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La rentrée scolaire — septembre 2008

Tendances des effectifs scolaires entre 1999-2000 et 2005-2006
L'activité sportive des enfants a baissé ces dernières années
La prévalence des incapacités a augmenté chez les enfants entre 2001 et 2006
Les dépenses des ménages pour l'éducation
Les Canadiens en mouvement
Augmentation des diplômés universitaires autochtones
Les immigrants comptent pour une importante proportion des titulaires d'un doctorat ou d'une maîtrise
Le nombre d'étudiants inscrits dans les universités canadiennes a augmenté pour une cinquième année consécutive au cours de l'année scolaire 2005-2006
Parmi les jeunes adultes de 24 à 26 ans, près de huit sur dix avaient fréquenté un établissement postsecondaire
Les femmes quittent encore la maison à un plus jeune âge que les hommes
L'accession des jeunes adultes à la propriété résidentielle
Les gestionnaires voient leurs gains augmenter, mais pas les travailleurs du commerce de détail, les employés de bureau et les cols bleus

Tendances des effectifs scolaires entre 1999-2000 et 2005-2006

Les effectifs dans les écoles primaires et secondaires publiques au Canada ont diminué entre les années scolaires 1999-2000 et 2005-2006. Un peu plus de 5,2 millions d'enfants étaient inscrits en 2005-2006, en baisse de 3 % par rapport à 1999-2000. La seule province à avoir enregistré une augmentation a été l'Alberta, où les effectifs ont progressé de 1 % pour atteindre 552 000.

Le recul le plus marqué est survenu à Terre-Neuve-et-Labrador, où le nombre d'élèves a fléchi de 18,4 % depuis 1999-2000, ce qui correspond aux estimations démographiques qui indiquent que la population d'âge scolaire de cette province a diminué de 17,7 % au cours de cette période. Ailleurs au Canada, les baisses ont varié entre 10,1 % en Nouvelle-Écosse et 0,6 % en Ontario.

Graphique 1
Changement, exprimé en pourcentage, dans les effectifs scolaires entre 1999-2000 et 2005-2006, Canada, provinces et territoires

Graphique 1. Changement, exprimé en pourcentage, dans les effectifs scolaires entre 1999-2000 et 2005-2006, Canada, provinces et territoires

Source : Statistique Canada. Blouin, Patric. 2008. Indicateurs sommaires des coles publiques pour les provinces et les territoires, 1999-2000 2005-2006. Culture, tourisme et Centre de la statistique de l'ducation : documents de recherch numro 67. Numro 81-595-MIF2008067 au catalogue de Statistique Canada.

Voir Le Quotidien, édition du 28 juillet 2008

L'activité sportive des enfants a baissé ces dernières années

En 2005, 51 % des enfants âgés de 5 à 14 ans ont participé régulièrement à des activités sportives organisées au cours des 12 derniers mois. La participation des garçons à des sports organisés a régressé dans tous les groupes d'âge, tandis que celle des filles varie selon l'âge. En 2005, les filles âgées de 5 à 10 ans étaient à peu près aussi enclines qu'en 1992 à participer à des sports organisés, mais les filles de 11 à 14 ans étaient moins susceptibles de pratiquer ces sports qu'en 1992. Cependant, la baisse était moins prononcée que pour les garçons du même âge.

Graphique 2
L'activité sportive des enfants a baissé ces dernières années

Graphique 2. L'activité sportive des enfants a baissé ces dernières années

Source : Statistique Canada. Warren Clark. 2008. L'activit sportive chez les enfants . Tendances sociales canadiennes. Numro 85 2008001. Numro 11-008-XWF au catalogue de Statistique Canada.

La participation à des activités sportives est la plus élevée dans les ménages à revenu élevé, à 68 %, et la plus faible pour les enfants des ménages au revenu le plus faible, à 44 %. Plus le revenu du ménage est élevé, plus l'écart entre les filles et les garçons se rétrécit pour ce qui est de la participation à des sports, ce qui donne à penser que les filles de ménages à faible revenu sont particulièrement désavantagées à ce chapitre.

