14 ans et moins vivaient avec les deux parents. Comparativement à leurs homologues non autochtones, les enfants autochtones étaient plus susceptibles de vivre avec une mère seule (28 % contre 16 %) ou un père seul (7 % contre 3 %), un de leurs grands-parents (sans leurs parents) (2 % contre 1 %) ou avec une personne apparentée (5 % contre 1 %) (voir le tableau 2 en annexe).
Les jeunes autochtones sont moins susceptibles de fréquenter l'école
Dans l'ensemble, en 2006, les jeunes autochtones de 15 à 24 ans qui habitaient à Victoria affichaient des taux de fréquentation scolaire plus faibles que ceux de leurs homologues non autochtones (52 % contre 66 %). Par ailleurs, les Autochtones étaient un peu plus enclins que les non-Autochtones à retourner aux études plus tard dans la vie. Par exemple, 20 % des femmes autochtones de 35 à 44 ans fréquentaient un établissement d'enseignement en 2006, comparativement à 13 % des femmes non autochtones du même groupe d'âge (voir le tableau 3 en annexe).
L'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 a révélé que parmi la population autochtone vivant hors réserve en Colombie-Britannique, les hommes et les femmes avaient des raisons différentes de ne pas terminer leurs études secondaires. Pour les jeunes hommes autochtones de 15 à 34 ans, la raison la plus souvent mentionnée était « voulait travailler », suivie de « devait travailler ». Chez les femmes autochtones du même groupe d'âge, la principale raison était « s'ennuyait à l'école », suivie de « voulait travailler » et de « grossesse/soins des enfants ».
Près de la moitié des Autochtones avaient terminé des études postsecondaires
Près de la moitié des hommes (46 %) et plus de la moitié des femmes (57 %) autochtones de 25 à 64 ans avaient terminé des études postsecondaires, par rapport à près des deux tiers de leurs homologues non autochtones (67 % et 68 %, respectivement). Les études postsecondaires comprennent un certificat d'une école de métiers, un diplôme d'études collégiales, ou un certificat, diplôme ou grade universitaire. Les Autochtones étaient plus susceptibles d'avoir terminé des études postsecondaires avec un certificat d'une école de métiers, alors que les non-Autochtones étaient plus susceptibles de détenir un grade universitaire (voir le tableau explicatif 1).
En 2006, un peu plus du tiers des hommes (34 %) et près d'un cinquième des femmes (19 %) autochtones de 25 à 64 ans n'avaient pas terminé leurs études secondaires, par rapport à 9 % et à 7 %, respectivement, de leurs homologues non autochtones.
À Victoria, 16 % des femmes autochtones de 25 à 34 ans ont déclaré, lors du Recensement de 2006, détenir un grade universitaire, comparativement à 9 % de leurs homologues masculins. (Cela comprend tous les certificats, diplômes ou grades au niveau du baccalauréat ou à un niveau supérieur.) Chez les Autochtones, les femmes de 25 à 34 ans (16 %) étaient également un peu plus susceptibles que celles de 35 à 64 ans (15 %) d'être titulaires d'un grade universitaire (voir le graphique 2).
Peu importe leur groupe d'âge ou leur sexe, les Autochtones qui habitaient à Victoria en 2006 étaient moins susceptibles que leurs homologues non autochtones d'avoir obtenu un grade universitaire.
Des taux de chômage plus élevés
En 2006, le taux de chômage5 de la population autochtone du principal groupe d'âge actif (les 25 à 54 ans) à Victoria était supérieur à celui de la population non autochtone (8,5 % contre 3,6 %). Chez les adultes des Premières Nations à Victoria, le taux de chômage était de 10,5 %, tandis que chez les adultes métis, celui-ci s'établissait à 6,0 %.
Les taux de chômage étaient plus élevés chez les jeunes de Victoria. En 2006, le taux des jeunes des Premières Nations de 15 à 24 ans qui étaient sans emploi atteignait 13,1 %, tandis que chez les jeunes métis et les jeunes non autochtones, il s'établissait à 9,2 % et à 7,3 %, respectivement (voir le tableau 4 en annexe).
