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(Voir le tableau 2)
Au deuxième trimestre de 2010, les quatre plus fortes variations trimestrielles des prix parmi les produits utilisés en construction ont été quatre augmentations, dont deux touchaient les éléments architecturaux et deux, les éléments structuraux. Ces quatre hausses ont porté sur les produits suivants : le contreplaqué de sapin de Douglas (+10,4 %), les panneaux de particules et panneaux de grandes particules (+10,1 %), les barres d’armature pour le béton, non travaillées (+9,6 %) et le contreplaqué d’autres résineux (+8,8 %).
Les prix du contreplaqué de sapin de Douglas, qui avaient augmenté en février et en mars, ont poursuivi leur montée en avril et en mai avant de se replier vivement en juin.
Les prix des panneaux de particules et des panneaux de grandes particules, qui avaient enregistré des hausses dans deux des mois du premier trimestre, ont continué leur progression en avril et en mai puis se sont stabilisés en juin.
Les prix des barres d’armature pour le béton, non travaillées, qui avaient connu une forte hausse à la fin du premier trimestre, ont poursuivi leur augmentation en avril pour ensuite se stabiliser en mai et en juin.
Les prix du contreplaqué d’autres résineux, qui avaient fait l’objet de deux diminutions mensuelles au premier trimestre, ont connu une forte hausse en avril et en mai pour ensuite diminuer de façon marquée en juin.
Les quatre plus fortes variations d’une année à l’autre ont toutes été des augmentations, deux dans le groupe des éléments architecturaux, une dans le groupe des éléments structuraux et une dans le groupe des composants électriques. Ces variations étaient : panneaux de particules et panneaux de grandes particules (+25,6 %); contreplaqué d’autres résineux (+14,1 %); contreplaqué de sapin de Douglas (+13,6 %); et câbles et fils isolés d’au plus 1 000 volts (+9,3 %).
La variation d’une année à l’autre du prix des panneaux de particules et de grandes particules a continué de progresser pendant tout le trimestre. Elle avait atteint un creux en septembre 2010. La variation d’une année à l’autre est passée de -12,3 % au troisième trimestre de 2009 à 25,6 % au deuxième trimestre de 2010.
La variation d’une année à l’autre du prix du contreplaqué de résineux autres que le sapin de Douglas a augmenté en avril et en mai, deux mois où l’on a enregistré des hausses mensuelles de prix, mais elle a régressé de façon notable en juin, mois au cours duquel l’on a observé une diminution. Malgré la baisse subie en juin, la variation d’une année à l’autre a augmenté, étant passée de 1,3 % au premier trimestre de 2010 à 14,1 % au deuxième trimestre. Elle avait atteint -12,7 % au dernier trimestre de 2009.
La variation d’une année à l’autre du prix du contreplaqué de sapin de Douglas a suivi une tendance similaire à celle observée pour les autres contreplaqués de résineux, ayant augmenté en avril et en mai, mais diminué en juin. Pour cette raison, la variation d’une année à l’autre pour le trimestre est passée de -0,5 % au premier trimestre de 2010 à 13,6 % au deuxième trimestre. Elle avait été de -14,4 % à la fin de 2009.
La variation d’une année à l’autre du prix des câbles et fils isolés d’au plus 100 volts a diminué pendant tout le trimestre, les trois mois ayant connu des baisses de prix. Par conséquent, la variation d’une année à l’autre a chuté, étant passée de +15,3 % au premier trimestre à +9,3 % au deuxième trimestre. Avant le deuxième trimestre, la variation annuelle augmentait depuis le dernier trimestre de 2008, où elle avait atteint -13,6 %. Pour leur part, les concentrés de cuivre, une matière importante entrant dans la fabrication des fils et câbles isolés, ont enregistré une diminution marquée en avril et en mai pour ensuite récupérer un peu de terrain en juin. Selon les reportages dans les médias, la diminution du prix du cuivre s’expliquait par le ralentissement de la demande en Chine et par la crise de la dette en Europe.
(Voir le tableau 4)
Au cours du deuxième trimestre de 2010, l'indice total des taux des salaires syndicaux pour les métiers de la construction au Canada (y compris les suppléments) a augmenté de 0,8 % comparativement au trimestre précédent. Il était de 2.3 % plus élevé qu’au deuxième trimestre de 2009.
Sur le plan régional, l’indice pour la région des Prairies a subi la variation trimestrielle la plus prononcée (+2,2 %), suivi de la région de l’Atlantique (+1,7 %) et la région de la Colombie-Britannique (+1,4 %). Les régions du Québec et de l’Ontario n’ont subi aucun changement par rapport au trimestre précédent.
