Rapports économiques et sociaux
Les étudiants étrangers comme source de main-d’œuvre : la participation au marché du travail après les études

Date de diffusion : le 18 janvier 2022

DOI: https://doi.org/10.25318/36280001202101200002-fra

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Sommaire

La présente étude porte sur la mesure dans laquelle les étudiants étrangers participent au marché du travail dans le cadre du Programme de permis de travail postdiplôme (PPTPD) après avoir obtenu un permis d’études au niveau postsecondaire (mais avant l’immigration). Le nombre d’étudiants étrangers qui participent au PPTPD après leurs études a augmenté de façon marquée en raison de l’augmentation du nombre d’étudiants étrangers au Canada et d’une plus grande proportion de diplômés étrangers qui obtiennent un permis de travail postdiplôme (PTPD). La participation au marché du travail des titulaires de PTPD (définie comme la part des titulaires de PTPD ayant des revenus T4 positifs) est demeurée relativement stable de 2008 à 2018 : environ les trois quarts ont fait état de revenus T4 chaque année. Étant donné l’augmentation du nombre de titulaires d’un PTPD, cela équivalait à une augmentation de plus de 13 fois la taille du nombre de titulaires d’un PTPD ayant des revenus T4, qui est passée de 10 300 en 2008 à 135 100 en 2018. Les gains annuels médians reçus par les titulaires de PTPD ayant un revenu d’emploi ont également augmenté au cours de cette période pour passer de 14 500 $ (en dollars de 2018) en 2008 à 26 800 $ en 2018, ce qui suggère une augmentation du montant moyen de l’intrant travail. Près des trois quarts de tous les titulaires de PTPD sont devenus des résidents permanents dans les cinq années suivant l’obtention de leur PTPD. Grâce à la participation au PPTPD et à la transition subséquente vers la résidence permanente, les étudiants étrangers ont fourni une source croissante de main-d’œuvre pour le marché du travail canadien qui s’étend bien au-delà de leurs périodes d’études.

Auteurs

Eden Crossman travaille à la Direction de la recherche et de l’évaluation à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. Yuqian Lu et Feng Hou travaillent à la Division de l’analyse sociale et de la modélisation, Direction des études analytiques et de la modélisation, de Statistique Canada.

Remerciements

Cette étude a été menée en collaboration avec Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. Les auteurs tiennent à remercier Cédric de Chardon, Marc Frenette, Rebeka Lee, Katherine Wall et Linda Wang pour les conseils et les commentaires qu’ils ont transmis à l’égard d’une version antérieure du présent article.

Introduction

Le nombre d’étudiants étrangers a considérablement augmenté dans le monde, particulièrement ceux en provenance des pays en développement vers des pays occidentaux développés. Au cours des dernières années, le Canada a pris la tête par rapport aux autres grands pays occidentaux au chapitre de l’augmentation des étudiants étrangers. Par exemple, de 2008 à 2019, le nombre de permis délivrés aux étudiants étrangers en enseignement supérieur a augmenté de 2,8 fois pour passer de 45 900 à 173 000 au Canada, par rapport à une croissance de 7 % aux États-Unis, où le nombre de permis est passé de 340 700 à 364 000 permis, à 50 % au Royaume-Uni, où ce nombre est passé de 249 000 à 374 000, et à 52 % en Australie, où le nombre est passé de 114 400 à 173 400 (OCDE, 2020). La croissance plus rapide du flux entrant d’étudiants étrangers au Canada est probablement liée à l’évolution de l’environnement d’accueil dans d’autres grands pays d’accueil (en particulier aux États-Unis, où la nouvelle admission d’étudiants internationaux en enseignement supérieur a diminué de 23 % de 2016 à 2019Note ) et aux mesures concrètes adoptées par le gouvernement canadien pour attirer des étudiants étrangersNote .

La possibilité pour les étudiants étrangers de travailler au Canada après l’obtention de leur diplôme et de devenir éventuellement résidents permanents, et en fin de compte citoyens canadiens, est considérée comme un facteur d’attraction pour les étudiants étrangers éventuels. Lorsque des étudiants étrangers décident de rester et de travailler au Canada après l’obtention du diplôme, l’une des principales façons de le faire est au moyen du Programme de permis de travail postdiplôme (PPTPD). Le PPTPD est un programme de travailleurs temporaires qui offre des possibilités de marché du travail aux étudiants étrangers diplômés d’établissements d’enseignement postsecondaire publics et privés conférant des grades universitaires. D’une part, le PPTPD permet aux étudiants étrangers qui ont obtenu leur diplôme d’un établissement postsecondaire canadien reconnu d’acquérir une expérience de travail au Canada et de fournir l’expérience d’emploi nécessaire pour présenter une demande d’admission dans certains volets de résidence permanente. D’autre part, le PPTPD facilite la contribution des étudiants étrangers au marché du travail canadien, augmente le bassin de candidats qualifiés pour une éventuelle immigration et sert à faire du Canada une destination d’études plus attrayante (CIC, 2010).

Le PPTPD a débuté en 2003 à titre de programme pilote dans certaines provinces et a été étendu à l’ensemble du pays en 2005. En 2008, d’autres améliorations ont permis aux nouveaux diplômés d’obtenir un permis de travail ouvert pendant une période pouvant aller jusqu’à trois ans (selon la durée de leur programme d’études) sans restriction quant au lieu de travail, à l’employeur, à la profession ou à l’exigence d’une offre d’emploi. Avec un permis de travail postdiplôme (PTPD), comme c’est le cas pour tous les permis de travail ouverts, les diplômés peuvent travailler à temps plein, à temps partiel et être des travailleurs autonomes (CIC, 2010). En 2014, les modifications réglementaires du Programme des étudiants étrangers sont entrées en vigueur et comprenaient des modifications, qui se sont étendues à la période après l’obtention du titre scolaire (gouvernement du Canada, 2014). Avant 2014, les titulaires de permis d’études n’étaient pas autorisés à travailler après la fin de leurs études en attendant l’approbation de leur PTPD. Avec les changements, les diplômés étrangers admissibles sont autorisés à travailler à temps plein après la fin de leurs études jusqu’à ce qu’une décision soit prise en ce qui concerne leur demande de PTPD.

