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La plupart est née au pays
La majorité habitent dans trois provinces
Répartition d'âge
Plus de femmes que d’hommes
Presque tous peuvent converser dans une langue officielle
Religion
Situation des particuliers dans la famille
Niveau de scolarité
Emploi
Chômage
Revenus
Revenus faibles
La majorité éprouvent un sentiment d'appartenance au Canada
Les Canadiens d’origine japonaise1 constituent le neuvième plus grand groupe ethnique non européen au Canada, après les communautés chinoise, indienne orientale, philippine, jamaïcaine, vietnamienne, libanaise, coréenne et iranienne. En 2001, un peu plus de 85 000 personnes d’origine japonaise habitaient au Canada, représentant 0,3 % de la population canadienne.
Tableau 1
Divers groupes ethniques au Canada, autre que les Anglais, les Français et les Canadiens, 2001
La communauté japonaise du Canada croît considérablement plus rapidement que l’ensemble de la population. Entre 1996 et 2001, par exemple, le nombre de personnes ayant déclaré être d’origine japonaise a augmenté de 11 %, alors que la population générale a seulement progressé de 4 % au cours de la même période.
La majorité des personnes au Canada d’origine japonaise affirment n’avoir que des racines ethniques japonaises. En 2001, 62 % de tous ceux qui ont répondu être d’origine japonaise ont déclaré n’avoir que des racines japonaises, alors que 38 % ont affirmé qu’ils avaient également d’autres origines ethniques, soit à peu près la même proportion que pour l’ensemble de la population, dont 40 % a déclaré plusieurs origines ethniques cette année là.
La majorité des Canadiens d’origine japonaise sont nés au Canada. En 2001, 77 % des membres de la communauté japonaise étaient nés au Canada, alors que 23 % d’entre eux étaient nés à l’extérieur du pays.
Parmi les Canadiens d’origine japonaise nés à l’étranger, le groupe le plus important est arrivé il y a relativement peu de temps. En 2001, 44 % des immigrants japonais étaient arrivés entre 1991 et 2001, 37 % entre 1970 et 1980, et 19 % avant 1971.
La communauté japonaise du Canada est concentrée en Colombie-Britannique, en Ontario et en Alberta. En fait, en 2001, 92 % des personnes qui ont déclaré être d’origine japonaise habitaient dans l’une de ces trois provinces. Cette année là, 44 % de tous les Japonais-Canadiens habitaient en Colombie-Britannique, alors que 34 % résidaient en Ontario et 14 % vivaient en Alberta. Par ailleurs, des pourcentages plus faibles de Canadiens d’origine japonaise avaient élu domicile au Québec (4 %), au Manitoba (2 %), en Saskatchewan (1 %) et en Nouvelle-Écosse (1 %).
Les personnes d’origine japonaise constituent la proportion la plus élevée de la population en Colombie-Britannique. En 2001, les Canadiens d’origine japonaise formaient 1 % de la population totale de la Colombie-Britannique, alors que, dans les autres provinces et territoires, ils représentaient bien en deçà de 1 % de la population totale.
La majorité des Canadiens d’origine japonaise habitent à Vancouver ou à Toronto. En 2001, 56 % des membres de la communauté japonaise vivaient dans les régions métropolitaines de recensement de Vancouver ou de Toronto. Cette année là, 27 000 personnes d’origine japonaise, soit 32 % de toute la communauté, résidaient à Vancouver, alors que 20 000 autres, ou 24 %, avaient élu domicile à Toronto. Dans l’ensemble, les personnes d’origine japonaise formaient 1,3 % de la population totale de la région métropolitaine de recensement de Vancouver en 2001, alors qu’elles représentaient moins de un demi pour cent des résidents de tous les autres grands centres urbains au Canada.
Une proportion relativement élevée des membres de la communauté japonaise du Canada est âgée de moins de 24 ans. En 2001, 22 % de tous les Canadiens d’origine japonaise étaient des enfants de moins de 15 ans, comparativement à 19 % de l’ensemble de la population. En même temps, 15 % des membres de la communauté japonaise, contre 13 % pour l’ensemble de la population, étaient âgés de 15 à 24 ans.
