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Par Michelle Rotermann
Résumé
Mots-clés
Auteur
Résultats
Méthodologie
Définitions
Limites
Références
La présente étude porte sur la relation entre la dissolution d’une relation conjugale ou de cohabitation et la manifestation subséquente d’une dépression chez les Canadiens de 20 à 64 ans.
Les données proviennent de la composante longitudinale de l’Enquête nationale sur la santé de la population (cycles de 1994-1995 à 2004-2005) et couvrent uniquement la population à domicile.
Des totalisations croisées ont été produites pour examiner l’association entre la rupture conjugale et les changements en ce qui concerne le revenu du ménage, le soutien social, la présence et le nombre d’enfants dans le ménage et la situation d’activité sur une période de deux ans. La régression logistique multiple a été utilisée pour examiner les associations entre la rupture conjugale et la dépression sur une période de deux ans chez les personnes qui n’avaient pas fait de dépression deux ans plus tôt, en tenant compte de l’effet des changements susmentionnés. Pour maximiser la taille d’échantillon, on a procédé au regroupement d’observations répétées.
Chez les membres des deux sexes, la dissolution du mariage ou d’une relation de cohabitation est associée à une augmentation de la cote exprimant le risque d’un nouvel épisode dépressif comparativement aux personnes étant demeurées avec leur conjoint au cours de la période de deux ans. Lorsqu’il est tenu compte de l’influence des variables confusionnelles éventuelles, l’association entre une rupture et la dépression est affaiblie, mais persiste. La rupture conjugale est plus fortement associée à la dépression chez les hommes que chez les femmes.
Au Canada, environ quatre mariages sur dix se briseront avant que le couple ait célébré son 30e anniversaire de mariage. Selon les données les plus récentes du Registre des divorces, en 2003, près de 71 000 couples mariés ont divorcé; en outre, des milliers d’autres se sont séparés. [Texte intégral]
Sources des données
L’analyse de l’association entre la dissolution d’un mariage ou d’une union libre et un nouvel épisode dépressif au cours d’une période de deux ans chez les personnes exemptes de dépression lors de l’entrevue de référence est basée sur des données provenant de l’Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP). Lancée en 1994-1995, l’ENSP est conçue pour recueillir des renseignements sur la santé de la population canadienne tous les deux ans. Elle a pour champ d’observation la population à domicile et les personnes vivant en établissement de toutes les provinces, sauf les habitants des réserves indiennes, des bases des Forces canadiennes et de certaines régions éloignées. [Texte intégral]
La dépression se caractérise par une humeur dépressive et (ou) une perte d’intérêt pour la plupart des choses persistant au moins deux semaines conjuguée à d’autres symptômes qui persistent, eux aussi, au moins deux semaines. [Texte intégral]
Le risque de biais dû à l’érosion de l’échantillon pose un problème dans les études longitudinales. [Texte intégral]