Statistiques sur le logement au Canada
Expériences en matière de logement au Canada : les personnes asiatiques occidentales en 2016
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La série de feuillets d’information Expériences en matière de logement au Canada vise à rendre compte de la diversité des situations vécues par les Canadiens au chapitre du logement.

Description de la figure 1
Faits saillants du Recensement de 2016 : Population asiatique occidentale
Le présent feuillet d’information porte sur les personnes asiatiques occidentales qui vivent dans un logement privé. Les statistiques ci-dessous sont tirées du Recensement de 2016. Aux fins de l’analyse, les personnes asiatiques occidentales ont été identifiés en fonction de leur réponse à la question du recensement sur le groupe de population, laquelle sert notamment à recenser les personnes racisées, désignées comme population des minorités visibles dans la Loi sur l’équité en matière d’emploiNote 1. Comme ce feuillet d’information porte sur les personnes asiatiques occidentales vivant dans un logement privé, celles vivant dans un logement collectif ne sont pas comprises dans les donnéesNote 2. D’autres feuillets d’information sont accessibles sur la page de la série des Expériences en matière de logement au Canada.
Aux termes de la Loi sur la stratégie nationale sur le logement (2019), « le droit à un logement suffisant est un droit fondamental de la personne confirmé par le droit international ». Selon le droit international, un logement adéquat est un logement qui offre un mode d’occupation sûr, qui est abordable, qui est habitable, qui donne accès à l’infrastructure de base, qui est situé près de l’emploi, des services et des commodités, qui est accessible aux personnes de toutes capacités et qui est adapté sur le plan culturel.
Ce feuillet d’information porte sur l’expérience des personnes asiatiques occidentales vivant dans un logement privé, selon les indicateurs suivants recueillis et produits par Statistique Canada : statut de mode d’occupation de ménage, frais de logement, abordabilité du logement, taille convenable du logement, état du logement, besoins impérieux en matière de logement et situation des particuliers dans le ménage.
Même si ces indicateurs dans leur ensemble ne mesurent pas parfaitement le caractère adéquat du logement tel qu’il est défini dans le droit international, ils servent de données de substitution utiles à la compréhension des expériences en matière de logement de la population canadienne.
Statut de mode d’occupation de ménage
Le statut de mode d’occupation de ménage indique si le ménage est propriétaire ou locataire de son logement privéNote 3. La propriété du logement est un aspect important dans la société canadienne et peut influer sur les résultats pour de nombreux indicateurs du logement. C’est pourquoi les ménages propriétaires et locataires sont souvent considérés séparément dans les analyses du logement. Dans de nombreux cas, les chercheurs poussent l’examen pour déterminer si les ménages dans des logements occupés par leur propriétaire ont des hypothèques sur leur logement et si les ménages locataires paient un loyer subventionné.
Selon les données du Recensement de 2016, les personnes asiatiques occidentales étaient moins susceptibles que la population dans son ensemble d’habiter dans un logement privé appartenant à un membre de leur ménage. Parmi les 264 305 personnes asiatiques occidentales vivant au Canada, 56,7 % vivaient dans un logement privé appartenant à un membre de leur ménage, comparativement à 71,6 % de la population totale.
Les personnes asiatiques occidentales (43,3 %) étaient proportionnellement plus nombreuses à vivre dans un logement locatif que la population totale (26,6 %). Par ailleurs, elles étaient plus de deux fois plus susceptibles de vivre dans un logement locatif subventionné que la population totale (6,9 % par rapport à 3,3 %). Parmi les 114 530 personnes asiatiques occidentales vivant dans des logements loués, 18 125 (6,9 %) vivaient dans un logement subventionné et 96 395 (36,5 %), dans un logement non subventionné.
