Statistiques sur le logement au Canada
Expériences en matière de logement au Canada : les personnes arabes en 2016
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La série de feuillets d’information Expériences en matière de logement au Canada vise à rendre compte de la diversité des situations vécues par les Canadiennes et les Canadiens au chapitre du logement.
Description de la figure 1
Faits saillants du Recensement de 2016 : Population arabe
Le présent feuillet d’information porte sur les personnes arabes qui vivent dans un logement privé. Les statistiques présentées sont tirées du Recensement de la population de 2016. Aux fins de l’analyse, les personnes arabes ont été identifiées en fonction de leur réponse à la question du recensement sur le groupe de population, laquelle sert notamment à recenser les personnes racisées, désignées comme population des minorités visibles dans la Loi sur l’équité en matière d’emploiNote 1 . Comme ce feuillet d’information porte sur les personnes arabes vivant dans un logement privé, celles vivant dans un logement collectif ne sont pas comprises dans les donnéesNote 2 . D’autres feuillets d’information sont accessibles sur la page de la série des Expériences en matière de logement au Canada.
Aux termes de la Loi sur la stratégie nationale sur le logement (2019), « le droit à un logement adéquat est un droit fondamental de la personne confirmé par le droit international ». Selon le droit international, un logement adéquat est un logement qui offre un mode d’occupation sûr, qui est abordable, qui est habitable, qui donne accès à l’infrastructure de base, qui est situé près de l’emploi, des services et des commodités, qui est accessible aux personnes de toutes capacités et qui est adapté sur le plan culturel.
Ce feuillet d’information porte sur l’expérience vécue par les personnes arabes vivant dans un logement privé, selon les indicateurs suivants recueillis et produits par Statistique Canada : mode d’occupation du logement du ménage, frais de logement, abordabilité du logement, taille convenable du logement, état du logement, besoins impérieux en matière de logement et situation des particuliers dans le ménage.
Même si ces indicateurs dans leur ensemble ne mesurent pas parfaitement le caractère adéquat du logement tel qu’il est défini dans le droit international, ils servent de données de substitution utiles à la compréhension des expériences en matière de logement de la population canadienne.
Mode d’occupation du logement du ménage
Le statut de mode d’occupation de ménage indique si le ménage est propriétaire ou locataire de son logement privéNote 3 . La propriété du logement est un aspect important dans la société canadienne et peut influer sur les résultats pour de nombreux indicateurs du logement. C’est pourquoi les ménages propriétaires et locataires sont souvent considérés séparément dans les analyses du logement. Dans de nombreux cas, les chercheurs poussent l’examen pour déterminer si les ménages dans des logements occupés par leur propriétaire ont des hypothèques sur leur logement et si les ménages locataires paient un loyer subventionné.
Selon les données du Recensement de 2016, 47,9 % des 523 235 personnes arabes vivaient dans un logement privé appartenant à un membre de leur ménage. Ce taux était inférieur au taux de la population totale (71,6 %) vivant dans un logement privé occupé par le propriétaire.
Les 250 855 personnes arabes qui étaient propriétaires de leur logement ou qui vivaient avec le propriétaire de leur logement pouvaient être réparties comme suit : 205 525 (39,3 %) vivaient dans un logement avec hypothèque et 45 270 (8,7 %) vivaient dans un logement sans hypothèque. Les personnes arabes étaient moins susceptibles de vivre dans un logement occupé par le propriétaire sans hypothèque que la population totale (23,3 %).
Parmi les 272 360 personnes arabes qui vivaient dans un logement locatif, 41 110 (7,9 %) vivaient dans un logement subventionné et 231 250 (44,2 %) vivaient dans un logement locatif non subventionné. La proportion des personnes arabes vivant dans un logement locatif (52,1 %) était plus élevée que la proportion au sein de la population totale (26,6 %), et les personnes arabes étaient plus susceptibles de vivre dans un logement locatif subventionné que l’ensemble de la population (3,3 %).
