Rapports sur la santé
Une revue à comité de lecture canadienne consacrée à la recherche sur la santé des populations et les services de santé
Octobre 2021
La mortalité chez les Premières Nations, 2006 à 2016
par Jungwee Park
On a indiqué que la santé des Autochtones au Canada est fondamentalement liée aux processus historique et continu de colonisation. Les conséquences de la colonisation ont été reconnues à l’échelle internationale comme un déterminant social unique et fondamental de la santé des Autochtones, lié à toutes les autres inégalités en matière de santé auxquelles sont confrontées les Autochtones. Le processus de colonisation a également entraîné un racisme permanent et bien ancré contre les Autochtones et qui nuit considérablement à leur santé et à leur bien-être. Ce racisme a une incidence sur les déterminants sociaux de la santé et sur l’accès à l’éducation, au logement, à la sécurité alimentaire et à l’emploi, et se répand dans les systèmes et les institutions de la société, notamment les systèmes de soins de santé, de protection de l’enfance et de justice pénale. De plus, les déterminants sociaux de la santé prédisposent les Autochtones à un certain nombre de comportements néfastes pour la santé, lesquels influent à leur tour sur les résultats en matière de santé : l’usage du tabac, qui est associé aux maladies cardiovasculaires et au cancer du poumon, et le manque d’exercice et une mauvaise alimentation, qui sont associés au diabète de type II. Une étude menée en Ontario a présenté un résultat prometteur quant à la consommation d’alcool : les Premières Nations vivant dans les réserves sont plus susceptibles de s’abstenir de consommer de l’alcool. Cependant, la fréquence de la consommation excessive et de l’abus d’alcool, qui sont associés à une hausse de la mortalité, y est également plus élevée. En outre, les adultes des Premières Nations, en particulier les hommes (vivant dans les réserves et hors réserve), sont plus susceptibles de combiner la consommation abusive d’alcool et l’usage du tabac que les adultes non autochtones, ce qui accroît considérablement leur risque de cancer de la bouche et de la gorge.
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Taux d’hospitalisation en soins de courte durée, toutes causes confondues, au sein de la population immigrante et celle née au Canada : une étude de couplageAutres articles
Hypertension associée aux problèmes de santé auditive chez les adultes canadiens âgés de 19 à 79 ans
par Pamela L. Ramage-Morin, Rex Banks, Dany Pineault, Maha Atrach et Heather Gilmour
La perte auditive est l’une des principales causes d’incapacité à l’échelle mondiale. D’ici 2050, on estime que 2,5 milliards de personnes vivront avec une certaine perte auditive, ce qui peut avoir une incidence sur de nombreux aspects de la vie, comme l’isolement social, la cognition, l’emploi, la santé mentale et les relations interpersonnelles. Cette augmentation est attribuable à des facteurs comme la longévité accrue, le vieillissement de la population, l’exposition au bruit au travail et pendant les loisirs, les problèmes de santé chroniques, les facteurs environnementaux ainsi qu’à des substances ototoxiques, y compris certains médicaments. Les acouphènes, c’est-à-dire la perception d’un bruit qui n’est pas généré par une source externe, sont un symptôme potentiellement débilitant étroitement associé aux problèmes otologiques, y compris la perte auditive. Au Canada, on estime que 60 % des adultes souffrent de problèmes de santé auditive, définis comme une perte auditive (24 %), des acouphènes (22 %) ou ces deux problèmes de santé à la fois (15 %).
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