Tableau 3
Répartition de la communauté japonaise et de l'ensemble de la population canadienne selon le groupe d'âge, 2001
Tout comme dans l’ensemble de la population, il y a un peu plus de femmes que d’hommes d’origine japonaise habitant au Canada. En 2001, 54 % de la communauté japonaise, comparativement à 51 % de l’ensemble de la population, était composée de femmes. De même, comme leurs homologues dans l’ensemble de la population, les femmes âgées de 65 ans et plus constituent une majorité substantielle des aînés japonais. Cette année là, 54 % des personnes d’origine japonaise âgées de 65 ans et plus étaient des femmes, alors que, dans l’ensemble de la population, les femmes représentaient 56 % des aînés.
Presque tous les Canadiens d’origine japonaise peuvent parler l’une des langues officielles du Canada2. En fait, en 2001, 97 % d’entre eux ont déclaré pouvoir tenir une conversation dans au moins une des langues officielles. Cette année là, 89 % pouvaient converser en anglais et 8 % étaient bilingues, alors qu’environ la moitié de un pour cent ne pouvaient s’exprimer qu’en français. Par ailleurs, seulement 3 % des membres de la communauté japonaise du Canada étaient incapables de converser en anglais ou en français.
De plus, l’anglais est la langue maternelle3 de la majorité des membres de la communauté japonaise habitant au Canada. En 2001, 55 % des Canadiens d’origine japonaise ont affirmé que leur langue maternelle était l’anglais, alors que 43 % ont déclaré que leur langue maternelle était une langue non officielle, le japonais dans presque tous les cas.
La majorité des Canadiens d’origine japonaise parlent également l’anglais principalement à la maison. En 2001, 76 % des personnes qui ont déclaré être d’origine japonaise ont répondu qu’elles parlaient le plus souvent l’anglais à la maison, alors que 23 % parlaient une langue non officielle le plus souvent à la maison.
Par ailleurs, environ un Canadien sur 10 d’origine japonaise qui occupe un emploi parle une langue autre que l’anglais ou le français au travail. En 2001, 8 % de tous les Canadiens d’origine japonaise occupant un emploi parlaient une langue autre que l’anglais ou le français le plus souvent au travail, alors qu’un autre 3 % parlaient régulièrement une langue non officielle combinée à l’anglais ou au français au travail.
La communauté japonaise au Canada est très différente du reste de la population en ce qui concerne la religion, puisque la majorité de la population japonaise rapporte n’avoir aucune appartenance religieuse. En 2001, 46 % des Canadiens d’origine japonaise ont affirmé n’avoir aucune appartenance religieuse, comparativement à 17 % de l’ensemble de la population. Parmi les Canadiens d’origine japonaise ayant une appartenance religieuse, 24 % étaient de confession protestante chrétienne, 16 % étaient bouddhistes et 9 % étaient catholiques.
Les Canadiens d’origine japonaise sont tout autant susceptibles d’être mariés que les autres Canadiens. En 2001, 48 % des adultes d’origine japonaise âgés de 15 ans et plus étaient mariés, comparativement à 50 % de l’ensemble de la population adulte. Par ailleurs, les personnes d’origine japonaise sont moins susceptibles que les autres Canadiens de vivre en union libre. Cette année là, 6 % des adultes d’origine japonaise vivaient avec un conjoint de fait, comparativement à 10 % de tous les adultes canadiens.
Les personnes d’origine japonaise sont également un peu moins susceptibles que le reste de la population de constituer une famille monoparentale. En 2001, 4 % des Canadiens d’origine japonaise âgés de 15 ans et plus élevaient seuls leurs enfants, comparativement à 6 % de la population totale.
Comme pour le reste de la population, toutefois, la vaste majorité des parents seuls d’origine japonaise sont des femmes. En 2001, les femmes représentaient 85 % of de tous les parents seuls d’origine japonaise, alors que cette proportion était de 81 % dans l’ensemble de la population.
