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Journée internationale des femmes de 2022
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La Journée internationale des femmes est l’occasion de souligner les progrès accomplis vers l’atteinte de l’égalité des genres, ainsi que de célébrer les contributions et les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes et des filles. Fondé sur les données tirées d’un certain nombre de sources de Statistique Canada, le présent article met en vedette les contributions des femmes en matière de leadership et de prise de décisions dans les domaines économique, politique, social et éducatif.
En plus d’occuper des postes de direction et de prise de décisions dans les domaines économique et politique, les femmes font également preuve de leadership dans leurs collectivités
Comparativement à il y a deux décennies, dans l’ensemble, on compte plus de femmes dans des postes de gestion au CanadaNote . En 2021, les femmes représentaient plus du tiers (35,6 %) des personnes âgées de 15 ans et plus occupant des postes de gestionNote , par rapport à 33,6 % en 2001. Au niveau de la haute direction, la proportion de femmes ayant une telle profession a augmenté, passant de 24,1 % en 2001 à 30,9 % en 2021Note .
La représentation des femmes dans des postes de gestion était plus élevée chez les Autochtones que chez les non-Autochtones en 2021. Plus précisément, les femmes autochtones représentaient 42,2 % des AutochtonesNote occupant un poste de gestion, par rapport à 35,5 % des non-Autochtones. Parmi les Premières Nations et les Métis occupant un poste de gestion en 2021, 44,7 % et 41,0 % étaient, respectivement, des femmesNote .
Au cours des dernières décennies, les femmes ont occupé de plus en plus de postes de direction et de prise de décisions dans le domaine politique. En date du 1er juillet 2021, on comptait 99 femmes députées, formant 29,4 % des représentants élus au Parlement fédéral ― soit une augmentation de près de 9 points de pourcentage depuis juillet 2001Note .
La hausse de la représentation des femmes dans les postes de direction et de prise de décisions dans le domaine politique est encore plus prononcée parmi les postes de ministres fédéraux (qui sont des postes nécessitant une nomination). Au 1er juillet 2021, les femmes représentaient près de la moitié (48,6 %) des ministres nommés au Cabinet fédéral, soit le double de la proportion (24,3 %) de femmes occupant ces postes il y a près de deux décennies (c’est-à-dire le 1er juillet 2002)Note Note .
Traditionnellement, les Premières Nations avaient leurs propres systèmes de gouvernance, dont bon nombre incluaient des femmes. La Loi sur les Indiens a remplacé ces formes de gouvernance par des élections au conseil de bande et a interdit aux femmes d’y participer. Ce n’est qu’après les modifications apportées à la Loi sur les Indiens en 1951 que les femmes ont enfin pu voter et participer aux élections des conseils de bande. Depuis 1992, la proportion de sièges occupés par des femmes dans les conseils de bande des Premières Nations est passée de 20,5 % à 27,4 % en 2019Note . De même, la proportion de chefs dans les collectivités des Premières Nations qui sont des femmes est passée de 11,5 % en 1992 à 18,5 % en 2019Note Note .
En plus des façons dont les femmes font preuve de leadership dans les domaines économique et politique, les femmes jouent également un rôle de premier plan dans leurs collectivités en faisant du bénévolat. Quatre femmes sur 5 (80,2 %) âgées de 15 ans et plus ont fait du bénévolat (formel ou informel) en 2018, consacrant chacune, en moyenne, 238 heures de bénévolat par annéeNote Note .
Les femmes choisissent des parcours pédagogiques diversifiés
L’une des manières dont les femmes font preuve de leadership est le fait de s’orienter vers des domaines d’études traditionnellement choisis par les hommes, à savoir les sciences et la technologie de la science, le génie et la technologie du génie, les mathématiques, l’informatique et les sciences de l’information (STGM). Bien que la parité entre les genres (c.-à-d. 50 % de femmes et 50 % d’hommes) n’ait pas été atteinte en 2016 chez les personnes âgées de 25 ans et plus détenant un certificat, un diplôme ou un grade universitaire au niveau du baccalauréat ou supérieur en STGMNote , les jeunes femmes étaient plus susceptibles que leurs homologues plus âgées d’avoir un diplôme d’études postsecondaires au niveau du baccalauréat ou supérieur en STGM. Parmi les personnes détenant un diplôme d’études postsecondaires au niveau du baccalauréat ou supérieur, les femmes représentaient près de 2 personnes sur 5 (39,0 %) âgées de 25 à 34 ans détenant un diplôme en STGM, alors qu’elles constituaient 26,8 % des personnes de 55 à 64 ans ayant un diplôme en STGMNote . Cette situation laisse entendre que la proportion de femmes dans les domaines d’études en STGM au niveau du baccalauréat ou supérieur pourrait augmenter au cours des prochaines années.
Par rapport à la proportion de toutes les femmes âgées de 25 ans et plusNote détenant un diplôme d’études postsecondaires au niveau du baccalauréat ou supérieur en 2016 (29,6 %), les femmes désignées comme appartenant à une minorité visibleNote constituaient une forte proportion de titulaires d’un diplôme d’études postsecondaires au niveau du baccalauréat ou supérieur en STGM (44,4 %)Note . Cela était le cas de certains groupes de femmes désignés comme appartenant à une minorité visible : alors qu’elles représentaient respectivement 7,3 %, 1,8 % et 1,2 % de toutes les femmes détenant un diplôme d’études postsecondaires au niveau du baccalauréat ou supérieur, les femmes chinoises, arabes et asiatiques occidentales représentaient respectivement 13,9 %, 3,2 % et 2,8 % de toutes les femmes titulaires d’un diplôme d’études postsecondaires au niveau du baccalauréat ou supérieur en STGMNote .
De même, les femmes immigrantes, qui constituaient 34,1 % de toutes les femmes détenant un diplôme d’études postsecondaires au niveau du baccalauréat ou supérieur, représentaient plus de la moitié (51,2 %) des femmes titulaires d’un diplôme d’études postsecondaires au niveau du baccalauréat ou supérieur en STGMNote .
Début de la boîte de texteLe Centre des statistiques sur le genre, la diversité et l’inclusion de Statistique Canada a créé le Carrefour de statistiques sur le genre, la diversité et l’inclusion (SGDI), lequel permet d’accéder facilement aux données et aux analyses désagrégées selon le sexe, le genre, l’orientation sexuelle et d’autres caractéristiques (comme l’identité autochtone, le statut d’immigrant et la géographie). Les tableaux de données et les analyses traitent d’un large éventail de sujets, dont le niveau de scolarité, la famille, le revenu et l’emploi du temps.
Le Carrefour GDIS comprend un nouveau Carrefour de statistiques sur le sexe, le genre et l’orientation sexuelle, et un lien s’y rattachant. Il contient des données ainsi que des analyses sur le sexe, le genre et les personnes LGBTQ2+ en plus d’offrir, au fil du temps, davantage de fonctionnalités, comme la capacité de filtrer l’information selon le groupe de population.
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