Parmi les 149 770 personnes asiatiques occidentales qui étaient propriétaires de leur logement ou qui vivaient avec le propriétaire de leur logement, 131 610 (49,8 %) vivaient dans un logement avec hypothèque et 18 115 (6,9 %) vivaient dans un logement sans hypothèque. Chez les personnes vivant dans un logement occupé par le propriétaire, les personnes asiatiques occidentales étaient moins susceptibles de vivre dans un logement sans hypothèque (6,9 %) que la population totale (23,3 %).
| Population asiatique occidentale | Population totale | |||
|---|---|---|---|---|
| chiffre | pourcentage | chiffre | pourcentage | |
| Total, statut de mode d’occupation | 264 305 | 100,0 | 34 460 065 | 100,0 |
| Propriétaire | 149 770 | 56,7 | 24 683 880 | 71,6 |
| Avec hypothèque | 131 610 | 49,8 | 16 670 675 | 48,4 |
| Sans hypothèque | 18 115 | 6,9 | 8 013 205 | 23,3 |
| Locataire | 114 530 | 43,3 | 9 164 150 | 26,6 |
| Logement subventionné | 18 125 | 6,9 | 1 135 275 | 3,3 |
| Logement non subventionné | 96 395 | 36,5 | 8 028 875 | 23,3 |
|
Note : Le total des chiffres peut ne pas correspondre à 100 % en raison de l’arrondissement. Source : Recensement de la population, 2016. |
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Frais de logement
Les frais de logement désignent les dépenses mensuelles liées au logement et payées par les ménages, y compris l’hypothèque ou le loyer. Pour les ménages propriétaires, les frais de logement englobent, s’il y a lieu, les paiements hypothécaires, l’impôt foncier et les charges de copropriété, ainsi que les coûts d’électricité, de chauffage, d’eau et des autres services municipaux. Pour les ménages locataires, les frais de logement comprennent, s’il y a lieu, le loyer et les coûts d’électricité, de chauffage, d’eau et des autres services municipaux.
Au Canada, les frais de logement médians payés par les ménages asiatiques occidentaux (1 510 $) étaient plus élevés que ceux payés par l’ensemble des ménages (1 020 $) en 2016Note 4.
Parmi les ménages vivant dans un logement occupé par le propriétaire, les ménages asiatiques occidentaux avaient des frais de logement médians plus élevés que l’ensemble des ménages. Les frais de logement médians payés par les ménages asiatiques occidentaux vivant dans un logement occupé par le propriétaire étaient de 2 100 $, comparativement à 1 130 $ pour l’ensemble des ménages propriétaires. Les frais de logement médians des ménages asiatiques occidentaux vivant dans un logement locatif étaient de 1 170 $, comparativement à 910 $ pour l’ensemble des ménages locataires.
Les frais de logement médians des ménages vivant dans un logement occupé par le propriétaire sont habituellement plus élevés lorsqu’il y a une hypothèque, car les coûts hypothécaires peuvent représenter une importante part des frais de logement mensuels. Parmi les ménages propriétaires ayant une hypothèque sur leur logement, les ménages asiatiques occidentaux (2 260 $) payaient davantage par mois en frais de logement médians que l’ensemble des ménages (1 620 $). Quant aux ménages propriétaires sans hypothèque, les frais de logement médians des ménages asiatiques occidentaux (715 $) étaient aussi plus élevés que ceux de l’ensemble des ménages (540 $).
Les frais de logement médians payés par les ménages locataires varient généralement selon que le logement est subventionné ou nonNote 5. Parmi les ménages locataires vivant dans un logement subventionné, les ménages asiatiques occidentaux (588 $) avaient des frais de logement mensuels médians comparables à ceux de l’ensemble des ménages (524 $). Les frais de logement médians des ménages asiatiques occidentaux vivant dans un logement locatif non subventionné (1 240 $) étaient plus élevés que ceux de l’ensemble des ménages locataires d’un logement non subventionné (960 $).
| Ménages asiatiques occidentaux | Tous les ménages | |
|---|---|---|
| médiane (dollars) | ||
| Total, frais de logementTableau 2 Note 1 | 1 510 | 1 020 |
| Propriétaire | 2 100 | 1 130 |
| Avec hypothèque | 2 260 | 1 620 |
| Sans hypothèque | 715 | 540 |
| Locataire | 1 170 | 910 |
| Logement subventionné | 588 | 524 |
| Logement non subventionné | 1 240 | 960 |
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Abordabilité du logement
L’abordabilité du logement est calculée à l’aide du rapport des frais de logement au revenu, qui fait référence à la proportion du revenu total moyen que les ménages consacrent aux frais de logement. On dit qu’un ménage a un logement abordable s’il consacre moins de 30 % de son revenu total aux frais de logementNote 6.
