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Profil de la population autochtone dans certaines villes ou collectivités en 2006 : Québec et les provinces de l'Atlantique
Montréal
Profil de la population autochtone de 2006 pour Montréal
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par Lori Hohban
Introduction
Le présent rapport examine les caractéristiques démographiques et socioéconomiques de la population autochtone vivant dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal1. La région métropolitaine de recensement de Montréal comprend les réserves de Kahnawake et de Kanesatake. En 2006, ces deux réserves indiennes ont été incomplètement dénombrées, et les données n'ont pas été incluses dans les chiffres du recensement. Les données sont tirées du Recensement de 2006 et de l'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2006, qui fournissent un ensemble exhaustif de données sur les Autochtones.
Le rapport porte sur la population d'identité autochtone, qui désigne les personnes qui ont déclaré s'identifier à au moins un groupe autochtone, c'est-à-dire Indiens de l'Amérique du Nord, Métis ou Inuits, et/ou celles qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, et/ou encore celles qui ont déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation.
Le terme « Premières Nations » est utilisé dans tout le rapport pour désigner les personnes qui se sont identifiées comme étant des Indiens de l'Amérique du Nord. Le terme « population autochtone » est utilisé dans le rapport pour désigner la population d'identité autochtone.
Contexte
En 2006, on dénombrait 1 172 790 Autochtones au Canada, ceux-ci constituant 3,8 % de l'ensemble de la population canadienne.
Au total, 108 430 Autochtones vivaient dans la province de Québec, ce qui représentait 1 % de la population provinciale.
En 2006, Montréal comptait 17 870 Autochtones , ceux-ci représentant 0,5 % de la population de la ville. Entre 2001 et 2006, la population autochtone de Montréal s'est accrue de 60 %, passant de 11 160 à 17 870 personnes. La population des Premières Nations a augmenté de 65 %, celle des Métis de 62 % et celle des Inuits de 31 %.
Les Premières Nations constituent le groupe autochtone le plus important à Montréal
En 2006, 10 130 personnes ont déclaré être membres des Premières Nations, ce qui représentait plus de la moitié (57 %) de la population autochtone de la RMR. En outre, 6 010 répondants ont déclaré être Métis et 570 être Inuits. Les Métis constituaient un peu plus du tiers (34 %) de la population autochtone, et les Inuits, 3 %. Une proportion de 6 % a indiqué appartenir à plus d'un groupe autochtone ou a déclaré une autre réponse autochtone2.
Parmi les répondants qui ont déclaré être membres des Premières Nations en 2006, plus du tiers (38 %) ont affirmé être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits selon la définition de la Loi sur les Indiens du Canada.
Au sujet des sources de données
Le recensement donne un portrait statistique du Canada et de sa population. Le recensement le plus récent a eu lieu le 16 mai 2006.
L'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) de 2006, a été menée entre octobre 2006 et mars 2007. L'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 fournit des données exhaustives sur les enfants inuits, les enfants métis et les enfants des Premières Nations vivant hors réserve, âgés de 6 à 14 ans, ainsi que sur les adultes de 15 ans et plus vivant dans les régions urbaines et rurales et dans les régions du Nord à l'échelle du Canada. L'Enquête auprès des peuples autochtones vise à produire des données sur les conditions sociales et économiques des peuples autochtones au Canada (excluant les réserves).
Il était possible de donner une réponse unique ou des réponses multiples aux questions sur l'identité autochtone figurant dans le recensement et l'EAPA. Les données du recensement sur les Premières Nations, les Métis et les Inuits utilisées dans ce rapport représentent les réponses uniques seulement. Les chiffres de la population d'identité autochtone incluent les personnes qui ont déclaré s'identifier à au moins un groupe autochtone et/ou celles qui ont déclaré être des Indiens des traités ou des Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens du Canada, et/ou celles qui ont déclaré appartenir à une bande indienne ou à une Première Nation. Les données de l'EAPA représentent une combinaison des populations ayant une seule ou plusieurs identités autochtones.
