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par Lisa Lix, Sharon Bruce, Joykrishna Sarkar et T. Kue Young
Résumé
Résultats
Mots-clés
Auteurs
Ce que l’on sait déjà sur le sujet
Ce qu’apporte l’étude
Au Canada, la prévalence des facteurs de risque comportementaux et des problèmes de santé chroniques n’est pas la même chez les Autochtones et les non‑Autochtones, mais peu de travaux de recherche ont porté sur les changements au cours du temps. La présente étude offre une comparaison de la prévalence de plusieurs facteurs de risque et problèmes de santé chroniques importants chez les Autochtones et les non‑Autochtones vivant hors réserve dans le Nord (Yukon, Territoires du Nord‑Ouest, Nunavut) et dans le sud du Canada à deux points dans le temps.
Les données proviennent des cycles 1.1 (2000‑2001) et 3.1 (2005‑2006) de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, menés auprès de 115 990 et 118 716 personnes de 20 ans et plus, respectivement. Dans l’ensemble, 3,8 % des personnes ont déclaré des origines culturelles ou raciales autochtones. Les taux estimatifs bruts de prévalence, les rapports de cotes corrigés et les intervalles de confiance bootstrap ont été calculés pour sept facteurs de risque et neuf problèmes de santé chroniques à chaque point dans le temps.
En 2000‑2001, les Autochtones du Nord étaient plus susceptibles que ceux établis dans le sud du Canada d’être obèses, de fumer quotidiennement et de s’adonner rarement à des activités physiques, mais étaient moins susceptibles de déclarer un certain nombre de problèmes de santé chroniques. De 2000‑2001 à 2005‑2006, les cotes indiquant le risque de déclarer les facteurs de risque ont augmenté chez les Autochtones vivant dans le Nord et les différences de prévalence des problèmes de santé sont devenues moins prononcées. Peu d’écarts entre les non‑Autochtones vivant dans le Nord et ceux établis dans le sud du Canada ont été observés.
Comparativement au sud du Canada, le profil de l’état de santé dans le Nord évolue plus rapidement chez les Autochtones que chez les non‑Autochtones, et semble se détériorer chez les premiers.
Au Canada, la prévalence des facteurs de risque comportementaux et des problèmes de santé chroniques n’est pas la même chez les Autochtones que chez les non-Autochtones, les résultats étant généralement moins favorables chez les premiers. Ainsi, l’obésité et l’excès de poids sont plus fréquents chez les Autochtones que chez l’autre groupe. En outre, la probabilité d’avoir au moins un problème de santé chronique, de même que des problèmes de santé particuliers, comme la maladie cardiovasculaire ou le diabète, est plus élevée chez les Autochtones, même si l’on tient compte des différences entre les caractéristiques sociodémographiques.[Texte intégral]
Maladie chronique, comportement de consommation d’alcool, exercice, enquêtes sur la santé, morbidité, obésité, usage du tabac.
Lisa M. Lix (1‑306‑966‑1617; lisa.lix@usask.ca) travaille à la School of Public Health, University of Saskatchewan, 107 Wiggins Road, Saskatoon (Saskatchewan) S7N 5E5; Sharon Bruce et Joykrishna Sarkar travaillent au Département des sciences de la santé communautaire de l’Université du Manitoba, et T. Kue Young travaille à la Dalla Lana School of Public Health de l’Université de Toronto.