Population arabe | Population totale | |||
---|---|---|---|---|
chiffre | pourcentage | chiffre | pourcentage | |
Total, statut de mode d’occupation | 523 235 | 100,0 | 34 460 065 | 100,0 |
Propriétaire | 250 855 | 47,9 | 24 683 880 | 71,6 |
Avec hypothèque | 205 525 | 39,3 | 16 670 675 | 48,4 |
Sans hypothèque | 45 270 | 8,7 | 8 013 205 | 23,3 |
Locataire | 272 360 | 52,1 | 9 164 150 | 26,6 |
Logement subventionné | 41 110 | 7,9 | 1 135 275 | 3,3 |
Logement non subventionné | 231 250 | 44,2 | 8 028 875 | 23,3 |
Note : Le total des chiffres peut ne pas correspondre à 100 % en raison de l’arrondissement. Source : Recensement de la population de 2016. |
Frais de logement
Les frais de logement désignent les dépenses mensuelles liées au logement et payées par les ménages, y compris l’hypothèque ou le loyer. Pour les ménages propriétaires, les frais de logement englobent, s’il y a lieu, les paiements hypothécaires, l’impôt foncier et les charges de copropriété, ainsi que les coûts d’électricité, de chauffage, d’eau et des autres services municipaux. Pour les ménages locataires, les frais de logement comprennent, s’il y a lieu, le loyer et les coûts d’électricité, de chauffage, d’eau et des autres services municipaux.
En 2016, les frais de logement médians payés par les ménages arabes (1 200 $) au Canada étaient plus élevés que ceux payés par l’ensemble des ménages (1 020 $)Note 4 .
Les ménages arabes vivant dans un logement occupé par le propriétaire avaient des frais de logement médians plus élevés que l’ensemble des ménages, et la situation était similaire pour les ménages vivant dans un logement locatif. Les frais de logement médians payés par les ménages arabes vivant dans un logement occupé par le propriétaire étaient de 1 680 $, comparativement à 1 130 $ pour l’ensemble des ménages. Pour les ménages arabes vivant dans un logement locatif, les frais de logement médians étaient de 950 $, comparativement à 910 $ pour l’ensemble des ménages.
Les frais de logement médians des ménages vivant dans un logement occupé par le propriétaire varient selon la présence ou non d’une hypothèque, car les coûts hypothécaires peuvent représenter une importante part des frais de logement mensuels. Parmi les ménages propriétaires ayant une hypothèque sur leur logement, les ménages arabes (1 880 $) payaient davantage en frais de logement médians que l’ensemble des ménages (1 620 $). Il en allait de même pour les ménages propriétaires sans hypothèque, les frais de logement des ménages arabes (660 $) étant plus élevés que ceux de l’ensemble des ménages (540 $).
Les frais de logement médians payés par les ménages locataires varient généralement selon la présence ou non d’une subvention au loyerNote 5 . Parmi les ménages locataires vivant dans un logement subventionné, les ménages arabes (592 $) avaient des frais de logement mensuels médians similaires à ceux de l’ensemble des ménages (524 $). Les frais de logement médians des ménages arabes vivant dans un logement locatif non subventionné (990 $) étaient également similaires à ceux de l’ensemble des ménages locataires d’un logement non subventionné (960 $).
Ménages arabes | Tous les ménages | |
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médiane (dollars) | ||
Total, frais de logementTableau 2 Note 1 | 1 200 | 1 020 |
Propriétaire | 1 680 | 1 130 |
Avec hypothèque | 1 880 | 1 620 |
Sans hypothèque | 660 | 540 |
Locataire | 950 | 910 |
Logement subventionné | 592 | 524 |
Logement non subventionné | 990 | 960 |
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Abordabilité du logement
L’abordabilité du logement est calculée à l’aide du rapport des frais de logement au revenu, qui fait référence à la proportion du revenu total moyen que les ménages consacrent aux frais de logement. On dit qu’un ménage a un logement abordable s’il consacre moins de 30 % de son revenu total aux frais de logementNote 6 .
