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par Heather M. Orpana, Nancy Ross, David Feeny, Bentson McFarland, Julie Bernier et Mark Kaplan
Résumé
Mots-clés
Résultats
Auteurs
Ce que l’on sait déjà sur le sujet
Ce qu’apporte l’étude
En tenant compte des effets du placement en établissement et du décès, la présente étude décrit les trajectoires normatives de la qualité de vie liée à la santé (QVLS) au Canada pendant la transition du milieu à la fin de la vie.
Méthodes
Un échantillon représentatif de la population nationale constitué de 7 915 adultes vivant dans la collectivité âgés de 40 ans et plus en 1994-1995 a été étudié au moyen de données couvrant une période de dix ans provenant de l’Enquête longitudinale nationale sur la santé de la population. Des modèles de courbe de croissance de la QVLS en fonction de l’âge ont été ajustés pour décrire l’évolution de la QVLS. Des modèles successifs ont été testés, en incluant d’abord uniquement les personnes ayant vécu à domicile pendant la période complète, puis en ajoutant celles qui avaient déménagé dans un établissement de santé, et enfin, celles qui étaient décédées.
Résultats
La QVLS demeure généralement stable jusqu’à l’âge de 70 ans environ, puis elle commence à diminuer. L’exclusion des personnes placées en établissement ou l’omission de l’effet du décès produit des trajectoires de QVLS exagérément optimistes aux âges plus avancés.
Interprétation
Ces résultats montrent qu’il importe de suivre les personnes qui sont placées en établissement de santé et de tenir compte des décès pour produire des estimations réalistes de la santé chez les populations vieillissantes.Vieillissement, état de santé, enquêtes sur la santé, espérance de vie, longévité, études longitudinales.
Au Canada, comme dans la plupart des pays développés, l’âge moyen de la population et les espérances de vie sont à la hausse. L’évolution démographique résultante vers une population comprenant une plus grande proportion de personnes âgées a incité les chercheurs à comprendre comment la santé des adultes évolue du milieu à la fin de la vie. Le fait que la population connaisse une compression de la morbidité qui limite la mauvaise santé aux quelques dernières années avant le décès ou une expansion de la morbidité qui accroît le nombre d’années de vie vécues en souffrant d’une maladie, d’une incapacité ou d’une perte de qualité de la vie a des incidences sur la société dans son ensemble et sur le système de soins de santé. [Texte intégral]
Heather M. Orpana (613-951-1650; Heather.Orpana@statcan.gc.ca) et Julie Bernier (613-951-4556; Julie.Bernier@statcan.gc.ca) travaillent à la Division de l’information et de la recherche sur la santé à Statistique Canada, Ottawa (Ontario) K1A 0T6; Nancy Ross travaille à l’Université McGill; David Feeny travaille au Kaiser Permanente Northwest; Bentson McFarland travaille à la Oregon Health and Science University, et Mark Kaplan travaille à la Portland State University.