Voir Le Quotidien, édition du 3 juin 2008.

La prévalence des incapacités a augmenté chez les enfants entre 2001 et 2006

En 2006, 4,6 % des enfants canadiens âgés de 5 à 14 ans avaient une ou plusieurs incapacités, ce qui représente une augmentation depuis 2001. De telles circonstances étaient rapportées plus fréquemment chez les garçons que chez les filles.

Graphique 3
Taux d'incapacité des enfants de 5 à 14 ans, par sexe et groupe d'âge, Canada, 2001 et 2006

Graphique 3. Taux d’incapacité des enfants de 5 à 14 ans, par sexe et groupe d’âge, Canada, 2001 et 2006

Source : Statistique Canada. 2008. L'Enqute sur la participation et les limitations d'activités de 2006 : Profil d'éducation des enfants avec incapacités au Canada. L'Enquête sur la participation et les limitations d'activités de 2006 : l'incapacité au Canada numéro 4. Numéro 89-628-XWF au catalogue de Statistique Canada.

Plus de 40 % des enfants canadiens âgés de 5 à 14 ans qui avaient une incapacité ont reçu une forme d'enseignement spécialisé au cours de l'année scolaire 2005-2006, une proportion similaire à celle observée en 2000-2001. La grande majorité des parents ont déclaré que les troubles d'apprentissage étaient le problème le plus courant justifiant un enseignement spécialisé pour leurs enfants.

Les parents d'enfants ayant des troubles psychologiques, émotifs ou comportementaux étaient plus susceptibles que les parents d'enfants ayant d'autre types d'incapacité de déclarer avoir eu de la difficulté à obtenir des services d'éducation spécialisée pour leurs enfants.

Pour la plupart des parents, les difficultés étaient liées au manque de services d'éducation spécialisée et de personnel. Plus de la moitié ont indiqué avoir eu des problèmes à faire évaluer l'admissibilité de leurs enfants à un enseignement spécialisé.

Voir Le Quotidien, édition du 27 mai 2008.

Les dépenses des ménages pour l'éducation

En 2006, 43 % des ménages canadiens ont engagé des dépenses au titre de l'éducation, notamment pour acheter des manuels et des fournitures scolaires et payer les frais de scolarité; les dépenses moyennes se chiffraient à 2 703 $.

Les dépenses pour des fournitures scolaires étaient les plus courantes; 29 % des ménages ont fait de telles dépenses. La plus grande partie des dépenses était attribuable aux frais de scolarité postsecondaire – parmi les 19 % des ménages qui ont payé de tels frais, les dépenses moyennes s'élevaient à 3 821 $ en 2006, variant de 1 555 $ au Québec à 5 511 $ en Nouvelle Écosse.

Graphique 4
Pourcentage des ménages ayant des dépenses au titre de l'éducation, Canada, 2006

Graphique 4. Pourcentage des ménages ayant des dépenses au titre de l’éducation, Canada, 2006

Graphique 5
Dépenses moyennes au titre de l'éducation par ménage ayant de telles dépenses, Canada, 2006

Graphique 5. Dépenses moyennes au titre de l’éducation par ménage ayant de telles dépenses, Canada, 2006

Source : Statistique Canada. Indicateurs de l'éducation au Canada : Rapport du programme d'indicateurs pancanadiens de l'éducation 2007. Numéro 81-582-XIF numéro 5 au catalogue de Statistique Canada. Mise à jour : Figures et tableaux, le 16 juin 2008.

Les Canadiens en mouvement

En 2006, environ 3 % des adultes de 25 à 64 ans, soit près de 550 000 personnes, ne vivaient pas dans la province ou le territoire où ils vivaient cinq ans auparavant. Dans l'ensemble, ces personnes avaient atteint un niveau de scolarité plus élevé que celui de la population en général.