Selon les résultats du Recensement de 2016, les personnes asiatiques occidentales étaient plus de deux fois plus susceptibles de vivre dans un ménage qui consacrait plus de 30 % de son revenu total au logement : 137 445 personnes asiatiques occidentales (52,3 %) vivaient au sein d’un ménage qui consacrait plus de 30 % de son revenu total au logement, comparativement à 20,0 % des personnes au sein de la population dans son ensemble.
Parmi les personnes vivant dans un logement occupé par le propriétaire, les personnes asiatiques occidentales (50,0 %) étaient plus de trois fois plus susceptibles de vivre dans un logement inabordable que les membres de la population totale (14,7 %). C’était également le cas pour les personnes vivant dans un logement locatif : le pourcentage des personnes asiatiques occidentales vivant dans un logement inabordable (55,3 %) était aussi plus élevé que celui observé pour la population totale (34,5 %).
Au sein de la population vivant dans un logement occupé par le propriétaire, le pourcentage de personnes habitant dans un logement inabordable différait selon la présence ou non d’une hypothèque sur le logement. Les personnes asiatiques occidentales vivant dans un logement ayant une hypothèque (54,7 %) étaient plus susceptibles d’habiter dans un logement inabordable que l’ensemble de la population ayant une hypothèque (19,6 %). Quant aux personnes vivant dans un logement sans hypothèque occupé par le propriétaire, les personnes asiatiques occidentales (15,7 %) étaient également plus susceptibles de vivre dans un logement inabordable que l’ensemble de la population (4,4 %).
Parmi les locataires d’un logement subventionné, les personnes asiatiques occidentales étaient plus susceptibles de vivre dans un logement inabordable que l’ensemble de la population (34,8 % par rapport à 32,3 %). C’était aussi le cas pour les locataires d’un logement non subventionné : 59,2 % des personnes asiatiques occidentales vivant dans un logement locatif non subventionné habitaient dans un logement inabordable comparativement à 34,8 % de l’ensemble de la population.
| Population asiatique occidentale | Population totale | |||
|---|---|---|---|---|
| chiffre | pourcentage | chiffre | pourcentage | |
| Total, ratio des frais de logement et du revenuTableau 3 Note 1 | 262 820 | 100,0 | 33 642 820 | 100,0 |
| Consacre plus de 30 % de son revenu aux frais de logement | 137 445 | 52,3 | 6 742 050 | 20,0 |
| Propriétaire | 74 675 | 50,0 | 3 605 535 | 14,7 |
| Avec hypothèque | 71 830 | 54,7 | 3 257 230 | 19,6 |
| Sans hypothèque | 2 845 | 15,7 | 348 300 | 4,4 |
| Locataire | 62 770 | 55,3 | 3 136 520 | 34,5 |
| Logement subventionné | 6 280 | 34,8 | 361 270 | 32,3 |
| Logement non subventionné | 56 485 | 59,2 | 2 775 245 | 34,8 |
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Taille convenable du logement
La taille convenable du logement indique si un ménage privé vit dans des locaux de taille convenable selon la Norme nationale d’occupation (NNO), à savoir si le logement comporte suffisamment de chambres à coucher pour la taille et la composition du ménage. L’indicateur sert à évaluer le nombre de chambres à coucher requis pour un ménage, compte tenu de l’âge et du sexe des membres du ménage, ainsi que des relations entre eux.
Selon les données du Recensement de 2016, les personnes asiatiques occidentales étaient plus de trois fois plus susceptibles que l’ensemble de la population de vivre dans un logement de taille non convenable, ce qui signifie que le nombre de chambres à coucher dans le logement était insuffisant pour combler les besoins du ménage selon la Norme nationale d’occupation. En 2016, 73 115 personnes asiatiques occidentales (27,7 %) vivaient dans un logement de taille non convenable, comparativement à 8,9 % de l’ensemble de la population.
