Rapports sur la santé

Une revue à comité de lecture canadienne consacrée à la recherche sur la santé des populations et les services de santé

avril 2025

Comprendre les écarts en matière de mortalité chez les adultes noirs au Canada

par Toyib Olaniyan, Tanya Christidis, Matthew Quick, Tafadzwa Machipisa, Tolulope Sajobi, Jude Kong, Kwame Mckenzie et Michael Tjepkema

Une analyse antérieure reposant sur les Cohortes santé et environnement du recensement canadien (CSERCan) a mis en évidence des risques élevés de mortalité attribuable à certaines causes chez les adultes noirs, comparativement aux adultes blancs. Notamment, les hommes noirs présentaient un risque relatif accru de mortalité attribuable au VIH/SIDA, au cancer de la prostate, au diabète et à des maladies cérébrovasculaires comparativement aux hommes blancs. De même, par rapport aux femmes blanches, on a observé que les femmes noires présentaient des risques plus élevés de mortalité liée au VIH/SIDA, au diabète, au cancer de l’estomac, au cancer de l’utérus, à des lymphomes et à des myélomes multiples. Ces risques différentiels de mortalité ont été observés après prise en compte de déterminants sociaux connus de la santé disponibles dans la CSERCan. Cela fait également écho au risque accru et disproportionné de diabète et de maladies cardiovasculaires autodéclarés par les participants noirs à une étude combinant neuf cycles (2001 à 2012) de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes. La présente étude n’a relevé aucun lien ou incidence sur le statut socioéconomique relativement aux risques différentiels déclarés.

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Sentiment de contrôle et résultats positifs en matière de santé mentale chez les adultes au Canada pendant la pandémie de COVID-19

par Colin A. Capaldi, Kinda Wassef, Melanie Varin, Eric Vallières et Karen C. Roberts

La pandémie de COVID-19 a été une période difficile pour bien des gens. En fait, il semblerait que certains aspects de la santé mentale positive de la population au Canada aient diminué pendant la pandémie. L’Agence de la santé publique du Canada définit la santé mentale positive comme « la capacité qu’a chacun d’entre nous de ressentir, de penser et d’agir de manière à améliorer notre aptitude à jouir de la vie et à relever les défis auxquels nous sommes confrontés ». Plusieurs indicateurs peuvent être utilisés pour surveiller divers aspects de la santé mentale positive à des fins de surveillance de la santé publique et de recherche. Les données de surveillance nationale ont montré que moins d’adultes au Canada ont déclaré un niveau élevé de santé mentale autoévaluée et un fort sentiment d’appartenance à la communauté vers la fin de 2020 par rapport à 2019, et d’autres déclins ont été documentés au début de 2021. Des baisses semblables de la satisfaction moyenne à l’égard de la vie ont aussi été observées. Bien que ces résultats positifs en matière de santé mentale puissent avoir diminué au niveau de la population, il y avait quand même beaucoup de personnes qui avaient déclaré avoir connu des niveaux élevés de santé mentale positive pendant la pandémie. Pour comprendre ce qui distingue ces personnes des autres et pour mettre en évidence les possibilités de promotion de la santé mentale, il est important de déterminer les facteurs de protection de la santé mentale positive.

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