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Contexte
Mots-clés
Résultats
Auteurs
En quoi cette étude est-elle importante?
Ce que l'on sait déjà sur le sujet
Ce qu'apporte l'étude

Contexte

Les taux de morbidité et de mortalité ont tendance à être plus élevés chez les personnes dont le niveau de scolarité est faible que chez celles dont le niveau est plus élevé. Cependant, comme les enregistrements de décès au Canada ne contiennent pas de renseignements sur le niveau de scolarité de la personne décédée, les données de l'état civil non appariées ne peuvent pas être utilisées pour étudier les différences de mortalité selon le niveau de scolarité.

Méthodes

La présente étude porte sur les taux de mortalité par cause, selon le niveau de scolarité, chez un échantillon largement représentatif de la population canadienne de 25 ans et plus. Les données proviennent de l'Étude canadienne de suivi de la mortalité selon le recensement, 1991 à 2006, qui portait sur 2,7 millions de personnes et 426 979 décès. Les taux de mortalité normalisés selon l'âge (TMNA) ont été calculés selon le niveau de scolarité pour diverses causes de décès. Les rapports de taux (RT), les différences de taux (DT) et la surmortalité ont également été calculés.

Résultats

Les TMNA toutes causes confondues étaient les plus élevés chez les personnes n'ayant pas terminé leurs études secondaires et les plus faibles chez celles titulaires d'un grade universitaire. Si tous les membres de la cohorte avaient présenté les taux de mortalité des membres titulaires d'un grade universitaire, les TMNA auraient été 27 % plus faibles pour les hommes et 22 % plus faibles pour les femmes. Les causes contribuant le plus à la « surmortalité » étaient la cardiopathie ischémique, le cancer du poumon, la bronchopneumopathie chronique obstructive, l'accident vasculaire cérébral, le diabète, les traumatismes (hommes) et les infections respiratoires (femmes). Les causes associées à l'usage du tabac et à la consommation abusive d'alcool étaient celles pour lesquelles les gradients étaient les plus prononcés.

Interprétation

Un gradient de mortalité selon le niveau de scolarité s'est dégagé pour de nombreuses causes de décès.  

Mots-clés

Taux de mortalité normalisés selon l'âge, différences des taux, rapport des taux, inégalités socioéconomiques.

Résultats

Les conditions sociales, économiques et environnementales dans lesquelles évoluent les personnes au fil des ans sont les facteurs qui influent le plus sur leur santé. Appelés déterminants sociaux de la santé, ces facteurs comprennent le revenu, la profession et les conditions de vie, mais aussi le niveau de scolarité. [Texte intégral]

Auteurs

Michael Tjepkema (1-613-951-3896; michael.tjepkema@statcan.gc.ca) travaille à la Division de l'analyse de la santé de Statistique Canada, à Ottawa (Ontario) K1A 0T6. Russell Wilkins travaille à la Division de l'analyse de la santé de Statistique Canada, et à l'Université d'Ottawa. Andrea Long travaille à l'Agence de la santé publique du Canada, à Ottawa (Ontario).

En quoi cette étude est-elle importante?

  • La réduction des inégalités socioéconomiques en ce qui concerne les résultats en matière de santé est un objectif explicite des politiques de santé au Canada.
  • Comprendre les inégalités socioéconomiques d'après la cause de décès pourrait faciliter l'atteinte de cet objectif.

Ce que l'on sait déjà sur le sujet

  • Les taux de mortalité toutes causes confondues sont plus élevés chez les personnes dont le niveau de scolarité est relativement peu élevé que chez les autres.

Ce qu'apporte l'étude

  • Si tous les membres de la cohorte avaient présenté les taux de mortalité par âge de ceux possédant un grade universitaire, le taux de mortalité normalisé selon l'âge aurait été 27 % plus faible chez les hommes et 22 % plus faible chez les femmes.
  • Tant chez les hommes que chez les femmes, les causes de décès qui contribuent le plus à cette « surmortalité » sont la cardiopathie ischémique, le cancer du poumon, la bronchopneumopathie chronique obstructive, l'accident vasculaire cérébral, le diabète, les traumatismes (hommes) et les infections respiratoires (femmes).