Des données ont été fournies pour la population totale d'identité autochtone et, dans certains cas, ces données ont été réparties selon le groupe autochtone, le sexe et le groupe d'âge. Dans le cas des groupes autochtones qui comptent 200 personnes ou moins de 15 ans et plus selon le chiffre du Recensement de la population, seul ce chiffre a été indiqué. Aucune autre donnée n'apparaît pour éviter les éventuels problèmes de qualité que posent les petits chiffres lorsque plusieurs variables sont croisées.
Une population jeune
La population autochtone vivant à Montréal est légèrement plus jeune que celle non autochtone. En 2006, l'âge médian3 de la population autochtone de Montréal était de 37 ans, comparativement à 39 ans pour la population non autochtone.
En 2006, le tiers (33 %) des Autochtones avaient moins de 25 ans, comparativement à 30 % des non-Autochtones. Un Autochtone sur dix (10 %) avait 65 ans et plus, comparativement à 13 % de la population non autochtone. Environ un cinquième (19 %) des Autochtones de Montréal avaient moins de 15 ans, une proportion légèrement supérieure à celle de 17 % enregistrée chez leurs homologues non autochtones (voir le graphique 1). Pour plus de renseignements sur la répartition selon l'âge, voir le tableau 1 en annexe.
Les enfants autochtones de 14 ans et moins représentaient moins de 1 % des enfants de la RMR. Près du quart (24 %) de la population inuite avait 14 ans ou moins, tout comme 18 % de la population des Premières Nations et 21 % de la population métisse.
Graphique 1 Pyramide des âges pour les populations autochtone et non autochtone, Montréal, 2006
Les enfants autochtones sont proportionnellement plus nombreux que les enfants non autochtones à vivre avec un parent seul
En 2006, près des deux tiers des enfants autochtones de 14 ans ou moins (61 %) vivaient avec deux parents. Comparativement à leurs homologues non autochtones, les enfants autochtones étaient plus susceptibles de vivre avec une mère seule (31 % contre 16 %) ou un père seul (6 % contre 3 %) (voir le tableau 2 en annexe).
Les jeunes autochtones sont moins susceptibles de fréquenter l'école
Dans l'ensemble, les jeunes autochtones âgés de 15 à 24 ans qui habitaient à Montréal en 2006 affichaient des taux de fréquentation scolaire plus faibles que leurs homologues non autochtones (62% contre 71%). Cela était le cas des jeunes autochtones des deux sexes. Toutefois, la différence entre les femmes autochtones (68 %) et les femmes non autochtones (74 %) était moins prononcée que celle entre les hommes des deux populations (54 % contre 68 %).
Le taux de fréquentation scolaire des Autochtones de 25 à 34 ans était légèrement inférieur à celui de leurs homologues non autochtones (22 % contre 24 %). Cependant, les Autochtones de 35 à 44 ans étaient aussi susceptibles que les non-Autochtones de ce groupe d'âge d'aller à l'école. En outre, un peu plus d'une personne sur huit appartenant à ce groupe (12 %) fréquentai t une école en 2006 (voir le tableau 3 en annexe).
L'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 a révélé que dans la population autochtone vivant hors réserve au Québec, les hommes et les femmes avaient des raisons différentes de ne pas terminer leurs études secondaires. Pour les jeunes hommes autochtones de 15 à 34 ans, la raison la plus souvent mentionnée était « voulait travailler », tandis que « grossesse/soins des enfants » était la principale raison donnée par les femmes autochtones dans le même groupe d'âge.
Plus de la moitié des Autochtones avaient terminé des études postsecondaires
En 2006, plus de la moitié des hommes (58 %) et des femmes (56 %) autochtones de 25 à 64 ans qui vivaient à Montréal avaient terminé des études postsecondaires, comparativement à 66 % et à 64 % de leurs homologues non autochtones. Les études postsecondaires comprennent un certificat d'une école de métiers, un diplôme d'études collégiales, ou un certificat, diplôme ou grade universitaire. Les Autochtones étaient proportionnellement plus nombreux à avoir terminé leurs études postsecondaires avec un diplôme d'une école de métiers ou un diplôme d'études collégiales, tandis que les non-Autochtones étaient plus nombreux à avoir obtenu un diplôme ou un grade universitaire (voir le tableau explicatif 1).
En 2006, le quart (25 %) des hommes autochtones et 20 % des femmes autochtones de 25 à 64 ans n'avaient pas terminé leurs études secondaires, comparativement à 14 % de leurs homologues non autochtones de sexe masculin ou féminin.
