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Recueil de faits à l’occasion de la rentrée scolaire

Petite enfance
Maturité scolaire
Quelle est la popularité des programmes d’immersion en français?
Quelle quantité de devoirs un adolescent de 15 ans fait il?
Travailler pendant les études
Tendances des taux de décrochage scolaire au cours des études secondaires
Qu’est ce qui influe sur la décision de faire des études collégiales ou universitaires?
Combien de jeunes font des études postsecondaires?
Économies et dépenses des ménages pour l’éducation
Coût des études collégiales et universitaires
Financement des études postsecondaires
Dette relative à un prêt étudiant gouvernemental
À quoi ressemble la première année de collège ou d’université?
Persévérance dans les études postsecondaires
Tendances des effectifs universitaires
Que vaut l’instruction sur le marché du travail?

Voici revenu le temps de la rentrée pour des milliers d’élèves et d’étudiants, de la maternelle à l’université. Au cours de cette période active et passionnante, les parents doivent se procurer les fournitures scolaires nécessaires, acheter de nouveaux vêtements pour leurs enfants qui grandissent et se préparer à entamer une nouvelle année scolaire, avec son lot de rencontres avec les enseignants, de devoirs à superviser et de bulletins.

Pour souligner ce rituel annuel, nous avons compilé quelques faits sur l’éducation, y compris les plus récentes conclusions de recherche sur le rôle capital que jouent les parents dans l’éducation de leurs enfants, notamment lorsqu’il s’agit de fixer les attentes, d’aider leurs enfants à apprendre, d’assumer les dépenses reliées aux fournitures scolaires et aux activités parascolaires, et d’épargner en vue d’éventuelles études collégiales ou universitaires.

Petite enfance

En 1994-1995, 42 % des enfants âgés de 6 mois à 5 ans étaient confiés à un service quelconque de garde hors du milieu familial; en 2002-2003, ce pourcentage avait grimpé à 54 %.

Graphique 1
La proportion d'enfants âgés de six mois à cinq ans en service de garde a augmenté depuis 1994-1995

Graphique 1. La proportion d'enfants âgés de six mois à cinq ans en service de garde a augmenté depuis 1994-1995
Note : Les estimations de 2000-2001 ne correspondent pas exactement à celles qui ont été publiées le 7 février 2005 dans Le Quotidien. Les estimations du Quotidien étaient fondées sur la variable de l'« âge en années au moment de l'interview » qui représentait un arrondissement de l'âge de l'enfant en mois. Par exemple, les enfants âgés de 19 à 29 mois étaient considérés comme ayant deux ans. Cette méthode a été modifiée avant la nouvelle publication de l'ensemble de données du cycle 4 qui a eu lieu après le 7 février 2005. Les estimations de ce rapport reflètent cette modification.
Source : Tracey Bushnik, 2006, La garde des enfants au Canada. Numéro 89-599-MIF au catalogue de Statistique Canada, numéro 003. Page 10.

Maturité scolaire

Le fait que les parents s’intéressent aux études de leurs enfants a une incidence sur la maturité scolaire. En effet, les recherches révèlent que plus les parents s’intéressent à l’apprentissage des jeunes enfants, meilleur est leur rendement scolaire, tant sur le plan des notes que de leur développement social et affectif.

Des interactions simples, comme faire la lecture aux jeunes enfants, peuvent se traduire chez ces derniers par des connaissances et des aptitudes accrues en lecture.

Les enfants qui évoluent dans un milieu de vie favorisant la lecture et ceux qui participent à des activités parascolaires dans la collectivité présentent des niveaux supérieurs de connaissances et d’aptitudes en lecture à l’entrée à la maternelle.

En 2002-2003 :

  • La grande majorité des parents canadiens ont mentionné que la santé générale de leurs enfants âgés de 4 et 5 ans était très bonne ou excellente.
  • Près de 60 % des enfants âgés de 4 et 5 ans se faisaient faire la lecture quotidiennement par un adulte.
  • Près de 80 % des fillettes de 5 ans feuilletaient des livres ou essayaient d’en lire par elles-mêmes quotidiennement, comparativement à 68 % des garçons.
  • La grande majorité des enfants de 4 et 5 ans présentaient des aptitudes en compréhension du langage normales ou avancées.
  • Les parents de jeunes garçons étaient plus portés à les faire participer à des sports supervisés, tandis que les parents de jeunes filles étaient plus enclins à les inscrire à des activités comme la danse et la gymnastique, les leçons de musique ou d’art, les clubs et les groupes communautaires.

