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par Kellie Langlois, Didier Garriguet et Leanne Findlay
Résumé
Résultats
Mots-clés
Auteurs
Ce que l’on sait déjà sur le sujet
Ce qu’apporte l’étude
On n’a pas encore établi de façon définitive si certains nutriments ont une incidence sur la situation d’obésité. La présente étude a pour but de déterminer s’il existe une association entre l’obésité et les pourcentages relatifs de lipides, de glucides, de protéines et de fibres dans le régime alimentaire des Canadiens.
Les données proviennent de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes – Nutrition menée en 2004. L’analyse porte sur 6 454 personnes de 18 ans et plus qui ont fourni des renseignements valides en réponse à un questionnaire de rappel alimentaire de 24 heures, ainsi que des mesures sur leur taille et leur poids, et dont l’apport énergétique déclaré a été considéré comme étant plausible, d’après leur dépense énergétique prédite. Des modèles de régression logistique ont été utilisés pour évaluer l’association entre l’apport de certains nutriments et un résultat, soit la situation d’obésité; ceux-ci contenaient des variables de contrôle pour tenir compte des effets de facteurs éventuellement confusionnels. Toutes les analyses sont fondées sur des estimations pondérées.
Après prise en compte des effets des variables de contrôle, la cote exprimant le risque d’obésité chez les hommes augmentait parallèlement au nombre total de kilocalories consommées (apport énergétique total), mais diminuait à mesure qu’augmentait l’apport de fibres. Chez les femmes, seule l’association positive entre l’apport énergétique total et le risque d’obésité a été observée.
Un apport énergétique élevé fait augmenter le risque d’obésité, mais l’effet des quantités relatives de lipides, de glucides et de protéines n’est généralement pas significatif. La seule exception est l’association qui se dégage entre un apport élevé de fibres et des taux d’obésité plus faibles chez les hommes.
La prévalence de l’obésité n’a cessé d’augmenter au Canada au cours des dernières décennies. En 2004, 23,1 % des adultes étaient obèses, ce qui représente une hausse de près de 10 points de pourcentage par rapport à 1978 (13,8 %). Selon certains, la composition du régime alimentaire, c’est-à-dire les proportions relatives de calories issues des lipides, des glucides et des protéines ainsi que l’apport de fibres, pourrait être un facteur. Cependant, peu d’études ont porté sur l’association entre le surpoids et ces nutriments et celles qui l’ont fait ont produit des résultats non concordants. Leurs conclusions surprenantes et parfois contradictoires s’expliquent peut-être par des différences dans la taille des échantillons ou au niveau des périodes de référence ou des méthodes de mesure du surpoids. En outre, parmi ces études, certaines n’ont pas permis de tenir compte de facteurs clés, dont l’apport énergétique total et les niveaux d’activité physique, ou d’effectuer des ajustements pour la sous-déclaration des calories ingérées, laquelle représente une lacune de nombreuses études sur la nutrition.[Texte intégral]
Gludices, apport énergétique, lipides, fibres, protéines, rappel alimentaire de 24 heures.
Kellie Langlois (613‑951‑3806; Kellie.Langlois@statcan.gc.ca), Didier Garriguet (613‑951‑7187; Didier.Garriguet@statcan.gc.ca) et Leanne Findlay (613‑951‑4648; Leanne.Findlay@statcan.gc.ca) travaillent à la Division de l’analyse de la santé à Statistique Canada, Ottawa (Ontario) K1A 0T6.