Parmi les personnes vivant dans un logement locatif, les personnes asiatiques occidentales (18,0 %) étaient aussi plus de trois fois plus susceptibles de vivre dans un logement de taille non convenable que la population totale (5,4 %). Un écart significatif a également été observé chez les personnes vivant dans un logement locatif. Parmi ces dernières, les personnes asiatiques occidentales étaient plus de deux fois plus susceptibles de vivre dans un logement de taille non convenable (40,3 %) que la population totale (17,8 %).
Parmi les personnes vivant dans un logement occupé par le propriétaire, lorsque la situation est examinée selon la présence d’une hypothèque, le pourcentage des personnes asiatiques occidentales vivant dans un logement de taille non convenable avec hypothèque (18,4 %) était plus élevé que celui de la population totale (6,4 %). Un écart prononcé a aussi été noté chez les personnes vivant dans un logement occupé par le propriétaire sans hypothèque : 15,2 % des personnes asiatiques occidentales vivaient dans un logement de taille non convenable comparativement à 3,4 % de l’ensemble de la population.
Les personnes asiatiques occidentales membres d’un ménage locataire étaient plus susceptibles de vivre dans un logement de taille non convenable, et ce, que leur logement soit subventionné ou non. Parmi les locataires d’un logement subventionné, un écart de 16 points de pourcentage a été observé entre les personnes asiatiques occidentales (35,2 %) habitant dans un de logement de taille non convenable et la population totale (19,2 %). Quant aux locataires d’un logement non subventionné, il y avait un écart de 23,7 points de pourcentage entre les personnes asiatiques occidentales (41,3 %) qui vivaient dans un logement de taille non convenable et la population totale (17,6 %).
| Population asiatique occidentale | Population totale | |||
|---|---|---|---|---|
| chiffre | pourcentage | chiffre | pourcentage | |
| Total, taille convenable du logement | 264 305 | 100,0 | 34 460 065 | 100,0 |
| Taille non convenable | 73 115 | 27,7 | 3 081 315 | 8,9 |
| Propriétaire | 26 915 | 18,0 | 1 335 345 | 5,4 |
| Avec hypothèque | 24 160 | 18,4 | 1 062 985 | 6,4 |
| Sans hypothèque | 2 745 | 15,2 | 272 365 | 3,4 |
| Locataire | 46 200 | 40,3 | 1 631 845 | 17,8 |
| Logement subventionné | 6 375 | 35,2 | 218 130 | 19,2 |
| Logement non subventionné | 39 825 | 41,3 | 1 413 720 | 17,6 |
| Source : Recensement de la population, 2016. | ||||
État du logement
Les données sur l’état du logement permettent de donner un aperçu de l’habitabilité du logement. Les logements peuvent être classés en trois groupes selon leur état : entretien régulier requis seulement, réparations mineures requises et réparations majeures requises. Les logements nécessitant des réparations majeures sont considérés comme inadéquats. Parmi les exemples de logement nécessitant des réparations majeures figurent ceux dont la plomberie ou le câblage électrique est défectueux et ceux qui ont besoin de réparations structurelles des murs, des planchers ou des plafonds.
Selon les données du Recensement de 2016, le pourcentage des personnes asiatiques occidentales (6,1 %) vivant dans un logement privé nécessitant des réparations majeures était comparable à celui de la population totale (6,7 %).
Parmi les personnes vivant dans un logement occupé par le propriétaire, le pourcentage des personnes asiatiques occidentales (5,0 %) qui habitaient dans un endroit nécessitant des réparations majeures était aussi comparable à celui de la population totale (5,5 %). Un écart a été enregistré parmi les ménages locataires : les personnes asiatiques occidentales membres d’un ménage locataire (7,5 %) étaient moins susceptibles de vivre dans un logement nécessitant des réparations majeures que l’ensemble de la population totale (8,8 %).