L'Alberta et la Colombie Britannique avaient attiré le plus grand nombre de diplômés de l'enseignement postsecondaire. Dans l'ensemble, l'Alberta et la Colombie-Britannique avaient enregistré des augmentations nettes respectives de 28 000 et de près de 15 800 diplômés de l'enseignement postsecondaire. Près de 7 500 personnes composant une partie de l'augmentation nette de l'Alberta provenaient de la Saskatchewan, suivies de près par 7 200 diplômés de l'Ontario.

L'Ontario avait enregistré un déficit migratoire de 17 900 personnes de 25 à 64 ans, dont 10 200 étaient des diplômés de l'enseignement postsecondaire. Il s'agissait du plus important déficit subi par les provinces et les territoires, et il était principalement attribuable aux diplômés des écoles de métiers et des collèges. En fait, près de 5 600 titulaires d'un diplôme d'études collégiales et 3 900 diplômés d'une école de métiers qui vivaient en Ontario en 2001 vivaient dans une autre province ou dans un territoire en 2006. Plus de 8 400 personnes formant une partie de ce solde migratoire interprovincial de diplômés de l'enseignement postsecondaire s'étaient dirigées vers la Colombie-Britannique et 7 200, vers l'Alberta. Cette migration vers l'extérieur était compensée par un accroissement net dans certaines provinces. Il y a notamment eu une augmentation nette de 3 300 diplômés de l'enseignement postsecondaire en Ontario en provenance du Québec.

Source : Statistique Canada. 2008. Portrait de la scolarit au Canada, Recensement de 2006. No 97-560-X au catalogue de Statistique Canada.

Voir Le Quotidien, édition du 4 mars 2008.

Augmentation des diplômés universitaires autochtones

Selon les données du Recensement de 2006, un Autochtone sur trois (34 %) n'avait pas de diplôme d'études secondaires alors que 21 % des Autochtones possédaient un diplôme d'études secondaires comme plus haut niveau de scolarité atteint. Les données se comparent à des moyennes nationales de 15 % et 24 % respectivement.

Par contre, 44 % des Autochtones étaient des diplômés de l'enseignement postsecondaire en 2006. Environ 14 % avaient un certificat d'une école de métiers et 19 %, un diplôme d'études collégiales. En comparaison, au niveau national, la proportion d'adultes possédant un diplôme d'une école de métier comme plus haut niveau de scolarité atteint s'élevait à 12 % et celle possédant un diplôme d'études collégiales à 20 %.

Cependant, les Autochtones étaient encore beaucoup moins susceptibles d'avoir un grade universitaire (8 %) que les non-Autochtones (23 %).

Source : Statistique Canada. 2008. Portrait de la scolarit au Canada, Recensement de 2006. No 97-560-X au catalogue de Statistique Canada.

Voir Le Quotidien, édition du 4 mars 2008.

Les immigrants comptent pour une importante proportion des titulaires d'un doctorat ou d'une maîtrise

Le tiers (32 %) des personnes nées à l'extérieur du Canada avaient un grade universitaire en 2006. Chez les immigrants « récents », c'est-à-dire ceux qui ont immigré entre 2001 et 2006, 51 % avaient un grade universitaire, soit plus du double de la proportion de diplômés universitaires parmi la population née au Canada (20 %) et beaucoup plus que la proportion de 28 % observée chez les immigrants arrivés au Canada avant 2001.

Par contraste, seulement 11 % des immigrants récents de ce groupe d'âge avaient un diplôme d'études collégiales et seulement 5 % détenaient un certificat d'une école de métiers. Ces proportions étaient considérablement plus faibles que celles de 14 % et de 22 % chez la population née au Canada détenant respectivement un certificat d'une école de métiers et un diplôme d'études collégiales.

Les quelque 23 % des Canadiens de 25 à 64 ans nés à l'étranger comptaient pour près de la moitié (49 %) des titulaires d'un doctorat au Canada et pour 40 % des titulaires d'une maîtrise.