(Voir le tableau 5)
L’Indice des prix des logements neufs (1997=100) a crû de 0,7 % au cours du deuxième trimestre de 2010. Des hausses ont été enregistrées dans la région de l’Atlantique (+0,8 %), au Québec (+0,9 %), en Ontario (+0,6 %), dans les Prairies (+0,7 %) et en Colombie-Britannique (+0,9 %).
Une hausse des coûts des matériaux et de la main-d’oeuvre a contribué aux augmentations dans la région de l’Atlantique. St. John’s (+1,4 %), Saint John, Fredericton et Moncton (+0,9 %) et Halifax (+0,2 %) ont enregistré des hausses pour le trimestre, alors que Charlottetown (-0,6 %) a accusé un recul.
Au Québec, des hausses ont été observées à Montréal (+1,0 %) et à Québec (+0,6 %). Les augmentations observées dans ces deux régions métropolitaines ont été principalement attribuables à la hausse des coûts d’aménagement des terrains.
En Ontario, toutes les régions métropolitaines sauf deux ont enregistré des augmentations au cours du trimestre. London (+1,7 %) et Ottawa-Gatineau (+1,4 %) sont venues en tête, suivies d’Hamilton et de Toronto et Oshawa (+0,5 % dans les deux cas).
Windsor ainsi que le Grand Sudbury et Thunder Bay ont enregistré les seules baisses de l’Ontario durant le trimestre (-0,2 % dans les deux cas), les constructeurs ayant diminué leurs prix pour mousser les ventes.
Dans les Prairies, Regina (+3,8 %), Winnipeg et Saskatoon (+1,6 % dans les deux cas), ainsi que Calgary (+0,5 %) et Edmonton (+0,3 %) ont toutes affiché des augmentations pour le trimestre.
Dans les Prairies, les progrès étaient attribuables principalement à l’augmentation des coûts des matériaux.
En Colombie-Britannique, Vancouver (+1,0 %) a affiché une hausse attribuable à des conditions de marché qui se sont encore améliorées. De son côté Victoria (+0,1 %) a connu une faible hausse, les constructeurs ayant augmenté leurs prix dans les secteurs très recherchés de la ville. Il s’agit de la première hausse enregistrée à Victoria depuis le premier trimestre de 2008.
(Voir le tableau 6)
L'indice composite des prix de la construction d'immeubles d'appartements a augmenté de 1,3 % au deuxième trimestre comparativement au trimestre précédent. L'augmentation trimestrielle peut être principalement attribuable à la hausse des coûts de main-d'oeuvre et aux conditions améliorées du marché de la construction de bâtiments. Il s'agit de la première augmentation trimestrielle enregistrée depuis le troisième trimestre de 2008.
Les sept régions métropolitaines de recensement (RMR) visées par l'enquête ont enregistré des augmentations trimestrielles au deuxième trimestre. Edmonton (+3,3 %) a enregistré l'augmentation trimestrielle la plus élevée.
D'une année à l'autre, l'indice composite des prix de la construction d'immeubles d'appartements a diminué de 0,6 %. Des RMR visées par l'enquête, Vancouver (-3,2 %) et Calgary (-2,3 %) ont enregistré les plus fortes diminutions, alors qu'Ottawa–Gatineau, partie ontarienne (+3,2 %), a enregistré l'augmentation la plus élevée.
(Voir le tableau 7)
L'indice composite des prix de la construction de bâtiments non résidentiels a progressé de 1,4 % au deuxième trimestre comparativement au trimestre précédent. L'augmentation trimestrielle peut être principalement attribuable à la hausse des coûts de main-d'oeuvre et aux conditions améliorées du marché de la construction de bâtiments non résidentiels. Il s'agit de la première augmentation trimestrielle enregistrée depuis le troisième trimestre de 2008.
Les sept régions métropolitaines de recensement (RMR) visées par l'enquête ont enregistré des augmentations trimestrielles. Edmonton (+3,3 %) a enregistré l'augmentation la plus élevée.
D'une année à l'autre, l'indice composite des prix de la construction de bâtiments non résidentiels a diminué de 0,6 %. Des RMR visées par l'enquête, Vancouver (-4,3 %) a enregistré la plus forte diminution, alors qu'Ottawa–Gatineau, partie ontarienne (+3,1 %), et Edmonton (+2,8 %) ont enregistré les augmentations les plus élevées.