Les Canadiens d’origine japonaise sont à peu près aussi enclins à vivre seuls que les autres Canadiens. En 2001, 14 % des membres de la communauté japonaise âgés de 15 ans et plus vivaient seuls, comparativement à 13 % de tous les adultes canadiens.
Tableau 4
Situation familiale des membres de la communauté japonaise et de l'ensemble de la population âgée de 15 ans et plus, selon le sexe, 2001
Les aînés d’origine japonaise, cependant, sont moins susceptibles de vivre seuls que les autres aînés canadiens. En 2001, 22 % des Canadiens d’origine japonaise âgés de 65 ans et plus vivaient seuls, comparativement à 29 % de tous les aînés. Par contraste, les aînés d’origine japonaise sont un peu plus susceptibles que les autres aînés de vivre avec des membres de leur famille élargie. En 2001, 7 % des aînés d’origine japonais vivaient avec des personnes apparentées, comme la famille d’un fils ou d’une fille, contre 5 % pour tous les aînés canadiens.
Les Canadiens d’origine japonaise sont près de deux fois plus susceptibles d’être titulaires d’un diplôme universitaire que le reste de la population. En 2001, 28 % des Canadiens d’origine japonaise âgés de 15 ans et plus avaient un baccalauréat ou un diplôme d’études supérieures, comparativement à 15 % de l’ensemble de la population adulte.
Les personnes d’origine japonaise représentent une proportion relativement élevée des Canadiens qui possèdent un titre universitaire dans un domaine hautement technique. En 2001, 12 % de tous les Canadiens d’origine japonaise ayant une formation postsecondaire étaient titulaires d’un diplôme en mathématiques, en physique, en sciences appliquées, en informatique ou en ingénierie, comparativement à 8 % de leurs homologues dans l’ensemble de la population.
Comme pour l’ensemble de la population, les hommes d’origine japonaise sont un peu plus susceptibles que leurs homologues féminins d’être titulaires d’un diplôme universitaire. En 2001, 30 % des hommes d’origine japonaise possédaient un diplôme universitaire, comparativement à 27 % des Japonaises. Tant les hommes que les femmes d’origine japonaise, cependant, étaient plus susceptibles que leurs homologues respectifs de l’ensemble de la population d’être titulaires d’un diplôme universitaire.
Les jeunes d’origine japonaise sont également plus susceptibles de fréquenter un établissement d’enseignement que les autres jeunes Canadiens. En 2001, 66 % des membres de la communauté japonaise âgés de 15 à 24 ans étaient inscrits à un programme de formation à temps plein, comparativement à 57 % de tous les Canadiens de ce groupe d’âge. Parmi les jeunes personnes d’origine japonaise, les hommes sont un peu plus susceptibles que les femmes de fréquenter un établissement d’enseignement à temps plein, ce qui contraste avec l’ensemble de la population, où les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans étaient considérablement plus susceptibles que les jeunes hommes de fréquenter un établissement d’enseignement en 2001.
Tableau 5
Niveau de scolarité des membres de la communauté japonaise et de l'ensemble de la population canadienne âgée de 15 ans et plus, selon le sexe, 2001
Les Canadiens d’origine japonaise sont un peu moins susceptibles d’occuper un emploi que le reste de la population. En 2001, 58 % des Japonais-Canadiens âgés de 15 ans et plus faisaient partie de la population active rémunérée, comparativement à 62 % de tous les adultes canadiens.
Tableau 6
Pourcentage de la population japonaise occupant un emploi, selon le groupe d'âge et le sexe, 2001
Il existe un écart particulièrement marqué entre les taux d’emploi des Canadiens d’origine japonaise et ceux de l’ensemble de la population chez les jeunes adultes. Parmi ceux qui étaient âgés de 25 à 44 ans en 2001, par exemple, 73 % des Canadiens d’origine japonaise occupaient un emploi, comparativement à 80 % de tous les Canadiens de ce groupe d’âge. Par contre, les Canadiens d’origine japonaise âgés de 45 à 64 ans sont un peu plus susceptibles que les autres Canadiens d’occuper un emploi. Cette année là, 72 % d’entre eux occupaient un emploi, comparativement à 68 % de leurs homologues dans l’ensemble de la population.