Les taux d'emploi des Autochtones sont moins élevés que ceux de la population non autochtone
Une autre mesure du succès sur le marché du travail est le taux d'emploi6. En 2006, le taux d'emploi des Autochtones de 25 à 54 ans à Victoria était de 72,2 %, alors que celui des non-Autochtones était de 84,3 %. Chez les Métis de Victoria, les taux d'emploi des hommes (76,6 %) et des femmes (76,7 %) de 25 à 54 ans étaient légèrement plus faibles que ceux des hommes (88,3 %) et des femmes (80,7 %) non autochtones. Les taux des hommes et les femmes des Premières Nations étaient un peu plus bas, soit 74,8 % et 64,4 %, respectivement (voir le tableau 5 en annexe).
Les Autochtones sont aussi susceptibles que les non-Autochtones de travailler à temps plein toute l'année
Près de 3 Autochtones sur 10 (34 %) à Victoria travaillaient à temps plein toute l'année7 en 2005. Ce pourcentage se rapproche de celui de la population non autochtone (36 %).
Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de travailler à temps plein toute l'année. Un peu plus du tiers (37 %) des hommes autochtones et 43 % des hommes non autochtones travaillaient à temps plein toute l'année, comparativement à 31 % des femmes autochtones et à 30 % des femmes non autochtones.
Chez les Métis de Victoria, les hommes (41 %) étaient un peu plus susceptibles que les femmes (39 %) de travailler à temps plein toute l'année en 2005. Chez les membres des Premières Nations, les hommes (35 %) étaient beaucoup plus susceptibles que les femmes (26 %) de travailler à temps plein toute l'année (voir le tableau explicatif 2).
Les professions des catégories « Ventes et services », « Métiers, transport et machinerie » et « Affaires, finance et administration » étaient les plus courantes
Lorsqu'on étudie le marché du travail d'une région donnée, il est bon d'examiner la composition des professions8. En 2006, les trois catégories professionnelles9 les plus courantes à la fois pour la population active expérimentée autochtone et non autochtone de Victoria étaient « Ventes et services », « Métiers, transport et machinerie » et « Affaires, finance et administration ». Toutefois, les types d'emplois occupés n'étaient pas les mêmes pour les hommes et les femmes. Les femmes étaient beaucoup plus susceptibles que les hommes de travailler dans les catégories « Ventes et services », et « Affaires, finance et administration », tandis que les hommes étaient beaucoup plus nombreux que les femmes à occuper un emploi dans la catégorie « Métiers, transport et machinerie ». Cette constatation était valable aussi bien pour les Autochtones que pour les non-Autochtones de Victoria.
En 2006, les femmes autochtones étaient plus susceptibles que leurs homologues non autochtones d'occuper un emploi dans la catégorie « Ventes et services » (36 % contre 30 %). Les hommes autochtones étaient un peu plus susceptibles que leurs homologues non autochtones d'occuper un emploi dans la catégorie « Métiers, transport et machinerie » (30 % contre 22 %). Les femmes autochtones étaient un peu moins susceptibles que leurs homologues non autochtones d'occuper un emploi dans la catégorie « Affaires, finance et administration » (23 % contre 28 %) (voir le tableau 6 en annexe).
Les Autochtones gagnent toujours moins que les non-Autochtones
En 2000, les gains médians10 des travailleurs autochtones de Victoria qui avaient un revenu provenant d'un emploi à temps plein toute l'année (mesurés en dollars constants de 2005) s'établissaient à environ 35 900 $. En 2005, ce montant avait diminué à près de 34 200 $. En 2005, les Autochtones qui travaillaient à plein temps toute l'année gagnaient toujours moins que leurs homologues non autochtones. En 2000, les Autochtones de Victoria qui travaillaient à plein temps toute l'année gagnaient 82 % de ce que touchaient leurs homologues non autochtones. En 2005, ce pourcentage était de 79 % (voir le tableau 7 en annexe).
