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Différences entre les caractéristiques des usines innovatrices et celles des usines non innovatrices du secteur de la fabrication

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Dans cet article, fondé sur les résultats de l’Enquête sur l’innovation de 2005, nous examinons les différences entre les caractéristiques des usines innovatrices et celles des usines non innovatrices du secteur de la fabrication au Canada. Nous en arrivons à la conclusion que les usines innovatrices sont plus susceptibles que celles non innovatrices d’être de grande taille, d’avoir des employés dont le niveau de scolarité est élevé, de mener des activités de recherche‑développement (R‑D) et de commercialisation et d’affecter des employés à la R‑D à temps plein. Les usines innovatrices sont également plus susceptibles de recevoir du financement externe, d’exporter et d’importer, d’utiliser des méthodes formelles ainsi qu’informelles de protection de la propriété intellectuelle et d’évaluer de façons différentes l’importance des facteurs de succès.

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Une innovation est définie comme étant l’introduction sur le marché d’un bien ou d’un service nouveau ou significativement amélioré, ou d’un procédé nouveau ou significativement amélioré, y compris une façon nouvelle ou significativement améliorée de fournir des biens ou des services (OCDE/Eurostat 1997). Seules les innovations qui se sont produites de 2002 à 2004, la période de référence de l’enquête, sont incluses dans la présente analyse.

Le Manuel d’Oslo a été révisé depuis (OCDE/Eurostat 2005) de manière à inclure les innovations organisationnelles et de commercialisation, mais la troisième édition n’était pas encore publiée au moment de l’Enquête sur l’innovation de 2005. Ainsi, cette dernière n’a pas mesuré la prévalence des innovations organisationnelles et de commercialisation.

Les usines innovatrices sont celles qui ont indiqué dans l’Enquête sur l’innovation de 2005 qu’elles avaient introduit un produit ou un procédé nouveau ou significativement amélioré au cours de la période de référence.

Les usines non innovatrices sont celles qui n’ont pas introduit un produit ou un procédé nouveau ou significativement amélioré au cours de la période de référence.

L’unité d’échantillonnage de l’Enquête sur l’innovation de 2005 était l’établissement statistique, auquel le questionnaire a substitué le mot « usine », plus familier. Ce dernier terme est également utilisé dans le présent article.

Pour plus de renseignements au sujet de l’Enquête sur l’innovation de 2005, voir ici.

13 juillet 2009 Note aux lectures : Des révisions ont été apportées aux tableaux 2, 3, 4 et 6.

Résultats

Taille de l’usine et fossé entre les usines innovatrices et non innovatrices

L’innovation est un facteur clé de la croissance d’une entreprise parce qu’il peut contribuer à la croissance de la productivité globale et de ce fait entraîner des améliorations de long terme des niveaux de vie (Baldwin 1995, 1999). Selon les résultats de l’Enquête sur l’innovation de 2005, près des deux tiers (65,0 %) des usines de fabrication canadienne étaient des usines innovatrices.

D’après les données de l’Enquête sur l’innovation de 2005, les usines innovatrices sont plus susceptibles d’être de grande taille, selon le critère du nombre d’employés et des revenus. Le tableau 1 montre que les usines de fabrication comptant 50 employés ou plus étaient plus susceptibles d’être innovatrices que non innovatrices. Plus de la moitié des usines innovatrices (58,2 %) comptaient 50 employés ou plus, comparativement à 43,6 % des usines non innovatrices.

Tableau 1 Comparaison selon la taille des usines de fabrication innovatrices et non innovatrices, 2002 à 2004

Tableau 1
Comparaison selon la taille des usines de fabrication innovatrices et non innovatrices, 2002 à 2004

La taille d’une usine peut également être déterminée d’après ses revenus. Les données empiriques montrent que les usines innovatrices, comparativement à celles non innovatrices, sont plus susceptibles d’avoir des revenus plus élevés. Près des deux tiers (65,3 %) des usines innovatrices avaient des revenus supérieurs à 5 millions de dollars, comparativement à la moitié (50,7 %) des usines non innovatrices.

