Édition décembre 2007
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Les dépenses intérieures brutes en recherche et développement (DIRD) représentent le total des dépenses en recherche et développement (R-D) effectuées sur le territoire national d'un pays au cours d'une année. La DIRD comprend la R-D exécutée au pays et financée par toutes les sources, y compris les administrations publiques, les entreprises commerciales, les organismes sans but lucratif, les établissements d’enseignement supérieur et les sources étrangères, en excluant toutefois les fonds envoyés à l'étranger pour financer des travaux de R-D effectués dans d'autres pays.
La fluctuation constante des taux de change et les variations du coût relatif des ressources humaines et financières que les différents pays consacrent à leurs programmes de R-D sont de nature à embrouiller les comparaisons internationales directes. L’une des méthodes employées par Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE) pour surmonter ces difficultés consiste à exprimer la DIRD en ratio du PIB. Ce ratio DIRD/PIB est devenu un outil standard de l’OCDE en matière de comparaisons internationales et aussi une statistique globale commode. Cependant, comme toute statistique globale, ce ratio est influencé par la structure économique et par la propension des différents secteurs à l’exécution de R-D. Ces deux éléments sont variables d’un pays à l’autre.
Le ratio DIRD/PIB s’établissait à 1,94 en 2006, après avoir atteint un sommet de 2,05 en 2004. Les dépenses totales en R-D ont connu une baisse légère (-1,0 %) entre 2005 et 2006, en dollars constants, ce qui montre que les investissements en R-D au Canada connaissent un ralentissement, tandis que l’économie globale prend de l’expansion (2,8 %) (tableau 1-1 ).
Des données comparables au niveau international sont disponibles auprès de l’OCDE pour 2005. Cette année-là, la Suède, avec un ratio DIRD/PIB de 3,89, est venue en tête des pays de l’OCDE, suivie par la Finlande, à 3,48. Le Canada s’est classé au onzième rang des pays, tandis que les États-Unis d'Amérique, se classait au sixième rang (tableau 1-2 ).
Les données sur les activités de R-D par région peuvent être aisément mal interprétées. Ainsi, les données financières sont attribuées à la région où est situé l’emplacement physique de l’exécutant de R-D. Cependant, il est erroné de supposer que toutes les dépenses de cet exécutant sont effectuées dans sa région. Les fournitures et équipements peuvent provenir d’autres régions ou de l’extérieur du pays de même que, dans des cas comme celui de la Région de la Capitale nationale, la main-d’oeuvre utilisée est mobile de telle façon que les salaires et traitements versés par l’exécutant de R-D sont partiellement partagés entre le Québec et l’Ontario.
Les dépenses pour l’exécution de la R-D effectuées par l’administration fédérale dans la Région de la Capitale nationale (RCN) sont exclues des totaux provinciaux et présentées séparément. La RCN est en effet traitée comme une entité séparée. Les dépenses encourues par l’administration fédérale dans cette région sont toutefois ventilées géographiquement et les données sont disponibles dans le tableau 6 .
Le secteur privé sans but lucratif (SBL) figure à la fois comme secteur d’exécution et comme secteur de financement au titre des dépenses intérieures brutes en recherche et développement (DIRD) pour le Canada. À partir de l’année de référence 2000, les données pour le secteur privé SBL exécutant de la recherche et développement ne sont pas réparties selon la province, le territoire ou la région de la capitale nationale. Les totaux nationaux pour la recherche et développement par secteur d’exécution incluent le secteur privé SBL. Les données sur le secteur privé sans but lucratif finançant de la rechercher et développement continuent d’être réparties selon la province, le territoire et la région de la capitale nationale.
Les chiffres sur la répartition provinciale des dépenses en R-D sont disponibles jusqu’en 2005. Le Québec est demeuré en tête des provinces en ce qui a trait au ratio de la DIRD provinciale et du PIB provincial, à 2,6 en 2005; l’Ontario suivait, à 2,3. Le Nouveau-Brunswick, la Saskatchewan et l’Alberta, à 1,0, ont déclaré les ratios de la DIRD provinciale et du PIB provincial les plus faibles, se situant légèrement au-dessus de la Hongrie (0,94) et en dessous de l’Espagne (1,12) (tableau 3 ).
L’Ontario a été le principal secteur d’exécution de la R-D au Canada, avec 45 % de la R-D totale, suivi par le Québec, à 26 %. Les provinces de l’Atlantique mises ensemble ont représenté 3,8 % de la DIRD totale au Canada, tandis que les trois provinces des Prairies combinées ont représenté 12 % (tableau 3 ).