Le revenu total est plus faible chez les Autochtones
Le recensement permet de recueillir un nombre de mesures du revenu qui aident à comprendre la situation économique d'une population. Des données sur les gains ont été fournies pour la population qui a travaillé à temps plein pendant toute l'année en 2005. Il est également utile d'examiner le revenu total11, car le revenu peut provenir d'autres sources que l'emploi. En 2005, 2 Autochtones sur 10 (20 %) qui touchaient un revenu à Victoria avaient un revenu total de 40 000 $ et plus, comparativement à près du tiers (35 %) de leurs homologues non autochtones. En 2005, les femmes autochtones affichaient le revenu médian le plus faible (17 100 $), qu'il soit comparé à celui des hommes autochtones (19 300 $) ou encore à celui des hommes (35 100 $) et des femmes (24 200 $) non autochtones (voir le tableau 8 en annexe).
De plus, 7 % des Autochtones de 15 ans et plus à Victoria et 4 % de leurs homologues non autochtones ont déclaré n'avoir gagné aucun revenu en 2005 (données non indiquées).
À Victoria, un peu plus d'un Autochtone sur quatre vit sous le seuil de faible revenu
Statistique Canada utilise le concept du seuil de faible revenu (SFR)12, qui est un seuil sous lequel une famille consacrera vraisemblablement une part plus importante de son revenu aux nécessités (nourriture, logement et habillement), comparativement à la famille moyenne. En 2005, un peu plus d'un Autochtone13 sur quatre (27 %) à Victoria vivait sous le SFR, par rapport à 13 % des non-Autochtones. En outre, 30 % des enfants autochtones âgés de 14 ans et moins à Victoria vivaient sous le SFR, par rapport à 14 % des enfants non autochtones (données non indiquées). Ces données sont fondées sur le SFRavant impôt.
Plus de la moitié des Autochtones à Victoria ont déménagé au moins une fois entre 2001 et 2006
Le recensement dénombre les personnes là où elles habitent un jour donné. Le 16 mai 2006 (le jour du Recensement de 2006), on dénombrait 10 905 Autochtones dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Victoria. Ce chiffre ne comprend pas tous les Autochtones qui auraient pu habiter à Victoria à un moment quelconque pendant l'année, mais seulement ceux qui y vivaient ce jour-là14.
Lorsqu'on examine les chiffres de population du recensement, il importe de se rappeler que beaucoup de gens déménagent d'une collectivité à une autre — par exemple, quelqu'un pourrait déménager d'une réserve à une grande ville et revenir dans la réserve la même année. En 2006, 42 % des Autochtones à Victoria résidaient à la même adresse que cinq ans auparavant, comparativement à 54 % des non-Autochtones. De 2001 à 2006, environ le tiers des Autochtones (34 %) avaient déménagé au moins une fois à l'intérieur de Victoria, et le reste (24 %) avait déménagé à Victoria d'une autre collectivité. Une collectivité peut désigner une autre municipalité, une réserve ou une région rurale (voir le tableau 9 en annexe).
Lorsqu'on leur a demandé dans le cadre de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 pourquoi ils avaient déménagé dans la ville, le village ou la collectivité où ils vivaient, la plupart des Autochtones de 15 ans et plus de la Colombie-Britannique (à l'exception de ceux des réserves) ont indiqué des raisons familiales, suivies de raisons liées au travail.
Un Autochtone sur six habite dans des logements nécessitant des réparations majeures
À Victoria, la proportion d'Autochtones vivant dans des logements nécessitant des réparations majeures15 était de 15 % en 2006, soit près d'un Autochtone sur six. Ce pourcentage était similaire à celui de 2001. Par comparaison, la proportion de non-Autochtones vivant à Victoria dans des logements nécessitant des réparations majeures était de 6 % en 2006 et de 7 % en 2001 (voir le tableau 10 en annexe).
