Rapports sur la santé
Utilisation du couplage de données pour exposer l'état du traitement chirurgical du cancer du sein au Canada

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par Gisèle Carrière, Claudia Sanmartin et Patricia Murison

Date de diffusion : le 15 août 2018

Les femmes au Canada sont plus susceptibles de développer un cancer du sein que tout autre type de cancerNote 1Note 2. Chez les femmes, la probabilité de développer un cancer du sein au cours de leur vie est de 1 sur 8 (d'après les données de 2010). En 2017, on s'attendait à observer environ 26 300 nouveaux cas de cancer du sein et environ 5 000 décès attribuables au cancer du sein. Bien que le nombre de nouveaux cas ait augmenté, principalement en raison du vieillissement de la population et de la croissance démographique, le taux d'incidence normalisé selon l'âge est demeuré stable. Le taux de mortalité attribuable au cancer du sein normalisé selon l'âge a diminué au fil du tempsNote 2Note 3, en baisse de 44 %, passant de 41,7 décès pour 100 000 habitants en 1988 à 23,2 décès pour 100 000 habitants en 2017Note 2. Cette diminution est probablement en partie attribuable aux progrès thérapeutiques et au diagnostic précoce rendu possible grâce au dépistageNote 3Note 4.

La chirurgie ou la radiothérapie (ou les deux) sont généralement utilisées pour traiter localement le cancer du sein. La chimiothérapie cytotoxique, l'endocrinothérapie ou la thérapie biologique sont utilisées à la fois comme traitement adjuvant chez les patientes atteintes localement de la maladie et comme traitement chez les patientes atteintes de la maladie systémique. Différentes approches combinant ces traitements sont utilisées selon les lignes directrices nationales et internationales recommandées établies par consensusNote 5Note 6, conjointement avec les préférences des patientes. Les renseignements à l'échelle de la population sur les taux de traitement du cancer du sein au Canada sont limités. Récemment, une initiative de recherche multiprovinciale reposant sur des données administratives et visant à comprendre la variation des taux de traitement du cancer du sein portait principalement sur les tendances en matière de chimiothérapie; toutefois, les tendances à l'égard du traitement chirurgical n'ont pas été considéréesNote 7. Auparavant, les tendances pancanadiennes relativement aux soins chirurgicaux contre le cancer du sein étaient déclarées en fonction du diagnostic et des renseignements chirurgicaux tirés des données d'hôpitauxNote 8Note 9. Cependant, ces données n'étaient pas couplées aux enregistrements des registres du cancer, qui représentent la référence standard pour le diagnostic du cancer.

La présente étude a pour objectif de faire état du taux de traitement chirurgical au sein de la population des nouvelles tumeurs primaires du sein chez la femme diagnostiquées globalement de 2010 à 2012 selon le stade de la maladie au Canada (à l'exception du Québec). Celle-ci est fondée sur les données nouvellement couplées du Registre canadien du cancer et les données sur les congés des patients, créées par Statistique Canada en 2016 dans le cadre du Projet de couplage des données sur le traitement du cancer au Canada (PCDTCC)Note 10. Le PCDTCC a reçu du financement par l'intermédiaire de l'Initiative de développement concerté des données (IDCD) du Partenariat canadien contre le cancer (PCCC)Note 11 et a été mené en collaboration avec le Conseil canadien des registres du cancer (CCRC). Ce projet s'appuie sur une étude de faisabilité antérieure ayant estimé les taux de traitement chirurgical de certains cancers qui a été menée en collaboration avec le CCRCNote 12.

