La communauté africaine au Canada

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La plupart est née à l’étranger
La plupart habitent dans quatre provinces
Répartition d'âge
La plupart peuvent converser dans une langue officielle
Religion
Situation des particuliers dans la famille
Niveau de scolarité
Emploi
Chômage
Revenus
Revenus faibles
La plupart éprouvent un sentiment d'appartenance au Canada

Une communauté grandissante

Les personnes d’origine africaine¹constituent un des plus grands groupes ethniques non européens au Canada. En fait, en 2001, près de 300 000 personnes d’origine africaine habitaient au Canada, ce qui représente environ 1 % du total de la population canadienne.

Au Canada, le nombre de personnes d’origine africaine augmente de façon beaucoup plus rapide que l’ensemble de la population. Par exemple, entre 1996 et 2001, le nombre de personnes qui ont affirmé avoir une origine africaine a augmenté de 32 %, alors que la croissance nationale de la population est de seulement 4 %.

Les Canadiens d’origine africaine ont diverses origines ethniques et culturelles. Dans le Recensement de 2001, 51 % d’entre eux, soit à peu près un demi, ont déclaré qu’ils étaient noirs ou simplement africains, alors que 11 % étaient Somaliens, 6 % étaient des Sud-africains, 6 % étaient Ghanéens et 5 % étaient Éthiopiens.

La plupart des personnes d’origine africaine au Canada affirment n’avoir qu’une seule origine ethnique. En 2001, 63 % de tous ceux qui ont répondu être d’origine africaine ont déclaré n’avoir qu’une seule origine ethnique, tandis que 37 % d’entre eux ont affirmé qu’ils avaient également d’autres origines ethniques. Ces résultats sont les mêmes dans l’ensemble de la population, où 40 % avaient de multiples origines ethniques.

La plupart est née à l’étranger

La majorité de la population africaine au Canada est née à l’extérieur du Canada. En 2001, 53 % des Canadiens d’origine africaine étaient nés à l’extérieur du Canada, comparativement à 18 % de l’ensemble de la population.

En plus, la majorité des immigrants d’origine africaine au Canada présentement sont arrivés tout récemment. En 2001, 58 % des immigrants d’origine africaine étaient arrivés au pays durant la décennie précédente, tandis qu’un autre 31 % étaient arrivés au Canada entre 1981 et 1990. En revanche, seulement environs 6 % d’entre eux étaient arrivés durant les années 1960, et moins de 1 % étaient arrivés au Canada avant 1961.

La plupart habitent dans quatre provinces

La population africaine au Canada est rassemblée principalement en Ontario, au Québec, en  Colombie-Britannique, et en Alberta. En fait, 92 % de tout ceux s’ayant identifiés comme ayant des origines ethniques africaines vivaient dans les provinces ci nommées en 2001.  Cette année-la, 59 % de tous les Canadiens d’origine africaine habitaient en Ontario et 17 % au Québec. La Colombie-Britannique était le lieu de résidence de 8 % d’entre eux, alors qu’un autre 8 % habitaient en Alberta.

Dans l’ensemble, près de 175 000 Canadiens d’origine africaine vivaient en Ontario en 2001, près que 50 000 au Québec, 25 000 en Colombie-Britannique et 23 000 vivaient en Alberta. Les canadiens d’origine africaine en Ontario constituent un plus grand pourcentage de la population provinciale qu’ils le font dans tout autre province out territoire. En 2001, les Canadiens d’origine africaine représentaient presque 2 % de la population de l’Ontario, et plus de 1 % de la population du Québec, Colombie-Britannique, Alberta, Nouvelle-Écosse, et Manitoba.

De plus, la grande majorité des Canadiens d’origine africaine vivent dans l’une des grandes villes du Canada. En fait, 41 % d’entre eux habitaient à Toronto en 2001. Durant la même période, ceux qui ont indiqué avoir des origines africaines représentaient 3 % des résidants de Toronto et  d’Halifax, 2 % des résidants de Montréal et 1 % de la population de Vancouver, de Calgary, d’Edmonton et d’Ottawa.

Répartition d'âge

La population africaine au Canada est relativement jeune.  En 2001, les enfants de moins de 15 ans représentaient 32 % des personnes d’origine africaine, comparativement à 19 % pour l’ensemble de la population. D’une façon similaire, 17 % étaient âgés de 15 à 24 ans, contre 13 % pour la population totale. Aussi, les Africains sont plus susceptibles que l’ensemble de la population d’être dans la force de l’âge, de 25 à 44 ans.  En 2001,  34 % d’entre eux faisaient partie de cette catégorie, contre 31 % de l’ensemble de la population.