La proportion d'Autochtones habitant dans des logements surpeuplés16 était de 8 % en 2006 et de 5 % en 2001. Les taux comparables pour la population non autochtone étaient d'environ 1 % en 2006 et en 2001.
Les Métis et les membres des Premières Nations ont déclaré être en santé
Lorsqu'on leur a demandé dans le cadre de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 s'ils étaient en excellente, très bonne, bonne, passable ou mauvaise santé, près de la moitié des adultes (52 %) des Premières Nations de 15 ans et plus vivant hors réserve ont affirmé qu'ils étaient en excellente ou très bonne santé. En outre, 30 % des adultes des Premières Nations ont déclaré être en bonne santé.
De même, lorsqu'on a demandé aux adultes métis lors de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 s'ils étaient en excellente, très bonne, bonne, passable ou mauvaise santé, 56 % d'entre eux ont affirmé être en excellente ou très bonne santé. Un autre 28 % ont affirmé être en bonne santé.
Plus de la moitié des Autochtones souffrent d'au moins un problème de santé chronique
Dans l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006, on demandait également au répondant s'il souffrait de problèmes de santé chroniques17 qui avaient été diagnostiqués par un professionnel de la santé. Plus de la moitié (54 %) des adultes des Premières Nations (ceux âgés de 15 ans et plus) vivant hors réserve en Colombie-Britannique ont déclaré qu'ils avaient été diagnostiqués comme souffrant d'au moins un problème de santé chronique. Chez les adultes des Premières Nations vivant hors réserve, les problèmes les plus souvent déclarés étaient les suivants : l'arthrite ou les rhumatismes (21 %), l'hypertension artérielle, les maladies du cœur ou les troubles dus à un accident vasculaire cérébral (19 %), les autres problèmes de santé chronique (16 %) ainsi que les problèmes respiratoires (15 %)18.
Parmi les adultes métis (âgés de 15 ans et plus) vivant en Colombie-Britannique, 54 % d'entre eux avaient été diagnostiqués comme souffrant d'au moins un problème de santé chronique. L'arthrite ou les rhumatismes (22 %) était le problème de santé le plus souvent déclaré par les adultes, suivi de l'hypertension artérielle, des maladies du cœur ou des troubles dus à un accident vasculaire cérébral (20 %), des autres problèmes de santé chroniques et des problèmes respiratoires, lesquels représentaient tous deux 16 %.
Notes :
- La région géographique couverte dans ce rapport est la région métropolitaine de recensement (RMR) de Victoria. Une région métropolitaine de recensement est une grande région urbaine. Les régions métropolitaines de recensement sont formées d'une ou de plusieurs municipalités adjacentes situées autour d'une grande région urbaine (appelée noyau urbain). Une région métropolitaine de recensement doit avoir une population d'au moins 100 000 habitants et le noyau urbain doit compter au moins 50 000 habitants. Pour une carte, voir : Carte.
- Parmi les 130 répondants qui ont déclaré Inuits, 90 étaient âgés de 15 ans et plus.
- Comprend les personnes qui ont déclaré plus d'une identité autochtone et celles qui ont indiqué être des Indiens inscrits ou des Indiens des traités et/ou des membres d'une bande indienne ou d'une Première Nation, sans avoir déclaré une identité autochtone.
- L'âge médian est le point exact où une moitié de la population est plus âgée et l'autre moitié est plus jeune.
- Le taux de chômage donné correspond au nombre de chômeurs dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population active dans ce groupe pendant la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le jour du recensement (le 16 mai 2006).
- Le taux d'emploi pour un groupe donné correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe, exprimé en pourcentage de la population totale de ce groupe.
- L'expression « personnes ayant travaillé à temps plein toute l'année » désigne les personnes de 15 ans et plus qui ont travaillé, à un emploi salarié ou à leur compte, de 49 à 52 semaines surtout à temps plein en 2005.
