Qualité des données, concepts et méthodologie : Qualité des données, concepts et méthodologie

Avertissement Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Méthodologie de l'enquête

Préface

Les renseignements contenus dans ce document sont destinés principalement aux décideurs en science et technologie (S-T), des niveaux fédéral et provincial, et servent principalement comme base de comparaison entre provinces et secteurs. Les enquêtes exécutées pour produire ces statistiques servent également à la mise au point d'une série nationale de la recherche et du développement (R-D). Ces estimations nationales de la R-D servent à remplir les questionnaires internationaux pour l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).

Les statistiques sont les agrégats des enquêtes sur les sciences des administrations provinciales effectuées par Statistique Canada à contrat pour les provinces et portent sur la période allant de 2003-2004 à 2007-2007. Le secteur des administrations provinciales se compose de tous les départements, ministères et organismes gouvernementaux provinciaux ainsi que des organismes provinciaux de recherche (OPR). Les OPR font l'objet d'une enquête distincte et leurs données sont incluses dans le présent document.

Par le passé, les enquêtes ont couvert jusqu'à neuf provinces, sauf l'Île-du-Prince-Édouard. À l'heure actuelle, les enquêtes sont réalisées en Ontario, au Manitoba, en Alberta et en Colombie-Britannique. Les ministères et organismes suivants parrainent les enquêtes scientifiques : ministère de la Recherche et de l'Innovation de l'Ontario; ministère des Sciences, de la Technologie, de l'Énergie et des Mines du Manitoba; Saskatchewan Advanced Education, Employment and Labour; Alberta Advanced Education and Technology; et British Columbia Ministry of Advanced Education and Labour Market Development (anciennement Ministry of Advanced Education). L'Institut de la Statistique du Québec mène une enquête semblable en vue de recueillir des données uniquement sur la recherche-développement (R-D) au lieu de l'ensemble des activités de S-T pour la province de Québec.

Les enquêtes sur les sciences, comme d'autres, dépendent de l'interprétation des définitions et des méthodes de calcul par les répondants. En effet, les dossiers comptables utilisent rarement une classification de nature scientifique. Compte tenu du fait que les données sont des estimations, elles constituent néanmoins une bonne représentation des dépenses scientifiques des provinces. Comme pour tout exercice statistique, les révisions deviennent nécessaires au fur et à mesure que les définitions et les procédures se clarifient. Il est aussi important de souligner que l'on a appliqué les mêmes normes aux données de chaque province que celles appliquées aux données de l'administration fédérale.

En ce qui concerne la diffusion des statistiques nationales sur la R-D (DIRD) en 2009, il n'y aura pas d'estimation pour les provinces dans lesquelles il n'y a pas eu d'enquête. Les dépenses intérieures brutes en recherche et développement au Canada et dans les provinces, les estimations nationales de 1998 à 2009 et les estimations provinciales de 2003 à 2007 seront publiées sous le numéro 88-221 au catalogue, volume 2, no 1 en décembre 2009.

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont répondu à chacune des enquêtes provinciales et auprès des OPR. Sans leur aide et leur collaboration précieuse, le présent rapport n'aurait jamais vu le jour.

Historique des enquêtes des administrations provinciales en science et technologie

Avant 1974, les dépenses des administrations provinciales étaient estimées à partir des budgets et des comptes publics provinciaux.

En 1974, l'Ontario, l'Alberta et la Nouvelle-Écosse ont sollicité l'aide de Statistique Canada pour effectuer des enquêtes sur les dépenses en S-T de leurs administrations respectives. En 1975, la Saskatchewan a rejoint ce groupe, et en 1977, la Colombie-Britannique. Le Manitoba et le Nouveau-Brunswick se sont joints en 1984, et en 1986 Terre-Neuve et le Labrador et le Québec en 1989.

En 1993-1994, trois provinces, Terre-Neuve-et-Labrador, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse, n'ont pas demandé à Statistique Canada de réaliser une enquête en raison de contraintes budgétaires. En 1994-1995, la province de Québec a commencé à recueillir uniquement des données sur les dépenses en R-D au lieu des dépenses totales en S-T. En 2001-2002, la Saskatchewan n'a pas demandé à Statistique Canada de réaliser une enquête.

En 2004-2005, la Colombie-Britannique n'a pas demandé à Statistique Canada de réaliser une enquête, mais en 2005-2006, elle a repris l'activité d'enquête. En 2006-2007, la province de Terre-Neuve-et-Labrador a participé à l'enquête. Nous sommes heureux d'annoncer la participation de l'Île-du-Prince-Édouard, même si les données ne sont pas encore disponibles. En 2008-2009, le Nouveau-Brunswick a terminé avec succès la collecte des données de trois exercices : 2007-2008, 2008-2009 et 2009-2010. Les données pour la province de la Saskatchewan ont été rassemblées et devraient être diffusées l'an prochain. Nous sommes heureux d'annoncer la participation de la Colombie-Britannique, de l'Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba et de l'Ontario pour les années de référence 2009-2010.