Graphique 2
Limitations physiques, participation à des activités hors école et accès à des livres, enfants de 4 ans et 5 ans, par sexe, Canada, 2002-2003

Graphique 2. Limitations physiques, participation à des activités hors école et accès à des livres, enfants de 4 ans et 5 ans, par sexe, Canada, 2002-2003
Source : Statistique Canada, Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes, cycle 5, 2002-2003.

Quelle est la popularité des programmes d’immersion en français?

Les programmes d’immersion en français ont été mis sur pied dans les écoles canadiennes dans les années 1970 afin de promouvoir le bilinguisme à l’échelle du pays. En plus d’offrir un cheminement scolaire non traditionnel à de nombreux élèves, ces programmes leur ouvrent plus de portes à la fin de leurs études et leur permettent de chercher un emploi qui exige une connaissance de l’anglais, du français ou des deux langues.
  • En 2000, environ 1 élève sur 5 âgé de 15 ans fréquentant le réseau scolaire anglophone avait déjà été inscrit à un programme d’immersion en français.
  • Les deux tiers de ces élèves avaient entrepris une immersion en français avant la 4e année (immersion hâtive) et l’avaient poursuivie pendant 6 ans en moyenne.
  • Toutefois, parmi ceux qui avaient opté pour l’immersion en français en première année, environ 10 % n’ont pas renouvelé l’expérience l’année suivante.

Quelle quantité de devoirs un adolescent de 15 ans fait-il?

Les devoirs constituent un élément essentiel de l’éducation d’un enfant. Au fur et à mesure que les enfants progressent dans leurs études, la quantité de devoirs et le temps qui leur est consacré ont tendance à augmenter. Les études empiriques indiquent que la quantité de devoirs que fait un élève a une incidence sur son rendement scolaire, mais d’autres facteurs tels que ses capacités et sa motivation ainsi que la compétence de l’enseignant entrent également en jeu.
  • La grande majorité des élèves de 15 ans font des devoirs en dehors des heures de cours. Toutefois, la quantité de devoirs varie considérablement.
  • En 2000, alors qu’environ 1 adolescent de 15 ans sur 3 déclarait faire 4 heures ou plus de devoirs par semaine, 1 sur 4 affirmait en faire moins d’une heure par semaine.
  • En général, les élèves qui consacrent plus de temps aux devoirs avaient de meilleures aptitudes à la lecture, mais l’effet était faible.

Travailler pendant les études

Avant 1990, les taux d'emploi des jeunes de 15 à 17 ans et ceux de 18 à 24 ans étaient comparables. Mais, à partir de la récession du début des années 1990, les courbes de l'emploi de ces deux groupes se sont mises à diverger.

La récession a frappé les jeunes de 15 à 17 ans bien plus durement que leurs aînés. Le taux d'emploi des plus jeunes a diminué de 16,0 points entre 1989-1990 et 1997-1998, pendant que les jeunes de 18 à 24 ans accusaient un recul moins prononcé à ce chapitre ( 3,9 points). Un écart s’est donc creusé entre ces deux groupes en matière d’emploi, écart qui persiste encore aujourd'hui.

  • Le pourcentage d’élèves du secondaire (âgés de 15 à 17 ans) qui travaillent à temps partiel pendant l’année scolaire a chuté, passant de 41 % en 1989-1990 à 31 % en 2004-2005. Les élèves âgés de 18 à 24 ans sont plus susceptibles de travailler pendant l’année scolaire que les plus jeunes. En effet, en 2004-2005, environ 46 % d’entre eux avaient un emploi pendant qu’ils allaient à l’école.
  • En 2002, les jeunes âgés de 17 ans ont déclaré que la principale raison pour laquelle ils n’avaient pas travaillé pendant l’année scolaire précédente était qu’ils préféraient se concentrer sur les travaux ou les activités scolaires plutôt que de chercher un emploi.
  • Comparativement aux étudiants qui travaillaient de 1 heure à moins de 20 heures par semaine, les étudiants du secondaire qui ne travaillaient pas du tout étaient plus susceptibles de décrocher. Par ailleurs, les étudiants qui travaillaient 30 heures ou plus par semaine étaient les plus susceptibles de décrocher de l’école secondaire.