Par ailleurs, les personnes Africaines sont beaucoup moins susceptibles que l’ensemble de la population d’être aînés ou proche de l’age de retraite.  Les aînés âgés de 65 ans et plus représentaient seulement 3 % des personnes d’origine africaine en 2001, comparativement à 12 % pour l’ensemble des Canadiens. De même, seulement 14 % des personnes d’origine africaine étaient âgées de 45 à 64 ans, contre 24 % pour l’ensemble de la population.

Contrairement à l’ensemble de la population, les hommes d’origine africaine vivant au Canada sont légèrement plus nombreux que les femmes du même groupe. En 2001, 50,1 % des personnes d’origine africaine étaient des hommes, comparativement à 48,9 % de tous les Canadiens. Toutefois, les femmes d’origine africaine constituent la majorité des personnes âgées de 65 ans ou plus. En 2001, 54 % des personnes âgées de 65 et plus d’origine africaine étaient des femmes. Dans l’ensemble de la population, les femmes représentaient 56 % des aînés cette année-là.

La plupart peuvent converser dans une langue officielle

Presque tous les Canadiens d’origine africaine peuvent parler une des deux langues officielles². En 2001, 98,5 % d’entre eux pouvaient soutenir une conversation dans au moins une des langues officielles, tandis que seulement 1,5 % ne parlaient ni l’anglais ni le français.

Bien que la plupart des Africains au Canada peuvent parler au moins une langue officielle, une grande part a une langue autre que l’anglais ou le français comme langue maternelle³. En 2001, 32 % des Canadiens d’ascendance africaine avaient une langue maternelle autre que les deux langues officielles.

Un nombre modéré de Canadiens d’origine africaine parlent seulement une langue autre que l’anglais ou le français à la maison. En 2001, 18 % d’entre eux ont répondu qu’ils parlaient seulement une langue non officielle à la maison.

Un pourcentage modeste d’Africains ayant emploi parle une langue autre que l’anglais ou le français au travail.  En 2001, 1 % des Africains avec emploi parlaient seulement une langue autre que l’anglais ou le français au travail, tandis que 1 % utilisaient régulièrement une langue non officielle en combinaison à l’anglais ou au français au travail.

Religion

Le plus grand groupe religieux dans la communauté africaine est le groupe protestant. En 2001, 30 % ont répondu qu’ils appartenaient à une confession protestante, alors que 23 % ont indiqué qu’ils étaient catholiques. Un autre 22 % de la communauté africaine au Canada ont déclaré qu’ils étaient musulmans. D’une autre part, relativement peu de Canadiens d’origine africaine n’ont déclare avoir aucune appartenance religieuse. En 2001, 12 % ont répondu qu’ils n’avaient aucune appartenance religieuse, comparativement à 17 % de l’ensemble de la population.

Situation des particuliers dans la famille

Les Canadiens d’origine africaine sont beaucoup moins susceptibles d’être mariés que les autres Canadiens. En 2001, 37 % de la population d’origine africaine de 15 ans et plus étaient mariés, comparativement à 50 % de tous les adultes canadiens. De plus, les personnes d’origine africaine sont moins susceptibles de vivre en union libre que les autres adultes canadiens. En 2001, 6 % des Africains de  15 ans et plus vivaient en union libre, comparativement à 10 % de tous les adultes canadiens.

Les Canadiens d’origine africaine sont plus susceptibles que le reste de la population de constituer une famille monoparentale. En 2001, 11 % des adultes canadiens d’origine africaine élevaient seuls leurs enfants, comparativement à 6 % des adultes dans l’ensemble de la population. Toutefois, dans la population africaine comme dans l’ensemble de la population canadienne, la grande majorité des familles monoparentales d’origine africaine sont dirigées par des femmes. En 2001, parmi les personnes d’origine africaine, les femmes représentaient 87 % de tous les chefs de familles monoparentales, alors que dans l’ensemble de la population, 81 % des chefs de familles monoparentales étaient des femmes.