Les organismes provinciaux de recherche

Tous les organismes ont été créés par leur administration provinciale et territoriale respective, avec une variété de lois et de pouvoirs, afin de fournir un appui technique aux industries primaires et secondaires, de contribuer à l'exploitation des ressources naturelles provinciale et territoriale et d'améliorer l'économie de leur province. Des entreprises de petite et moyenne envergures, avec des capacités techniques intra-muros limitées, emploient l'expertise des organismes provinciaux de recherche.

Certains des organismes présents dans les tableaux historiques ne font plus partie de notre enquête pour les raisons suivantes : 

En 2001, l'Alberta Research Council Inc. (ARC) était inclus comme organisme du Department of Innovation and Science du gouvernement de l'Alberta. Auparavant, l'ARC faisait partie de l'Enquête sur les organismes provinciaux de recherche.

Consultations fédérales / provinciales sur les statistiques en science et technologie

À l'automne 1977, une réunion fédérale provinciale a eu lieu à Ottawa. Les représentants de la Colombie-Britannique, de l'Alberta, de la Saskatchewan, de l'Ontario et de la Nouvelle-Écosse y assistaient, ainsi que des membres de Statistique Canada et du ministère d'État chargé des sciences et de la technologie (MEST).

En novembre 1984, une autre réunion fédérale provinciale avait lieu à Ottawa, à laquelle assistaient des représentants de la Colombie-Britannique, de l'Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba, de l'Ontario, du Québec et du Nouveau-Brunswick. Statistique Canada avait organisé cette réunion et invité des représentants du MEST, Énergie, mines et ressources (EMR) et du Conseil des sciences. Les objectifs de la conférence étaient les suivants : 

  1. Fournir aux bénéficiaires des politiques scientifiques provinciales et des statistiques une vue d'ensemble des produits et des services de la division de la statistique des sciences et de la technologie (DSST);
  2. Établir un lieu de rencontre permettant des discussions entre les représentants de la DSST et des provinces en matière de statistiques des sciences;
  3. S'entendre sur la façon d'organiser les enquêtes provinciales à venir.

En 1999, l'Ontario a proposé à Statistique Canada de renouveler les conférences fédérales provinciales pour en faire un évènement annuel. Statistique Canada a accepté et commandité, avec l'Ontario, une conférence à Toronto. L'ordre du jour incluait des discussions sur les enquêtes sur l'innovation, la biotechnologie, la propriété intellectuelle dans le secteur de l'enseignement supérieur, le commerce électronique et les besoins et propositions des provinces.

Le Québec et Statistique Canada, ont commandité la seconde conférence à Québec, en 2000. Les discussions incluaient les indicateurs économiques, une étude sur l'innovation pour l'Ontario et la mesure de la biotechnologie.

À l'automne 2001, la Colombie-Britannique et Statistique Canada ont commandité la conférence à Victoria. Les représentants des provinces ont discuté des indicateurs de haute technologie, d'un index de l'innovation et des besoins et défis des utilisateurs. Statistique Canada a présenté un aperçu des développements de programme et les projets futurs.

L'Alberta et Statistique Canada ont commandité la conférence à Edmonton, en 2002. Les discussions incluaient les indicateurs provinciaux et un aperçu des développements de programme et les projets futurs.

À l'automne 2003, Statistique Canada devait tenir la cinquième conférence annuelle à Ottawa. En raison de contraintes budgétaires de nombreuses administrations provinciales, la conférence a été reportée et n'a pas été rétablie depuis.

Définitions

Cette publication touche les activités scientifiques et technologiques qui comprennent la production, la diffusion et l'application de connaissances scientifiques et technologiques nouvelles. L'activité centrale est la recherche et le développement expérimental (R-D). De plus, il y a un certain nombre d'activités qui se rattachent étroitement à la R-D, et que l'on appelle activités scientifiques connexes (ASC).

La R-D est un travail systématique de création qui a pour objet d'accroître la somme des connaissances scientifiques et techniques, y compris la connaissance de l'humanité, de la culture et de la société et de mettre au point de nouvelles applications de cette connaissance.

Elle nécessite l'acquisition de connaissances, et non pas seulement l'information. Les connaissances nouvelles comprennent l'intégration de renseignements récemment acquis aux hypothèses et la réévaluation des observations existantes.