Graphique 3
Taux d'emploi pendant l’année scolaire des étudiants à temps plein, selon le groupe d'âge, Canada, 1976-1977 à 2004-2005

Graphique 3. Taux d'emploi pendant l’année scolaire des étudiants à temps plein, selon le groupe d'âge, Canada, 1976-1977 à 2004-2005
Source : Jeannine Usalcas et Geoff Bowlby, 2006 (avril), Les tudiants sur le march du travail , Questions dducation, volume 3 numro 1. Numro 81-004-XIF au catalogue de Statistique Canada.

Tendances des taux de décrochage scolaire au cours des études secondaires

Les taux de décrochage ont diminué sensiblement. Pendant l’année scolaire 1990-1991, 17 % des jeunes adultes âgés de 20 à 24 ans n’allaient pas à l’école ni n’avaient de diplôme d’études secondaires; en 2004-2005, le taux de décrochage était tombé à 10 %.

Les taux de décrochage demeurent plus élevés chez les garçons que chez les filles – 12 % en 2004-2005 comparativement à 7 %. Les raisons qui motivent le décrochage sont également différentes.

Les décrocheurs de sexe masculin étaient moins impliqués dans leurs études que les autres garçons et que les jeunes femmes. Les facteurs d’ordre scolaire constituaient les principales raisons du décrochage chez les garçons comme chez les filles. Par contre, les jeunes hommes étaient plus susceptibles que les filles de quitter l’école pour travailler ou gagner de l’argent. Chez les jeunes femmes, la grossesse jouait un rôle déterminant dans la décision d’abandonner les études.

De nombreux décrocheurs retournent plus tard à l’école pour terminer leurs études secondaires; de ceux qui avaient décroché en décembre 1999, 27 % avaient obtenu un diplôme d’études secondaires en décembre 2003, et environ la moitié de ces nouveaux diplômés avaient entrepris des études postsecondaires.

Graphique 4
Décrocheurs du secondaire1 en pourcentage de toutes les personnes de 20 à 24 ans, Canada, 1990-1991 à 2004-2005

Graphique 4. Décrocheurs du secondaire en pourcentage de toutes les personnes de 20 à 24 ans, Canada, 1990-1991 à 2004-2005
1Personnes de 20 à 24 ans sans diplôme d'études secondaires et ne fréquentant pas l'école.
Source : Geoff Bowlby, 2005 (dcembre), Taux de dcrochage provinciaux Tendances et consquences , Questions dducation, volume 4 numro 2. Numro 81-004-XIF au catalogue de Statistique Canada.

Qu’est-ce qui influe sur la décision de faire des études collégiales ou universitaires?

De nombreux facteurs, comme les antécédents familiaux, le rendement à l’école secondaire, les attentes des parents et les moyens financiers, peuvent inciter un élève à entreprendre des études postsecondaires ou à y renoncer.
  • Les élèves qui ont dit avoir obtenu des résultats scolaires inférieurs à 70 % au cours de la dernière année scolaire étaient moins susceptibles de faire des études postsecondaires que ceux dont les résultats étaient de plus de 70 %.
  • Ce que les jeunes pensent que leurs parents attendent d’eux semble aussi avoir de l’importance lorsqu’il s’agit de faire des études postsecondaires. Les jeunes Canadiens qui avaient l’impression que leurs parents s’attendaient à ce qu’ils aillent au collège ou à l’université étaient beaucoup plus susceptibles de le faire que ceux qui croyaient que leurs parents ne s’attendaient pas à ce qu’ils poursuivent leurs études au-delà du secondaire (67 % comparativement à 34 %).
  • Les jeunes dont au moins un des parents avait fait certaines études postsecondaires étaient plus susceptibles d’aller au collège ou à l’université que les autres jeunes.
  • Les jeunes adultes de 18 à 24 ans appartenant à une famille dont les revenus en 2001 étaient estimés à 80 000 $ ou plus étaient les plus susceptibles de poursuivre leurs études après le secondaire; à mesure que les gains de la famille diminuent, le pourcentage de jeunes qui entreprennent des études postsecondaires diminue aussi.
  • Les jeunes dont les parents avaient mis de l’argent de côté pour leurs études ou qui avaient eux-mêmes économisé dans ce but sont allés au collège ou à l’université dans une proportion beaucoup plus importante que ceux qui n’avaient pas d’économies.