Les Canadiens d’origine africaine sont tout aussi susceptibles que les autres adultes canadiens de vivre seuls. En 2001, 12 % des personnes d’origine africaine âgées de 15 ans et plus vivaient seuls, comparativement à 13 % de tous les adultes canadiens. Les aînés d’origine africaine sont quelque peu moins susceptibles de vivre seuls que leurs homologues dans l’ensemble de la population. En 2001, 23 % des personnes d’origine africaine âgées de 65 ans et plus vivaient seules, comparativement à 29 % de tous les aînés au Canada. En revanche, les aînés d’origine africaine sont plus susceptibles que les autres aînés de vivre avec des membres de leur famille élargie. En 2001, 24 % des aînés d’origine africaine vivaient avec des personnes apparentées, comme la famille d’un fils ou d’une fille, alors que seulement 5 % de tous les aînés canadiens vivaient chez un membre de la famille.

Niveau de scolarité

Les adultes canadiens d’origine africaine sont plus susceptibles de posséder un diplôme d’études universitaires que le reste de la population. En 2001, 19 % des Canadiens d’origine africaine âgés de 15 ans et plus avaient obtenu un baccalauréat ou un ou diplôme d’études supérieures, comparativement à 15 % de l’ensemble de la population adulte.

Les Canadiens d’origine africaine sont beaucoup plus susceptibles d’obtenir un diplôme d’études supérieures. En 2001, 7,3 % de personnes de 15 ans et plus ayant rapporté avoir des origines africaines avaient un diplôme ou bien de maîtrise ou de doctorat, comparativement à 4,8 % de tous les adultes canadiens.

Comme dans l’ensemble de la population, les hommes d’origine africaine sont un peu plus instruits que les femmes d’origine africaine. Par exemple, 23 % des hommes d’origine africaine de 15 ans et plus possédaient un diplôme universitaire en 2001, comparativement à 15 % de leurs homologues féminins. En fait, les hommes d’origine africaine étaient beaucoup plus susceptibles de posséder un diplôme universitaire que leurs homologues dans l’ensemble de la population. Cependant, les femmes d’origine africaine sont quelque peu plus susceptibles de posséder un diplôme universitaire que les autres femmes dans l’ensemble de la population.

Les jeunes personnes d’origine africaine sont beaucoup plus susceptibles de fréquenter des établissements d’enseignement que les autres jeunes canadiens. En 2001, 71 % de la population d’origine africaine âgée de 15 à 24 ans était inscrite dans un programme de formation à temps plein, comparativement à 57 % des autres Canadiens appartenant à ce groupe d’âge. Parmi les personnes d’origine africaine d’entre 15 et 24 ans, les femmes sont un peu plus susceptibles que les hommes de fréquenter des établissements d’enseignement. En 2001, 72 % des jeunes femmes d’origine africaine âgées de 15 à 24 ans étaient inscrites dans un programme de formation à temps plein, comparativement à 70 % de leurs homologues masculins. Ces résultats sont semblables dans l’ensemble de la population, où les jeunes femmes étaient plus susceptibles de fréquenter un établissement d’enseignement que les jeunes hommes.

Emploi

Les Canadiens d’origine africaine sont un peu moins susceptibles d’avoir un emploi que les autres Canadiens. En 2001, 60 % des adultes d’origine africaine âgés de 15 ans et plus avaient un emploi, comparativement à 62 % de tous les adultes canadiens. Les personnes âgées d’entre 25 et 44 ans d’origine africaine sont beaucoup moins susceptibles que leurs homologues dans l’ensemble de la population d’avoir un emploi. Parmi eux, 69 % avaient un emploi en 2001, comparativement à 80 % de leurs homologues dans l’ensemble de la population. Cependant, 71 % des adultes d’origine africaine âgés de 45 à 64 ans possédaient un emploi, comparativement à 67 % de tous les Canadiens appartenant à ce groupe d’âge.

Parmi les Africains et dans l’ensemble de la population, les hommes sont un peu plus susceptibles que les femmes d’avoir un emploi à l’extérieur de leur domicile. En 2001, 65 % des hommes d’origine africaine âgés de 15 ans et plus faisaient partie de la population active rémunérée, comparativement à 55 % des femmes adultes d’origine africaine.  Les hommes et femmes africaines étaient tous les deux moins susceptibles que leurs homologues dans l’ensemble de la population d’être avec emploi.

