Profil de la population autochtone de 2006 pour Thompson

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par Analystes de la Division de la statistique sociale et autochtone

Introduction

Le présent rapport examine les caractéristiques démographiques et socioéconomiques de la population autochtone vivant dans l'agglomération de recensement (AR) de Thompson1. Les données sont tirées du Recensement de 2006 et de l'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2006, qui fournissent un ensemble exhaustif de données sur les Autochtones.

Le rapport porte sur la population d'identité autochtone, qui désigne les personnes qui ont déclaré s'identifier à au moins un groupe autochtone, c'est-à-dire Indiens de l'Amérique du Nord, Métis ou Inuits, et/ou celles qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, et/ou encore celles qui ont déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation.

Le terme « Premières Nations » est utilisé dans tout le rapport pour désigner les personnes qui se sont identifiées comme étant des Indiens de l'Amérique du Nord. Le terme « population autochtone » est utilisé dans le rapport pour désigner la population d'identité autochtone.

Contexte

En 2006, on dénombrait 1 172 790 Autochtones au Canada, ceux-ci constituant 3,8 % de l'ensemble de la population canadienne. Le Manitoba et la Saskatchewan affichaient la plus forte proportion d'Autochtones parmi les 10 provinces canadiennes. Au total, 175 395 Autochtones vivaient au Manitoba, ce qui représentait 15 % de la population provinciale. La proportion d'Autochtones vivant en Saskatchewan représentait également 15 %.

L'agglomération de recensement de Thompson, qui comptait 4 930 Autochtones, affichait la plus grande population autochtone parmi toutes les villes du Canada en 2006. Plus du tiers (36 %) de la population de Thompson était autochtone. En comparaison, la région métropolitaine de recensement (RMR) de Winnipeg comptait le plus grand nombre d'Autochtones (68 380) parmi toutes les villes canadiennes, soit 10 % de l'ensemble de la population de la RMR. Les Autochtones représentaient une part importante de la population dans les plus petits centres urbains du Manitoba. À Portage la Prairie, on dénombrait 4 535 Autochtones, soit 23 % de l'ensemble de la population de l'AR. À Brandon, on comptait 4 360 Autochtones, ce qui constituait 9 % de la population totale de l'AR.

Entre 2001 et 2006, la population autochtone de Thompson s'est accrue de 9 %, passant de 4 520 à 4 930 personnes. La population des Premières Nations de Thompson a augmenté de 13 % au cours de cette période, tandis que la population métisse s'est accrue de 10 %.

Les membres des Premières Nations constituent le groupe autochtone le plus important à Thompson

En 2006, 3 300 personnes ont déclaré être membres des Premières Nations, ce qui représentait les deux tiers (67 %) de la population autochtone de la ville. En outre, 1 520 répondants ont indiqué être Métis, soit environ le tiers (31 %) de la population autochtone, et 1 % ont indiqué être Inuits. Environ 1 % ont affirmé appartenir à plus d'un groupe autochtone ou ont mentionné une autre réponse autochtone2.

Parmi les répondants qui ont déclaré être membres des Premières Nations en 2006, près de la majorité d'entre eux (93 %) ont affirmé être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits selon la définition de la Loi sur les Indiens du Canada.

Au sujet des sources de données

Le recensement donne un portrait statistique du Canada et de sa population. Le recensement le plus récent a eu lieu le 16 mai 2006.

L'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2006, a été menée entre octobre 2006 et mars 2007. Celle-ci fournit des données exhaustives sur les enfants inuits, les enfants métis et les enfants des Premières Nations vivant hors réserve âgés de 6 à 14 ans ainsi que sur les adultes de 15 ans et plus vivant dans les régions urbaines et rurales et dans les régions du Nord à l'échelle du Canada. L'EAPA vise à produire des données sur les conditions socioéconomiques des peuples autochtones au Canada (excluant les réserves).

Il était possible de donner une réponse unique ou des réponses multiples aux questions sur l'identité autochtone figurant dans le recensement et l'EAPA. Les données du recensement sur les Premières Nations, les Métis et les Inuits utilisées dans ce rapport représentent les réponses uniques seulement. Les chiffres de la population d'identité autochtone incluent les personnes qui ont déclaré s'identifier à au moins un groupe autochtone et/ou celles qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, et/ou celles qui ont déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation. Les données de l'EAPA représentent une combinaison des populations ayant une seule ou plusieurs identités autochtones.

