Analyse – Février 2013

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Les municipalités canadiennes ont délivré pour 6,0 milliards de dollars de permis de bâtir en février, en hausse de 1,7 % par rapport à janvier. La hausse des intentions de construction dans le secteur non résidentiel dans huit provinces, l'Alberta en tête, a plus qu'effacé la baisse observée dans le secteur résidentiel. En dépit de la croissance notée en février, la valeur totale des permis de bâtir montre une tendance à la baisse depuis la fin de 2012.

Ayant enregistré des hausses dans chacune des trois composantes, la valeur des permis dans le secteur non résidentiel a augmenté de 18,9 % pour atteindre 2,4 milliards de dollars, après avoir enregistré trois mois de baisses. Les intentions de construction non résidentielle ont augmenté dans toutes les provinces, sauf au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse. Cependant, après avoir connu une tendance à la hausse au milieu de 2012, la valeur totale des permis de construction non résidentielle est relativement stable depuis l'automne 2012.

Les intentions de construction dans le secteur résidentiel ont diminué de 7,2 % pour s'établir à 3,6 milliards de dollars en février, soit une neuvième baisse en 12 mois. Les intentions de construction résidentielle poursuivent une tendance à la baisse qui s'est amorcée au milieu de 2012. La hausse des intentions de construction de logements unifamiliaux n'a pas réussi à compenser les baisses généralisées des intentions de construction de logements multifamiliaux. La valeur des permis pour les immeubles résidentiels a reculé dans sept provinces, la Colombie-Britannique et le Nouveau-Brunswick étant arrivés en tête.

Secteur non résidentiel : hausse des intentions de construction dans toutes les composantes

Les intentions de construction dans la composante commerciale ont augmenté de 13,2 % pour atteindre 1,5 milliard de dollars, et ont ainsi maintenu la tendance à la hausse qui s'est amorcée à la fin de 2011. Les augmentations observées dans quatre provinces, l'Alberta et la Colombie-Britannique arrivant en tête, ont plus qu'effacé les baisses enregistrées dans les autres provinces. Cette hausse s'explique en grande partie par l'augmentation des intentions de construction d'installations de loisirs et d'immeubles à bureaux en Alberta, tandis qu'en Colombie-Britannique, les points de vente au détail, les hôtels et les restaurants ainsi que les entrepôts sont à l'origine de la progression.

La valeur des permis de construction institutionnelle a crû de 27,8 % pour atteindre 447 millions de dollars, à la suite d'une baisse de 29,9 % affichée en janvier. Les intentions de construction d'immeubles institutionnels montrent une légère tendance à la baisse depuis le milieu de 2012. L'augmentation observée en février provient de plusieurs catégories d'immeubles, y compris les établissements d'enseignement, les immeubles à vocation médicale et les immeubles gouvernementaux. Des hausses ont été observées dans les Territoires du Nord-Ouest et dans six provinces, l'Ontario en tête, suivi du Québec et de l'Alberta.

Dans la composante industrielle, la valeur des permis a crû de 34,7 % pour s'établir à 400 millions de dollars en février. Il s'agit d'une première augmentation en quatre mois, et elle est en grande partie attribuable aux intentions de construction industrielle dans cinq provinces, l'Alberta en tête, suivie de l'Ontario et de Terre-Neuve-et-Labrador. Les bâtiments rattachés au transport et les usines de fabrication expliquent la hausse observée en Alberta. En Ontario, les bâtiments liés au transport, de même que les bâtiments liés à l'exploitation minière et à l'industrie primaire sont à l'origine de l'augmentation. À Terre-Neuve-et-Labrador, la hausse provient principalement des bâtiments rattachés aux services publics.

Secteur résidentiel : baisse des intentions de construction de logements multifamiliaux

Les intentions de construction de logements multifamiliaux ont reculé de 19,1 % pour se fixer à 1,3 milliard de dollars, une septième baisse en huit mois. Cette baisse provient de toutes les provinces, sauf l'Île-du-Prince-Édouard. La majeure partie de la baisse provient du Nouveau-Brunswick, de la Colombie-Britannique et de l'Ontario.

En février, les municipalités ont délivré pour 2,3 milliards de dollars de permis de construction de logements unifamiliaux. Il s'agit d'une hausse de 1,1 % par rapport à janvier et de la deuxième augmentation mensuelle consécutive. La hausse des intentions de construction en Alberta, au Manitoba et en Ontario a plus qu'effacé les baisses observées dans cinq provinces, la Saskatchewan, la Colombie-Britannique et Terre-Neuve-et-Labrador venant en tête.