Les principales activités scientifiques connexes sont l'aide à l'éducation, les enquêtes techniques, les enquêtes statistiques, les services d'information, les études et services spéciaux et les musées. L'aide à l'éducation et les musées sont des concepts clairs.

Les enquêtes techniques sont des activités destinées à explorer et à décrire de façon systématique la terre et ses ressources naturelles. Les activités à ce titre comprennent le rassemblement, le traitement, le regroupement et l'analyse des données sur les phénomènes naturels, sauf celles qui font partie d'un projet de recherche ou d'un service de musée. La préparation de cartes et de rapports d'enquête, leur impression et leur classement figurent ici.

Les enquêtes statistiques sont des activités destinées à la collecte, le traitement et la diffusion de données concernant des phénomènes humains et leurs activités économiques et sociales. Entrent dans cette catégorie le développement de méthodologies statistiques, l'analyse statistique et les statistiques de l'état civil.

Les services d'information sont tout travail se rapportant à l'inscription, au classement, à la traduction et à la diffusion de renseignements provenant de la R-D en sciences sociales ou essentiels à cette activité. L'exploitation de bibliothèques et d'archives spécialisées, la publication de périodiques ou de bibliographies spécialisées, l'organisation de conférences scientifiques, ainsi que les subventions versées pour la publication d'ouvrages savants entrent dans cette catégorie.

Les études et services spéciaux en sciences naturelles sont des activités destinées à établir les normes nationales et provinciales des matériaux, des dispositifs, des produits et des procédés, le calibrage des normes secondaires, les tests hors série de qualité, les études de faisabilité et les projets pilotes.

Dans le cas des sciences sociales, il s'agit d'études systématiques effectuées afin de recueillir les renseignements nécessaires à la planification ou à la formulation de politique, ce qui comprend des études de faisabilité et des projets pilotes.

Les activités scientifiques et technologiques ont lieu tant dans le domaine des sciences naturelles que dans celui des sciences sociales et humaines. Les sciences naturelles comprennent les disciplines concernant la compréhension, l'exploration, la mise en oeuvre ou l'utilisation du monde naturel. Les sciences sociales et humaines recouvrent toutes les disciplines touchant l'étude des actions et des conditions humaines et des mécanismes sociaux, économiques et institutionnels qui régissent les êtres humains.

On identifie six secteurs d'exécutions.

Les exécutions intra-muros se rapportent au ministère/département/agence ou à l'organisme provincial qui effectue une activité scientifique.

Les entreprises commerciales regroupent principalement des sociétés privées, mais également des sociétés d'état ayant une fonction commerciale (services d'électricité, par exemple) et des instituts de recherche industrielle qui ne sont pas contrôlés par une autre institution.

Le secteur de l'enseignement supérieur regroupe des établissements d'enseignement post-secondaires et des installations d'enseignement et de recherches affiliées.

Les hôpitaux et les organismes de santé regroupent les universités canadiennes et les organismes de santé qui ne font pas partis des écoles de médicine universitaires et les organismes privés sans but lucratifs.

Les organismes provinciaux de recherche comprennent le Conseil de recherche et de productivité du Nouveau-Brunswick, le Centre de recherche industrielle du Québec, le Centre de technologie industrielle (Manitoba), le Conseil de recherche de la Saskatchewan, le Conseil de recherche du Yukon, l'Institut de recherche du Nunavut, et l'Aurora Research Institute (collège Aurora, T.N.-O.)

Les autres exécutants regroupent l'administration fédérale, les administrations municipales, les particuliers, les institutions non identifiées comme faisant partie des autres secteurs et les exécutants étrangers.

Le personnel des ministères/départements/agences est classé dans trois catégories principales. La catégorie scientifique et professionnelle regroupe les personnes qui occupent un poste exigeant au moins un diplôme universitaire ou une accréditation professionnelle reconnue à l'échelle nationale. La catégorie technique comprend les personnes qui occupent des postes exigeant une formation professionnelle ou technique spécialisée d'un niveau supérieur au secondaire. La catégorie autres regroupe les employés de bureau, les secrétaires, les agents d'administration, le personnel d'exploitation et autres employés de soutien. Les données sur le personnel sont déclarées en équivalent temps plein, ce qui est simplement la partie du temps qu'une personne consacre aux activités S-T.

Les objectifs énumérés dans l'enquête ne constituent pas l'ensemble total possible, mais sont plutôt destinés à couvrir les principaux domaines de la technologie actuelle. On demande aux répondants de déclarer les dépenses sous l'objectif qui correspond le plus à la dépense.