Comme pour l’ensemble de la population, les hommes d’origine japonaise sont plus susceptibles d’occuper un emploi à l’extérieur de leur domicile que leurs homologues féminins. En 2001, 64 % des hommes d’origine japonaise âgés de 15 ans et plus faisaient partie de la population active rémunérée, comparativement à 53 % des Japonaises. Toutefois, tant les hommes que les femmes d’origine japonaise étaient un peu moins susceptibles d’occuper un emploi que les hommes et les femmes dans l’ensemble de la population.
En général, la répartition professionnelle des Canadiens d’origine japonaise occupant un emploi est à peu près semblable à celle de l’ensemble de la population active canadienne. Toutefois, les travailleurs d’origine japonaise sont un peu plus susceptibles que les autres d’occuper un poste de gestion ou d’exercer une profession scientifique, dans le domaine de l’éducation, dans la fonction publique et en sciences sociales. Par ailleurs, relativement peu de personnes d’origine japonaise travaillent dans le secteur de la fabrication.
Les Canadiens d’origine japonaise sont à peu près aussi susceptibles d’être des travailleurs indépendants que le reste de la population active. En 2001, 13 % de tous les Canadiens d’origine japonaise occupant un emploi étaient des travailleurs autonomes, comparativement à 12 % de la population active canadienne totale.
Les Canadiens d’origine japonaise faisant partie de la population active4 sont généralement moins susceptibles d’être sans emploi que leurs homologues de la population active nationale. En 2001, 6,3 % de la main-d’œuvre d’origine japonaise était sans emploi, comparativement à 7,4 % de l’ensemble des participants à la population active canadienne.
Comme pour l’ensemble de la population, les jeunes hommes d’origine japonaise ont un taux de chômage particulièrement élevé. En 2001, 17 % des participants à la population active d’origine japonaise âgés de 15 à 24 ans étaient sans emploi, comparativement à 14 % de tous les jeunes Canadiens de ce même groupe d’âge. Par ailleurs, 11 % des jeunes participantes à la population active d’origine japonaise étaient sans emploi cette année‑là, soit environ deux points de pourcentage de moins que leurs homologues dans l’ensemble de la population.
Les Canadiens d’origine japonaise touchent généralement des revenus supérieurs à ceux du reste de la population. En 20005, le revenu moyen de toutes les sources des Canadiens d’origine japonaise âgés de 15 ans et plus était d’un peu plus de 33 000 $, soit plus de 3 000 $ par personne de plus que le revenu moyen national.
Tableau 7
Revenus moyens de la communauté japonaise et de l'ensemble de la population canadienne, selon le groupe d'âge et le sexe, 2000
Comme pour l’ensemble de la population, les femmes d’origine japonaise touchent généralement des revenus inférieurs à leurs homologues masculins. En 2000, le revenu moyen des Japonaises âgées de 15 ans et plus était de 24 600 $, alors que la moyenne pour les hommes s’établissait à 43 600 $. En fait, l’écart de revenu entre les femmes et les hommes d’origine japonaise est légèrement supérieur à l’écart existant dans l’ensemble de la population. Cette année‑là, les revenus des femmes d’origine japonaise équivalaient à 56 % de ceux des hommes d’origine japonaise, alors que ce pourcentage était de 62 % pour tous les Canadiens. Les revenus moyens des femmes d’origine japonaise, cependant, étaient considérablement supérieurs à ceux de toutes les femmes canadiennes.
Les aînés canadiens d’origine japonaise touchent également des revenus relativement élevés. En 2000, le revenu moyen de toutes les sources des Canadiens d’origine japonaise âgés de 65 ans et plus était de 28 600 $, soit plus de 4 000 $ de plus que le revenu de tous les aînés canadiens.
Comme pour tous les aînés au Canada, les aînées d’origine japonaise ont des revenus inférieurs à leurs homologues masculins. En 2000, le revenu moyen des Japonaises âgées de 65 ans et plus était d’environ 23 000 $, comparativement à plus de 35 000 $ pour les aînés d’origine japonaise. Toutefois, ces deux revenus étaient de beaucoup supérieurs à ceux de leurs homologues respectifs dans l’ensemble de la population.
