Les données

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Les données proviennent d’une enquête transversale, soit l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Santé mentale (ESCC–SM) menée en 2012, conçue pour fournir des estimations sur la consommation de drogue, les principaux troubles mentaux et l’utilisation des services de soins de santé mentaleNote 14. L’enquête a été élaborée par Statistique Canada, en collaboration avec Santé Canada, l’Agence de la santé publique du Canada, les ministères provinciaux de la Santé, un groupe consultatif d’experts et des spécialistes du milieu universitaire.

La population cible de l’enquête était la population à domicile de 15 ans et plus des 10 provinces. Les données ont été recueillies de janvier à décembre 2012 inclusivement. L’ESCC–SM excluait les habitants des réserves indiennes et d’autres établissements autochtones, les membres à temps plein des Forces canadiennes et la population vivant en établissement. Ensemble, ces exclusions représentaient environ 3 % de la population cible. Le taux de réponse a été de 68,9 %, ce qui correspond à un échantillon de 25 113 personnes représentant 28,3 millions de Canadiens.

Les données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Santé mentale et bien-être (2002), menée de mai 2002 à la fin de janvier 2003, ont servi aux comparaisonsNote 17. La population cible était comparable à celle de l’ESCC–SM de 2012. Le taux de réponse a été de 77 %, ce qui correspond à un échantillon de 36 984 personnes représentant 25,0 millions de Canadiens.

Les analyses ont été effectuées en SAS, v. 9.2. Les données ont été pondérées, afin qu’elles soient représentatives de la population canadienne. On a estimé la variance (intervalles de confiance à 95 %) et effectué les tests de signification à l’aide de SUDAAN 11.0.1, à partir de poids de rééchantillonnage bootstrap, pour tenir compte du plan d’échantillonnage complexe de l’enquête.

La consommation de marijuana au cours de la dernière année et au cours de la vie a été déterminée à partir des questions suivantes : « Avez-vous déjà pris ou essayé de la marijuana ou du haschisch? » et « En avez-vous pris au cours des 12 derniers mois? » Les personnes ayant déjà consommé de la marijuana ont été classées selon leur fréquence de consommation au cours de la période de 12 mois ayant précédé l’entrevue de l’enquête. Les catégories de réponse étaient « juste une fois », « moins d’une fois par mois », « une à trois fois par mois », « une fois par semaine » et « tous les jours ». Ensuite, toujours dans le cas des personnes en ayant déjà consommée (au cours de la dernière année ou de la vie), on a créé une sous-catégorie pour les cas de consommation répétée (en excluant les personnes ayant répondu par « juste une fois »).

La prévalence de la consommation de marijuana au cours de la dernière année et au cours de la vie a été examinée selon le sexe, l’âge, la province, le lieu de résidence (région rurale par rapport à centre de population), le quintile de revenu du ménage et la consommation d’autres drogues illicites, y compris la cocaïne, les drogues de club (ecstasy, kétamine), les hallucinogènes, l’héroïne, les inhalants/solvants et certaines drogues psychothérapeutiques (sédatifs/tranquillisants, stimulants et analgésiques opioïdes) à des fins non médicales.

Les centres de population sont des zones bâties en continu comptant pas moins de 1 000 habitants et ayant une densité de population d’au moins 400 habitants par kilomètre carré, d’après les chiffres de population réels tirés du recensement. Les régions rurales comptent moins d’habitants et une densité de population plus faible.

Les quintiles de revenu du ménage ont été calculés à partir du ratio du revenu total (de tous les membres) du ménage au seuil de faible revenu correspondant à la taille du ménage et à la collectivité. Pour minimiser les différences régionales de revenu, les quintiles de revenu du ménage ont été calculés séparément pour chaque province, puis regroupés.

Même si des mesures d’assurance de la qualité sont appliquées à chaque étape de la collecte et du traitement des donnéesNote 18 et les intervieweurs ont une formation poussée, les données de l’ESCC–SM comportent plusieurs limites. Premièrement, elles sont autodéclarées et n’ont pas été vérifiées. Par ailleurs, la désirabilité sociale et la crainte d’être puni, deux sources possibles de biais, sont peut-être particulièrement pertinentes dans le cas de cette analyse. La désirabilité sociale est la tendance qu’ont les personnes interviewées à modifier leurs réponses afin de présenter une image favorable d’elles-mêmesNote 19. La perception de ce qui est « désirable » peut différer selon l’âge, le sexe et le statut socioéconomique; certains participants peuvent sous-déclarer leur consommation de drogues, par exemple, et d’autres, l’exagérer. Les études laissent supposer que les jeunes particulièrement craignent que la déclaration d’activités illégales n’entraîne des représaillesNote 19. Par conséquent, leur consommation de marijuana pourrait être sous-déclarée. Par ailleurs, la sous-déclaration de celle-ci peut avoir été différente entre 2002 et 2012. Aucun renseignement n’est disponible concernant l’intensité de consommation ou la quantité d’ingrédients actifs consommée. L’analyse des données sur la marijuana confisquée par les autorités laisse supposer que le niveau de delta-9 tétrahydrocannabinol (THC), l’ingrédient actif, a augmenté au fil du tempsNote 20. Dans le cadre de l’ESCC–SM, on n’a pas recueilli de données concernant l’âge à la première occasion de consommation de la marijuana. On a demandé aux participants à l’enquête dont la consommation la dernière année variait beaucoup au cours de la période de se reporter à l’époque de la consommation la plus forte. Même si cela n’est pas incorrect, cela a peut-être eu pour effet de surestimer ce qui est typiquement consommé. Enfin, l’ESCC–SM n’a pas tenu compte de la consommation de marijuana à des fins médicales.

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