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Concepts : Explication de la valeur des exportations et des importations, du volume et du prix
Tout au long du présent article, la valeur, le volume et le prix des exportations sont abordés, ce qui fait qu’il est important d’éclaircir le rapport qui existe entre ces trois concepts.
La valeur des exportations correspond à la valeur monétaire des ventes de marchandises du Canada à l’étranger. La valeur des exportations peut être ventilée en deux composantes : prix des exportations et volume des exportations.
Le prix des exportations est le prix demandé pour la marchandise vendue à l’étranger. Le volume des exportations correspond à la valeur des exportations rajustée en fonction du prix, ce que l’on appelle aussi exportations réelles ou exportations en dollars constants. Même si la valeur des exportations donne une indication des sommes que touchent les entreprises canadiennes pour leurs marchandises, le volume des exportations donne une indication de la quantité. Par exemple, la valeur des exportations d’énergie était plus élevée en 2005 qu’en 2004. Toutefois, le volume des exportations était à peu près le même en 2005 qu’en 2004. C’est donc dire que si la valeur des exportations de produits énergétiques était plus élevée en 2005, ce n’est pas parce que l’on a exporté « davantage » de produits énergétiques, mais plutôt parce que les exportateurs canadiens d’énergie ont touché des prix plus élevés pour leurs produits.
De même, la valeur des importations correspond à la valeur monétaire des achats de marchandises par le Canada auprès d’entreprises installées dans d’autres pays. Le prix des importations correspond au prix que les entreprises canadiennes paient pour importer ces produits, et le volume des importations, ou importations réelles, correspond à la valeur des importations rajustée pour tenir compte du prix. Le volume des importations en 2005 pour les produits comme les machines et le matériel a augmenté à un rythme plus rapide que la valeur des importations. Cela vient de ce que le prix des importations a diminué, principalement par suite de l’appréciation de la devise canadienne par rapport au dollar américain. Lorsque le prix des importations baisse, la valeur des importations peut « sous‑estimer » la vigueur des importations, étant donné qu’elle correspond à la valeur plus faible que les Canadiens ont payé pour acheter ces produits. Toutefois, lorsque la baisse de prix est mise de côté, comme c’est le cas dans le volume des exportations, la croissance marquée des importations est évidente.
Méthodes : Analyse des données sur le commerce international de marchandises
Statistique Canada obtient des données sur le commerce d’importations principalement des dossiers administratifs compilés par l’Agence des services frontaliers du Canada. Les exportations du Canada vers les États‑Unis sont calculées à partir des statistiques sur les importations des États‑Unis, et les exportations vers d’autres destinations sont calculées par la Division du commerce international, à partir des formulaires reçus par l’entremise de l’ASFC et des rapports sommaires, ainsi que des déclarations d’exportations canadiennes automatisées (DECA) soumises directement à Statistique Canada. Ces données sont établies sur la base des documents de douane. Les données sur la base des documents de douane sont aussi rajustées pour être conformes aux concepts et définitions du Système de comptabilité nationale du Canada. Les rajustements servant à calculer les données sur les échanges sur la base de la balance des paiements comprennent l’évaluation, la résidence, le choix du moment et la couverture.
La principale différence entre les deux concepts est que les statistiques sur le commerce de marchandises sur base douanière englobent les mouvements de marchandises figurant dans les documents de douane, tandis que les données rajustées en fonction de la balance des paiements visent à couvrir toutes les transactions économiques entre les résidents et les non‑résidents qui comportent un échange de marchandises.
Tandis que les données basées sur la BDP, qui font partie du compte courant, sont plus utiles pour les personnes qui s’intéressent aux questions macroéconomiques, les données établies sur la base douanière, de leur côté, procurent une multitude de détails sur des marchandises et des partenaires commerciaux précis.
Pour permettre des comparaisons entre les pays, toutes les données de ce document qui renvoient à un partenaire commercial sont établies sur la base douanière. Toutes les données de référence sur les exportations selon la province sont aussi sur une base douanière. Les données qui ne renvoient qu’aux produits, et non aux pays avec lesquels les échanges pour ces produits sont effectués, sont rajustées selon la BDP. Les seules exceptions à cette règle sont les données correspondant à des groupes de produits détaillés pour lesquels n’existe aucune donnée sur la base de la BDP; ces données sur la base douanière sont indiquées par l’exposant d.