Selon les résultats du Recensement de 2016, les personnes arabes étaient près de deux fois plus susceptibles de vivre au sein d’un ménage qui consacrait plus de 30 % de son revenu total au logement : 206 115 personnes arabes (39,8 %) vivaient au sein d’un ménage dont 30 % du revenu total était consacré au logement, comparativement à 20,0 % des personnes au sein de la population dans son ensemble.
Parmi les personnes vivant dans un logement occupé par le propriétaire, les personnes arabes (33,8 %) étaient plus de deux fois plus susceptibles d’habiter dans un logement inabordable que les membres de la population générale (14,7 %). Une différence significative a également été constatée parmi les membres d’un ménage locataire : parmi ceux-ci, les personnes arabes (45,4 %) étaient plus susceptibles de vivre dans un logement inabordable que l’ensemble de la population (34,5 %).
Au sein de la population vivant dans un logement occupé par le propriétaire, le taux de personnes habitant dans un logement inabordable différait selon la présence ou non d’une hypothèque sur le logement. Les personnes arabes vivant dans un logement avec hypothèque (38,9 %) étaient plus susceptibles d’habiter dans un logement inabordable que l’ensemble de la population vivant dans un logement avec hypothèque (19,6 %). Quant aux personnes vivant dans un logement occupé par le propriétaire sans hypothèque, les personnes arabes (10,5 %) étaient également plus susceptibles de vivre dans un logement inabordable que l’ensemble de la population (4,4 %).
Le taux de personnes habitant dans un logement inabordable était similaire entre les personnes arabes vivant dans un logement locatif subventionné (32,2 %) et l’ensemble de la population (32,3 %). Cependant, parmi les locataires d’un logement non subventionné, le taux de personnes habitant dans un logement inabordable était plus élevé pour les personnes arabes (47,8 %) que pour l’ensemble de la population (34,8 %).
Population arabe | Population totale | |||
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chiffre | pourcentage | chiffre | pourcentage | |
Total, ratio des frais de logement et du revenuTableau 3 Note 1 | 517 740 | 100,0 | 33 642 820 | 100,0 |
Consacre plus de 30 % de son revenu aux frais de logement | 206 115 | 39,8 | 6 742 050 | 20,0 |
Propriétaire | 84 660 | 33,8 | 3 605 535 | 14,7 |
Avec hypothèque | 79 925 | 38,9 | 3 257 230 | 19,6 |
Sans hypothèque | 4 730 | 10,5 | 348 300 | 4,4 |
Locataire | 121 455 | 45,4 | 3 136 520 | 34,5 |
Logement subventionné | 12 810 | 32,2 | 361 270 | 32,3 |
Logement non subventionné | 108 645 | 47,8 | 2 775 245 | 34,8 |
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Taille convenable du logement
La taille convenable du logement indique si un ménage privé vit dans des locaux de taille convenable selon la Norme nationale d’occupation (NNO), à savoir si le logement comporte suffisamment de chambres à coucher pour la taille et la composition du ménage. L’indicateur sert à évaluer le nombre de chambres à coucher requis pour un ménage, compte tenu de l’âge et du sexe des membres du ménage, ainsi que des relations entre eux.
Selon les données du Recensement de 2016, les personnes arabes étaient plus de trois fois plus susceptibles de vivre dans un logement de taille non convenable, ce qui signifie que le nombre de chambres à coucher dans le logement était insuffisant pour combler les besoins du ménage selon la Norme nationale d’occupation. En 2016, 150 970 personnes arabes (28,9 %) vivaient dans un logement de taille non convenable, comparativement à 8,9 % de l’ensemble de la population.