Source : Statistique Canada. 2008. Portrait de la scolarit au Canada, Recensement de 2006. No 97-560-X au catalogue de Statistique Canada.

Voir Le Quotidien, édition du 4 mars 2008.

Le nombre d'étudiants inscrits dans les universités canadiennes a augmenté pour une cinquième année consécutive au cours de l'année scolaire 2005-2006

Selon les données les plus récentes de Statistique Canada, on évalue à 1 047 700 le nombre d'étudiants inscrits à des cours en 2005-2006, en hausse de 3,0 % par rapport à 2004-2005, année scolaire où le nombre d'étudiants inscrits a franchi la barre du million pour la première fois grâce, entre autres facteurs, à la double cohorte de l'Ontario.

Comme les années précédentes, la hausse enregistrée en 2005-2006 était attribuable essentiellement aux étudiants âgés de 18 à 24 ans. Ces jeunes adultes représentaient 64 % des inscriptions totales, comparativement à la proportion de 59 % observée 10 ans plus tôt. Les femmes étaient toujours beaucoup plus nombreuses que les hommes dans les universités canadiennes. Les étudiantes représentaient 58 % de toutes les inscriptions, proportion qui est demeurée stable depuis 2001. Il s'agit d'une augmentation par rapport à la proportion de 56 % observée en 1995-1996 et à celle de 51 %, en 1985-1986.

Graphique 6
Effectifs universitaires, 1999-2000 et 2005-2006

Graphique 6. Effectifs universitaires, 1999-2000 et 2005-2006

Source : Voir Le Quotidien, édition du 7 février 2008.

Parmi les jeunes adultes de 24 à 26 ans, près de huit sur dix avaient fréquenté un établissement postsecondaire

En décembre 2005, près de huit jeunes adultes sur dix qui ont été suivis dans leur cheminement au cours des six dernières années (depuis 1999) avaient déjà fréquenté un établissement postsecondaire, soit un collège, une université ou un autre type d'établissement postsecondaire. Il s'agit d'une grosse augmentation du taux de participation aux études postsecondaires par rapport à 1999, alors que ces jeunes avaient entre 18 et 20 ans.

L'augmentation est principalement imputable à la croissance du taux de participation aux études universitaires. En décembre 2005, 40 % de ces jeunes adultes avaient fréquenté l'université, soit un taux deux fois plus élevé que ce qu'il était six ans auparavant (21 %). Entre-temps, le taux de fréquentation des collèges, des cégeps et autres établissements d'enseignement postsecondaire ne s'est accru que de 3 points de pourcentage, passant de 23 % à 26 %.

Plus de femmes que d'hommes avaient participé à des études postsecondaires, et leur taux de participation était plus élevé tant au niveau universitaire que collégial; écart qui existait déjà en décembre 1999 et n'a pas changé depuis.

Graphique 7
Taux cumulé de participation aux études postsecondaires

Graphique 7. Taux cumulé de participation aux études postsecondaires

Source : Statistique Canada. Shaienks, Danielle et Tomasz Gluszynski. 2007. Participation aux études postsecondaires : diplômés, persévérants et décrocheurs, résultats de l'EJET, 4e cycle », Culture, Tourisme et Centre de la statistique de l'éducation : documents de recherche, numéro 59. Numéro 81-595-MIF2007059 au catalogue de Statistique Canada.

Voir Le Quotidien, édition du 20 novembre 2007.

Les femmes quittent encore la maison à un plus jeune âge que les hommes

Pour bien des parents, le fait qu'un enfant adulte quitte la maison est perçu comme une indication d'une transition réussie à l'âge adulte. Toutefois, cela prend plus de temps aujourd'hui pour atteindre cette étape. En 2001, par exemple, 60 % des hommes et 73 % des femmes âgés de 25 ans ne vivaient plus avec leurs parents, comparativement à 78 % pour les hommes et 89 % pour les femmes âgés de 25 ans en 1971. Le fait de vivre à la maison pendant les études peut faire en sorte qu'il soit plus facile et moins dispendieux pour les jeunes de terminer leurs études et d'obtenir un emploi.