Méthodes

Sources des données

Ensemble de données analytiques du Projet de couplage des données sur le traitement du cancer au Canada (PCDTCC)

Les couplages réalisés dans le cadre du PCDTCC ont rassemblé des renseignements tirés des enregistrements du Registre canadien du cancer (RCC) de 1992 à 2013Note 13Note 14, de la Base de données sur les congés des patients (BDCP) et du Système national d'information sur les soins ambulatoires (SNISA) pour l'ensemble des provinces et des territoires (à l'exception du Québec) du 1er avril 1994 au 31 mars 2015. Les clés de couplage obtenues dans le RCC ont permis d'utiliser les fichiers sur les tumeurs déclarées et enregistrées de 2010 à 2012 auxquels les règles du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) relatives aux tumeurs primaires multiples ont été appliquées pour construire l'ensemble de données analytiques du PCDTCC utilisé dans la présente étude. La BDCP et le SNISA sont fournis chaque année à Statistique Canada par l'Institut canadien d'information sur la santé (ICIS); les données d'hôpitaux du Québec ne font pas partie de la BDCP. Le RCC est une base de données fondée sur la population créée dans le cadre d'un partenariat, pour laquelle chaque registre provincial et territorial du cancer fournit des données sur les patients et les tumeurs à Statistique Canada. La BDCP contient des données démographiques et des données codées sur les diagnostics et les interventions soumises par les établissements de soins de courte durée et certains établissements de soins psychiatriques, de soins de réadaptation pour malades chroniques et certains établissements de chirurgie ambulatoireNote 15Note 16. Le SNISA contient des données sur les visites dans les établissements de soins ambulatoires, notamment les services communautaires, les interventions chirurgicales d'un jour, les visites au service d'urgence, l'imagerie diagnostique et certaines visites en clinique (p. ex. les soins en oncologie)Note 17Note 18.

Le couplage a été effectué à Statistique Canada au moyen de l'Environnement de couplage de données sociales (ECDS), un environnement de couplage hautement sécurisé qui facilite la création de fichiers de données couplées sur la population aux fins d'analyse socialeNote 19. Des détails techniques à propos des approches utilisées dans le couplage d'enregistrements du PCDTCC et des taux de couplage obtenus pour chacune des bases de données sources respectives sont présentés dans d'autres publicationsNote 10. Les résultats du couplage du PCDTCC ont été jugés non biaisés et représentatifs de l'expérience de traitement chirurgical des patients atteints de six types de cancer, y compris le cancer du sein.

Les couplages ont été approuvés par le Conseil exécutif de gestion de Statistique CanadaNote 20, en plus d'être régis par la Directive sur le couplage d'enregistrementsNote 21. Statistique Canada assure la protection des renseignements personnels des participants durant le couplage et l'utilisation ultérieure des fichiers couplés.

Cohorte à l'étude

La présente étude repose sur les renseignements de l'ensemble de données analytiques du PCDTCC sur 50 740 nouvelles tumeurs primaires malignes uniques du sein diagnostiquées entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2012 chez les femmes âgées de 19 ans ou plus. Les codes de la Classification internationale des maladies pour l'oncologie (troisième édition, CIM-O-3) ont été utilisésNote 22, ainsi que les définitions de groupes du programme Surveillance, Epidemiology and End Results (SEER)Note 23. Les tumeurs du sein définies correspondaient aux topographies C50.0 à C50.9. Les histologies suivantes ont été exclues : le mésothéliome (M-9050 à M-9055), le sarcome de Kaposi (M-9140) et les néoplasmes hématopoïétiques et lymphoïdes (M-9590 à M-9992). Afin d'attribuer avec exactitude un traitement chirurgical à une tumeur précise, il a été nécessaire de s'assurer qu'une seule tumeur d'une topographie donnée était incluse pour chaque patiente atteinte d'un cancer. Pour limiter la cohorte aux personnes ayant une seule tumeur primaire, les règles du CIRC relatives aux tumeurs primaires multiplesNote 24 ont été appliquées au RCC. Ensuite, les enregistrements de tumeurs (personnes) ont été retirés lors d'un examen plus approfondi du fichier maître des totalisations de 2015 du CIRC dans les cas suivants : des tumeurs multiples du même type, mais ayant une histologie différente, ont été diagnostiquées chez la même patiente dans l'année précédant ou suivant la date de diagnostic de la tumeur primaire pendant la période de référence utilisée dans la présente étude. Les tumeurs du sein obtenues qui pouvaient être couplées aux dossiers d'hospitalisation étaient largement représentatives (97,1 %) de l'ensemble de l'univers des tumeurs du sein enregistrées au Canada de 2010 à 2012Note 10.