Si l’on compare les personnes vivant dans un logement occupé par le propriétaire, les personnes arabes (16,5 %) étaient plus susceptibles de vivre dans un logement de taille non convenable que l’ensemble de la population (5,4 %). Une différence a également été constatée entre les ménages locataires : le pourcentage de personnes arabes vivant dans un logement locatif de taille non convenable (40,2 %) était plus du double de celui de la population totale (17,8 %).
Toujours parmi les personnes vivant dans un logement occupé par le propriétaire, lorsque la situation est examinée selon la présence d’une hypothèque, les personnes arabes vivant dans un logement avec hypothèque (16,4 %) tout comme celles vivant dans un logement sans d’hypothèque (17,3 %) étaient proportionnellement plus nombreuses à habiter dans un logement de taille non convenable que leurs homologues au sein de la population totale. Dans l’ensemble de la population, 6,4 % des personnes vivant dans un logement occupé par le propriétaire et ayant une hypothèque habitaient dans un logement de taille non convenable, et 3,4 % des personnes vivant dans un logement occupé par le propriétaire et n’ayant pas d’hypothèque.
Pour ce qui est des ménages locataires, le pourcentage de personnes vivant dans un logement de taille non convenable était plus élevé parmi les personnes arabes qu’au sein de la population totale, et ce, que leur logement soit subventionné ou non. Parmi les locataires d’un logement subventionné, un écart de 20,2 points de pourcentage est présent entre les personnes arabes (39,4 %) habitant dans un logement de taille non convenable et la population totale (19,2 %). Quant aux locataires d’un logement non subventionné, il y avait un écart de 22,7 points de pourcentage entre les personnes arabes (40,3 %) qui vivaient dans un logement de taille non convenable et la population totale (17,6 %).
Population arabe | Population totale | |||
---|---|---|---|---|
chiffre | pourcentage | chiffre | pourcentage | |
Total, taille convenable du logement | 523 235 | 100,0 | 34 460 065 | 100,0 |
Taille non convenable | 150 970 | 28,9 | 3 081 315 | 8,9 |
Propriétaire | 41 500 | 16,5 | 1 335 345 | 5,4 |
Avec hypothèque | 33 680 | 16,4 | 1 062 985 | 6,4 |
Sans hypothèque | 7 815 | 17,3 | 272 365 | 3,4 |
Locataire | 109 470 | 40,2 | 1 631 845 | 17,8 |
Logement subventionné | 16 190 | 39,4 | 218 130 | 19,2 |
Logement non subventionné | 93 280 | 40,3 | 1 413 720 | 17,6 |
Source : Recensement de la population de 2016. |
État du logement
Les données sur l’état du logement permettent de donner un aperçu de l’habitabilité du logement. Les logements peuvent être classés en trois groupes selon leur état : entretien régulier requis seulement, réparations mineures requises et réparations majeures requises. Les logements nécessitant des réparations majeures sont considérés comme inadéquats. Parmi les exemples de logement nécessitant des réparations majeures figurent ceux dont la plomberie ou le câblage électrique est défectueux et ceux qui ont besoin de réparations structurelles des murs, des planchers ou des plafonds.
Selon les données du Recensement de 2016, les personnes arabes (5,7 %) étaient moins susceptibles de vivre dans un logement privé nécessitant des réparations majeures que l’ensemble de la population (6,7 %).
Chez les personnes vivant dans un logement occupé par le propriétaire, le pourcentage de personnes arabes (4,7 %) dont le logement nécessitait des réparations majeures était inférieur à celui de la population totale (5,5 %). Il en allait de même pour les personnes arabes vivant dans un logement locatif (6,5 %), qui étaient moins susceptibles de vivre dans un logement nécessitant des réparations majeures que l’ensemble de la population (8,8 %).
Parmi les personnes arabes dont le logement était occupé par le propriétaire, celles vivant dans un ménage ayant une hypothèque (4,9 %) étaient plus susceptibles de vivre dans un logement ayant besoin de réparations majeures que celles dont le ménage n’avait pas d’hypothèque (4,0 %). Ces taux étaient inférieurs à ceux de leurs homologues au sein de la population totale.