Des données ont été fournies pour la population totale d'identité autochtone et, dans certains cas, ces données ont été réparties selon le groupe autochtone, le sexe et le groupe d'âge. Dans le cas des groupes autochtones qui comptent 200 personnes ou moins de 15 ans et plus selon le chiffre du Recensement de la population, seul ce chiffre a été indiqué. Aucune autre donnée n'apparaît pour éviter les éventuels problèmes de qualité que posent les petits chiffres lorsque plusieurs variables sont croisées.

Une population jeune

La population autochtone vivant à Thompson est plus jeune que celle non autochtone. En 2006, l'âge médian3 de la population autochtone de Thompson était de 21 ans, par rapport à 35 ans pour la population non autochtone.

En 2006, plus de la moitié des Autochtones (57 %) à Thompson avaient moins de 25 ans, comparativement à environ le tiers des non-Autochtones (35 %). En outre, seulement 6 % des Autochtones étaient âgés de 55 ans et plus, par rapport à 14 % des non-Autochtones. À Thompson, près de 4 Autochtones sur 10 (38 %) avaient moins de 15 ans, comparativement à 20 % de leurs homologues non autochtones (voir le graphique 1). Pour plus de renseignements sur la répartition selon l'âge, voir le tableau 1 en annexe.

Les enfants autochtones de 14 ans et moins représentaient environ la moitié (51 %) des enfants de l'AR de Thompson. Près de 4 membres des Premières Nations sur 10 (39 %) avaient 14 ans et moins, comparativement à 35 % de la population métisse appartenant au même groupe d'âge.

Graphique 1 Pyramides des âges pour les populations autochtone et non autochtone, Thompson, 2006

Les enfants autochtones sont proportionnellement plus nombreux que les enfants non autochtones à vivre avec un parent seul

En 2006, la moitié (50 %) des enfants autochtones de 14 ans et moins vivaient avec les deux parents. Comparativement à leurs homologues non autochtones, les enfants autochtones étaient plus susceptibles de vivre avec une mère seule (43 % contre 16 %). Toutefois, ils étaient moins susceptibles de vivre avec un père seul (3 % contre 5 %) (voir le tableau 2 en annexe).

Les jeunes et les adultes autochtones étaient plus susceptibles de fréquenter l'école

Dans l'ensemble, en 2006, les jeunes autochtones de 15 à 24 ans qui habitaient à Thompson affichaient des taux de fréquentation scolaire légèrement plus élevés que ceux de leurs homologues non autochtones (56 % contre 52 %). Par ailleurs, les Autochtones étaient beaucoup plus enclins que les non-Autochtones à retourner aux études plus tard dans la vie. Par exemple, 14 % des adultes autochtones de 35 et plus fréquentaient un établissement d'enseignement en 2006, comparativement à 6 % des adultes non autochtones du même groupe d'âge (voir le tableau 3 en annexe)4.

L'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 a révélé que parmi la population autochtone vivant hors réserve au Manitoba, les hommes et les femmes avaient des raisons différentes de ne pas terminer leurs études secondaires. Pour les jeunes hommes autochtones de 15 à 34 ans, les raisons les plus souvent mentionnées étaient « voulait travailler », « devait travailler » et « s'ennuyait à l'école ». Chez les femmes autochtones du même groupe d'âge, la principale raison était « grossesse/soins des enfants ».

Quatre adultes autochtones sur 10 ont terminé des études postsecondaires

Chez les Autochtones, plus de 4 femmes sur 10 (44 %) et près de 4 hommes sur 10 (38 %) âgés de 25 à 64 ans avaient terminé des études postsecondaires, par rapport à environ 5 sur 10 (51 % et 53 % respectivement) de leurs homologues non autochtones. Les études postsecondaires comprennent un certificat d'une école de métiers, un diplôme d'études collégiales, ou un certificat, diplôme ou grade universitaire. Parmi les Autochtones, les hommes étaient plus susceptibles que les femmes d'avoir terminé leurs études postsecondaires avec un certificat d'une école de métiers. Toutefois, les femmes autochtones étaient plus susceptibles que leurs homologues masculins d'avoir obtenu un diplôme d'études collégiales ou un grade universitaire (voir le tableau explicatif 1).

