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La valeur des permis de construction non résidentielle est tombée à 1,4 milliard de dollars, après une repli de 11,9 %, alors que les permis de construction commerciale ont atteint leur deuxième plus bas niveau mensuel cette année. Une diminution importante de la valeur des permis de construction institutionnelle a aussi contribué au repli.
Par contre, les intentions de construction de logements unifamiliaux et multifamiliaux ont crû, si bien que la valeur des permis de construction résidentielle a monté de 2,5 % et atteint 1,8 milliard de dollars. L'augmentation de la valeur des permis de construction de logements unifamiliaux a été la quatrième d'affilée.
Depuis le début de l'année, les municipalités ont délivré pour 26,8 milliards de dollars de permis de bâtir au cours des huit premiers mois de l'année, en hausse de 11,2 % par rapport à la même période de 2000. C'est le plus haut niveau cumulatif pour toute période de janvier à août depuis 1989. Les secteurs résidentiel et non résidentiel ont tous deux progressé.
Au niveau régional, la croissance la plus marquée (en dollars) est venue de la région de Montréal (+45,5 %), où la valeur cumulative des intentions de construction dans le secteur commercial a été deux fois plus élevée que pour les huit premiers mois de 2000. Vancouver (+16,3 %) et Toronto (+5,2 %) venaient ensuite, assez loin derrière. C'est Halifax qui accuse le plus net recul (-38,8 %), victime de baisses à la fois dans le secteur résidentiel et dans le secteur non résidentiel.
En août, la valeur des permis de bâtir a progressé de 6,0 % pour atteindre 470 millions de dollars dans le cas des logements multifamiliaux et de 1,3 % pour atteindre 1,4 milliard de dollars dans le cas des logements unifamiliaux.
Au niveau provincial, les hausses les plus marquées dans le secteur résidentiel en août sont survenues en Ontario (+4,6 %, valeur totale de 866 millions de dollars) et en Alberta (+11,6 %, valeur totale de 307 millions de dollars). Dans les deux provinces, les logements unifamiliaux ainsi que les logements multifamiliaux ont contribué à la progression. Le plus net recul de la valeur des permis de construction résidentielle est survenu en Colombie-Britannique (-14,5 %, valeur totale de 203 millions de dollars), conséquence d'une forte diminution de la valeur des permis de construction de logements multifamiliaux. C'était le troisième repli consécutif de la valeur des permis de construction résidentielle en Colombie-Britannique.
Malgré la faible croissance de l'économie au deuxième trimestre de 2001, les signaux venus de plusieurs indicateurs du logement reflétaient la vigueur dans ce secteur. En août, le nombre de mises en chantier d'habitations a crû de 11,6 %, les ventes de maisons existantes dans les 25 principaux marchés du Canada ont progressé de 6,9 % et l'Indice des prix des logements neufs a connu récemment sa plus forte augmentation annuelle depuis 1990. Ces solides résultats sont aussi attribuables à des taux hypothécaires avantageux, à un niveau élevé d'emploi à temps plein, à une augmentation du nombre d'immigrants et au faible nombre de logements multifamiliaux vacants.
La valeur des permis de construction résidentielle pour les huit premiers mois de l'année a atteint un record de 14,6 milliards de dollars, en hausse de 8,0 % par rapport à la même période de 2000. Les chiffres cumulatifs pour les logements unifamiliaux et multifamiliaux étaient plus élevés que ceux de la même période de l'an dernier.
Parmi les provinces jusqu'ici cette année, la croissance la plus vigoureuse (en dollars) des intentions de construction résidentielle a été en Ontario (+6,0 %), alors que la Nouvelle-Écosse a accusé le recul le plus considérable (-17,3 %).
La valeur des permis de construction dans le secteur non résidentiel a fléchi en août, après une solide progression de 15,3 % en juillet. Les reculs des intentions dans les composantes commerciale et institutionnelle ont été partiellement épongés par une augmentation de la valeur des permis de construction industrielle.
Le secteur a reçu des signaux contrastés, de la part des entreprises comme des consommateurs. Les bénéfices d'exploitation des sociétés ont augmenté au deuxième trimestre de 2001. Cependant, le commerce de détail a reculé pour un deuxième mois consécutif en juillet et, au deuxième trimestre de 2001, les industries ont diminué l'utilisation de leur capacité de production pour un quatrième trimestre consécutif.
Les intentions de construction industrielle ont progressé de 18,7 % et atteint 288 millions de dollars en août, après deux diminutions mensuelles consécutives. Les intentions dans la catégorie des services publics et des transports font ressortir l'augmentation la plus importante. La plus forte croissance (en dollars) pour les intentions de construction industrielle a été observée en Alberta, où la valeur des projets industriels a été nettement plus que le double du mois précédent (+146,9 %, valeur totale de 105 millions de dollars), soit son plus haut niveau depuis octobre 1999.
La valeur des permis de construction commerciale a chuté de 16,7 % en août, pour s'établir à 721 millions de dollars, après un bond de 25,5 % en juillet. La valeur des permis dans la catégorie des entrepôts a accusé la plus forte diminution. L'Ontario a affiché le repli le plus sensible (-22,7 %, valeur totale de 289 millions de dollars).
Les intentions de construction institutionnelle ont chuté pour la première fois en six mois (-18,3 %, valeur totale de 420 millions de dollars). La catégorie des immeubles à vocation médicale et hospitalière accuse la perte la plus considérable. Après un solide mois, la Colombie-Britannique a subi la perte la plus importante, après une baisse dans la catégorie des immeubles à vocation hospitalière et médicale dans la région de Vancouver.
À l'échelon provincial, l'Alberta a bénéficié de la croissance la plus considérable dans le secteur non résidentiel (+28,4 %, valeur totale de 260 millions de dollars). Par contraste, l'Ontario a subi la plus grande diminution (-17,7 %, valeur totale de 595 millions de dollars), après de solides gains en juin et en juillet.
Depuis le début de l'année, les intentions de construction non résidentielle ont crû de 15,2 % et atteint 12,2 milliards de dollars. Il s'agit du meilleur résultat pour les huit premiers mois d'une année depuis 1989. La meilleure augmentation a été réalisée par la composante institutionnelle (+36,6 %, valeur totale de 3,2 milliards de dollars). La valeur des permis pour les projets de construction commerciale a atteint 6,6 milliards de dollars, en hausse de 14,0 %, tandis que la composante industrielle a affiché un repli de 1,6 %, qui l'a ramenée à 2,5 milliards de dollars.
Parmi les provinces, c'est le Québec qui obtient l'augmentation la plus importante dans le secteur non résidentiel depuis le début de l'année (+40,7 %, valeur totale de 2,8 milliards de dollars) grâce aux catégories des immeubles à bureaux et du commerce et des services dans la région de Montréal. Les replis les plus marqués sont survenus en Nouvelle-Écosse et au Manitoba.
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