Enfin, parmi les personnes arabes membres d’un ménage locataire, 7,6 % de ceux vivant dans un logement subventionné et 6,4 % de ceux vivant dans un logement non subventionné habitaient dans un logement nécessitant des réparations majeures. Ces taux sont inférieurs à ceux enregistrés pour l’ensemble de la population : au sein de la population générale, 11,6 % des locataires d’un logement subventionné et 8,4 % des locataires d’un logement non subventionné habitaient dans un logement nécessitant des réparations majeures.
Population arabe | Population totale | |||
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chiffre | pourcentage | chiffre | pourcentage | |
Total, état du logement | 523 235 | 100,0 | 34 460 065 | 100,0 |
Logement nécessitant des réparations majeures | 29 705 | 5,7 | 2 298 760 | 6,7 |
Propriétaire | 11 875 | 4,7 | 1 351 740 | 5,5 |
Avec hypothèque | 10 050 | 4,9 | 956 105 | 5,7 |
Sans hypothèque | 1 825 | 4,0 | 395 640 | 4,9 |
Locataire | 17 820 | 6,5 | 807 125 | 8,8 |
Logement subventionné | 3 135 | 7,6 | 131 670 | 11,6 |
Logement non subventionné | 14 685 | 6,4 | 675 460 | 8,4 |
Source : Recensement de la population de 2016. |
Besoins impérieux en matière de logement
Les besoins impérieux en matière de logement touchent plusieurs éléments des droits de la personne en ce qui concerne l’habitation d’un logement adéquat. Ces droits concernent notamment la satisfaction des besoins du ménage sur le plan de l’abordabilité, de la taille convenable et de l’état du logement, ainsi que la disponibilité d’un logement locatif abordable si ces besoins ne sont pas comblés. On dit d’un ménage qu’il éprouve des besoins impérieux en matière de logement si ce dernier n’est pas conforme à au moins l’une des normes d’acceptabilité (abordabilité, taille et état) et si 30 % du revenu total avant impôt du ménage est insuffisant pour lui permettre de payer le loyer médian d’un logement similaire acceptable (répondant aux trois normes d’occupation) situé dans sa collectivité.
Selon les données du Recensement de 2016, les personnes arabes (24,7 %) étaient plus de deux fois plus susceptibles que l’ensemble de la population (10,6 %) de vivre au sein d’un ménage ayant des besoins impérieux en matière de logement.
Les personnes arabes vivant dans un logement occupé par le propriétaire (14,6 %) avaient des besoins impérieux en matière de logement à un taux près de trois fois plus élevé que celui pour la population totale (5,4 %). La proportion des personnes arabes vivant dans un logement locatif et ayant des besoins impérieux en matière de logement était de 35,4 %, comparativement à 25,3 % pour la population totale.
L’incidence des besoins impérieux en matière de logement était plus élevée pour les personnes arabes vivant dans un logement occupé par le propriétaire avec et sans hypothèque que pour leurs homologues au sein la population totale. Parmi les personnes arabes vivant dans un logement occupé par le propriétaire et ayant une hypothèque, 15,3 % avaient des besoins impérieux en matière de logement, comparativement à 6,0 % de la population totale. En comparaison, parmi les personnes arabes vivant dans un logement occupé par le propriétaire, mais n’ayant pas hypothèque, le taux de besoins impérieux en matière de logement était de 11,2 %, comparativement à 4,3 % pour la population totale.
De même, parmi les ménages locataires, le taux de personnes arabes ayant des besoins impérieux en matière de logement variait selon que leur logement était subventionné au non. Chez les locataires d’un logement non subventionné, les personnes arabes (34,4 %) étaient plus susceptibles d’avoir des besoins impérieux en matière de logement que l’ensemble de la population (23,2 %).