Combien de jeunes font des études postsecondaires?

Quatre ans après avoir quitté le secondaire en 1999, les trois quarts des jeunes adultes de 22 à 24 ans avaient fait des études postsecondaires. De ce nombre :
  • 44 % avaient obtenu un diplôme d’études postsecondaires;
  • 21 % étaient toujours aux études;
  • 12 % avaient décroché avant d’avoir complété leur programme.
Parmi les jeunes adultes âgés de 20 à 22 ans en décembre 2001 :
  • 36 % avaient fait des études collégiales;
  • 33 % avaient fait des études universitaires;
  • 18 % avaient pris part à un autre genre de programme postsecondaire.

Économies et dépenses des ménages pour l’éducation

De 2000 à 2004, le pourcentage des ménages ayant engagé des dépenses pour des fournitures scolaires, des manuels et des frais de scolarité reliés à des études primaires, secondaires ou postsecondaires est demeuré stable à 43 %; en moyenne, les dépenses des ménages pour les études étaient d’environ 2 500 $ en 2004.

La grande majorité des parents — plus de 90 % en 2002 — espèrent que leurs enfants feront des études postsecondaires.

Le pourcentage d’enfants de 0 à 18 ans dont les parents avaient commencé à économiser en vue de leurs études postsecondaires est passé de 41 % en 1999 à 50 % en 2002.

Graphique 5
Aspirations postsecondaires pour les enfants et épargne en vue des études

Graphique 5. Aspirations postsecondaires pour les enfants et épargne en vue des études
Source : Statistique Canada, 2001, Enqute sur les approches en matire de planification des tudes , Le Quotidien, 10 avril; et Lisa Shipley, Sylvie Ouellette et Fernando Cartwright, 2003, Planification et préparation : premiers résultats de l'Enquête sur les approches en matière de planification des études (EAPE) de 2002. Numéro 81-595-MIF au catalogue de Statistique Canada, numéro 010. Page 39.

Le montant médian économisé, qui s’élevait à 7 900 $ en 2002, atteignait un sommet lorsque les enfants étaient âgés de 13 à 18 ans, car les parents avaient profité d’un plus grand nombre d’années pour mettre de l’argent de côté. Par comparaison, les parents d’enfants âgés de 6 à 12 ans et ceux d’enfants d’âge préscolaire avaient économisé respectivement 4 900 $ et
2 000 $.

Graphique 6
Montants médians épargnés par les parents pour l'éducation postsecondaire de leur enfant, selon l’âge de l’enfant

Graphique 6. Montants médians épargnés par les parents pour l'éducation postsecondaire de leur enfant, selon l’âge de l’enfant
Source : Lisa Shipley, Sylvie Ouellette et Fernando Cartwright, 2003, Planification et prparation : premiers rsultats de l'Enqute sur les approches en matire de planification des études (EAPE) de 2002. Numéro 81-595-MIF au catalogue de Statistique Canada, numéro 010. Page 39.

Coût des études collégiales et universitaires

Les frais de scolarité moyens des étudiants de premier cycle ont augmenté, passant de 2 500 $ en 1994-1995 à 3 800 $ en 2004-2005 (en dollars constants de 2001). Les facultés d’art dentaire, de médecine et de droit ont connu les plus fortes augmentations. Par exemple, en 2004-2005, les frais de scolarité annuels en art dentaire ont atteint 11 400 $ (en dollars constants de 2001).

En 2004-2005, les frais de scolarité moyens des étudiants de premier cycle de la Nouvelle-Écosse étaient les plus élevés au pays. Les étudiants de premier cycle du Québec continuent de payer les frais les moins élevés, en raison d’un gel des frais de scolarité s’appliquant aux résidents du Québec qui a maintenu les frais à moins de la moitié de la moyenne nationale depuis la fin des années 1990.