(Voir le tableau 8)
L'Indice des prix des machines et du matériel (IPMM) a diminué de 0,9 % au deuxième trimestre. La composante importée a baissé de 1,3 % au cours de cette période, tandis que la composante intérieure a fléchi de 0,1 %. Comparativement au deuxième trimestre de 2009, l'IPMM total a diminué de 8,3 % au deuxième trimestre, la composante importée ayant enregistré une baisse de 12,2 %, alors que la composante intérieure s'est repliée de 1,5 %.
Au deuxième trimestre, toutes les industries ont enregistré des diminutions de prix des machines et du matériel achetés, à l'exception de celle de la pêche, de la chasse et du piégeage (+1,0 %). Le secteur de la finance, des assurances et des services immobiliers (-1,3 %) a le plus contribué au recul trimestriel de l'IPMM total. Parmi les sous-composantes de ce secteur qui ont contribué à la baisse figurent les services immobiliers et les services de location et de location à bail (-1,6 %) ainsi que ceux de la finance et des assurances (-1,2 %). Le deuxième secteur ayant le plus contribué à la réduction trimestrielle totale a été celui des industries de la fabrication, qui a enregistré une diminution trimestrielle de 0,6 %.
Parmi les produits industriels, des baisses de prix des voitures automobiles, sauf les fourgonnettes (-2,1 %) et des ordinateurs, des équipements périphériques comme les terminaux, les imprimantes et l'entreposage (-2,6 %) ont le plus contribué au recul trimestriel.
Le dollar canadien s'est apprécié de 1,3 % par rapport au dollar américain au deuxième trimestre, alors que, d'une année à l'autre, il a augmenté de 13,6 % par rapport à la devise américaine. Des variations dans les taux de change peuvent avoir une incidence significative sur l'IPMM en raison de la pondération élevée qu'ont les machines et le matériel importés dans l'indice.
(Voir le tableau 9)
Année 2009 (données révisées) et première moitié de 2010 (données provisoires)
Au cours de la première moitié de 2010, les coûts de construction des réseaux de distribution se sont accrus de 1,0 % comparativement à l'indice annuel de 2009. L'augmentation des coûts de la main-d'oeuvre (+4,4 %) et celle des prix de la composante des conducteurs aériens (+7,2 %) ont principalement contribué à la hausse de l'indice.
Les coûts de construction pour les séries de réseau de lignes de transport ont connu une hausse de 0,9 % pendant la première moitié de 2010, tandis que la composante des lignes de transport a augmenté de 2,0 %, principalement en raison de la main-d'oeuvre d'érection (+4,4 %). Durant la première moitié de 2010, la composante des sous-stations a légèrement progressé de 0,2 %, la hausse de 8,1 % de la composante des câbles d'alimentation et conducteurs communs par barre ayant le plus contribué à cette progression.
Comparativement aux données définitives de 2008, les données révisées de 2009 ont indiqué une augmentation de 0,5 % pour les réseaux de distribution ainsi que de 0,6 % pour les séries de réseau de ligne de transport. La composante de lignes de transport s'est, quant à elle, repliée de 0,7 %, tandis que la composante des sous-stations a connu une hausse de 1,4 %.
(Voir le tableau 10)
2008 (données provisoires)
Il est maintenant possible de consulter l'Indice de prix des services d'ingénierie-conseil (IPSIC) de 2008. L'IPSIC mesure la variation de prix d'ensemble des services d'ingénierie-conseil ainsi que la variation de ses composantes, soit le taux de rémunération et le multiplicateur net réalisé. Il existe des indices détaillés pour les domaines d'activités et pour les marchés régionaux, national et étrangers.
Le total pour le Canada de l'Indice de prix des services d'ingénierie-conseil de 2008 s'est établi à 135,2 (1997=100), en hausse de 2,1 % par rapport à l'indice révisé de 2007, celui-ci ayant été de 132,5.
Une série analytique d’indices de prix qui mesurent les variations annuelles de coûts de la construction des infrastructures municipales financée par des droits d’aménagement a été développée par Statistique Canada pour le compte de la Ville d’Ottawa. L’indice annuel pour 2009 était de 137,1 (2001=100), en hausse de 2,9 % par rapport à l’indice annuel révisé de 133,3 pour 2008. Les indices révisés pour 2007, 2006, 2005, 2004, 2003 et 2002 étaient respectivement de 125,0, 120,0, 113,1, 107,8, 104,8 et 102,3.
Note : En 2009, tous les indices ont été révisés à partir de 2001. Les moyennes civiles de chacun des indices intrants sont maintenant utilisées dans les calculs. Aussi, des révisions ont été faites dans la sélection d’un petit nombre d’intrants pour améliorer la qualité de l’indice.