Population arabe | Population totale | |||
---|---|---|---|---|
chiffre | pourcentage | chiffre | pourcentage | |
Total, besoins impérieux en matière de logementTableau 6 Note 1 | 468 300 | 100,0 | 32 803 125 | 100,0 |
Ayant des besoins impérieux en matière de logement | 115 610 | 24,7 | 3 492 080 | 10,6 |
Propriétaire | 35 035 | 14,6 | 1 307 620 | 5,4 |
Avec hypothèque | 30 080 | 15,3 | 971 150 | 6,0 |
Sans hypothèque | 4 950 | 11,2 | 336 470 | 4,3 |
Locataire | 80 570 | 35,4 | 2 184 455 | 25,3 |
Logement subventionné | 14 445 | 40,4 | 433 190 | 39,9 |
Logement non subventionné | 66 125 | 34,4 | 1 751 265 | 23,2 |
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Expériences en matière de logement des hommes et des femmes arabes
En 1995, le gouvernement du Canada s’est engagé à utiliser l’ACS+ pour faire avancer l’égalité entre les sexes au Canada, dans le cadre de la ratification du Programme d’action de Beijing des Nations Unies.
Le principe de l’égalité entre les sexes est inscrit dans la Charte canadienne des droits et libertés, laquelle fait partie intégrante de la Constitution du Canada. Ce principe implique que toute personne, soit-elle femme, personne non binaire, est libre de participer à toutes les sphères de la vie canadienne et d’ainsi contribuer à l’édification d’une société ouverte et démocratique.
L’ACS+ est un processus analytique qui sert à évaluer les répercussions potentielles des politiques, des
programmes ou des initiatives sur les femmes, les hommes et les personnes de diverses identités de genre. Le signe « plus » dans ACS+ ne se limite pas aux différences entre les personnes fondées sur le genre. Nous avons tous de multiples facteurs identitaires qui se recoupent et contribuent à faire de nous ce que nous sommes. L’ACS+ examine de nombreux autres facteurs identitaires comme la race, l’origine ethnique, le statut d’immigrant, la religion, l’âge, la présence d’une incapacité mentale ou physique et la façon dont leur interaction influence la manière dont nous pouvons ressentir les politiques et les initiatives gouvernementales.
Les données présentées ci-dessous mettent en relief les différences dans les expériences en matière de logement des femmes et des hommes arabes. Comparativement aux hommes arabes, les femmes arabes étaient plus susceptibles de vivre dans un logement de taille non convenable et d’avoir des besoins impérieux en matière de logement.
Hommes arabes | Femmes arabes | |
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pourcentage | ||
Dans un logement occupé par le propriétaire | 47,7 | 48,2 |
Dans un ménage ayant consacré plus de 30 % de son revenu total au logementTableau 7 Note 1 | 39,8 | 39,9 |
Dans un logement de taille non convenable | 27,6 | 30,2 |
Dans un logement nécessitant des réparations majeures | 5,7 | 5,7 |
Ayant des besoins impérieux en matière de logementTableau 7 Note 2 | 23,8 | 25,7 |
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Pour en savoir plus sur l’ACS+, consultez la page Web sur la condition féminine du gouvernement du Canada.
Vous trouverez de plus amples renseignements sur les expériences en matière de logement d’autres sous-populations, ventilés selon les groupes d’âge et le genre, le statut d’immigrant, les groupes de population désignés comme minorité visible, les populations autochtones et d’autres groupes dans les feuillets d’information supplémentaires diffusés sur la page de la série des Expériences en matière de logement au Canada. De plus, d’autres produits de données qui mettent davantage l’accent sur une analyse intersectionnelle de l’ACS+ relativement aux expériences en matière de logement seront diffusés sur la page de la série des Expériences en matière de logement au Canada à mesure qu’ils seront disponibles.