Ces résultats viennent sans doute étayer la thèse selon laquelle les grandes usines jouissent de certains avantages qui peuvent les amener à innover plus que les usines de taille plus petite. Certains de ces avantages comprennent des flux de trésorerie plus importants permettant de financer les activités d’innovation, des actifs de valeur plus élevée qui peuvent être mis en nantissement pour des prêts pour financer les innovations et, enfin, un accès plus large au capital humain au service de l’innovation (Rogers 2000).

En outre, les usines innovatrices sont plus susceptibles de faire partie d’une grande entreprise. Près de quatre usines innovatrices sur dix (37,6 %) faisaient partie d’une grande entreprise, comparativement à trois usines non innovatrices sur dix (29,1 %).

Y a‑t‑il un écart en matière de compétences entre les usines innovatrices et les usines non innovatrices?

L’existence d’une forte corrélation entre la probabilité pour une entreprise d’être innovatrice et l’éventail de compétences de ses employés est maintenant bien établie (Gellatly 1999). Les capacités innovatrices sont fonction du capital de connaissances des employés, dont atteste en partie le niveau de qualification formelle. Hall (1998) a conclu que les entreprises innovatrices sont plus susceptibles que celles qui sont non innovatrices de mettre en œuvre des politiques qui encouragent le recrutement de travailleurs qualifiés afin de favoriser le milieu le plus propice à la matérialisation de nouvelles idées.

Les résultats de l’Enquête sur l’innovation de 2005 laissent supposer que les usines innovatrices diffèrent de façon marquée des usines non innovatrices en ce qui a trait à l’emploi de diplômés d’université, de collège ou d’institut de technologie, les premières étant plus susceptibles que les deuxièmes de compter des employés à temps plein au niveau de scolarité élevé. Les usines innovatrices sont plus susceptibles d’employer des diplômés universitaires que les usines non innovatrices (tableau 2). Elles sont également plus susceptibles d’avoir une plus forte proportion d’employés titulaires d’un diplôme d’un collège ou d’un institut de technologie.

Tableau 2 Titres de scolarité des employés des usines de fabrication innovatrices et non innovatrices, 2002 à 2004

Tableau 2
Titres de scolarité des employés des usines de fabrication innovatrices et non innovatrices, 2002 à 2004

Propension des usines innovatrices et non innovatrices à être engagées dans des activités de recherche‑développement et de commercialisation

La recherche‑développement (R‑D) est l’un des principaux moteurs de la croissance de la productivité (Baldwin 1999). Les données internationales laissent entendre que des niveaux élevés de R‑D favorisent la croissance forte et stable des entreprises (Basile 2001). Même si la R‑D ne garantit pas en soi le succès en matière d’innovation, il a été déterminé qu’elle constitue une composante clé du processus d’innovation (Baldwin 1997, Napolinato 1991). Les résultats de l’Enquête sur l’innovation de 2005 montrent que les usines innovatrices sont plus susceptibles que les usines non innovatrices de compter des employés à temps plein affectés à la R‑D (tableau 3).

Tableau 3 Recherche-développement (R­D) et commercialisation dans les usines de fabrication innovatrices et non innovatrices, 2002 à 2004

Tableau 3
Recherche-développement (R‑D) et commercialisation dans les usines de fabrication innovatrices et non innovatrices, 2002 à 2004

Les bonnes stratégies de commercialisation jouent un rôle utile. Les usines innovatrices mettent davantage l’accent sur les activités de commercialisation, ont une plus large gamme de produits et dépensent plus pour la commercialisation que les usines non innovatrices (Baldwin et Johnson 1995). Les résultats de l’Enquête sur l’innovation de 2005 montrent que les usines innovatrices sont plus susceptibles d’être dotées d’employés à temps plein engagés dans des activités de commercialisation que les usines non innovatrices.