Parmi les personnes vivant dans un logement occupé par le propriétaire, le pourcentage dont ce logement nécessitait des réparations majeures était similaire entre les personnes asiatiques occidentales et le reste de la population, et ce, que le ménage ait une hypothèque sur le logement (5,1 % par rapport à 5,7 %) ou non (4,5 % par rapport à 4,9 %)
Enfin, parmi les personnes asiatiques occidentales membres d’un ménage locataire, 11,3 % de ceux vivant dans un logement subventionné et 6,7 % de ceux vivant dans un logement non subventionné habitaient dans un logement nécessitant des réparations majeures. Chez les personnes asiatiques occidentales vivant dans un logement locatif non subventionné, le pourcentage dont le logement nécessitait des réparations majeures était inférieur à celui de la population totale (8,4 %).
| Population asiatique occidentale | Population totale | |||
|---|---|---|---|---|
| chiffre | pourcentage | chiffre | pourcentage | |
| Total, état du logement | 264 305 | 100,0 | 34 460 065 | 100,0 |
| Logement nécessitant des réparations majeures | 16 030 | 6,1 | 2 298 760 | 6,7 |
| Propriétaire | 7 500 | 5,0 | 1 351 740 | 5,5 |
| Avec hypothèque | 6 680 | 5,1 | 956 105 | 5,7 |
| Sans hypothèque | 820 | 4,5 | 395 640 | 4,9 |
| Locataire | 8 535 | 7,5 | 807 125 | 8,8 |
| Logement subventionné | 2 050 | 11,3 | 131 670 | 11,6 |
| Logement non subventionné | 6 485 | 6,7 | 675 460 | 8,4 |
| Source : Recensement de la population, 2016. | ||||
Besoins impérieux en matière de logement
Les besoins impérieux en matière de logement touchent plusieurs éléments des droits de la personne en ce qui concerne l’habitation d’un logement adéquat. Ces droits concernent notamment la satisfaction des besoins du ménage sur le plan de l’abordabilité, de la taille convenable et de l’état du logement, ainsi que la disponibilité d’un logement locatif abordable si ces besoins ne sont pas comblés. On dit d’un ménage qu’il éprouve des besoins impérieux en matière de logement si ce dernier n’est pas conforme à au moins l’une des normes d’acceptabilité (abordabilité, taille et état) et si 30 % du revenu total avant impôt du ménage est insuffisant pour lui permettre de payer le loyer médian d’un logement similaire acceptable (répondant aux trois normes d’occupation) situé dans sa collectivité.
Selon les données du Recensement de 2016, les personnes asiatiques occidentales (30,8 %) étaient près de trois fois plus susceptibles que l’ensemble de la population (10,6 %) de vivre au sein d’un ménage ayant des besoins impérieux en matière de logement.
Parmi les personnes vivant dans un logement locatif, les personnes asiatiques occidentales (47,2 %) étaient plus susceptibles d’avoir des besoins impérieux en matière de logement l’ensemble de la population (25,3 %). Aussi, parmi les personnes vivant dans un logement occupé par le propriétaire, le pourcentage des personnes asiatiques occidentales (18,9 %) ayant des besoins impérieux en matière de logement était plus de trois fois plus élevé que celui observé au sein de la population totale (5,4 %).
L’incidence des besoins impérieux en matière de logement variait selon que le logement locatif était subventionné ou non. Les personnes asiatiques occidentales vivant dans un logement subventionné (48,6 %) ainsi que ceux vivant un logement non subventionné (46,9 %) étaient plus susceptibles d’avoir des besoins impérieux en matière de logement que la population totale (39,9 % et 23,2 %, respectivement).
Parmi les personnes vivant dans un logement occupé par le propriétaire, l’incidence des besoins impérieux en matière de logement était plus élevée pour les personnes asiatiques occidentales que pour l’ensemble de la population, et ce, qu’elles aient une hypothèque ou non. En effet, chez les personnes asiatiques occidentales vivant dans un logement avec une hypothèque, 19,6 % avaient des besoins impérieux en matière de logement, comparativement à 6,0 % de la population totale. Parmi ceux qui n’avaient pas d’hypothèque, un écart de 10,3 points de pourcentage a été observé les personnes asiatiques occidentales (14,7 %) et la population totale (4,3 %) ayant des besoins impérieux en matière de logement.