Les jeunes femmes autochtones de Montréal sont plus susceptibles d'obtenir un grade universitaire que leurs homologues masculins
À Montréal, près du quart (24 %) des femmes autochtones de 25 à 34 ans ont déclaré avoir un grade universitaire, comparativement à 17 % de leurs homologues masculins. (Cela comprend tous les certificats, diplômes ou grades au niveau du baccalauréat ou à un niveau supérieur.) En outre, les jeunes femmes autochtones (de 25 à 34 ans) étaient plus susceptibles d'avoir un grade universitaire que les femmes autochtones plus âgées, c'est-à-dire les femmes de 35 à 64 ans (24 % contre 11 %). Les hommes autochtones de 25 à 34 ans étaient aussi proportionnellement plus nombreux à obtenir un grade universitaire que les hommes autochtones de 35 à 64 ans (17 % contre 9 %) (voir le graphique 2).
Les Autochtones vivant à Montréal en 2006 étaient moins susceptibles que leurs homologues non autochtones de détenir un grade universitaire, et ce, peu importe leur groupe d'âge ou leur sexe.
Taux de chômage plus élevés
En 2006, le taux de chômage4 pour la population autochtone dans le principal groupe d'âge actif (les 25 à 54 ans) était légèrement supérieur à celui de la population non autochtone (7,5 % comparativement à 6,1 %). Le taux de chômage des femmes et des hommes métis étaient comparables, soit 10,1 % et 9,1 % respectivement. Les femmes des Premières Nations avaient un taux de chômage de 5,5 %, comparativement à 7,0 % pour les hommes des Premières Nations. Les hommes métis (9,1 %) affichaient le taux de chômage le plus élevé pour leur sexe, comparativement à leurs homologues non autochtones (6,2 %) (voir le graphique 3).
Les taux de chômage étaient plus élevés chez les jeunes de Montréal. En 2006, 14,5 % des jeunes autochtones de 15 à 24 ans étaient au chômage, tout comme 16,4 % des jeunes métis et 11,9 % des jeunes non autochtones5 (voir le tableau 4 en annexe).
Le taux d'emploi des femmes métisses est inférieur à celui des femmes non autochtones
Une autre mesure du succès sur le marché du travail est le taux d'emploi6. En 2006, le taux d'emploi des femmes métisses (64,5 %) de 25 à 54 ans vivant à Montréal était plus de 12 points de pourcentage inférieur à celui des femmes non autochtones (76,6 %). En 2006, les hommes métis de 25 à 54 ans affichaient un taux d'emploi de 76,2 %, contre 85,0 % pour les hommes non autochtones. Les hommes des Premières Nations avaient un taux d'emploi de 83,7 %, comparativement à 71,1 % pour les femmes des Premières Nations (voir le tableau 5 en annexe).
Les Autochtones sont moins susceptibles que les non-Autochtones de travailler à temps plein toute l'année
Le tiers (33 %) des Autochtones vivant à Montréal travaillaient à temps plein toute l'année7 en 2005. Ce pourcentage est inférieur à celui de la population non autochtone (37 %).
Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes de travailler à temps plein toute l'année en 2005. Un peu plus de 4 hommes autochtones (40 %) et non autochtones (43 %) sur 10 travaillaient à temps plein toute l'année, comparativement à 27 % des femmes autochtones et à 31 % des femmes non autochtones.
Les femmes non autochtones (31 %) sur le marché du travail de Montréal étaient plus susceptibles que les femmes des Premières Nations (28 %) et les femmes métisses (27 %) de travailler à temps plein toute l'année en 2005. Les pourcentages des hommes des Premières Nations, métis et non autochtones qui travaillaient à temps plein toute l'année étaient de 42 %, 41 % et 43 % respectivement (voir le tableau explicatif 2).
Les professions des catégories « Ventes et services » et « Affaires, finance et administration » étaient les plus courantes
Lorsqu'on étudie le marché du travail d'une région donnée, il est bon d'examiner la composition des professions8. En 2006, la catégorie professionnelle9 les plus courantes à la fois pour la population active expérimentée autochtone et non autochtone de Montréal étaient « Ventes et services » et « Affaires, finance et administration ». Toutefois, les types d'emploi occupés par une personne différaient chez les hommes et les femmes. Les hommes étaient plus susceptibles que les femmes d'occuper un emploi dans la catégorie « Métiers, transport et machinerie ». Les femmes étaient proportionnellement plus nombreuses que les hommes à travailler dans la catégorie « Ventes et services ». Cela était valable à la fois pour les populations autochtone et non autochtone de Montréal.