Graphique 7
Moyenne des frais de scolarité des étudiants universitaires de premier cycle, Canada et provinces, 1994-1995 et 2004-2005

Graphique 7. Moyenne des frais de scolarité des étudiants universitaires de premier cycle, Canada et provinces, 1994-1995 et 2004-2005
Source : Statistique Canada et Conseil des ministres de lducation, Canada, 2005, Indicateurs de l'éducation au Canada : rapport du programme d'indicateurs pancanadiens de l'éducation 2005. Numéro 81-582-XIF au catalogue de Statistique Canada, Figure B2.3. Page 26.

En 2002, le montant médian dépensé par les étudiants au collégial âgés de 18 à 24 ans (17 à 24 ans au Québec) pour les frais de scolarité, les autres droits, les livres et les fournitures s’établissait à environ 3 100 $, comparativement à 5 000 $ pour les étudiants au niveau universitaire.

Par ailleurs, l’étudiant type inscrit à plein temps à l’université et vivant chez ses parents dépensait 4 400 $ en frais de subsistance, comparativement à un peu plus de 8 160 $ dans le cas des étudiants qui ne demeuraient pas chez leurs parents. Les dépenses médianes des étudiants à plein temps au niveau collégial qui habitaient chez leurs parents s’établissaient à 3 700 $, comparativement à 8 100 $ pour ceux qui vivaient à l’extérieur du foyer familial.

En 2002, plus du tiers des étudiants à plein temps n’habitaient pas la résidence familiale pendant qu’ils fréquentaient un établissement d’enseignement postsecondaire.

Financement des études postsecondaires

Pour payer leurs études postsecondaires, les étudiants comptent fortement sur les revenus d’emploi provenant de postes qu’ils occupent avant de commencer l’école et pendant l’année scolaire. Environ 46 % des étudiants âgés de 18 à 24 ans travaillaient durant l'année scolaire 2004-2005, comparativement à 28 % en 1976-1977.

Le soutien financier des parents et de la famille est également une source de financement essentielle, à laquelle près de 60 % des étudiants ont déclaré avoir eu recours en 2002.

Les parents de 40 % des enfants de 18 ans et moins s’attendaient à ce qu’ils reçoivent une bourse d’études ou un prix en fonction de leurs résultats scolaires pour financer leurs études postsecondaires. En 2002,
15 % des étudiants au niveau postsecondaire ont déclaré avoir reçu une bourse pour l’année scolaire.

Les parents de 11 % des enfants de 18 ans et moins s’attendaient à ce que leurs enfants contractent un emprunt auprès d’une institution financière, d’un membre de la famille, d’amis ou d’un conjoint. En 2002, 27 % des étudiants au niveau postsecondaire ont déclaré avoir fait appel à cette source de financement.

Graphique 8
Pourcentage des étudiants âgés de 18 à 24 ans qui utilisaient une source de financement au moment de l’EPÉP

Graphique 8. Pourcentage des étudiants âgés de 18 à 24 ans qui utilisaient une source de financement au moment de l’EPÉP
Source : Lynn Barr-Telford, Fernando Cartwright, Sandrine Prasil et Kristina Shimmons, 2003, Accs, persvrance et financement : premiers résultats de l'Enquête sur la participation aux études postsecondaires (EPÉP). Numéro 81-595-MIF au catalogue de Statistique Canada, numéro 007.

Dette relative à un prêt étudiant gouvernemental

Dans l’ensemble, environ 46 % des diplômés des collèges et universités de 2000 avaient une dette relative à un prêt étudiant gouvernemental à la fin de leurs études.

La dette moyenne de ces étudiants était de 18 900 $ pour les diplômés de l’université et de 12 500 $ pour les diplômés du collège.

Deux ans après la fin de leurs études en 2000, les diplômés des universités et des collèges qui avaient une dette provenant d’un prêt gouvernemental avaient remboursé un plus faible pourcentage de leur prêt que ne l’avaient fait les diplômés de 1995 après la même période.

Les diplômés des collèges et des universités avaient remboursé environ
28 % de leurs dettes d’études deux ans après la fin de leurs études en 2000.

À quoi ressemble la première année de collège ou d’université?

