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par Larry F. Ellison et Kathryn Wilkins
Résumé
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Annexe
Auteurs
Ce que l’on sait déjà sur le sujet
Ce qu’apporte l’étude
Remerciements
Le nombre croissant de diagnostics de cancer ainsi que la hausse des taux de survie ont entraîné des augmentations de la prévalence du cancer au Canada. Le présent article fournit des estimations plus précises et plus détaillées de la prévalence du cancer que celles qui étaient disponibles auparavant.
À partir des données sur l’incidence du cancer provenant du Registre canadien du cancer couplées aux données sur la mortalité tirées de la Statistique de l’état civil — Base de données sur les décès, on a calculé des estimations directes de la prévalence du cancer au 1er janvier 2005 pour de nombreux cancers selon le temps écoulé depuis le diagnostic, l’âge et le sexe.
Les chiffres de prévalence du cancer sur deux ans, cinq ans et dix ans étaient 217 089 (675 par 100 000 habitants), 454 149 (1 412 par 100 000 habitants) et 722 833 (2 248 par 100 000 habitants), respectivement. Les cancers les plus prévalents étaient le cancer du sein (20,6 % des cas prévalents sur dix ans), le cancer de la prostate (18,7 %) et le cancer du côlon et du rectum (12,9 %), représentant ensemble un peu plus de la moitié de tous les cas. Les taux de prévalence pour tous types de cancer confondus ont fortement augmenté avec l’âge, atteignant un sommet entre 80 et 84 ans; les taux étaient plus élevés chez les femmes que chez les hommes avant 60 ans, et plus élevés chez les hommes par la suite.
Les données sur la prévalence totalisées selon le type de cancer, l’âge et le temps écoulé depuis le diagnostic fournissent des renseignements importants sur la demande de soins de santé et de services sociaux liés au cancer.
Méthodes épidémiologiques, néoplasmes, registres, surveillance.
Les données sur la prévalence du cancer dans une population sont importantes pour la planification des soins de santé. Les personnes chez lesquelles on a diagnostiqué un cancer ont besoin de traitement, de surveillance pour détecter toute récidive et de tests de dépistage d’autres formes de cancer. En outre, elles courent le risque d’incapacité ou de handicap permanent. Les données sur la prévalence du cancer fournissent une indication globale de la demande de services sociaux et de soins de santé liés au cancer et peuvent être utilisées pour planifier l’affectation de ces ressources à l’avenir. [Texte intégral]
Parfois l’unité de mesure d’intérêt est le nombre de personnes chez lesquelles on a diagnostiqué un cancer dans le passé plutôt que le nombre de cancers. [Texte intégral]
Larry F. Ellison (613-951-5244; larry.ellison@statcan.gc.ca) travaille à la Division de la statistique de la santé, et Kathryn Wilkins (613-951-1769; kathryn.wilkins@statcan.gc.ca) travaille à la Division de l’information et de la recherche sur la santé à Statistique Canada, Ottawa, ON K1A 0T6.
Statistique Canada est responsable de la tenue à jour du Registre canadien du cancer. Ce dernier regroupe les données que lui fournissent les registres provinciaux et territoriaux du cancer dont l’étroite collaboration est vivement appréciée.