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  • En 2007, les services de police au Canada ont déterminé que 785 crimes avaient été motivés par la haine d'un groupe particulier, ce qui représente une baisse par rapport aux 892 affaires de ce genre enregistrées en 2006. Ce recul s'est traduit par une diminution de 13 % du taux de cette infraction.

  • La baisse était surtout attribuable au moins grand nombre de crimes haineux consignés par la police à Montréal et Toronto. Ensemble, ces deux villes ont enregistré 62 affaires de moins en 2007 qu'en 2006. Globalement, les petites villes, les villages et les régions rurales ont également connu une forte diminution, soit de 60 affaires.

  • Les reculs observés à Montréal et Toronto ont été compensés, dans une certaine mesure, par des hausses à Edmonton (+17) et Hamilton (+13). La présence de programmes spécialisés ou d'initiatives pour lutter contre les crimes haineux, qui peut varier entre les services de police et entre les années, peut avoir une incidence sur le nombre de crimes de haine enregistré dans une région donnée.

  • Environ la moitié des crimes de haine déclarés par la police étaient des méfaits, comme des graffitis griffonnés sur la propriété publique. Trois crimes haineux sur 10 concernaient des actes violents, normalement des voies de fait simples ou des menaces, dans lesquels la victime avait subi des blessures mineures ou n'avait reçu aucune blessure.

  • La grande majorité des crimes haineux ont été motivés par l'un des trois principaux facteurs. Le plus courant était la race ou l'origine ethnique, ce facteur ayant été à l'origine d'environ 6 affaires sur 10 en 2007. Suivaient la religion (24 %) et l'orientation sexuelle (10 %). Ces proportions étaient semblables à celles déclarées par la police en 2006.

  • Dans le cas des crimes motivés par la haine de la race, les Noirs étaient encore la cible la plus fréquente, bien que le nombre d'affaires dans lesquelles ils étaient visés ait fléchi; ce nombre, qui se situait à 238 en 2006, s'est fixé à 154 en 2007. On a également constaté une importante baisse du nombre d'affaires contre des Arabes et des Asiatiques occidentaux.

  • La police a déclaré un moins grand nombre d'affaires contre les religions juive et musulmane. Malgré ce recul, les affaires visant la religion juive constituaient toujours les deux tiers environ de tous les crimes motivés par la haine de la religion.

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