En 2006, près de la moitié (48 %) des hommes autochtones et un peu plus du tiers (35 %) des femmes autochtones de 25 à 64 ans n'avaient pas terminé leurs études secondaires, par rapport à 23 % et à 18 %, respectivement, de leurs homologues non autochtones de sexes masculin et féminin.

Tableau explicatif 1 Niveau de scolarité le plus élevé des personnes âgées de 25 à 64 ans, selon l'identité autochtone et non autochtone et selon le sexe, Thompson, 2006

Des taux de chômage plus élevés

En 2006, le taux de chômage5 de la population autochtone dans le principal groupe d'âge actif (les 25 à 54 ans) à Thompson était plus élevé que celui de la population non autochtone (11,2 % contre 3,4 %) (voir le graphique 2). Les taux de chômage des femmes étaient supérieurs à ceux de leurs homologues masculins, et ce, peu importe le groupe de population.

Les taux de chômage étaient plus élevés pour les jeunes de Thompson. En 2006, 26,3 % des jeunes des Premières Nations de 15 à 24 ans et 16,3 % des jeunes métis étaient sans emploi, par rapport à 10,9 % des jeunes non autochtones (voir le tableau 4 en annexe).

Graphique 2 Taux de chômage des Autochtones et des non-Autochtones de 25 ans à 54 ans, selon le sexe, Thompson, 2006

On observe un taux d'emploi moins élevé chez les Autochtones

Une autre mesure du succès sur le marché du travail est le taux d'emploi6. En 2006, le taux d'emploi chez les Premières Nations de 25 à 54 ans vivant à Thompson s'établissait à 62,6 %. Les adultes métis affichaient un taux d'emploi de 76,5 %. Ces taux étaient tous deux inférieurs à ceux de la population non autochtone (86,2 %).

Dans l'ensemble, les hommes étaient plus susceptibles que les femmes d'occuper un emploi, et ce, peu importe le groupe. Chez les membres des Premières Nations, les hommes avaient un taux d'emploi de 76,2 %, comparativement à 52,8 % pour les femmes. Chez les Métis de Thompson, le taux d'emploi des hommes s'établissait à 83,3 %, et celui des femmes, à 73,6 %. On observait des différences semblables chez les hommes et les femmes non autochtones, lesquels affichaient des taux d'emploi de 92,7 % et de 79,1 % respectivement (voir le tableau 5 en annexe).

Les hommes sont plus susceptibles de travailler à temps plein toute l'année

En 2005, près du tiers (32 %) de la population des Premières Nations habitant à Thompson travaillait à temps plein toute l'année7. Le pourcentage d'adultes métis qui travaillaient à temps plein toute l'année était de 44 %. Ces taux étaient moins élevés que ceux de la population non autochtone (53 %).

Dans l'ensemble, les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de travailler à temps plein toute l'année, et ce, peu importe le groupe. Chez les Métis de Thompson, 48 % des hommes travaillaient à temps plein toute l'année comparativement à 40 % des femmes. Chez les membres des Premières Nations, 35 % des hommes travaillaient à temps plein toute l'année, par rapport à 29 % des femmes (voir le tableau explicatif 2).

Tableau explicatif 2 Pourcentage de travailleurs ayant un emploi à temps plein, toute l'année, selon l'identité autochtone et non autochtone et selon le sexe, Thompson, 2005

Les professions de la catégorie « Ventes et services » étaient les plus courantes

Lorsqu'on étudie le marché du travail d'une région donnée, il est bon d'examiner la composition des professions8. En 2006, la catégorie professionnelle9 la plus courante à la fois pour la population active expérimentée autochtone et non autochtone de Thompson était « Ventes et services ».

En 2006, les Autochtones étaient plus susceptibles que leurs homologues non autochtones d'occuper un emploi dans les catégories « Ventes et services » (33 % contre 27 %) et « Sciences sociales, enseignement, administration publique et religion » (14 % contre 8 %) (voir le tableau 6 en annexe).

