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Les données sur l'incidence du cancer sont tirées de la version de juillet 2010 du Registre canadien du cancer (RCC), une base de données dynamique, axée sur la personne et représentative de la population tenue à jour par Statistique Canada. Le RCC contient des renseignements sur les cas de cancer diagnostiqués depuis 1992 tirés de rapports préparés par tous les registres provinciaux et territoriaux du cancer.

Un fichier contenant des enregistrements pour les cas de cancer invasif et de cancer in situ de la vessie (ces derniers étant déclarés pour chaque province et territoire, sauf l'Ontario) a été créé selon les règles de codage des tumeurs primaires multiples du Centre international de recherche sur le cancer8. Les cas de cancer ont été classés d'après la Classification internationale des maladies : Oncologie, 3e  édition9 et groupés selon les définitions du Surveillance, Epidemiology, and End Results Program, le mésothéliome et le sarcome de Kaposi constituant des groupes à part10.

Le suivi de la mortalité jusqu'au 31 décembre 2006 inclusivement a été réalisé grâce au couplage de ces enregistrements à ceux de la Base canadienne de données sur la statistique de l'état civil – Décès (décès enregistrés dans la province de Québec non compris) et d'après des renseignements déclarés par les registres provinciaux et territoriaux du cancer. Dans le cas d'un décès déclaré par un registre provincial mais non confirmé par un couplage d'enregistrements, on a supposé que la personne était décédée à la date indiquée par le registre déclarant.

Les analyses ont porté sur toutes les tumeurs primaires, approche qui est en voie de devenir la pratique courante11-13. Les données pour la province de Québec ont été exclues de l'analyse, principalement en raison de difficultés liées à la détermination du statut vital des cas. Ont également été exclus de l'analyse les enregistrements concernant les personnes âgées de moins de 15 ans ou de plus de 99 ans au moment du diagnostic, ceux où le diagnostic n'a été établi que par autopsie ou qu'à l'aide du certificat de décès, et ceux où l'année de naissance ou de décès était inconnue.

Dans le contexte du cancer, la survie conditionnelle est la probabilité qu'une personne qui a déjà survécu un nombre déterminé d'années (x) à un diagnostic vive un nombre additionnel d'années (y). On obtient la mesure en divisant la survie cumulative à x + y ans par la survie cumulative à x ans. La survie relative conditionnelle à cinq ans exprime la probabilité de survivre cinq ans à partir de différents points dans le temps venant après le diagnostic, comparativement à la probabilité de survie de personnes similaires au sein de la population en général14.

La survie relative a été considérée comme le ratio de la proportion de cas de survie observés chez les personnes atteintes de cancer à la proportion de cas de survie que l'on pourrait s'attendre à observer dans la population en général, chez des personnes de même sexe et de même âge habitant la même province ou le même territoire au moment du diagnostic, et pour la même durée. Un ratio de survie relative (RSR) de 100 % signifie que la survie des personnes à qui on a diagnostiqué un cancer est similaire à celle pour un groupe de personnes autrement comparables dans la population en général. Les RSR ont été calculés au moyen de la méthode d'analyse par période15,16, laquelle donne une estimation plus à jour de la survie au cancer17-20. Lorsque la survie s'améliore de façon générale, une estimation par période a tendance à être une prédiction prudente de la survie observée ultérieurement17-20.

Les analyses de la survie sont fondées sur un algorithme qui est accessible au public21, auquel certaines adaptations mineures ont été apportées. Les proportions prévues de cas de survie ont été calculées d'après des tables de mortalité provinciales complètes selon le sexe et la période, en utilisant l'approche d'Ederer II22. D'autres détails sur la méthodologie d'analyse de la survie sont fournis dans d'autres documents23. Pour des fins descriptives, au départ, les cancers ont été groupés en fonction de trois catégories de pronostic de survie à cinq ans au moment du diagnostic : bon (80 % ou plus), passable (50 % à 79 %) ou mauvais (moins de 50 %).