Interventions chirurgicales

Les interventions chirurgicales suivantes ont été relevées comme traitements primaires : l'excision partielle ou totale du mamelon ou du sein, avec ou sans reconstruction; l'excision radicale du sein, avec ou sans reconstruction (l'excision radicale du sein comporte l'enlèvement des ganglions lymphatiques axillaires); l'excision partielle du ou des ganglions lymphatiques axillaires; l'excision totale du ou des ganglions lymphatiques axillaires. Dans la BDCP et le SNISA, un code d'attribut qui accompagne les interventions enregistrées peut indiquer un ou des ganglions sentinelles (GS); cependant, il n'était pas obligatoire de les déclarer dans la série de données utiliséeNote 25. Les biopsies des GS n'ont pas été considérées comme traitement des ganglions lymphatiques dans la présente étude.

La liste des traitements chirurgicaux a été établie d'après un examen exhaustif des lignes directrices cliniques publiées. Mené par un spécialiste de la classification clinique, cet examen comprenait les Clinical Practice Guidelines in Oncology (lignes directrices de pratique clinique en oncologie) du National Comprehensive Cancer NetworkNote 26. Suivant l'examen initial des codes d'intervention des spécialistes de la classification de l'ICIS et des spécialistes cliniques, un ensemble final de traitements chirurgicaux a été sélectionné (annexe A). Les versions de 2009 et de 2012 de la Classification canadienne des interventions en santé (CCI) ont été utilisées afin de définir les interventions chirurgicales codées dans la BDCP et le SNISANote 27Note 28. Tous les champs d'intervention présentés dans la BDCP (20 champs) et le SNISA (10 champs) ont été utilisés pour repérer l'occurrence de traitements chirurgicaux. Puisque les traitements multiples d'un dossier d'hospitalisation unique sont consignés comme des occurrences de traitement distinctes, chaque code de traitement chirurgical a été traité de façon indépendante.

Traitement chirurgical

La date d'admission enregistrée dans la BDCP et le SNISA a permis de déterminer les dossiers d'hospitalisation faisant partie du champ d'analyse. Les traitements chirurgicaux administrés au cours de l'année suivant la date de diagnostic de la tumeur, ou dans les 31 jours la précédant, qui était enregistrée dans le RCC, faisaient partie du champ d'analyse.

Les taux de chirurgie représentent la proportion de tumeurs traitées au moins une fois (au moyen d'une ou de plusieurs des chirurgies mammaires sélectionnées) parmi le nombre total de tumeurs du sein chez les personnes dont les enregistrements répondaient aux critères pour le couplage aux dossiers d'hospitalisation. Les taux de chirurgie sont déclarés de façon globale, selon la province ou le territoire et selon le stade tumoral. La stadification a été déterminée à l'aide des données du système de collecte de données sur la stadification concertée, conformément aux directives de l'American Joint Committee on Cancer (AJCC), 7e éditionNote 29, et les stades ont été classés dans cinq groupes (annexe B). Les cas sans renseignements sur le stade ont été compilés avec les cas déclarés « inconnus » ou « sans objet ».

Les taux de traitement n'ont pas été ajustés en fonction de l'âge. Des statistiques descriptives à propos de l'âge des patientes et des caractéristiques de la tumeur selon la province et le territoire sont présentées au tableau 1.