Les gains des hommes autochtones ont diminué

Entre 2000 et 2005, les gains médians10 des travailleurs autochtones de Thompson ayant un revenu provenant d'un emploi à temps plein toute l'année (mesuré en dollars constants de 2005) ont augmenté quelque peu en raison d'une hausse des gains des femmes autochtones. En 2000, les femmes affichaient des gains médians d'environ 33 600 $. En 2005, ceux-ci atteignaient près de 34 900 $. Durant ces périodes, les femmes gagnaient à peu près 93 % de ce que touchaient leurs homologues non autochtones.

En revanche, les gains des hommes autochtones ont diminué entre 2000 et 2005, ceux-ci s'établissant à environ 53 800 $ en 2000 et à près de 44 500 $ en 2005. Bien que les hommes autochtones gagnaient 86 % de ce que touchaient leurs homologues non autochtones en 2000, ce taux avait chuté à 64 % en 2005 (voir le tableau 7 en annexe).

Le revenu total est plus faible chez les Autochtones

Le recensement permet de recueillir un nombre de mesures du revenu qui aident à comprendre la situation économique d'une population. Des données sur les gains ont été fournies pour la population qui a travaillé à temps plein pendant toute l'année 2005. Il est également utile d'examiner le revenu total11, car le revenu peut provenir d'autres sources que l'emploi. En 2005, un peu moins du quart (23 %) des Autochtones qui touchaient un revenu à Thompson avaient un revenu total de 40 000 $ et plus, comparativement à près de la moitié (47 %) de leurs homologues non autochtones. En 2005, les femmes autochtones avaient le revenu médian le plus faible (20 900 $), qu'il soit comparé à celui des hommes autochtones (25 000 $), à celui des hommes non autochtones (54 800 $) ou encore à celui des femmes non autochtones (25 000 $) (voir le tableau 8 en annexe).

En outre, à Thompson, 10 % des Autochtones de 15 ans et plus et 3 % de leurs homologues non autochtones ont déclaré n'avoir aucun revenu en 2005 (données non indiquées).

À Thompson, 3 Autochtones sur 10 vivent sous le seuil de faible revenu

Statistique Canada utilise le concept du seuil de faible revenu (SFR)12, qui est un seuil sous lequel une famille consacrera vraisemblablement une part plus importante de son revenu aux nécessités (nourriture, logement et habillement), comparativement à la famille moyenne. En 2005, près de 3 Autochtones sur 10 (29 %) à Thompson vivaient sous le SFR, par rapport à 7 % des non-Autochtones. En outre, à Thompson, environ 4 enfants autochtones sur 10 (37 %) âgés de 14 ans et moins vivaient sous le SFR, comparativement à 12 % des enfants non autochtones (données non indiquées). Ces données sont fondées sur le SFRavant impôt (voir le graphique 3).

Graphique 3 Proportion de personnes vivant sous le seuil de faible revenu avant impôt, selon le groupe d'identité autochtone et selon le sexe, Thompson, 2005

Les deux tiers des Autochtones à Thompson ont déménagé au moins une fois entre 2001 et 2006

Le recensement dénombre les personnes là où elles habitent un jour donné. Le 16 mai 2006 (la date du Recensement de 2006), on dénombrait 4 930 Autochtones dans l'agglomération de recensement (AR) de Thompson. Ce chiffre ne comprend pas tous les Autochtones qui auraient pu habiter à Thompson à un moment quelconque pendant l'année, mais seulement ceux qui y vivaient ce jour-là13.

Lorsqu'on examine les chiffres de population du recensement, il importe de se rappeler que beaucoup de gens déménagent d'une collectivité à une autre — par exemple, quelqu'un pourrait déménager d'une réserve à une grande ville et revenir dans la réserve la même année. En 2006, 35 % des Autochtones à Thompson résidaient à la même adresse que cinq ans auparavant, comparativement à 57 % des non-Autochtones. De 2001 à 2006, environ 3 Autochtones sur 10 (29 %) avaient déménagé au moins une fois à l'intérieur de Thompson, et le reste (37 %) avait déménagé de Thompson vers une autre collectivité. Une collectivité peut désigner une autre municipalité, une réserve ou une région rurale (voir le tableau 9 en annexe).