| Population asiatique occidentale | Population totale | |||
|---|---|---|---|---|
| chiffre | pourcentage | chiffre | pourcentage | |
| Total, besoins impérieux en matière de logementTableau 6 Note 1 | 231 885 | 100,0 | 32 803 125 | 100,0 |
| Ayant des besoins impérieux en matière de logement | 71 325 | 30,8 | 3 492 080 | 10,6 |
| Propriétaire | 25 560 | 18,9 | 1 307 620 | 5,4 |
| Avec hypothèque | 22 995 | 19,6 | 971 150 | 6,0 |
| Sans hypothèque | 2 565 | 14,7 | 336 470 | 4,3 |
| Locataire | 45 765 | 47,2 | 2 184 455 | 25,3 |
| Logement subventionné | 8 370 | 48,6 | 433 190 | 39,9 |
| Logement non subventionné | 37 390 | 46,9 | 1 751 265 | 23,2 |
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Expériences en matière de logement des hommes et des femmes asiatiques occidentaux
En 1995, le gouvernement du Canada s’est engagé à utiliser l’analyse comparative entre les sexes plus (ACS+) pour faire avancer l’égalité entre les sexes au Canada, dans le cadre de la ratification de la Déclaration du Programme d’action de Beijing des Nations Unies.
Le principe de l’égalité entre les sexes est inscrit dans la Charte canadienne des droits et libertés, laquelle fait partie intégrante de la Constitution du Canada. Ce principe implique que toutes les personnes (femme, homme et personnes de diverses identités de genre) sont libres de participer à toutes les sphères de la vie canadienne et ainsi de contribuer à l’édification d’une société ouverte et démocratique.
L’ACS+ est un processus analytique qui sert à évaluer les répercussions potentielles des politiques, des programmes ou des initiatives sur les femmes, les hommes et les personnes de diverses identités de genre. Le signe « plus » dans ACS+ ne se limite pas aux différences entre les personnes fondées sur le genre. Chaque personne présente de multiples facteurs identitaires qui se recoupent et contribuent à faire d’elle ce qu’elle est. L’ACS+ examine de nombreux autres facteurs identitaires comme la race, l’origine ethnique, le statut d’immigrant, la religion, l’âge, la présence d’incapacités de nature physique ou mentale, et la façon dont leur interaction influence la manière dont les gens ressentent les politiques et les initiatives gouvernementales.
Les données présentées ci-dessous mettent en relief les différences dans les expériences en matière de logement des hommes et des femmes asiatiques occidentaux. Comparativement aux hommes asiatiques occidentaux, les femmes asiatiques occidentales étaient plus susceptibles de vivre dans un logement de taille non convenable.
| Hommes asiatiques occidentaux | Femmes asiatiques occidentales | |
|---|---|---|
| pourcentage | ||
| Dans un logement occupé par le propriétaire | 56,4 | 56,9 |
| Dans un ménage ayant consacré plus de 30 % de son revenu total au logementTableau 7 Note 1 | 51,9 | 52,7 |
| Dans un logement de taille non convenable | 26,9 | 28,4 |
| Dans un logement nécessitant des réparations majeures | 6,0 | 6,2 |
| Ayant des besoins impérieux en matière de logementTableau 7 Note 2 | 30,3 | 31,2 |
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Vous trouverez de plus amples renseignements sur l’ACS+ sur la page Web Femmes et égalité des genres Canada du gouvernement du Canada.
Vous trouverez de plus amples renseignements sur les expériences en matière de logement d’autres sous-populations, ventilés selon les groupes d’âge et le genre, le statut d’immigrant, les groupes de population désignés comme minorités visibles, les populations autochtones et d’autres groupes dans les feuillets d’information supplémentaires diffusés sur la page de la série Expériences en matière de logement au Canada. De plus, d’autres produits de données qui mettent davantage l’accent sur une analyse intersectionnelle de l’ACS+ relativement aux expériences en matière de logement seront diffusés sur la page de la série Expériences en matière de logement au Canada à mesure qu’ils seront disponibles.Situation des particuliers dans le ménage
La situation des particuliers dans le ménage indique si une personne vit avec une ou plusieurs autres personnes et, le cas échéant, si elle est apparentée à cette personne ou à ces personnes. Les ménages peuvent être différenciés selon qu’il s’agit de ménages avec famille de recensement et de ménages sans famille de recensement. Les ménages avec famille de recensement comprennent au moins une famille de recensementNote 7. Les ménages sans famille de recensement comprennent une personne vivant seule ou un groupe de deux personnes ou plus qui vivent ensemble, mais qui ne forment pas une famille de recensement (par exemple, des colocataires).