De nombreuses administrations publiques ont introduit des crédits d’impôt pour la R‑D afin d’encourager les entreprises à augmenter leurs investissements en R‑D. Les preuves recueillies (Mohnen et Bérubé 2007, Dalby 2005, Dagenais, Mohnen et Therrien 1997) laissent supposer que les incitatifs fiscaux stimulent l’activité de R‑D de 0,98 $ à 1,38 $ par dollar de dépenses fiscales (revenus fiscaux auxquels il est renoncé), excluant les éventuels incitatifs fiscaux provinciaux, et que les crédits d’impôt pour R‑D influent de façon positive sur la décision de l’entreprise de mener de la R‑D et d’augmenter ses produits d’innovation (Czarnitzki, Hanel et Rosa 2005).

Selon les résultats de l’Enquête sur l’innovation de 2005, les usines innovatrices étaient plus susceptibles d’utiliser des crédits d’impôt pour la R‑D que les usines non innovatrices (de nouveau, voir le tableau 3). En outre, les usines innovatrices étaient plus susceptibles que les usines non innovatrices d’utiliser des crédits d’impôt fédéraux et provinciaux au titre de la R‑D.

Utilisation de méthodes de protection de la propriété intellectuelle chez les usines innovatrices et les usines non innovatrices

Selon les résultats de l’Enquête sur l’innovation de 2005, environ sept usines innovatrices sur dix (69,6 %) utilisaient des mesures formelles de protection de la propriété intellectuelle, tandis que seulement quatre usines non innovatrices sur dix (42,1 %) avaient recours à de telles méthodes (tableau 4). En outre, les trois quarts des usines innovatrices (74,7 %) utilisaient également des méthodes informelles de protection de la propriété intellectuelle, comparativement à moins de la moitié des usines non innovatrices (41,0 %).

Tableau 4 Utilisation de mesures de protection de la propriété intellectuelle dans les usines de fabrication innovatrices et non innovatrices, 2002 à 2004

Tableau 4
Utilisation de mesures de protection de la propriété intellectuelle dans les usines de fabrication innovatrices et non innovatrices, 2002 à 2004

Le pourcentage d’usines dont les revenus sont protégés par des brevets est un autre indicateur du niveau d’utilisation de méthodes de protection de la propriété intellectuelle. Les usines innovatrices étaient plus susceptibles d’avoir des revenus protégés par des brevets (25,5 % par rapport à 9,6 %).  

Les usines innovatrices sont‑t-elles plus susceptibles que les usines non innovatrices de recevoir du financement externe?

Dans l’ensemble, les usines innovatrices sont plus susceptibles que les usines non innovatrices de recevoir du financement de sources externes. Toutefois, cela dépend du type de financement dont il s’agit. Par exemple, les usines innovatrices étaient plus susceptibles de recevoir du capital de risque canadien, du capital de risque américain et du financement d’autres sources externes (tableau 5). En revanche, les usines innovatrices étaient tout aussi susceptibles que celles non innovatrices de recevoir du capital de risque d’autres pays, de capital provenant d’investisseurs providentiels/famille, de placements privés, d’un premier appel public à l’épargne et d’une offre publique sur le marché secondaire, ainsi que d’ententes de collaboration et d’alliances.

Tableau 5 Caractéristiques en matière de financement externe des usines de fabrication innovatrices et non innovatrices, 2002 à 2004

Tableau 5
Caractéristiques en matière de financement externe des usines de fabrication innovatrices et non innovatrices, 2002 à 2004

Les usines innovatrices sont plus susceptibles que les usines non innovatrices d’exporter et d’importer