En 2006, les hommes autochtones étaient plus susceptibles que leurs homologues non autochtones d'occuper des emplois dans la catégorie « Métiers, transports et machinerie » (29 % contre 22 %). Les femmes autochtones (31 %) étaient proportionnellement plus nombreuses que les femmes non autochtones (26 %) à occuper des emplois dans la catégorie « Ventes et services » (voir le tableau 6 en annexe).
L'écart des gains se rétrécit
En 2000, les gains médians10 des travailleurs autochtones de Montréal ayant un revenu provenant d'un emploi à temps plein toute l'année (mesuré en dollars constants de 2005) s'établissaient à environ 32 300 $. En 2005, ce montant avait augmenté à environ 32 900 $. Les Autochtones qui travaillaient à temps plein toute l'année en 2005 continuaient à gagner moins que leurs homologues non autochtones, mais l'écart se rétrécit à Montréal, quoique très légèrement. En 2000, les Autochtones de Montréal qui travaillaient à temps plein toute l'année gagnaient 82 % des gains que touchaient leurs homologues non autochtones. En 2005, ce pourcentage était passé à 83 % (voir le tableau 7 en annexe).
Le revenu total est plus faible chez les Autochtones
Le recensement recueille un nombre de mesures du revenu qui aident à comprendre la situation économique d'une population. Des données sur les gains ont été fournies pour la population qui a travaillé à temps plein pendant toute l'année 2005. Il est également utile d'examiner le revenu total11, car le revenu peut provenir d'autres sources que l'emploi. En 2005, 21 % des Autochtones qui touchaient un revenu à Montréal avaient un revenu total de 40 000 $ et plus, comparativement à 29 % de leurs homologues non autochtones. En 2005, les femmes autochtones affichaient le revenue médian le plus faible (17 200 $), qu'il soit comparé à celui des hommes autochtones (25 600 $) ou à celui des hommes (30 400 $) et des femmes (21 000 $) non autochtones (voir le tableau 8 en annexe).
En outre, il importe de tenir compte du fait qu'à Montréal, 5 % des Autochtones âgés de 15 ans et plus et de leurs homologues non autochtones ont déclaré n'avoir aucun revenu en 2005 (données non indiquées).
À Montréal, 3 Autochtones sur 10 vivaient sous le seuil de faible revenu
Statistique Canada utilise le concept du seuil de faible revenu (SFR)12 qui est un seuil sous lequel une famille consacrera vraisemblablement une part plus importante de son revenu aux nécessités (nourriture, logement et habillement), comparativement à la famille moyenne. En 2005, à Montréal, près du tiers des Autochtones (31 %) vivait sous le SFR, comparativement à 21 % des non-Autochtones. En outre, plus du tiers (36 %) des enfants autochtones (de 14 ans ou moins) à Montréal vivaient sous le SFR, comparativement à 23 % des enfants non autochtones (données non indiquées). Ces données sont fondées sur le SFR avant impôt.
Plus de la moitié de la population autochtone de Montréal a déménagé au moins une fois entre 2001 et 2006
Le recensement dénombre les personnes là où elles habitent un jour donné. Le 16 mai 2006 (la date du Recensement de 2006), on dénombrait 17 870 Autochtones à Montréal. Ce chiffre ne comprend pas tous les Autochtones qui auraient pu habiter à Montréal à un moment quelconque pendant l'année, mais seulement ceux qui y vivaient ce jour-là13.
Lorsqu'on examine les chiffres de population du recensement, il importe de se rappeler que beaucoup de gens déménagent d'une collectivité à une autre — par exemple, quelqu'un pourrait déménager d'une réserve à une grande ville et revenir dans la réserve la même année. En 2006, à Montréal, 51 % de la population autochtone résidait à la même adresse que cinq ans auparavant, comparativement à 59 % de la population non autochtones. De 2001 à 2006, plus du quart des Autochtones (27 %) avaient déménagé au moins une fois à l'intérieur de Montréal, et le reste (22 %) avaient déménagé de Montréal vers une autre collectivité. Une collectivité peut désigner une autre municipalité, une réserve ou une région rurale (voir le tableau 9 en annexe).
