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Les données sont tirées de l’Enquête sur les enfants autochtones (EEA) de 20067. L’EEA a été menée par Statistique Canada et parrainée par Ressources humaines et Développement des compétences Canada; elle a été mise au point avec le concours de conseillers autochtones et d’Autochtones partout au pays. La population cible comprenait les enfants des Premières nations vivant à l’extérieur des réserves, les enfants métis et les enfants inuits des provinces, ainsi que tous les enfants des territoires. Plutôt que le terme « Indien de l’Amérique du Nord Â», qui a été utilisé dans l’EEA, le terme « Premières nations Â» est utilisé tout au long du présent document.

L’échantillon a été sélectionné à partir des ménages comptant des enfants de moins de six ans déclarés appartenir à un groupe autochtone aux fins du Recensement de 2006. Les enfants des Premières nations vivant dans les réserves en étaient exclus; ainsi, les résultats de la présente analyse peuvent ne pas s’appliquer aux réserves, desquelles provenaient environ 47 % des enfants des Premières nations de 0 à 5 ans dénombrés au Recensement de 20068. Des détails concernant l’EEA sont disponibles dans d’autres documents9.

La présente étude se rapporte aux enfants de deux à cinq ans (n non pondéré = 7 450). Les nourrissons ont été exclus parce qu’une partie importante de leur alimentation est constituée de lait maternel et de lait maternisé, qui n’étaient pas visés par la présente étude.

Le parent/tuteur a fourni des données sociodémographiques concernant l’enfant. À partir des données du Recensement de 2006, on a déterminé si les enfants vivaient dans une région urbaine (région métropolitaine de recensement / agglomération de recensement) ou non. Une région métropolitaine de recensement (RMR) ou agglomération de recensement (AR) est constituée d’une ou de plusieurs municipalités adjacentes situées autour d’une grande région urbaine (le noyau urbain); le noyau urbain d’une RMR doit compter au moins 50 000 habitants et celui d’une AR, au moins 10 00010.

On a demandé aux parents/tuteurs la fréquence habituelle de consommation par l’enfant des boissons et aliments suivants : lait et produits laitiers; poisson, Å“ufs et viande; aliments transformés ou de restauration rapide; fruits (sauf le jus); légumes; pains et pâtes; boissons gazeuses et jus; et grignotines salées, sucreries et desserts. On a consigné la fréquence de consommation par jour, par semaine, par mois ou par an.

Les participants à l’enquête devaient également indiquer si l’enfant mange des aliments traditionnels et, le cas échéant, à quelle fréquence. Comptent parmi ceux-ci la bannique ou le pain frit, le poisson d’eau douce ou de mer, le gros gibier (p. ex. chevreuil, orignal, caribou), le gibier à plumes (p. ex. oie, canard, perdrix, lagopède), le petit gibier (p. ex. lapin, rat musqué) et les mammifères marins (p. ex. baleine, phoque, morse).

Aucune comparaison statistique n’a été établie entre les groupes autochtones en raison de différences sur les plans géographique et culturel. Toutefois, pour examiner les variations intra-groupe selon la région géographique, des tests du chi-carré ont été exécutés entre les enfants qui vivaient ou ne vivaient pas dans une RMR/AR. Pour tenir compte du plan de sondage complexe de l’enquête, des poids de sondage ont été appliqués; la méthode du bootstrap a servi au calcul des estimations de la variance11.

Le présent article comporte un certain nombre de limites. La liste d’aliments utilisée aux fins de l’EEA était limitée et ne comprenait pas certains aliments de base (p. ex., les céréales et certains types d’aliments traditionnels). Les données portent sur la fréquence de consommation et non sur la quantité consommée. Ainsi, il n’est pas possible de déterminer si l’enfant respecte les apports recommandés. Étant donné que les enfants autochtones vivant dans les réserves étaient exclus du champ de l’EEA, les résultats de l’étude ne peuvent être généralisés à cette population. Du fait que l’EEA a été menée en hiver (d’octobre à mars), certains aliments n’étaient peut-être pas disponibles et les profils de consommation en ont peut-être été altérés. Enfin, la fréquence de consommation a été déclarée par le parent/tuteur et non l’enfant. Compte tenu toutefois de l’âge des enfants faisant partie de l’échantillon, les parents/tuteurs représentent vraisemblablement une source plus fiable d’information concernant le régime alimentaire.