- Genre de travail que faisaient les personnes pendant la semaine de référence, défini d'après le type d'emploi occupé par la personne recensée et la description des tâches les plus importantes qui s'y rattachent. Si le recensé n'avait pas d'emploi au cours de la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le recensement (le 16 mai 2006), les données portent sur l'emploi qu'il avait occupé le plus longtemps depuis le 1er janvier 2005. Les personnes qui avaient deux emplois et plus devaient donner des renseignements sur l'emploi auquel elles avaient consacré le plus d'heures de travail.
- Les catégories professionnelles peuvent renfermer une vaste gamme de compétences. Par exemple, la catégorie « Affaires, finance et administration » comprend aussi bien des professions requérant un grade universitaire que des emplois de nature cléricale requérant un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent.
- Gains médians : les niveaux des gains et du revenu qui séparent la population en deux parties égales, c'est-à-dire que la moitié de la population reçoit moins que le montant donné, et l'autre moitié reçoit plus. Gains (salarié ou bénéficiaire d'un revenu d'emploi) : personnes âgées de 15 ans et plus ayant reçu un revenu au cours de l'année civile 2005 sous forme de salaires et traitements, de revenu net dans une entreprise non agricole non constituée en société et/ou dans l'exercice d'une profession et de revenu net provenant d'un travail autonome agricole.
- Revenu total – revenu total en espèces, reçu par les personnes âgées de 15 ans et plus durant l'année civile 2005, provenant des sources suivantes : salaires et traitements (total); revenu agricole net; revenu non agricole net de l'exploitation d'une entreprise non constituée en société et/ou de l'exercice d'une profession; prestations pour enfants; pension de sécurité de la vieillesse et Supplément de revenu garanti; prestations du Régime de rentes du Québec ou du Régime de pensions du Canada; prestations d'assurance emploi; autre revenu provenant de sources publiques; dividendes, intérêts d'obligations, de dépôts et de certificats d'épargne, et autre revenu de placements; pensions de retraite et rentes, y compris les rentes de régimes enregistrés d'épargne-retraite (REER) et de fonds enregistrés de revenu de retraite (FERR); autre revenu en espèces.
- Le seuil de faible revenu (SFR) est une mesure statistique du seuil de revenu en dessous duquel les Canadiens consacrent approximativement au moins un cinquième de plus de leur revenu que la moyenne des familles à l'alimentation, au logement et à l'habillement. Pour de plus amples renseignements sur la matrice des SFR après impôt de 2005, veuillez consulter le Dictionnaire du Recensement de 2006, produit no 92-566-XWF au catalogue.
- Certaines populations, dont les personnes vivant dans les réserves indiennes sont exclues. Cela est dû au fait que les SFR sont fondés sur certains comportements du revenu et des dépenses qu'il était impossible de tirer des données d'enquête relatives à l'ensemble de la population (l'enquête ne couvre pas les résidents des trois territoires ainsi que les pensionnaires d'un établissement institutionnel et les personnes vivant dans des réserves indiennes ou des casernes militaires).
- Par exemple, les étudiants qui retournent vivre chez leurs parents durant l'année doivent être inscrits à l'adresse de leurs parents, même s'ils demeurent ailleurs pendant leurs études ou leur emploi d'été.
- Les logements nécessitant des réparations majeures sont ceux pour lesquels, de l'avis du répondant, il faut effectuer des réparations majeures lorsque la plomberie ou l'installation électrique est défectueuse, que la charpente des murs, des planchers ou des plafonds doit être réparée, etc.
- Un logement est surpeuplé lorsqu'il compte plus d'une personne par pièce. Les salles de bain, les corridors, les vestibules et les pièces servant exclusivement à des fins commerciales ne sont pas considérés comme des pièces.
- Les problèmes de santé chroniques étaient ceux qui avaient duré ou devaient durer six mois pour lesquels ils avaient reçu un diagnostic d'un professionnel de la santé.
- Les problèmes respiratoires incluent l'asthme, la bronchite chronique et l'emphysème.
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