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Source des données

La présente étude est fondée sur des données du Fichier sur la prévalence des problèmes neurologiques, qui a été tiré de la composante annuelle de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC) de 2010 et 2011 et de l’Enquête sur les personnes ayant des problèmes neurologiques au Canada (EPPNC) de 2011. On peut consulter de la documentation sur ces enquêtes à www.statcan.gc.ca.

L’ESCC est une enquête transversale qui a pour but de recueillir des données sur l’état de santé, les déterminants de la santé et l’utilisation des soins de santé chez les personnes de 12 ans et plus vivant dans les ménages privés. La base de sondage exclut les membres à temps plein des Forces canadiennes, la population vivant en établissement et les personnes vivant dans certaines régions éloignées et dans les réserves et autres établissements autochtones des provinces. Le module des problèmes neurologiques sert à recueillir des données concernant tous les membres du ménage, y compris les enfants. Les participants à l’enquête qui étaient d’accord pour partager leurs données avec les partenaires de partage de l’enquête, c’est-à-dire  l’Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, les ministères provinciaux de la Santé et l’Institut de la statistique du Québec (participants à l’enquête vivant au Québec), ont été inclus dans le Fichier sur la prévalence des problèmes neurologiques. Le Fichier avait une taille d’échantillon de 285 971 et le taux de réponse a été de 70,6 %.

L’EPPNC est une enquête transversale conçue pour explorer les questions relatives aux problèmes neurologiques chez les personnes de 15 ans et plus vivant dans les ménages privés. Étaient exclus de son champ d’enquête les groupes habituellement exclus de l’ESCC ainsi que les habitants des trois territoires. L’échantillon de l’EPPNC comptait 4 569 participants à l’enquête, et le taux de réponse a été de 81,6 %. La présente étude repose sur un sous-échantillon de 372 participants à l’enquête (295 femmes, 77 hommes) qui étaient atteints de migraines, mais qui n’avaient aucun autre des problèmes neurologiques compris dans l’enquête. Il représente environ 970 000 Canadiens (84,2 % de femmes), ayant un âge moyen de 42,6 ans.

Définitions

On a demandé aux participants à l’ESCC de déclarer certains problèmes neurologiques ayant duré ou devant durer six mois ou plus et ayant été diagnostiqués par un professionnel de la santé (annexe B).

Les questions additionnelles de l’EPPNC se rapportaient aux 12 derniers moisNote16,Note17. Les participants qui avaient fourni une réponse positive à au moins deux des trois questions de suivi ont été classés comme étant « actuellement » atteints de migraines :

Avez-vous déjà eu des maux de tête pendant lesquels vous vous êtes senti nauséeux ou vous avez eu des haut-le-cœur?
Est-ce que la lumière vous dérangeait lorsque vous aviez mal à la tête (bien plus que lorsque vous n’aviez pas mal à la tête)?
Vos maux de tête ont-ils limité votre capacité à travailler, à étudier ou à faire ce que vous deviez faire pendant au moins une journée?

On a utilisé les scores du Questionnaire sur la santé du patient à neuf questions (PHQ-9)Note18 pour classer la dépression : aucune dépression (0), dépression minime/légère (1 à 9), ou dépression moyenne / modérément sévère / sévère (10 à 27).

On a demandé aux participants à l’enquête s’ils avaient pris des médicaments sur ordonnance pour leur problème neurologique au cours des trois derniers mois. On leur a demandé d’inclure les médicaments en vente libre si ceux-ci avaient été prescrits par un professionnel de la santé. Les participants qui ont répondu « non » ont dû indiquer toutes les raisons pour lesquelles ils ne prenaient pas de médicaments sur ordonnance. On a combiné les réponses « effets secondaires du médicament », « le médicament n’a pas d’effet », « est à court de médicaments », « trop coûteux / contraintes financières » ou « autre », en raison de la petite taille de l’échantillon.

Les questions sur les frais non remboursés visaient les médicaments sur ordonnance et en vente libre liés au problème neurologique du participant à l’enquête qui n’étaient ou ne seraient pas remboursés par les assurances ou les programmes gouvernementaux. La période de référence était les 12 derniers mois.

Les réponses à la question « Dans l’ensemble, dans quelle mesure pensez-vous que votre problème neurologique affecte votre vie? » ont été réparties en fonction des catégories « pas du tout » ou « un peu », comparativement à « moyennement », « beaucoup » ou « énormément ».

Les participants à l’enquête qui ont répondu « non » à la question « Habituellement, êtes-vous sans douleurs ou malaises? » ont dû indiquer combien d’activités leurs douleurs les empêchaient de faire. Ceux qui ont répondu « quelques-unes », « plusieurs » ou « la plupart » (comparativement à « aucune ») ont été considérés comme ayant des douleurs empêchant les activités.