Dans chaque génération, les jeunes femmes ont tendance à quitter la maison plus tôt que les hommes.

Graphique 8
Les jeunes adultes quittent la maison plus tard en 2001 qu'en 1971

Graphique 8. Les jeunes adultes quittent la maison plus tard en 2001 qu'en 1971

Source : Statistique Canada. Warren Clark. 2007. Transitions diffres des jeunes adultes ». Tendances sociales canadiennes. 2007004 numéro 84. Statistique Canada — Numéro 11-008 au catalogue.

Voir Le Quotidien, édition du 18 septembre 2007.

L'accession des jeunes adultes à la propriété résidentielle

La probabilité d'être propriétaire de son logement augmente en fonction de l'âge du départ de la maison, mais seulement jusqu'à un certain point. En effet, au-delà de l'âge de 25 ans au moment du départ, la probabilité d'être propriétaire de son logement dans la trentaine diminue. Les deux groupes qui se distinguent le plus des autres du point de vue de la propriété résidentielle dans la trentaine, avec les taux les plus faibles, sont ceux qui ont quitté le domicile de leurs parents très tôt (soit à 16 ou 17 ans) et ceux qui l'ont quitté le plus tard (soit de 28 à 30 ans).

Le pourcentage de personnes propriétaires de leur logement augmente en fonction de l'âge au départ du domicile parental, et ce, jusque vers l'âge de 25 ans.

Graphique 9
Les jeunes adultes quittent la maison plus tard en 2001 qu'en 1971

Graphique 9. Les jeunes adultes quittent la maison plus tard en 2001 qu'en 1971

Source : Statistique Canada. Martin Turcotte. 2007. Demeurer plus longtemps chez ses parents pour accder la proprit? . Tendances sociales canadiennes. Hiver 2007, no 84. Statistique Canada No 11-008 au catalogue.

Voir Le Quotidien, édition du 11 décembre 2007.

Les gestionnaires voient leurs gains augmenter, mais pas les travailleurs du commerce de détail, les employés de bureau et les cols bleus

Les gains horaires des gestionnaires et des professionnels des domaines des affaires, de la finance et de l'informatique ont augmenté plus rapidement que ceux des personnes appartenant à toute autre catégorie professionnelle au cours de la dernière décennie. En revanche, la rémunération des cols bleus du secteur de la fabrication, des employés de bureau et des vendeurs dans le commerce de détail n'a presque pas augmenté.

De 1997-1998 à 2006-2007, les gains horaires moyens des gestionnaires du secteur privé ont fait un bond important de 20 %. Cette augmentation représente quatre fois celle de 5 % que les autres employés du secteur privé ont connue.

Les gains horaires des gestionnaires spécialistes — ceux de domaines comme le génie, les sciences, les systèmes d'information, les ventes et le marketing — ont progressé en moyenne de 23 %. Les gains des autres gestionnaires et des professionnels des domaines des affaires et de la finance se sont accrus de 18 %.

Par contre, la rémunération des employés de bureau et des employés du secteur de la fabrication affectés à un travail de col bleu ou à des tâches de supervision n'a presque pas augmenté. La rémunération des caissiers, du personnel de vente au détail et des vendeurs n'a pas progressé non plus. La rémunération a plafonné pour ces travailleurs, qui représentaient 26 % de l'emploi dans le secteur privé en 2006-2007.

Graphique 10
Les gains dans le secteur privé ont crû davantage pour les gestionnaires que pour les autres employés dans toutes les industries

Graphique 10. Les gains dans le secteur privé ont crû davantage pour les gestionnaires que pour les autres employés dans toutes les industries

Source : Statistique Canada. Ren Morissette. 2008. Les gains au cours de la dernire dcennie . L'emploi et la revenue en perspective. Fvrier 2008. Volume 9, numro 2. Numro 75-001-XWF au catalogue de Statistique Canada.

Voir Le Quotidien, édition du 22 février 2008.