D’autres études ont montré que la R‑D et l’innovation jouent un rôle très important dans les décisions des entreprises d’exporter (Basile 2001, Bernard et Jensen 1999, Cassiman et Martinez-Ros 2007). Les résultats de l’Enquête sur l’innovation de 2005 étayent ces conclusions. Comme il est indiqué précédemment, les usines innovatrices étaient plus susceptibles que celles non innovatrices de compter des employés à temps plein menant des activités de R‑D. En outre, comparativement à leurs homologues non innovatrices, les usines innovatrices étaient plus susceptibles d’avoir des débouchés à l’extérieur du Canada. Le tableau 6 montre que les usines innovatrices sont plus susceptibles que les usines non innovatrices non seulement d’avoir des revenus provenant du reste du Canada (de l’extérieur de la province dans laquelle elles mènent leurs activités), mais également des États‑Unis, d’Europe, du Mexique, de la région de l’Asie‑Pacifique et d’autres pays. Nous pouvons en conclure qu’encourager l’innovation et relever les niveaux d’innovation pourraient avoir pour effet aussi de relever les niveaux d’exportation.

Comparativement aux usines non innovatrices, les usines innovatrices sont également plus susceptibles d’importer des matières premières de l’extérieur du Canada. Le tableau 6 montre que, dans toutes les régions géographiques énumérées, les usines innovatrices étaient plus susceptibles que leurs homologues non innovatrices d’importer des matières premières. Par exemple, près de huit usines innovatrices sur dix (78,5 %) importaient des matières premières des États‑Unis, comparativement à environ six usines non innovatrices sur dix.

Tableau 6 Lieux—sources de revenu, dépenses au titre des matières brutes et achats de machines et d'équipement, usines de fabrication innovatrices et non innovatrices, 2002 à 2004

Tableau 6
Lieux—sources de revenu, dépenses au titre des matières brutes et achats de machines et d'équipement, usines de fabrication innovatrices et non innovatrices, 2002 à 2004

En outre, en 2004, les usines innovatrices étaient plus susceptibles que les usines non innovatrices d’acheter de nouvelles machines et de l’équipement neuf. Cela était vrai des machines et de l’équipement achetés tant au Canada qu’aux États‑Unis.

Les usines innovatrices et les usines non innovatrices ont des perceptions différentes des facteurs de succès importants pour elles

Nous avons observé des différences importantes entre les usines innovatrices et non innovatrices en ce qui a trait aux facteurs qu’elles considéraient comme très importants pour leur succès. Comme le montre le tableau 7, les usines innovatrices sont plus susceptibles de déclarer que le développement de marchés‑créneaux, de nouveaux marchés et de marchés d’exportation sont des facteurs de succès d’importance élevée pour elles. En revanche, les deux groupes sont également susceptibles d’indiquer que la satisfaction des clients existants et la conformité à la réglementation environnementale sont des facteurs de réussite d’importance élevée. Ces deux facteurs peuvent être considérés comme des facteurs plus généraux pour les usines quel que soit leur statut en matière d'innovation.

Tableau 7 Facteurs de succès d'importance élevée pour les usines de fabrication innovatrices et non innovatrices, 2002 à 2004

Tableau 7
Facteurs de succès d'importance élevée pour les usines de fabrication innovatrices et non innovatrices, 2002 à 2004

Le développement de nouveaux marchés, de marchés‑créneaux et de marchés d’exportation et le développement de produits personnalisés sont autant de facteurs qui exigent vraisemblablement un certain niveau d’innovation, de sorte qu’il n’est pas étonnant que les usines innovatrices leur accordent beaucoup d’importance.

Références

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ORGANISATION DE COOPÉRATION ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUES (OCDE) et EUROSTAT. 1997. Manuel d'Oslo : Principes directeurs proposés pour le recueil et l'interprétation des données sur l'innovation technologique. 2e édition. OCDE, Paris.

ROGERS, M. 2000. « Understanding innovative firms: An empirical analysis of the GAPS » Melbourne Institute Working Paper Series. Melbourne Institute of Applied Economic and Social Research, University of Melbourne.

À propos de l'auteur

Horatio Sam-Aggrey travaille dans la Division des sciences, de l'innovation et de l'information électronique à Statistique Canada. Pour de plus amples renseignements communiquez avec la DSIIE au dsiieinfo@statcan.gc.ca.