Selon les données du Recensement de 2016, 80,5 % des personnes asiatiques occidentales vivaient dans un ménage comptant une famille de recensement, un taux comparable à celui de l’ensemble de la population (79,6 %). Les personnes asiatiques occidentales dont le ménage compte une seule famille de recensement étaient plus susceptibles de vivre au sein d’une famille comptant un couple avec enfants (58,3 %) qu’une famille sans enfants (12,4 %). Au sein de la population totale, 45,7 % de la population vivait dans un ménage comptant une seule famille de recensement avec enfants et 22,5 %, dans un ménage sans enfants. Les personnes asiatiques occidentales (9,8 %) étaient moins susceptibles de vivre dans un ménage monoparental que l’ensemble de la population (11,3 %).
Le fait de vivre dans un ménage sans famille de recensement était moins courant chez les personnes asiatiques occidentales (10,8 %) qu’au sein de la population totale (15,4 %). Cela s’explique par le fait que seule une petite proportion des personnes asiatiques occidentales vivaient seuls (7,3 %). En comparaison, au sein de la population totale, 11,5 % des personnes faisant partie d’un ménage privé au Canada vivaient seules.
| Population asiatique occidentale | Population totale | |||
|---|---|---|---|---|
| chiffre | pourcentage | chiffre | pourcentage | |
| Total, type de ménage | 264 305 | 100,0 | 34 460 065 | 100,0 |
| Ménage comptant une seule famille de recensementTableau 8 Note 1 | 212 690 | 80,5 | 27 414 900 | 79,6 |
| Couple sans enfants | 32 790 | 12,4 | 7 761 355 | 22,5 |
| Couple avec enfants | 154 105 | 58,3 | 15 754 465 | 45,7 |
| Famille monoparentale | 25 790 | 9,8 | 3 899 085 | 11,3 |
| Ménage comptant plusieurs familles de recensementTableau 8 Note 1 | 23 155 | 8,8 | 1 746 110 | 5,1 |
| Ménage sans famille de recensement | 28 460 | 10,8 | 5 299 050 | 15,4 |
| Ménage composé d'une seule personne | 19 175 | 7,3 | 3 967 770 | 11,5 |
| Ménage composé de deux personnes ou plus | 9 285 | 3,5 | 1 331 280 | 3,9 |
Source : Recensement de la population, 2016. |
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Au sujet des données
Les estimations présentées dans ce feuillet d’information proviennent du Recensement de la population de 2016. Pour obtenir des renseignements détaillés sur l’un ou l’autre des indicateurs dans ce feuillet d’information, veuillez consulter la page principale du Recensement de la population.
Les données sur le logement du Recensement de la population sont recueillies à partir du questionnaire détaillé, dont l’échantillon provient d’une base de sondage sur les logements privés au Canada. Comme l’enquête-échantillon provient de ménages privés, les données des personnes dans les situations suivantes n’ont pas été recueillies :
- les représentants officiels des pays étrangers qui vivent au Canada et leur famille;
- les membres d’ordres religieux et d’autres groupes vivant en communauté;
- les membres des Forces armées canadiennes vivant dans une base militaire;
- les personnes vivant dans une résidence pour personnes âgées;
- les personnes vivant à temps plein dans un établissement institutionnel (p. ex., les détenus des pénitenciers et les malades chroniques vivant dans un hôpital ou un établissement de soins infirmiers);
- les personnes vivant dans un autre type de logement collectif (p. ex., un refuge, un terrain de camping ou un hôtel).
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