La possibilité d'établir des facteurs de correction applicables aux estimations autodéclarées de l'obésité

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Rapports sur la santé >

par Sarah Connor Gorber, Margot Shields, Mark S. Tremblay et Ian McDowell

Résumé
Mots clés
Résultats
Auteurs
Remerciements

Résumé

Contexte

La présente étude examine la faisabilité de définir des facteurs pour corriger les mesures autodéclarées de l'indice de masse corporelle (IMC) de façon qu'elles se rapprochent davantage des valeurs mesurées. 

Données et méthodes

Les données proviennent de l'Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2005 (sous-échantillon 2), où les répondants ont été priés de déclarer leur taille et leur poids et ont par la suite été mesurés. Des analyses de régression ont été utilisées pour déterminer quelles caractéristiques socio-démographiques et de santé étaient à l'origine des écarts entre les valeurs autodéclarées et les valeurs mesurées. L'échantillon a ensuite été divisé en deux groupes. Dans le premier groupe, l'IMC autodéclaré et les prédicteurs des écarts ont fait l'objet d'une régression par rapport à l'IMC mesuré. Des équations de correction ont été générées à partir des variables prédictives qui étaient significatives au niveau p<0,05. Ces équations de correction ont ensuite été vérifiées dans le second groupe pour produire des estimations de la sensibilité, de la spécificité et de la prévalence de l'obésité. Une régression logistique a été utilisée pour examiner les liens entre l'IMC autodéclaré, mesuré et corrigé, et les maladies reliées à l'obésité.   

Résultats

Des estimations corrigées donnent des mesures plus exactes de la prévalence de l'obésité ainsi que des niveaux moyens pour l'IMC et la sensibilité (pourcentage correctement classifié). Dans presque tous les cas, les liens entre l'IMC et les maladies sont plus exacts lorsqu'ils sont fondés sur des valeurs corrigées plutôt qu'autodéclarées.

Mots clés

Biais, indice de masse corporelle, mesure directe, erreur de mesure, obésité, excès de poids, prévalence, autodéclaration

Résultats

L'obésité est un problème de santé publique dans les pays aussi bien industrialisés qu'en développement. À l'échelle mondiale, environ 400 millions de personnes seraient obèses. Au Canada, on estime la prévalence à 23 % chez les adultes et à 8 % chez les enfants, avec des taux qui devraient augmenter au cours des prochaines années. Les coûts associés à l'obésité représentent environ 2 % des dépenses totales du Canada au chapitre des soins de santé. [Texte intégral]

Auteurs

Sarah Connor Gorber (613-951-1193; Sarah.ConnorGorber@statcan.gc.ca) et Margot Shields (613-951-4177; Margot.Shields@statcan.gc.ca) travaillent à la Division de l'information et de la recherche sur la santé à Statistique Canada, Ottawa (Ontario)  K1A 0T6. Mark S. Tremblay travaille à l'Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l'est de l'Ontario, et Ian McDowell, au Département d'épidémiologie et de médecine sociale de l'Université d'Ottawa.

Remerciements

Les auteurs désirent remercier Julie Bernier pour son aide dans le domaine de la méthodologie, ainsi que les membres de la Division de l'information et de la recherche sur la santé à Statistique Canada pour leur apport à ce projet de recherche.