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• Les services de police canadiens ont déclaré 1 401 crimes de haine, représentant moins de 1 % de l'ensemble des infractions prévues au Code criminel. En 2010, le taux de crimes haineux a reculé de 18 %, s'établissant à 4,1 crimes pour 100 000 habitants, après deux hausses annuelles consécutives.

• La diminution globale des crimes de haine déclarés par la police en 2010 découle de la baisse du nombre d'affaires relevées à Toronto (-48 affaires), à Vancouver (-46) et à Kitchener–Cambridge–Waterloo (-38). Les fluctuations du nombre annuel d'affaires peuvent être influencées par les changements dans les pratiques des services de police locaux et la participation de la collectivité, ainsi qu'à la volonté des victimes de signaler les incidents à la police.

• La baisse du taux de crimes haineux était surtout attribuable à la diminution du taux de crimes de haine violents. Le taux de crimes haineux non violents est demeuré relativement stable. Le méfait est resté le type de crime de haine le plus courant, représentant près de 6 affaires sur 10.

• Comme on l'avait constaté au cours des années précédentes, on a relevé trois principaux motifs pour les crimes haineux déclarés par la police en 2010. Les crimes motivés par haine de la race ou l'origine ethnique étaient les plus fréquents, représentant plus de la moitié (52 %) de toutes les affaires. Viennent ensuite les crimes de haine motivés par la religion (29 %) et par l'orientation sexuelle (16 %).

• Comme c'est le cas depuis que des données sur les crimes haineux déclarés par la police ont commencé à être recueillies en 2006, les Noirs formaient le groupe racial le plus souvent ciblé en 2010. On a dénombré 271 crimes de haine commis contre des Noirs, ce qui représente environ 4 crimes motivés par la race sur 10.

• Les crimes de haine ciblant la religion juive sont demeurés les plus fréquents parmi tous les crimes motivés par la haine de la religion, soit près de 6 affaires sur 10. Il s'agit de la plus petite proportion de crimes de haine contre ce groupe religieux depuis le début de la collecte de données en 2006.

• En 2010, près des deux tiers (65 %) des crimes de haine motivés par l'orientation sexuelle ont été violents. En comparaison, 34 % des crimes de haine motivés par la race et 17 % des crimes de haine motivés par la religion ont été violents.

• À l'instar des années précédentes, le taux de crimes haineux déclarés par la police le plus élevé a été observé chez les jeunes et les jeunes adultes, tant pour les victimes que pour les auteurs présumés.