Les participants à l’enquête ayant indiqué s’être sentis à l’écart en raison de leur problème neurologique on été regroupés s’ils avaient répondu « quelquefois », « souvent » ou « tout le temps », par opposition à « jamais » ou « rarement ».

Les participants à l’enquête âgés de plus de 16 ans qui avaient un permis de conduire en règle ont dû indiquer si leur problème neurologique les avait déjà empêchés de conduire, même pour une courte période de temps.

Les réponses à la question « Dans quelle mesure pensez-vous que votre problème neurologique vous a limité à passer une bonne nuit de sommeil? » ont été regroupées en trois catégories : « pas du tout », « un peu / moyennement », ou « beaucoup/énormément ».

Selon leur situation d’emploi la semaine ayant précédé l’entrevue, les participants à l’enquête ont été classés comme étant actuellement au travail s’ils travaillaient à un emploi ou à une entreprise ou s’ils s’étaient absentés d’un emploi ou d’une entreprise, sans travail la semaine précédente, ou incapables de travailler en permanence. On a exclu les participants à l’enquête âgés de plus de 75 ans.

A changé ses activités de travail indique que les participants à l’enquête qui avaient travaillé précédemment avaient apporté des changements à leurs activités professionnelles pendant au moins trois mois en raison de leur problème neurologique; par exemple, ils pouvaient avoir réduit le nombre d’heures de travail, changé le type de travail, ou arrêté complètement de travailler.

Aux participants à l’enquête âgés de moins de 76 ans qui travaillaient, on a posé la question suivante : « Au cours des trois derniers mois, combien de journées de travail avez-vous manquées en raison de votre problème neurologique? »

Les variables sociodémographiques incluses dans l’analyse étaient le sexe, l’âge, et la province ou le territoire de résidence.

On a examiné la prévalence de la migraine au Canada et ses répercussions sur les personnes en étant atteintes à l’aide de fréquences pondérées, totalisations croisées et moyennes. Pour tenir compte des effets de plan d’enquête, on a estimé les erreurs types et les coefficients de variation au moyen de la méthode du bootstrapNote19,Note20.

Limites

Les critères servant à identifier les personnes atteintes de migraines diffèrent entre l’ESCC et l’EPPNC. Selon l’ESCC, qui a été utilisée pour calculer les estimations de la prévalence, les participants à l’enquête ont été classés comme atteints de migraines s’ils ont déclaré que leur problème de santé avait été diagnostiqué par un professionnel de la santé. Cela diffère des critères de l’ICHD, qui sont considérés comme la norme de référence (tableau A en annexe). Par conséquent, la prévalence de la migraine dans la présente étude est probablement sous-estimée, étant donné qu’elle dépend de facteurs comme l’accès aux soins de santé et la décision d’obtenir des soins. L’EPPNC, qui a servi à étudier les répercussions de la migraine, comprend des critères additionnels dont on reconnaît qu’ils constituent un bon remplacement à l’ensemble des critères de l’ICHDNote16,Note17. Toutefois, à l’EPPNC, les participants avaient aussi reçu comme consigne de déclarer la migraine diagnostiquée.

Tous les problèmes neurologiques ont été autodéclarés et n’ont pas été vérifiés au moyen d’une autre source. Il n’est pas possible de distinguer entre les simples maux de tête et ceux découlant d’autres troubles ou entre les principaux sous-types de migraine, avec ou sans aura.

On ne distingue pas ici entre la migraine chronique et épisodique, la première étant associée à un niveau d’incapacité plus élevéNote6,Note21.

En l’absence d’une période définie, la question sur la migraine de l’ESCC sert probablement à identifier à la fois les personnes atteintes de migraines toute la vie durant et celles actuellement atteintes de migraines. Les questions additionnelles tirées de l’EPPNC ont trait aux 12 derniers mois; par conséquent, l’analyse des associations entre la migraine et d’autres facteurs porte sur la population « actuellement » atteinte de migraines.

Les questions sur les médicaments utilisés précisaient médicaments « prescrits », qui pouvaient inclure les médicaments en vente libre uniquement s’ils avaient été prescrits par un professionnel de la santé. Par contre, lorsqu’on les a interrogés au sujet de leurs frais non remboursés, on a demandé aux participants à l’enquête de déclarer les médicaments sur ordonnance et en vente libre. Ainsi, il pouvait y avoir des divergences dans les réponses au sujet des médicaments selon qu’il était question de « l’utilisation » de ces médicaments ou des « dépenses » pour ceux-ci.

L’étude porte sur les personnes vivant dans les ménages privés et non sur les résidents d’établissements de soins de santé. Les données concernant les enfants de moins de 12 ans se limitent  aux estimations de la prévalence. Les questions propres à la migraine, comme celles sur l’utilisation de médicaments, l’âge au moment des premiers symptômes / du diagnostic, et les répercussions, ont été posées lors de l’EPPNC, pour laquelle l’âge minimum est de 15 ans.

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