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  1. En 2015, les transporteurs aériens canadiens de niveaux I et II ont déclaré 73,5 millions de passagers sur leurs vols réguliers et d’affrètement, en hausse de 4,8 % par rapport à 2014. Le nombre de passagers empruntant des vols réguliers a atteint 72,0 millions (+6,8 %), alors que le nombre de passagers voyageant sur des vols d’affrètement a diminué de 44,8 % pour s’établir à 1,5 million, un transporteur d'affrètement principal, CanJet Airlines, ayant interrompu ses services le 1er septembre 2015. Le nombre de passagers des vols réguliers s’est chiffré à 63,6 millions et celui des vols d’affrètement, à 6,0 millions. Le nombre de passagers transportés sur les vols réguliers a affiché une croissance par rapport à 2014 à chacun des quatre trimestres; à l’inverse, le nombre de passagers transportés sur les vols d’affrètement a reculé au cours des quatre trimestres de 2015. Le nombre de passagers des vols réguliers s’est chiffré à 19,8 millions au troisième trimestre de 2015, soit le plus fort niveau jamais enregistré pour un trimestre, dépassant les 18,5 millions déclarés au même trimestre en 2014.
  2. En 2015, ces transporteurs ont réalisé 174,5 milliards de passagers-kilomètres sur leurs liaisons régulières et leurs services d’affrètement, en hausse de 5,6 % par rapport à l’année précédente. Les services réguliers représentaient 98,8 % de la demande de voyages, telle que mesurée par les passagers-kilomètres.
  3. Ces mêmes transporteurs ont déclaré une légère baisse au titre du coefficient de remplissage (une mesure de l’achalandage de leurs avions) des vols réguliers par rapport à 2014. Le coefficient de remplissage a régressé, passant de 82,5 % en 2014 à 82,1 % en 2015, alors que la demande de voyages, telle que mesurée par les passagers-kilomètres, a progressé à un rythme légèrement plus lent (+7,8 %) que l’offre (capacité), telle que mesurée par les sièges-kilomètres disponibles (+8,3 %). En 2015, ces transporteurs ont enregistré leur coefficient de remplissage sur les vols réguliers le plus élevé au troisième trimestre (85,2 %) et leur coefficient le plus faible, au quatrième trimestre (79,4 %).
  4. En 2015, les recettes d’exploitation totales ont atteint 21,3 milliards de dollars, en hausse de 2,4 % (+502,2 millions de dollars) par rapport à 2014, chacun des trois premiers trimestres ayant enregistré une hausse. Les recettes provenant du transport des passagers représentaient 88,5 % des recettes d’exploitation totales, en baisse par rapport au taux de 89,2 % enregistré l’année précédente. L’augmentation des recettes d’exploitation était attribuable en grande partie à une hausse de 5,6 % du trafic, partiellement contrebalancée par le recul de 3,8 % du rendement unitaire (recettes-passagers par passager-kilomètre).
  5. En 2015, les dépenses d’exploitation totales se sont chiffrées à 19,0 milliards de dollars, en baisse de 1,8 % (-355,9 millions de dollars) par rapport à l’année précédente, surtout en raison de la baisse des coûts du carburant. Cette baisse a été largement contrebalancée par l’incidence du relèvement de la capacité ainsi que l’effet défavorable de la dépréciation du dollar canadien sur les dépenses d’exploitation libellées en devises étrangères.
  6. Les transporteurs aériens canadiens de niveaux I et II ont déclaré un revenu d’exploitation net de 2,4 milliards de dollars en 2015, comparativement à 1,5 milliard de dollars l’année précédente. Cette progression est le résultat de hausses annuelles observées au cours des quatre trimestres.
  7. Le revenu net (revenu d’exploitation net plus revenu hors exploitation net) a progressé de 93,5 %, passant de 588,3 millions de dollars en 2014 à 1,1 milliard de dollars en 2015. Il s’agissait d’une quatrième augmentation en six ans. Cette amélioration de la rentabilité s’expliquait en grande partie par la hausse du revenu d’exploitation net de 638,8 millions de dollars aux premier et troisième trimestres de 2015 combinés. Cependant, l’augmentation des pertes hors exploitation nettes de 909,8 millions de dollars en 2014 à 1,2 milliard de dollars en 2015 a freiné la croissance du revenu net.
  8. Entre le premier trimestre de 2015 et le quatrième trimestre de 2015, le ratio d’exploitation (qui permet de déterminer la capacité du transporteur de payer ses dettes à court terme et représente la proportion des recettes d’exploitation absorbée par les dépenses d’exploitation) a varié entre 0,81 au troisième trimestre et 0,94 au quatrième trimestre. C’est donc dire que, dans l’ensemble, les transporteurs ont réalisé 19,0 cents de profit pour chaque dollar dépensé au troisième trimestre de 2015 et 6,0 cents de profit au quatrième trimestre. Un ratio d’exploitation supérieur à un signifierait que ces transporteurs ont enregistré une perte d’exploitation.
  9. Pour les quatre trimestres de 2015, la plus forte marge bénéficiaire (11,5 %) a été enregistrée au troisième trimestre. La marge bénéficiaire représente le profit enregistré par dollar de recettes et est obtenue en divisant les revenus nets par les recettes d’exploitation, ce ratio s’exprimant en pourcentage. Autrement dit, chaque dollar de service vendu au troisième trimestre a généré 11,5 cents de bénéfices pour les transporteurs. Le résultat négatif observé au quatrième trimestre (-1,6 %) traduit la forte hausse des dépenses hors exploitation, laquelle a neutralisé le gain dans le revenu d’exploitation net. Bien que la marge de profit la plus élevée ait été observée au troisième trimestre de 2015, l’augmentation la plus marquée a été observée au premier trimestre (passant de -5,4 % en 2014 à +0,5% en 2015).
  10. En 2015, les recettes d’exploitation par employé ont varié de 95 766 $ au quatrième trimestre à 122 988 $ au troisième trimestre. Cette mesure de la productivité des employés montre des hausses d’une année à l’autre de 2014 à 2015 lors de chacun des trois premiers trimestres, les gains allant de 2,0 % au deuxième trimestre à 4,3 % au premier trimestre, avant de se replier de 2,6 % au quatrième trimestre. Une autre méthode pour mesurer la productivité dans l’industrie de l’aviation consiste à calculer le nombre de tonnes-kilomètres « produites » par employé. Selon cette mesure, la productivité reliée au travail en 2015 a dépassé le niveau de 2014 pour chacun des quatre trimestres. Les augmentations ont oscillé entre 1,3 % au quatrième trimestre et 5,6 % au troisième trimestre. Comme l’année précédente, le nombre de tonnes-kilomètres « produites » par employé était plus élevé au troisième trimestre, soit 113 541.
  11. Le nombre total d’employés déclarés par les transporteurs aériens canadiens de niveaux I et II a progressé à chaque trimestre sauf au deuxième trimestre de 2015 par rapport à l’année précédente, les gains allant de 0,2 % au premier trimestre à 1,8 % au quatrième trimestre. Au deuxième trimestre, il est demeuré pratiquement inchangé (-25 employés) pour se chiffrer à 50 176 employés. La série de hausses trimestrielles d’une année à l’autre des salaires et traitements payés amorcée au quatrième trimestre de 2005 (sauf au quatrième trimestre de 2013) s’est poursuivie à chaque trimestre de 2015. Les augmentations ont varié entre 3,0 % au premier trimestre et 10,4 % au deuxième trimestre. Dans l’ensemble, le montant total payé en salaires et traitements en 2015 a progressé de 5,8 % pour s’établir à 3,7 milliards de dollars.
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