Analyse – Janvier 2012
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Les investisseurs étrangers ont réduit leurs avoirs en titres canadiens de 4,2 milliards de dollars en janvier, après une acquisition totale de 55,1 milliards de dollars enregistrée au cours des six mois précédents. Les investisseurs canadiens ont acquis des titres étrangers pour un neuvième mois de suite. Ils ont augmenté leurs avoirs de 1,3 milliard de dollars, ayant acheté des actions et vendu des titres d'emprunt.
Les non-résidents se départissent d'effetscanadiens à court terme pour la première fois depuis juin 2011
Les investisseurs étrangers se sont départis de 4,6 milliards de dollars de leurs avoirs en instruments canadiens à court terme en janvier, après en avoir accumulé pour 26,0 milliards de dollars au deuxième semestre de 2011. Le désinvestissement était concentré dans les bons du Trésor fédéral, les remboursements ayant dépassé les acquisitions. Cette baisse a été partiellement neutralisée par des investissements étrangers de 1,1 milliard de dollars en effets des gouvernements provinciaux et en effets des sociétés.
Note aux lecteurs
À moins d'avis contraire, toutes les valeurs figurant dans le présent communiqué correspondent à des opérations nettes.
Les séries sur les opérations internationales en valeurs mobilières ont trait aux opérations de portefeuille en actions, en obligations et en instruments (ou effets) du marché monétaire tant pour les émissions canadiennes qu'étrangères.
Les actions comprennent les actions ordinaires et privilégiées ainsi que les bons de souscription.
Les titres d'emprunt comprennent les obligations et les instruments du marché monétaire.
Les obligations ont une échéance initiale de plus d'une année.
Les instruments du marché monétaire ont une échéance initiale d'une année ou moins.
Les effets du gouvernement du Canada englobent les bons du Trésor et les billets du gouvernement du Canada, ces derniers étant libellés en dollars américains.
Les acquisitions d'obligations canadiennes par les non-résidents ont ralenti pour se fixer à 1,9 milliard de dollars en janvier. Les entrées de fonds provenaient surtout d'achats d'obligations fédérales et provinciales sur le marché secondaire, principalement par des investisseurs du Royaume-Uni. Ces acquisitions ont été tempérées par les remboursements nets d'obligations provinciales pour un quatrième mois d'affilée. Les rendements canadiens à long terme ont augmenté de huit points de base en janvier de sorte que l'écart entre les taux à court et à long terme s'est accru de cinq points de base.
Les non-résidents vendent des actions canadiennesalors que les prix augmentent
Les investisseurs étrangers ont réduit leurs avoirs en actions canadiennes de 1,4 milliard de dollars en janvier alors que les cours des actions canadiennes ont augmenté de 4,2 % durant le mois. Sur le plan géographique, les investisseurs du Royaume-Uni étaient principalement à l'origine des ventes, leur désinvestissement s'étant élevé à 1,1 milliard de dollars. Il s'agissait du premier désinvestissement mensuel en actions canadiennes enregistré depuis avril 2011, et le plus important depuis novembre 2008.
L'investissement canadien dans les marchés boursiersétrangers demeure soutenu
Les Canadiens ont ajouté pour 3,4 milliards de dollars de titres étrangers à leurs avoirs en janvier, une somme répartie également entre les actions américaines et non américaines. Les cours des actions américaines ont augmenté de 4,4 % alors que tous les autres grands marchés boursiers mondiaux ont aussi enregistré des hausses au cours du mois. La demande en janvier provenait principalement des caisses de retraite canadiennes. Le mois de janvier marquait le 13e mois d'affilée d'investissement en actions étrangères, les Canadiens en ayant ajouté pour près de 30 milliards de dollars à leurs portefeuilles durant cette période.
Les Canadiens réduisent leurs avoirs en instrumentsd'emprunt étrangers
Les investisseurs canadiens ont réduit leurs avoirs en instruments d'emprunt étrangers de 2,1 milliards de dollars en janvier. Ce désinvestissement, le premier en quatre mois, était concentré dans les obligations et les bons du Trésor du gouvernement américain. Cette baisse a été neutralisée en partie par un quatrième mois consécutif d'acquisitions d'obligations de sociétés américaines. Les taux d'intérêt à long terme aux États-Unis ont augmenté de huit points de base en janvier, soit une première hausse en trois mois.
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