Lorsqu'on leur a demandé dans le cadre de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 pourquoi ils avaient déménagé dans la ville, le village ou la communauté où ils vivaient, la plupart des Autochtones de la province de Québec (à l'exception de ceux des réserves) ont indiqué des raisons familiales, suivies de raisons liées au travail.
Un Autochtone sur sept vit dans des logements nécessitant des réparations majeures
À Montréal, environ un Autochtone sur sept (14 %) vivait dans des logements nécessitant des réparations majeures14 en 2006, comparativement à 15 % en 2001. Par comparaison, la proportion de non-Autochtones vivant à Montréal dans des logements nécessitant des réparations majeures était de 8 % en 2006 et en 2001.
La proportion d'Autochtones habitant dans des logements surpeuplés15 était de 3 % en 2006 et de 2 % en 2001. Les taux comparables pour la population non autochtone étaient de 3 % en 2006 et en 2001 (voir le tableau 10 en annexe).
La majorité des Autochtones déclarent être en bonne santé
Plus de la moitié des adultes des Premières Nations vivant hors réserve (la population âgée de 15 ans et plus) qui habitaient au Québec16 se sont dit en excellente ou très bonne santé en 2006. Lorsqu'on leur a demandé dans le cadre de l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006 s'ils étaient en excellente, très bonne, bonne, passable ou mauvaise santé, 57 % des adultes des Premières Nations vivant hors réserve ont affirmé qu'ils étaient en excellente ou très bonne santé. En outre, 26 % des Autochtones ont déclaré être en bonne santé. Chez les adultes métis, près de 6 personnes sur 10 (58 %) ont déclaré être en excellente ou en très bonne santé, et un autre 25 % ont dit être en bonne santé.
Plus de la moitié souffrent d'au moins un problème de santé chronique
Dans l'Enquête auprès des peuples autochtones de 2006, on demandait également au répondant s'il souffrait de problèmes de santé chroniques17 qui avaient été diagnostiqués par un professionnel de la santé. Environ la moitié des adultes métis (53 %) et des Premières Nations (49 %) vivant hors réserve au Québec ont déclaré qu'ils avaient été diagnostiqués comme souffrant d'au moins un problème de santé chronique. Chez les adultes métis, les problèmes respiratoires18 étaient les problèmes les plus fréquents (22 %) suivis de l'hypertension artérielle, des maladies du cœur ou des troubles dus à un accident vasculaire cérébral (21 %) et de l'arthrite et des rhumatismes (18 %). Chez les adultes des Premières Nations vivant hors réserve dans la province de Québec, les problèmes de santé chroniques les plus souvent déclarés étaient les suivants : l'hypertension artérielle, les maladies du cœur ou les troubles dus à un accident vasculaire cérébral (19 %), les problèmes respiratoires (19 %) et l'arthrite ou les rhumatismes (18 %).
Notes :
- La région géographique visée dans le présent rapport est la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal. Une région métropolitaine de recensement est un grand centre urbain. Les régions métropolitaines de recensement sont formées d'une ou de plusieurs municipalités adjacentes concentrées autour d'une grande région urbaine (appelée noyau urbain). Une région métropolitaine de recensement doit avoir une population totale d'au moins 100 000, dont 50 000 personnes doivent vivre dans le noyau urbain. Voir les cartes à l'adresse suivante : carte.
- Comprend les personnes qui ont déclaré plus d'une identité autochtone et celles qui ont indiqué être des Indiens inscrits ou des Indiens des traités et/ou des membres d'une bande indienne ou d'une Première Nation, sans avoir déclaré une identité autochtone.
- L'âge médian est le point exact où une moitié de la population est plus âgée et l'autre moitié est plus jeune.
- Le taux de chômage donné correspond au nombre de chômeurs dans ce groupe exprimé en pourcentage de la population active dans ce groupe pendant la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le jour du recensement (le 16 mai 2006).
