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  1. En 2012, les transporteurs aériens canadiens de niveaux I et II ont déclaré 65,2 millions de passagers embarqués sur leurs vols réguliers et d’affrètement, en hausse de 6,4 % par rapport à 2011. Le nombre de passagers des vols réguliers s’est chiffré à 59,8 millions et celui des vols d’affrètement, à 5,4 millions. Le nombre de passagers des vols réguliers a atteint 16,6 millions au troisième trimestre de 2012, soit le plus fort niveau jamais enregistré pour un trimestre, dépassant les 15,7 millions déclarés au même trimestre en 2011. En termes de passagers-kilomètres parcourus, ces transporteurs ont réalisé 155,0 milliards de passagers-kilomètres sur leurs liaisons régulières et leurs services d’affrètement en 2012, en hausse de 6,2 % par rapport à l’année précédente.
  2. En 2012, les transporteurs aériens canadiens de niveaux I et II ont déclaré une légère amélioration au titre du coefficient de remplissage (une mesure de l’achalandage de leurs avions) des vols réguliers par rapport à 2011. Le coefficient de remplissage s’est amélioré, passant de 81,5 % en 2011 à 82,9 % en 2012, alors que la demande, telle que mesurée par les passagers-kilomètres, a progressé à un rythme légèrement plus rapide (+4,6 %) que l’offre (capacité), telle que mesurée par les sièges-kilomètres disponibles (+2,8 %). Le coefficient de remplissage sur les vols réguliers a atteint un sommet sans précédent (86,4 %) au troisième trimestre de 2012 — principalement en raison d’une hausse plus forte dans la demande que dans la capacité; au même trimestre en 2011, il avait atteint 85,2 %. La capacité s’est accrue dans les quatre trimestres de 2012, poursuivant la tendance à la hausse amorcée au quatrième trimestre de 2009 à la fin du ralentissement qui s’était fait sentir au Canada et dans le reste du monde à partir de la deuxième moitié de 2008.
  3. En 2012, les recettes d’exploitation totales générées par les transporteurs aériens canadiens de niveaux I et II se sont chiffrées à 19,1 milliards de dollars, en hausse de 6,9 % (ou +1,2 milliard de dollars) par rapport à 2011. L’augmentation des recettes d’exploitation (les recettes provenant du transport des passagers représentaient 89,5 % des recettes d’exploitation totales en 2012) est attribuable pour l’essentiel à une hausse du rendement unitaire (recettes-passagers par passager-kilomètre) de 0,5 %, elle-même entraînée par la reprise de l’économie canadienne et de l’industrie du transport aérien, ainsi que par la majoration des tarifs aériens et des suppléments carburant. L’amélioration du rendement unitaire est également attribuable à l’incidence favorable de la dépréciation du dollar canadien sur les recettes provenant du transport des passagers libellées en monnaies étrangères. Les dépenses d’exploitation totales se sont chiffrées à 18,0 milliards de dollars en 2012, en hausse de 4,3 % (ou +0,7 milliard de dollars) par rapport à l’année précédente. Cette croissance a été étayée par l’augmentation de la capacité, la hausse des prix du carburant et des salaires et traitements versés. Ces transporteurs ont déclaré un revenu d’exploitation de 1,1 milliard de dollars en 2012.
  4. En 2012, les transporteurs aériens canadiens de niveaux I et II ont connu une amélioration de leur rentabilité; ils ont déclaré un revenu net de 740,6 millions de dollars comparativement au profit de 63,0 millions de dollars enregistré en 2011. Il s’agissait du plus haut niveau atteint depuis le sommet inégalé observé en 2007 (868,3 millions de dollars). La majeure partie de la forte progression a été attribuable au revenu hors exploitation de 42,2 millions de dollars au troisième trimestre de 2012 ce qui contraste avec les dépenses hors exploitation de 386,8 millions de dollars enregistrées au même trimestre de 2011. De plus, les dépenses d’exploitation ont progressé à un rythme beaucoup plus lent que les recettes d’exploitation aux troisième et quatrième trimestres de 2012 par rapport aux mêmes trimestres de l’année précédente. Toutefois, les dépenses hors exploitation de 309,1 millions de dollars dans les deux premiers trimestres de 2012 combinés ont freiné la croissance du revenu net.
  5. Entre le premier trimestre de 2012 et le quatrième trimestre de 2012, le ratio d’exploitation (il permet de déterminer la capacité du transporteur de payer ses dettes à court terme et représente la proportion des recettes d’exploitation absorbée par les dépenses d’exploitation) a varié entre 0,87 au troisième trimestre et 0,99 au premier trimestre. C’est donc dire que, dans l’ensemble, les transporteurs aériens canadiens de niveaux I et II ont réalisé 13,0 cents de profit pour chaque dollar dépensé au troisième trimestre de 2012 et 1,0 cent de profit au premier trimestre. Un ratio d’exploitation supérieur à un signifierait que ces transporteurs ont enregistré une perte d’exploitation.
  6. Entre le premier trimestre de 2012 et le quatrième trimestre de 2012, la plus forte marge bénéficiaire (elle indique la marge de profit enregistrée par dollar de recettes et est obtenue en divisant les revenus nets par les recettes d’exploitation — ce ratio s’exprime en pourcentage) a été enregistrée au troisième trimestre (13,5 %). Cela indique que chaque dollar de service vendu a généré 13,5 cents de bénéfices pour les transporteurs aériens canadiens de niveaux I et II. Le résultat négatif observé au premier trimestre (-1,6 %) traduit les hausses dans les dépenses d’exploitation (exploitation des aéronefs — coût du carburant et salaires et traitements) et dans les dépenses hors exploitation, lesquelles ont neutralisé le gain dans les recettes d’exploitation. La marge de profit plus élevée au troisième trimestre résulte d’une augmentation dans les recettes d’exploitation, et dans le revenu hors exploitation, alors que les dépenses d’exploitation ont affiché une croissance beaucoup plus faible.
  7. En 2012, les recettes d’exploitation par employé ont varié de 88 915 $ au quatrième trimestre à 106 509 $ au troisième trimestre. Cette mesure de la productivité des employés montre des hausses trimestrielles d’une année à l’autre de 2011 à 2012, les gains allant de 0,8 % au quatrième trimestre à 9,2 % au premier trimestre. Un autre élément d’appréciation qui permet de mesurer la productivité dans l’industrie de l’aviation consiste à calculer le nombre de tonnes-kilomètres « produites » par employé. Selon ce critère, la productivité reliée au travail en 2012 a dépassé le niveau de 2011 dans tous les trimestres à l’exception du quatrième. Les variations ont oscillé entre un recul de 0,3 % au quatrième trimestre et une augmentation de 7,3 % au premier trimestre. Comme l’année précédente, le nombre de tonnes-kilomètres « produites » par employé était plus élevé au troisième trimestre, soit 100 122.
  8. Le nombre total d’employés déclarés par les transporteurs aériens canadiens de niveaux I et II s’est accru à chaque trimestre de 2012 par rapport à l’année précédente, les gains allant de 1,9 % aux premier et troisième trimestres à 3,6 % au quatrième trimestre. La série de hausses trimestrielles d’une année à l’autre des salaires et traitements payés par les transporteurs aériens canadiens de niveaux I et II amorcée au quatrième trimestre de 2005 s’est poursuivie à chaque trimestre de 2012.
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