Situation des particuliers dans le ménage
La situation des particuliers dans le ménage sert à déterminer si une personne vit avec une ou plusieurs autres personnes et, le cas échéant, si elle est apparentée à cette personne ou à ces personnes. Les ménages peuvent être différenciés selon qu’il s’agit de ménages avec famille de recensement et de ménages sans famille de recensement. Les ménages avec famille de recensement comprennent au moins une famille de recensementNote 7 . Les ménages sans famille de recensement se composent soit d’une personne vivant seule, soit d’un groupe de deux personnes ou plus qui vivent ensemble, mais qui ne forment pas une famille de recensement (par exemple, des colocataires).
Selon les données du Recensement de 2016, 85,9 % des personnes arabes étaient membres d’un ménage comptant une famille de recensement, un taux supérieur à celui de l’ensemble de la population (79,6 %). Les personnes arabes dont le ménage compte une seule famille de recensement étaient plus susceptibles de vivre au sein d’une famille comptant un couple avec enfants (69,6 %) que sans enfants (7,4 %). Il en allait de même pour l’ensemble de la population : 45,7 % de la population vivait dans un ménage comptant une seule famille de recensement avec enfants et 22,5 %, dans un ménage sans enfants. Les personnes arabes (8,8 %) étaient moins susceptibles de faire partie d’un ménage monoparental que l’ensemble de la population (11,3 %).
Le fait de vivre dans un ménage sans famille de recensement était moins courant chez les personnes arabes (9,3 %) qu’au sein de la population totale (15,4 %). Cela s’explique par le fait que seule une petite proportion des personnes arabes vivaient seules (5,9 %). En comparaison, au sein de la population totale, 11,5 % des personnes faisant partie d’un ménage privé au Canada vivaient seules.
Population arabe | Population totale | |||
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chiffre | pourcentage | chiffre | pourcentage | |
Total, type de ménage | 523 235 | 100,0 | 34 460 065 | 100,0 |
Ménage comptant une seule famille de recensementTableau 8 Note 1 | 449 330 | 85,9 | 27 414 900 | 79,6 |
Couple sans enfants | 38 930 | 7,4 | 7 761 355 | 22,5 |
Couple avec enfants | 364 380 | 69,6 | 15 754 465 | 45,7 |
Famille monoparentale | 46 020 | 8,8 | 3 899 085 | 11,3 |
Ménage comptant plusieurs familles de recensementTableau 8 Note 1 | 25 055 | 4,8 | 1 746 110 | 5,1 |
Ménage sans famille de recensement | 48 850 | 9,3 | 5 299 050 | 15,4 |
Ménage composé d'une seule personne | 30 810 | 5,9 | 3 967 770 | 11,5 |
Ménage composé de deux personnes ou plus | 18 045 | 3,4 | 1 331 280 | 3,9 |
Source : Recensement de la population de 2016. |
Au sujet des données
Les estimations présentées dans ce feuillet d’information sont tirées du Recensement de la population de 2016. Pour obtenir de plus amples renseignements détaillés sur l’un ou l’autre des indicateurs dans ce feuillet d’information, veuillez consulter la page d’accueil du Recensement de la population.
Les données du Recensement de la population sur le logement sont recueillies à partir du questionnaire détaillé, dont l’échantillon provient d’une base de sondage sur les logements privés au Canada. Comme l’enquête-échantillon provient de ménages privés, les données des personnes vivant dans les types de logements suivants n’ont pas été recueillies :
- les représentants officiels des pays étrangers qui vivent au Canada et leur famille;
- les membres d’ordres religieux et d’autres groupes vivant en communauté;
- les membres des Forces armées canadiennes vivant dans une base militaire;
- les personnes vivant dans une résidence pour personnes âgées;
- les personnes vivant à temps plein dans un établissement institutionnel (p. ex., les détenus des pénitenciers et les malades chroniques vivant dans un hôpital ou un établissement de soins infirmiers);
- les personnes vivant dans un autre type de logement collectif (p. ex., un refuge, un terrain de camping ou un hôtel).
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