Résultats

Stade tumoral et caractéristiques des patientes

Environ trois quarts (76 %) des tumeurs du sein ont été diagnostiquées à des stades précoces, soit 41,9 % des tumeurs du sein ayant été diagnostiquées au stade I et 33,8 % des tumeurs ayant été diagnostiquées au stade II (tableau 1). Les tumeurs de stade III représentaient 12,9 % de l'ensemble des tumeurs du sein diagnostiquées, tandis que 4,9 % des tumeurs ont été diagnostiquées au stade IV.

L'âge médian des femmes ayant une tumeur de stade III ou III était de 62, 61 et 58 ans, respectivement. L'âge médian pour le stade IV était de 64 ans. L'âge médian selon le stade variait d'une province à l'autre, notamment dans le cas du stade III, pour lequel l'âge médian allait de 56 ans à l'Île-du-Prince-Édouard et en Alberta à 63 ans au Nouveau-Brunswick (tableau 1).

Taux de traitement chirurgical

La majorité des patientes (88,3 %) ont reçu au moins un traitement chirurgical pour leur cancer du sein pendant la période de suivi (tableau 2). Parmi les provinces, le taux de traitement chirurgical variait de 92,4 % à l'Île-du-Prince-Édouard, 91,5 % à Terre-Neuve-et-Labrador et 91,4 % en Colombie-Britannique et 90,7 % au Nouveau-Brunswick, à environ 85 % à 86 % au Manitoba et en Ontario. Le taux global combiné dans les territoires était de 88,5 %.

Taux de traitement chirurgical selon le stade tumoral

De façon générale, un gradient inversé a été observé entre le taux de traitement chirurgical global et le stade tumoral (tableau 2). Presque toutes les tumeurs de stade I (95,0 %) ont fait l'objet d'un traitement chirurgical, à des taux variant de 100 % à l'Île-du-Prince-Édouard, environ 98 % en Colombie-Britannique, à 92,3 % au Manitoba et à environ 94 % en Ontario et en Alberta. Dans les territoires, 88,9 % des tumeurs de stade I ont fait l'objet d'un traitement chirurgical.

Les taux de traitement chirurgical étaient nettement plus faibles pour les tumeurs du sein de stade IV, comme on pouvait s'y attendre. Dans l'ensemble, le taux de traitement chirurgical des tumeurs du sein de stade IV était de 29,1 %. Ce taux variait de façon importante d'une province à l'autre, allant de 24,0 % en Ontario à 44,4 % à Terre-Neuve-et-Labrador.

Par ailleurs, 60,5 % (N = 2 010) des tumeurs pour lesquelles les renseignements sur le stade étaient « manquants », « inconnus » ou « sans objet » ont fait l'objet d'un ou de plusieurs traitements chirurgicaux. Cette situation était plus courante en Ontario (65,2 %), en Colombie-Britannique (50,7 %) et en Alberta (42,9 %).

Discussion

La présente étude permet, pour la première fois, de présenter des renseignements sur le taux de traitement chirurgical du cancer du sein dans la population pour l'ensemble des provinces et des territoires (à l'exception du Québec) au moyen de données des registres du cancer et de données d'hôpitaux couplées. Les taux de traitement obtenus témoignent assez bien des taux de traitement chirurgical et des tendances en matière de chirurgie selon le stade auxquels on s'attendait. La répartition des stades tumoraux couplés disponibles est compatible avec la répartition des stades tumoraux des cancers du sein publiés précédemment en 2010 pour le CanadaNote 30.

De façon analogue à ces taux de chirurgie globaux obtenus, d'autres auteurs ont indiqué que 92 % des femmes ayant un cancer du sein envahissant ont subi une intervention chirurgicale définitive dans un délai d'un an, d'après les données couplées du Registre d'inscription des cas de cancer de l'OntarioNote 31. Au moyen des interventions non groupées (données non présentées), les résultats du PCDTCC ont révélé que 58 % de ces tumeurs ont fait l'objet d'au moins une chirurgie mammaire conservatrice (CMC), tandis les chercheurs de l'Institut de recherche en services de santé ont observé un taux de 61 % des tumeurs ayant fait l'objet d'au moins une CMC. Le PCCCNote 32 a indiqué que 39,5 % des femmes ayant eu des résections en raison d'un cancer du sein ont subi une mastectomie, tandis que Porter et coll.Note 9 ont aussi constaté que les mastectomies représentaient 39 % de toutes les chirurgies du cancer du sein, en fonction de données non couplées. De la même manière, 41 % des tumeurs du sein déclarées ont fait l'objet d'une mastectomie (données non présentées).