La population active rémunérée africaine est souvent surreprésentée  dans le domaine de soins de santé, service à la clientèle et la fabrication. En 2001, par exemple, 7 % des Canadiens d’origine africaine qui étaient avec emploi travaillaient dans le secteur de soins de santé, alors que c’était le cas pour seulement 5 % de l’ensemble de la population active rémunérée canadienne. En même temps, 10 % des travailleurs d’origine africaine travaillaient dans la fabrication, comparativement à 8 % de l’ensemble des travailleurs canadiens, tandis que 26 % des travailleurs africains travaillaient dans le domaine du service à la clientèle, contre 24 % des travailleurs de l’ensemble de la population. Toutefois, les travailleurs Canadiens d’origine africaine sont sous-représentés dans les emplois de gestion. En 2001, 7 % des personnes d’origine africaine occupant des emplois de gestion, comparativement à 10 % dans l’ensemble de la population.

Chômage

Les Canadiens d’origine africaine faisant partie de la population active⁴ sont beaucoup plus susceptibles d’être sans emploi que l’ensemble de la population active canadienne. En 2001, 13,1 % des Canadiens d’origine africaine faisant partie de la population active étaient sans emploi, comparativement à 7,4 % de leurs homologues dans l’ensemble de la population.

Comme c’est le cas dans l’ensemble de la population, les jeunes personnes d’origine africaine sont plus susceptibles d’être sans emploi que les adultes plus âgés. En 2001, 21 % des jeunes hommes d’origine africaine âgés de 15 à 24 ans qui faisaient partie de la population active étaient sans emploi, comparativement à 14 % de leurs homologues dans l’ensemble de la population. La même année, 20 % des jeunes femmes d’origine africaine qui faisaient partie de la population active étaient sans emploi, comparativement à 13 % de leurs homologues dans l’ensemble de la population.

Revenus

Les Canadiens d’origine africaine ont généralement des revenus inférieurs à la moyenne nationale. En 2000⁵, le revenu moyen de tous les adultes Canadiens d’origine africaine était d’un peu moins de 24 000 $, presque 6 000 $ moins que le chiffre de l’ensemble de la population.

Comme c’est le cas dans l’ensemble de la population, les femmes d’origine africaine ont un revenu inférieur à celui de leurs homologues masculins. En 2000, le revenu moyen des femmes d’origine africaine âgées de 15 ans et plus était d’un peu moins de 20 000 $, comparativement à presque  28 000 $ pour hommes d’origine africaine. Toutefois, l’écart de revenu entre les femmes et les hommes d’origine africaine est inférieur à celui qui existe entre leurs homologues respectifs dans l’ensemble de la population. En 2000, les femmes d’origine africaine avaient un revenu moyen de 70 % de celui des hommes d’origine africaine, alors que la moyenne des femmes canadiennes gagnaient 62 % que gagnaient les hommes canadiens.

Les aînés canadiens d’origine africaine ont également des revenus relativement faibles. En 2000, le revenu moyen de tous les Canadiens d’origine africaine âgés de 65 ans et plus étaient de 21 600 $, soit 3 000 $ moins que celui de leurs homologues dans l’ensemble de la population. Comme pour tous les aînés au Canada, les femmes âgées d’origine africaine ont des revenus nettement inférieurs à ceux de leurs homologues masculins. En 2000, le revenu moyen des femmes d’origine africaine âgées de 65 ans et plus était à peine supérieur à 17 000 $, comparativement à près de 27 000 $ pour les hommes âgés d’origine africaine.

Une part plus importante du revenu des adultes canadiens d’origine africaine provient des gains⁶ que dans l’ensemble de la population. En 2000, les adultes d’origine africaine ont répondu que 83 % de leur revenu provenait de gains. Pour tous les adultes canadiens, le revenu moyen provenant de gains était de 77 %.

En même temps, une proportion du revenu total des adultes canadiens d’origine africaine approximativement égale a celui de l’ensemble de la population est attribuable aux transferts gouvernementaux. En 2000, 12 % du revenu des adultes canadiens d’origine africaine âgés de 15 ans et plus provenait de transferts gouvernementaux, le même pourcentage que celui pour tous les adultes canadiens.

Revenus faibles

En moyenne, les Canadiens d’origine africaine sont deux fois plus susceptibles d’avoir des revenus inférieurs. En 2000, les revenus de 39 % des personnes d’origine africaine étaient inférieurs aux seuils de faible revenu. Dans l’ensemble de la population canadienne, 16 % des personnes avaient des revenus inférieurs à ces niveaux.