Le revenu des Canadiens d’origine japonaise provient de gains6 dans une proportion légèrement supérieure à l’ensemble de la population. En 2000, les Canadiens d’origine japonaise âgés de 15 ans et plus ont déclaré que 79 % de leur revenu provenait de gains, comparativement à 77 % pour tous les Canadiens.
Par contre, la proportion du revenu total des Canadiens d’origine japonaise attribuable aux transferts gouvernementaux est inférieure à celle des autres Canadiens. En 2000, 9 % du revenu des Canadiens d’origine japonaise âgés de 15 ans et plus provenaient de transferts gouvernementaux, alors que la moyenne pour tous les Canadiens s’élevait à 12 %.
Les Canadiens d’origine japonaise sont à peu près aussi susceptibles que les autres Canadiens de toucher des revenus inférieurs aux seuils de faible revenu définis par Statistique Canada. En 2000, 18 % des Japonais-Canadiens vivaient dans une situation de faible revenu, comparativement à 16 % de la population générale.
Par ailleurs, les enfants d’origine japonaise sont un peu moins susceptibles que les autres enfants canadiens de vivre dans une famille à faible revenu. En 2000, 16 % des enfants d’origine japonaise âgés de moins de 15 ans vivaient dans des familles dont les revenus étaient inférieurs aux seuils de faible revenu, comparativement à 19 % de tous les enfants au Canada.
Par contre, les adultes d’origine japonaise libres de liens familiaux sont plus susceptibles que leurs homologues dans l’ensemble de la population de toucher de faibles revenus. En 2000, 48 % des adultes d’origine japonaise vivant seuls touchaient de faibles revenus, comparativement à 38 % de tous les adultes canadiens qui vivent seuls.
Les aînés d’origine japonaise qui vivent seuls sont à peu près aussi susceptibles que leurs homologues dans l’ensemble de la population d’avoir de faibles revenus. En 2000, 39 % des Japonais-Canadiens seuls âgés de 65 ans et plus touchaient des revenus inférieurs aux seuils de faible revenu, contre 40 % pour tous les aînés canadiens seuls.
Comme pour l’ensemble de la population, les aînées seules d’origine japonaise sont plus susceptibles que leurs homologues masculins de disposer de faibles revenus. En 2000, 43 % des femmes d’origine japonaise âgées de 65 ans et plus vivant seules touchaient des revenus inférieurs aux seuils de faible revenu, comparativement à 33 % des hommes aînés d’origine japonaise libres de liens familiaux. Ces pourcentages, cependant, étaient semblables à ceux de leurs homologues respectifs dans l’ensemble de la population.
Selon l’Enquête sur la diversité ethnique, une majorité de Canadiens d’origine japonaise éprouvent un profond sentiment d’appartenance au Canada. En 2002, 68 % des personnes d’origine japonaise ont affirmé qu’elles éprouvaient un profond sentiment d’appartenance au Canada. En même temps, 42 % d’entre elles ont déclaré qu’elles éprouvaient un profond sentiment d’appartenance à leur groupe ethnique ou culturel.
Les Canadiens d’origine japonaise sont également actifs au sein de la société canadienne. Par exemple, 58 % d’entre eux avaient participé à un groupe ou à une organisation, comme une église ou une équipe sportive, au cours de l’année ayant précédé l’Enquête sur la diversité ethnique. De plus, 71 % des Canadiens d’origine japonaise ont déclaré avoir voté lors des élections fédérales de 2000, alors que 70 % l’ont fait lors des dernières élections provinciales.
En même temps, toutefois, près de 4 Canadiens d’origine japonaise sur 10 ont rapporté avoir fait l’objet de discrimination. En 2002, 38 % des personnes d’origine japonaise âgées de 15 ans et plus ont déclaré avoir souffert de discrimination ou d’un traitement injuste fondé sur leur origine ethnique, leur race, leur religion, leur langue ou leur accent au cours des cinq années ayant précédé l’enquête ou depuis leur arrivée au Canada.
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