Les indications d'une intervention chirurgicale dépendent de la tumeur et des facteurs pronostiques de la patienteNote 33, comme l'envahissement ganglionnaire et le nombre de ganglions lymphatiques en jeuNote 34. Des études ultérieures pourraient permettre d'examiner la relation entre le stade tumoral et les résultats au moyen de l'ensemble de données analytiques du PCDTCC. Cependant, la compilation d'interventions chirurgicales distinctes pour les ganglions lymphatiques n'est pas possible au moyen de ces données, en raison des limites reconnues des codes de la CCI enregistrés avant 2015Note 25.

Le stade de la maladie représente un facteur pronostique clé couramment utilisé pour évaluer l'incidence des programmes de dépistage sur la réduction des cas de cancer à des stades avancés et pour contribuer à la planification. Par conséquent, des stades différents de progression de la maladie ont des répercussions distinctes sur le plan des ressources et de la prestation de serviceNote 35. Pour ce qui est des tumeurs du sein considérées dans la présente étude, la répartition du stade tumoral obtenue au moyen de l'ensemble de données analytiques du PCDTCC témoigne fidèlement de la répartition déclarée à partir de données non couplées issues des registres provinciaux et territoriaux pour 2010 et 2011Note 35.

Si les taux de traitement chirurgical des tumeurs de stade IV sont beaucoup plus faibles que les taux observés pour les tumeurs de stade antérieur, moins du tiers (29,1 %) des tumeurs de stade IV ont néanmoins fait l'objet d'un traitement chirurgical (tableau 2). De meilleurs résultats de survie aux cancers du sein de stade IV ayant fait l'objet d'un traitement chirurgical ont été démontrés dans le cadre d'une méta-analyseNote 36. Toutefois, ces auteurs ont indiqué que le biais de sélection était probablement un facteur important et que des données issues d'essais contrôlés aléatoires sont toujours nécessaires. Les résultats donnent à penser que la chirurgie peut avoir été recommandée pour les tumeurs dans cette cohorte couplée malgré le stade avancé de la maladie, mais des études plus approfondies à ce sujet sont nécessaires. L'âge médian plus élevé déclaré pour les cancers du sein diagnostiqués au stade IV (64 ans) peut en partie expliquer les taux de chirurgie beaucoup plus faibles comparativement aux taux observés à d'autres stades.

Limites

Les renseignements sur les chirurgies de la BDCP ont été présumés comme étant valides. Des traitements chirurgicaux contre le cancer du sein peuvent avoir été donnés dans un contexte autre que les soins de courte duréeNote 37 ou au Québec (c.-à-d. données non disponibles). Ainsi, les occurrences de traitement chirurgical ont probablement été sous-dénombrées.

Conclusions

La variation du taux de traitement chirurgical des nouveaux cancers du sein primitifs d'une province et d'un territoire à l'autre au Canada était évidente de 2010 à 2012. Les résultats de la présente étude fournissent de nouvelles données sur les taux de traitement chirurgical des tumeurs du sein selon le stade de la maladie. Bien que cette méthode de couplage viable puisse être améliorée, ces nouvelles données couplées pourraient être utiles afin de relever les inégalités géographiques et démographiques pour ce qui est de recevoir un traitement chirurgical contre le cancer et pourraient contribuer à l'évaluation du rendement et des résultats du système de lutte contre le cancer.

Annexes

Références
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