Les enfants canadiens d’origine africaine sont encore plus susceptibles de vivre dans une famille à faible revenu que les autres enfants canadiens. En 2000, 47 % des enfants d’origine africaine âgés de moins de 15 ans vivaient dans des familles dont les revenus étaient inférieurs aux seuils de faible revenu, comparativement à 19 % de tous les enfants au Canada.

Les adultes canadiens d’origine africaine qui sont libres de liens familiaux sont particulièrement susceptibles d’avoir un faible revenu. En 2000, 56 % des adultes d’origine africaine libres de liens familiaux avaient un revenu inférieur aux seuils de faible revenu, comparativement à 38 % de leurs homologues dans l’ensemble de la population.

Les aînés d’origine africaine qui vivent seuls sont particulièrement susceptibles d’avoir des faible revenus. En 2000, 60 % des aînés d’origine africaine libres de liens familiaux et âgés de 65 ans et plus avaient des revenus inférieurs aux seuils de faible revenu. Parmi tous les aînés canadiens qui vivent seuls, 40 % d’entre eux vivaient avec un revenu inférieur aux seuils de faible revenu.

Comme les aînées de l’ensemble de la population, les femmes aînées d’origine africaine qui vivent seules sont les plus susceptibles d’avoir un faible revenu. En 2000, 64 % des femmes d’origine africaine libres de liens familiaux et âgées de 65 ans et plus vivaient avec un revenu inférieur aux seuils de faible revenu, comparativement à 54 % des hommes aînés d’origine africaine qui étaient dans la même situation. Dans l’ensemble de la population, 43 % des femmes aînées libres de liens familiaux avaient un faible revenu.

La plupart éprouvent un sentiment d'appartenance au Canada

Selon l’Enquête sur la diversité ethnique, la plupart des Canadiens d’origine africaine éprouvent un profond sentiment d’appartenance au Canada. En 2002, 83 % des personnes qui ont déclaré être d’origine africaine ont affirmé qu’elles éprouvaient un profond sentiment d’appartenance au Canada. Durant la même période, 71 % d’entre elles ont affirmé qu’elles éprouvaient un profond sentiment d’appartenance à leur groupe ethnique ou culturel.

Les Canadiens d’origine africaine sont actifs au sein de la société canadienne. En 2002, 66 % de ceux qui avaient droit de vote ont affirmé avoir voté durant les élections fédérales de 2000 et 62 % ont déclaré avoir voté durant les dernières élections provinciales. Durant la même période, environ 48 % d’entre eux ont déclaré avoir participé à une organisation comme une équipe sportive ou une association communautaire au cours des 12 mois précédant l’enquête.

En même temps, toutefois, de nombreuses personnes d’origine africaine ont rapporté avoir fait l’objet de discrimination. Environ la moitié (49 %) des Canadiens d’origine africaine ont rapporté avoir fait l’objet de discrimination ou de traitements injustes fondés sur leur ethnicité, leur race, leur religion, leur langue ou leur accent au cours des cinq dernières années ou depuis qu’ils sont arrivés au Canada. La plupart (87 %) de ceux qui ont été victimes de discrimination ont déclaré que c’était probablement attribuable à leur race ou à la couleur de leur peau, et 62 % ont affirmé que cette discrimination avait eu lieu au travail, lors d’une demande de promotion ou au cours d’une entrevue pour un emploi.

Notes :

1. Toutes les données statistiques à l’intérieur de la présente publication faisant allusion aux Africains, à la communauté africaine, aux Canadiens ou aux personnes d’origine africaine désignent les personnes qui on déclaré une appartenance ethnique « africain » en réponse à la question sur l’origine ethnique dans le Recensement de 2001 ou dans l’Enquête sur la diversité ethnique de 2002.


2. L'anglais et le français sont reconnus comme langues officielles du Canada dans la Loi sur les langues officielles et la Charte canadienne des droits et libertés.


3. Une langue maternelle est la première langue qu'une personne apprend dans son enfance et qu'elle comprend toujours.
   
4. Adultes (âgés de 15 ans et plus) occupant un emploi ou sans emploi et à la recherche de travail.


5. Dans le Recensement, les répondants ont déclarés leur revenu de l'année précédente.


6. Englobe la rémunération totale provenant d’un travail indépendant.

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