Les municipalités ont approuvé la construction de 14 071 nouveaux logements en février, en baisse de 12,0 % par rapport à janvier. Le recul observé en février résulte en grande partie d'une diminution de 21,0 % du nombre de logements multifamiliaux, qui s'est élevé à 7 537 unités. Le nombre de permis de construction de logements unifamiliaux a crû de 1,2 % pour atteindre 6 534 unités.

Provinces : forte hausse observée en Alberta

En février, la valeur des permis de bâtir a augmenté dans quatre provinces. L'Alberta a affiché la plus forte progression, suivie du Québec, du Manitoba et de l'Ontario.

En Alberta, les intentions de construction ont crû de 17,7 %, après deux reculs mensuels consécutifs. Cette augmentation résulte d'une hausse des intentions de construction d'immeubles non résidentiels, surtout les immeubles à vocation commerciale, et des logements unifamiliaux. Au Québec, les intentions de construction ont crû de 4,1 %, grâce à une hausse des intentions de construction d'immeubles institutionnels, de logements unifamiliaux et d'immeubles à vocation commerciale.

L'augmentation observée en Ontario provient d'une hausse des intentions de construction d'immeubles institutionnels et industriels. Au Manitoba, la progression provient des logements unifamiliaux, des immeubles à vocation commerciale et, dans une moindre mesure, des bâtiments industriels.

La plus forte baisse a été observée au Nouveau-Brunswick, alors qu'un mois auparavant, la valeur totale des permis dans la province avait plus que triplé. Ce recul découle d'une diminution des intentions de construction dans toutes les composantes, en particulier des logements multifamiliaux et des immeubles institutionnels. En Colombie-Britannique, la valeur des permis de construction de logements multifamiliaux et d'immeubles institutionnels explique la baisse.

Hausse de la valeur des permis dans plus de la moitié des régions métropolitaines de recensement

La valeur des permis a augmenté dans 19 des 34 régions métropolitaines de recensement (RMR) en février.

Calgary, Edmonton et Kingston ont affiché les augmentations les plus prononcées. La hausse observée à Calgary provient surtout des immeubles à vocation commerciale et, dans une moindre mesure, des logements multifamiliaux et des bâtiments industriels. La hausse observée à Edmonton provient des immeubles commerciaux et institutionnels, ainsi que des logements unifamiliaux. À Kingston, l'augmentation s'explique particulièrement par la hausse des intentions de construction d'immeubles résidentiels, commerciaux et institutionnels.

Les baisses les plus marquées ont été observées à Toronto, à Moncton et à Vancouver. À Toronto, les constructions résidentielles et les immeubles à vocation commerciale sont à l'origine du recul. La baisse des intentions de construction de logements multifamiliaux explique la baisse observée à Moncton. À Vancouver, ce sont principalement les faibles intentions de construction de logements multifamiliaux et d'immeubles institutionnels qui sont à l'origine de la baisse. Ces trois RMR avaient enregistré de fortes hausses le mois précédent.

Note aux lecteurs

Sauf avis contraire, les données du présent communiqué sont désaisonnalisées, ce qui facilite la comparaison par l'élimination de l'effet des variations saisonnières. Pour obtenir plus de renseignements sur la désaisonnalisation, voir le document intitulé La désaisonnalisation et le repérage des tendances économiques.

L'Enquête sur les permis de bâtir vise 2 400 municipalités représentant 95 % de la population. Ses résultats servent d'indicateur avancé de l'activité dans le domaine de la construction.

Les collectivités représentant les 5 % restants de la population sont très petites, et leurs activités de construction n'ont qu'une faible incidence sur le total pour l'ensemble de la population.

La valeur des intentions de construction présentées ici ne comprend pas les travaux d'ingénierie (par exemple les aqueducs, les égouts et les ouvrages de drainage) ni ceux associés au terrain.

Dans le cadre du présent communiqué, la région métropolitaine de recensement d'Ottawa–Gatineau (Ontario/Québec) est divisée en deux régions, soit la partie Gatineau et la partie Ottawa.

Révision

Les données pour le mois de référence en cours sont sujettes à révision, fondée sur les réponses tardives. Les données du mois précédent ont été révisées.

Les estimations de la tendance-cycle ont été ajoutées sur les graphiques en tant que complément des séries désaisonnalisées. Les données désaisonnalisées et les estimations de la tendance-cycle peuvent faire l'objet de révisions lorsque de nouvelles observations deviennent disponibles. Ces révisions pourraient être importantes et même entraîner le retournement du mouvement, en particulier à la fin de la série. La plus grande variabilité associée aux estimations de la tendance-cycle est indiquée par une ligne pointillée dans le graphique.