L’homicide au Canada, 2013 : faits saillants

Warning Consulter la version la plus récente.

Information archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

[Article intégral en HTML] [Article intégral en PDF]

  • La police a déclaré 505 homicides au Canada en 2013, soit 38 de moins que l’année précédente. Comparativement à 2012, le taux d’homicides a baissé de 8 % pour s’établir à 1,44 victime pour 100 000 habitants, soit le taux le plus faible depuis 1966.
  • La diminution du taux d’homicides au Canada était attribuable à une réduction marquée du nombre d’homicides au Québec. En 2013, 68 homicides ont été commis au Québec, soit 40 de moins qu’en 2012; cela a donné lieu au plus faible taux jamais enregistré dans cette province (0,83 pour 100 000 habitants).
  • Bien que six provinces aient fait état d’une augmentation du nombre d’homicides de 2012 à 2013, seules Terre-Neuve-et-Labrador et l’Île-du-Prince-Édouard ont affiché des taux d’homicides supérieurs à leur moyenne décennale précédente.
  • En général, les taux d’homicides étaient les plus élevés dans l’Ouest et le Nord. Le Manitoba a affiché le plus fort taux d’homicides parmi les provinces (3,87 pour 100 000 habitants), suivi de la Saskatchewan (2,71), de l’Alberta (2,04) et de la Colombie-Britannique (1,66). Alors que les taux d’homicides étaient plus élevés au Nunavut (11,24) et dans les Territoires du Nord-Ouest (4,59) que dans n’importe quelle province, il n’y a pas eu d’homicide au Yukon pour une troisième année consécutive.
  • Parmi les régions métropolitaines de recensement du Canada, Regina a enregistré le taux d’homicides le plus élevé (3,84 pour 100 000 habitants); venaient ensuite Winnipeg (3,24) et Thunder Bay (2,46). Aucun homicide n’a été déclaré à Moncton, à Saguenay, à Sherbrooke, à Peterborough ou à Guelph.
  • Alors que les deux méthodes les plus souvent utilisées pour commettre un homicide en 2013 demeuraient l’arme pointue (40 %) et l’arme à feu (27 %), 41 homicides de moins ont été perpétrés au moyen d’une arme à feu et 31 homicides de plus ont été commis à l’aide d’une arme pointue au Canada, par rapport à 2012. La diminution du nombre d’homicides perpétrés à l’aide d’une arme à feu a entraîné le plus faible taux de ces homicides observés en plus de 40 ans (0,37 pour 100 000 habitants). 
  • Après être demeuré stable au cours des trois années précédentes, le nombre d’homicides attribuables à des gangs a diminué en 2013. S’établissant à 0,24 pour 100 000 habitants, le taux d’homicides attribuables à des gangs a atteint son plus bas niveau depuis 2004.
  • Tout comme les années précédentes, la victime connaissait son assassin dans la plupart des affaires d’homicide résolues. En 2013, c’était le cas de près de 9 victimes sur 10 (87 %).
  • Il s’est produit 68 homicides entre partenaires intimes en 2013, soit 14 de moins que l’année précédente. La majorité (82 %) des victimes d’homicide commis par un partenaire intime étaient de sexe féminin, comme par le passé.
  • Tant les victimes que les auteurs présumés d’homicide sont plus souvent de sexe masculin (71 % et 88 % respectivement).
  • Parmi les auteurs présumés d’homicide en 2013, environ 1 sur 10 (9 %) était un jeune âgé de 12 à 17 ans. On a dénombré 39 jeunes auteurs présumés d’homicide en 2013, soit quatre de plus que l’année précédente.
  • Environ les trois quarts (76 %) des homicides perpétrés depuis 2003 ont été résolus par la police. De ces homicides, plus des deux tiers (69 %) ont été résolus en l’espace d’une semaine et environ le quart (26 %), en l’espace de 8 à 364 jours. La proportion restante (5 %) des homicides ont été résolus un an ou plus après être survenus.
Date de modification :