Parmi les étudiants de 18 à 20 ans interrogés sur leur première année au collège ou à l’université en 1999 :
  • 89 % estimaient qu’ils avaient les habiletés et les aptitudes pour réussir;
  • 82 % ne manquaient jamais ou que rarement une échéance;
  • 79 % trouvaient que leur première année les avait aidés à préciser leurs plans de carrière;
  • 72 % avaient l’impression d’avoir trouvé le « bon » programme;
  • 69 % considéraient que leur première année les avait aidés à acquérir des habiletés qui leur serviraient sur le marché du travail;
  • 25 % avaient la plupart du temps ou tout le temps l’impression de n’être qu’un numéro;
  • 23 % avaient sauté des cours une fois par semaine ou plus;
  • 15 % avaient de la difficulté à assumer la charge de travail la plupart du temps ou tout le temps.

Persévérance dans les études postsecondaires

Environ un quart de million de jeunes adultes de 18 à 24 ans ont entrepris des études postsecondaires pour la première fois en septembre 2000. Dix-huit mois plus tard, les trois quarts étaient encore à l’école et 7 % avaient obtenu un diplôme, alors qu’à peu près 16 % avaient abandonné leurs études postsecondaires avant de les avoir terminées.
  • Lorsqu’on leur a demandé la raison principale pour laquelle ils avaient abandonné leur programme d’études le plus récent, la moitié des jeunes ont indiqué que soit les programmes, soit les études postsecondaires en général, ne leur convenaient pas.
  • Ainsi, certains ont révélé qu’ils manquaient d’intérêt ou de motivation, qu’ils n’étaient pas certains de ce qu’ils voulaient faire, qu’ils voulaient changer de programme ou que leur programme ne correspondait pas à ce qu’ils souhaitaient.
  • Vingt-neuf pour cent des jeunes adultes ayant abandonné leurs études postsecondaires l’avaient fait pour des motifs financiers, ce qui constitue la deuxième raison la plus fréquemment invoquée. Une situation financière précaire, l’impossibilité d’obtenir un prêt, et le besoin ou le désir de travailler sont quelques-unes des raisons financières mentionnées.

Tendances des effectifs universitaires

Entre 1992-1993 et 2002-2003, les effectifs universitaires ont augmenté de 18 %, s’établissant à 675 500. Les femmes représentaient 56 % des effectifs en 2002-2003.

En 2003, le commerce, la gestion et l’administration publique étaient les domaines d’études comptant le plus grand nombre de diplômés; les sciences sociales, les sciences du comportement et le droit venaient au deuxième rang et l’éducation au troisième.

Graphique 9
Titres universitaires décernés, selon le domaine d'études, 2003

Graphique 9. Titres universitaires décernés, selon le domaine d'études, 2003
Source : Statistique Canada, 2005, « Grades, diplômes et certificats universitaires », Le Quotidien, 11 octobre.

Que vaut l’instruction sur le marché du travail?

En 2004, le taux de chômage des personnes âgées de 25 à 29 ans sans diplôme d’études secondaires était de 15 %, comparativement à 9 % pour les diplômés de l’école secondaire, 6 % pour les diplômés des collèges ou de la formation professionnelle et 7 % pour les diplômés de l’université.

En 2000, les gains annuels moyens1 des jeunes adultes de 20 à 24 ans sans diplôme d’études secondaires et des diplômés de l’université s’établissaient les uns et les autres à 14 000 $. Vers l’âge de 30 à 34 ans toutefois, les diplômés de l’université gagnaient 19 000 $ de plus par année que les personnes sans diplôme d’études secondaires. L’écart des gains était le plus important dans le groupe des 50 à 54 ans; les diplômés de l’université gagnaient en moyenne 32 000 $ de plus par année que les personnes sans diplôme d’études secondaires.

Manifestement, l’éducation joue un rôle important dans les gains d’ensemble de toute une vie.

Graphique 10
Revenu d’emploi moyen, selon le groupe d’âge et le niveau de scolarité, Canada, 2000

Graphique 10. Revenu d’emploi moyen, selon le groupe d’âge et le niveau de scolarité, Canada, 2000
Source : Statistique Canada, Recensement de 2001.

Notes

  1. S’applique aux personnes qui ont retiré des gains provenant d'un emploi au cours de l’année.


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Date de modification : 2008-12-01 Avis importants
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