- Les données sur le chômage pour les Inuits n'apparaissent pas pour éviter les éventuels problèmes de qualité que posent les petits chiffres lorsque plusieurs variables sont croisées.
- Le taux d'emploi pour un groupe donné correspond au nombre de personnes occupées dans ce groupe, exprimé en pourcentage de la population totale de ce groupe.
- L'expression « travailleurs à temps plein toute l'année » désigne les personnes de 15 ans et plus qui ont travaillé de 49 à 52 semaines (principalement à temps plein) en 2005 contre rémunération ou en tant que travailleur autonome.
- Genre de travail que faisaient les personnes pendant la semaine de référence, défini d'après le type d'emploi occupé par la personne recensée et la description des tâches les plus importantes qui s'y rattachent. Si le recensé n'avait pas d'emploi au cours de la semaine (du dimanche au samedi) ayant précédé le recensement, les données portent sur l'emploi qu'il avait occupé le plus longtemps depuis le 1er janvier 2005. Les personnes qui avaient deux emplois ou plus devaient donner des renseignements sur l'emploi auquel elles avaient consacré le plus d'heures de travail.
- Les catégories de professions peuvent renfermer une vaste gamme de compétences. Par exemple, la catégorie « affaires, finance et administration » comprend aussi bien des professions requérant un grade universitaire que des emplois de nature administrative requérant un diplôme secondaire ou l'équivalent.
- Gains médians : les niveaux des gains et du revenu qui séparent la population en deux parties égales, c'est-à-dire que la moitié de la population reçoit moins que le montant donné, et l'autre moitié reçoit plus. Gains (salarié ou bénéficiaire d'un revenu d'emploi) : Revenu reçu au cours de l'année civile 2005 sous forme de salaires et traitements, de revenu net dans une entreprise non agricole non constituée en société et/ou dans l'exercice d'une profession et de revenu net provenant d'un travail autonome agricole.
- Revenu total – revenu total en espèces, reçu par les personnes âgées de 15 ans et plus durant l'année civile 2005, provenant des sources suivantes : salaires et traitements (total); revenu agricole net; revenu non agricole net de l'exploitation d'une entreprise non constituée en société et/ou de l'exercice d'une profession; prestations pour enfants; pension de sécurité de la vieillesse et Supplément de revenu garanti; prestations du Régime de rentes du Québec ou du Régime de pensions du Canada; prestations d'assurance emploi; autre revenu provenant de sources publiques; dividendes, intérêts d'obligations, de dépôts et de certificats d'épargne, et autre revenu de placements; pensions de retraite et rentes, y compris les rentes des régimes enregistrés d'épargne-retraite (REER) et des fonds enregistrés de revenu de retraite (FERR); autre revenu en espèces.
- Le seuil de faible revenu est une mesure statistique du seuil de revenu en dessous duquel les Canadiens consacrent approximativement au moins un cinquième de plus de leur revenu que la moyenne des familles à l'alimentation, au logement et à l'habillement. Pour des renseignements sur la matrice des seuils de faible revenu après impôt de 2005 et de l'information supplémentaire, veuillez consulter le Dictionnaire du Recensement de 2006, no 92-566-X au catalogue.
- Par exemple, les étudiants qui retournent vivre chez leurs parents pendant l'année sont inclus à l'adresse de leurs parents, même s'ils vivaient ailleurs pendant qu'ils allaient à l'école ou qu'ils travaillaient à un emploi d'été.
- Les logements nécessitant des réparations majeures sont ceux pour lesquels, de l'avis du répondant, il faut effectuer des réparations majeures lorsque la plomberie ou l'installation électrique est défectueuse, que la charpente des murs, des planchers ou des plafonds doit être réparée, etc.
- Un logement est surpeuplé lorsqu'il compte plus d'une personne par pièce. Les salles de bain, les corridors, les vestibules et les pièces servant exclusivement à des fins commerciales ne sont pas considérés comme des pièces.
- Les données sont présentées au niveau provincial, parce qu'elles ne sont pas disponibles pour Montréal.
- Les problèmes de santé chroniques étaient ceux qui avaient duré ou devaient durer six mois pour lesquels ils avaient reçu un diagnostic d'un professionnel de la santé.
- Les problèmes respiratoires incluent l'asthme, la bronchite chronique et l'emphysème.
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