Lorsqu'on leur a demandé dans le cadre de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 pourquoi ils avaient déménagé dans la ville, le village ou la collectivité où ils vivaient, la plupart des Autochtones du Manitoba (à l'exception de ceux des réserves) ont indiqué des raisons familiales, suivies de raisons liées au travail.

Environ un Autochtone sur cinq vit dans un logement nécessitant des réparations majeures

À Thompson, près de un Autochtone sur cinq (20 %) vivait dans des logements nécessitant des réparations majeures14 en 2006, comparativement à 19 % en 2001. Par comparaison, la proportion de non-Autochtones vivant à Thompson dans des logements nécessitant des réparations majeures était de 8 % en 2006 et de 7 % en 2001 (voir le tableau 10 en annexe).

La proportion d'Autochtones vivant dans des logements surpeuplés15 s'élevait à 16 % en 2006, alors qu'elle s'établissait à 14 % en 2001. Les taux comparables pour la population non autochtone étaient de 1 % en 2001 et de 2 % en 2006.

Les Métis et les membres des Premières Nations ont déclaré être en santé

Près de la moitié des adultes des Premières Nations (la population âgée de 15 ans et plus) vivant hors réserve au Manitoba16 ont qualifié leur état de santé comme excellent ou très bon en 2006. Lorsqu'on leur a demandé dans le cadre de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 s'ils étaient en excellente, très bonne, bonne, passable ou mauvaise santé, 47 % des adultes des Premières Nations vivant hors réserve ont affirmé être en excellente ou très bonne santé. Un autre 32 % ont déclaré être en bonne santé. Chez les adultes métis, 6 personnes sur 10 (60 %) ont déclaré être en excellente ou très bonne santé, et un autre 26 % ont indiqué être en bonne santé.

Plus de la moitié des Autochtones souffraient d'au moins un problème de santé chronique

Dans l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006, on demandait également au répondant s'il souffrait de problèmes de santé chroniques17 qui avaient été diagnostiqués par un professionnel de la santé. Plus de la moitié des adultes métis (52 %) et des Premières Nations (54 %) vivant hors réserve au Manitoba ont déclaré qu'ils avaient été diagnostiqués comme souffrant d'au moins un problème de santé chronique. Chez les Métis, les problèmes de santé les plus souvent déclarés étaient les suivants : l'arthrite ou les rhumatismes (21 %), les problèmes respiratoires (18 %)18, l'hypertension artérielle, les maladies du cœur ou les troubles dus à un accident vasculaire cérébral (17 %). Parmi les adultes des Premières Nations vivant hors réserve, les problèmes les plus souvent déclarés étaient l'hypertension artérielle, les maladies du cœur ou les troubles dus à un accident vasculaire cérébral (21 %), l'arthrite ou les rhumatismes (20 %) ainsi que les maladies respiratoires (18 %).


Notes :

