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Ce qu'apporte l'étude

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Contexte

La prévalence des problèmes de santé mentale au Canada est la plus grande chez les jeunes et les jeunes adultes. On en sait relativement peu sur les sources que consultent les jeunes pour obtenir du soutien et sur les facteurs liés à la recherche d’aide.

Données et méthodes

Fondée sur les données de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Santé mentale menée en 2012, la présente étude décrit les tendances en matière de soutien professionnel et informel en santé mentale déclaré par les Canadiens de 15 à 24 ans.

Résultats

En 2012, 12 % des Canadiens de 15 à 24 ans ont déclaré avoir consulté au cours des 12 derniers mois un professionnel de la santé au sujet d’un problème émotionnel, de santé mentale ou de consommation d’alcool ou de drogues; 27 % ont déclaré avoir consulté une source informelle de soutien, comme un membre de la famille ou un ami. Les jeunes Canadiens aux prises avec un trouble de l’humeur, un trouble d’anxiété ou un trouble lié à la consommation d’alcool ou de drogues, ceux ayant un ou plusieurs problèmes de santé chroniques et ceux subissant un niveau élevé de détresse ou ayant vécu une expérience traumatique pendant l’enfance étaient plus susceptibles que les autres de déclarer avoir eu recours à une source professionnelle ou informelle de soutien. Chez les personnes exposées à plusieurs facteurs associés à des besoins, la cote exprimant la possibilité de déclarer avoir eu recours à une source professionnelle ou informelle de soutien était significativement plus élevée que chez les autres.

Interprétation

Plus d’un jeune Canadien sur 10 a consulté un professionnel et environ le quart des jeunes au pays ont tenté d’obtenir du soutien informel pour un problème de santé mentale au cours de la dernière année. Les pourcentages étaient plus élevés encore chez les personnes exposées à des facteurs de risque multiples.

Mots-clés

Traumatisme dans l’enfance, risque cumulatif, détresse, problèmes de santé mentale, prestation de services.

Résultats

La santé mentale des jeunes et des jeunes adultes, y compris la prestation de services correspondant à leurs besoins, pose un défi de santé publique qui est reconnu à l’échelle mondiale. Au Canada, la prévalence des troubles de l’humeur et des troubles liés à la consommation d’alcool ou de drogues est plus grande chez les jeunes que chez les personnes plus avancées en âge. Les problèmes de santé mentale souvent se manifestent chez les adolescents et les jeunes adultes et peuvent avoir des conséquences négatives toute la vie durant. Cela étant dit, l’adolescence et le jeune âge adulte marquent une période de transition pour laquelle il existe des possibilités d’intervention. [Texte intégral]

Auteur

Leanne C. Findlay (leanne.findlay@statcan.gc.ca) travaille à la Division de l’analyse de la santé et Adam Sunderland travaillait auparavant à la Division de la statistique de la santé, de Statistique Canada, Ottawa (Ontario).

Ce que l'on sait déjà sur le sujet

  • La prévalence des troubles de l’humeur et des troubles de consommation d’alcool ou de drogues est la plus forte chez les jeunes et les jeunes adultes.
  • Des facteurs sociodémographiques et des facteurs associés à des besoins sont liés à l’utilisation de services professionnels de santé mentale, mais dans le cas des jeunes Canadiens spécifiquement, on sait relativement peu de choses à ce sujet.
  • Les données concernant les corrélations de la recherche de soutien informel lié à la santé mentale sont limitées.

Ce qu'apporte l'étude

  • En 2012, 12 % des Canadiens de 15 à 24 ans ont déclaré avoir consulté au cours de la dernière année un professionnel de la santé concernant un problème émotionnel, de santé mentale ou de consommation d’alcool ou de drogues; 27 % ont déclaré avoir consulté une source informelle.
  • Les facteurs relatifs à l’utilisation de sources professionnelles et informelles pour des raisons liées à la santé mentale étaient similaires.
  • La présence de plusieurs facteurs de risque était associée à une plus grande probabilité de consulter des sources professionnelles ainsi que des sources informelles de soutien en santé mentale.
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