  1. La région géographique couverte dans ce rapport est l'agglomération de recensement (AR) de Thompson. Une agglomération de recensement (AR) doit avoir un noyau de population d'au moins 10 000 habitants. Voir les cartes à l'adresse suivante : Carte.
  2. Comprend les personnes qui ont déclaré plus d'une identité autochtone et celles qui ont indiqué être des Indiens inscrits ou des Indiens des traités et/ou des membres d'une bande indienne ou d'une Première Nation, sans avoir déclaré une identité autochtone.
  3. L'âge médian est le point exact où une moitié de la population est plus âgée et l'autre moitié est plus jeune.
  4. Une nouvelle version de la question portant sur la fréquentation scolaire a été utilisée pour le Recensement de 2006. Des études de certification des données ont montré des variations importantes par rapport aux données des recensements précédents ainsi qu'en comparaison avec l'Enquête sur la population active. Il semble que les données du Recensement de 2006 pourraient surestimer la fréquentation scolaire des personnes âgées de 45 ans et plus. Nous recommandons donc aux utilisateurs des données d'interpréter avec prudence les résultats du Recensement de 2006 pour la fréquentation scolaire. Pour plus de renseignements sur les changements apportés au questionnaire relatif au module sur la scolarité, voir : Questions du recensement relatives à la scolarité : quelques changements importants.
  5. Le taux de chômage donné correspond au nombre de chômeurs dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population active dans ce groupe pendant la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le jour du recensement (le 16 mai 2006).
  6. Le taux d'emploi pour un groupe donné correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe, exprimé en pourcentage de la population totale de ce groupe.
  7. L'expression « personnes ayant travaillé à temps plein toute l'année » désigne les personnes de 15 ans et plus qui ont travaillé, à un emploi salarié ou à leur compte, de 49 à 52 semaines surtout à temps plein en 2005.
  8. Genre de travail que faisaient les personnes pendant la semaine de référence, défini d'après le type d'emploi occupé par la personne recensée et la description des tâches les plus importantes qui s'y rattachent. Si le recensé n'avait pas d'emploi au cours de la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le recensement (le 16 mai 2006), les données portent sur l'emploi qu'il avait occupé le plus longtemps depuis le 1er janvier 2005. Les personnes qui avaient deux emplois ou plus devaient donner des renseignements sur l'emploi auquel elles avaient consacré le plus d'heures de travail.
  9. Les catégories professionnelles peuvent renfermer une vaste gamme de compétences. Par exemple, la catégorie « Affaires, finance et administration » comprend aussi bien des professions requérant un grade universitaire que des emplois de nature cléricale requérant un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent.
  10. Gains médians : les niveaux des gains et du revenu qui séparent la population en deux parties égales, c'est-à-dire que la moitié de la population reçoit moins que le montant donné, et l'autre moitié reçoit plus. Gains (salarié ou bénéficiaire d'un revenu d'emploi) : personnes âgées de 15 ans et plus ayant reçu un revenu au cours de l'année civile 2005 sous forme de salaires et traitements, de revenu net dans une entreprise non agricole non constituée en société et/ou dans l'exercice d'une profession et de revenu net provenant d'un travail autonome agricole.
  11. Revenu total – revenu total en espèces, reçu par les personnes âgées de 15 ans et plus durant l'année civile 2005, provenant des sources suivantes : salaires et traitements (total); revenu agricole net; revenu non agricole net de l'exploitation d'une entreprise non constituée en société et/ou de l'exercice d'une profession; prestations pour enfants; pension de sécurité de la vieillesse et Supplément de revenu garanti; prestations du Régime de rentes du Québec ou du Régime de pensions du Canada; prestations d'assurance emploi; autre revenu provenant de sources publiques; dividendes, intérêts d'obligations, de dépôts et de certificats d'épargne, et autre revenu de placements; pensions de retraite et rentes, y compris les rentes de régimes enregistrés d'épargne-retraite (REER) et de fonds enregistrés de revenu de retraite (FERR); autre revenu en espèces.
  12. Le seuil de faible revenu (SFR) est une mesure statistique du seuil de revenu en dessous duquel les Canadiens consacrent approximativement au moins un cinquième de plus de leur revenu que la moyenne des familles à l'alimentation, au logement et à l'habillement. Pour de plus amples renseignements sur la matrice des SFR après impôt de 2005, veuillez consulter le Dictionnaire du Recensement de 2006, produit no 92-566-XWF au catalogue.
  13. Par exemple, les étudiants qui retournent vivre chez leurs parents durant l'année doivent être inscrits à l'adresse de leurs parents, même s'ils demeurent ailleurs pendant leurs études ou leur emploi d'été.
  14. Les logements nécessitant des réparations majeures sont ceux pour lesquels, de l'avis du répondant, il faut effectuer des réparations majeures lorsque la plomberie ou l'installation électrique est défectueuse, que la charpente des murs, des planchers ou des plafonds doit être réparée, etc.
  15. Un logement est surpeuplé lorsqu'il compte plus d'une personne par pièce. Les salles de bain, les corridors, les vestibules et les pièces servant exclusivement à des fins commerciales ne sont pas considérés comme des pièces.
  16. Les données sur la santé sont présentées pour la province, parce qu'elles ne sont pas disponibles pour Thompson.
  17. Les problèmes de santé chroniques étaient ceux qui avaient duré ou devaient durer six mois pour lesquels ils avaient reçu un diagnostic d'un professionnel de la santé.
  18. Les problèmes respiratoires incluent l'asthme, la bronchite chronique et l'emphysème.