À l’heure actuelle, pour obtenir un PTPD, le candidat doit avoir obtenu son diplôme d’un établissement d’enseignement désigné admissible. Ils doivent également avoir suivi un programme d’enseignement universitaire ou professionnel dans un établissement admissible au Canada d’une durée d’au moins huit mois menant à un grade, à un diplôme ou à un certificat. Ils devaient conserver le statut d’étudiant à temps plein au Canada pendant chaque session universitaire du programme ou des programmes d’études qu’ils ont suivis. Les étudiants ne sont pas admissibles à un PTPD s’ils ont suivi un cours d’anglais ou de français langue seconde ou un programme d’études, des cours d’intérêt général ou de perfectionnement personnel, ou un cours ou un programme d’études dans un collège privé d’enseignement professionnel. Les candidats ne peuvent recevoir qu’un seul PTPD au cours de leur vie.

Peu de recherches ont été faites pour examiner comment les étudiants étrangers ont bénéficié du PPTPD en obtenant un PTPD, en trouvant un emploi et en passant à la résidence permanente. Afin de combler cette lacune en matière de connaissances, le présent article évalue la mesure dans laquelle les étudiants étrangers participent au marché du travail par l’entremise du PPTPD après avoir obtenu un permis d’études au niveau postsecondaire. Cet article s’inscrit dans une série de publications dressant un portrait général des étudiants étrangers comme source de main-d’œuvre au Canada. Il cherche à mieux comprendre les activités des étudiants étrangers sur le marché du travail après leur période d’études (mais avant l’immigration)Note . Plus précisément, le présent article examine les tendances au chapitre du nombre et de la proportion d’étudiants étrangers participant au PPTDP et la part des titulaires de PTPD ayant un revenu d’emploi et leurs niveaux de rémunération. La transition des titulaires de PTPD vers la résidence permanente est également examinée.

L’analyse est fondée sur les étudiants étrangers qui ont obtenu un permis d’études au niveau postsecondaire entre 2004 et 2018 et sur ceux qui ont obtenu un PTPD par la suite entre 2008 et 2018Note . Pour ce qui est des aspects de l’analyse qui portent sur les permis d’études, l’information provient du premier permis d’études délivré (et avant le PTPD) et comprend les titulaires de permis d’études âgés de 15 à 59 ans au cours de l’année de signatureNote . Un PTPD est attribué à une personne, tout en gardant actif le premier permis émis. Cette étude s’appuie sur les données de la Base de données longitudinales sur l’immigration, qui ont été intégrées aux fichiers de données fiscales T4 du Fichier de microdonnées longitudinales des comptes nationaux.

Le nombre de nouveaux titulaires de permis de travail postdiplôme a augmenté, les gains les plus importants étant enregistrés chez les personnes originaires de l’Inde et chez celles qui ont l’intention de travailler en Ontario

Le nombre d’étudiants étrangers qui participent au PPTPD après leurs études a augmenté de façon marquée, de même que le nombre croissant d’étudiants étrangers au Canada. Le nombre de titulaires d’un premier permis d’études a augmenté de façon assez constante depuis le milieu des années 2000 (alors que ce nombre était d’environ 75 000), s’accélérant surtout après 2015 pour atteindre le chiffre de 250 000 en 2019 (Crossman, Choi et Hou, 2021). En même temps, une plus grande proportion d’étudiants étrangers obtient un PTPD après l’obtention de leur diplôme. Le graphique 1 indique le taux cumulatif d’étudiants étrangers qui ont obtenu un PTPD des années après l’expiration de leur premier permis d’études. Dans les cohortes plus récentes d’étudiants étrangers (définies par la première année d’expiration de leur permis d’études), il y avait une tendance à avoir une plus grande proportion d’étudiants qui obtenaient un PTPD. Un an après l’expiration de leur permis d’études, 16 % des étudiants étrangers titulaires d’un permis d’études expiré en 2008 avaient obtenu un PTPD; cela se compare à 43 % de ceux qui ont un permis d’études qui a expiré en 2017. Cinq ans après l’expiration de leur premier permis d’études, 29 % de la cohorte d’étudiants étrangers de 2008 avaient obtenu un PTPD, par rapport à 48 % de la cohorte de 2012.

Graphique 1 Taux cumulatif d'étudiants étrangers qui obtiennent un permis de travail après l'obtention du diplôme par année d'expiration (cohorte) du permis d'études

Tableau de données du graphique 1 
Tableau de données du graphique 1
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 1 1, 2, 3, 4 et 5, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
1 2 3 4 5
pourcentage
Cohorte de 2008 16 20 24 27 29
Cohorte de 2009 18 23 28 32 34
Cohorte de 2010 20 26 31 35 36
Cohorte de 2011 25 32 36 39 41
Cohorte de 2012 33 39 42 46 48
Cohorte de 2013 37 42 47 50 52
Cohorte de 2014 37 45 49 52 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Cohorte de 2015 36 43 48 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Cohorte de 2016 34 42 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Cohorte de 2017 43 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer

De 2008 à 2018, le nombre annuel de nouveaux titulaires de PTPD a augmenté de plus de six fois pour passer de 10 300 à 64 700 (tableau 1). Même si cette augmentation s’est produite chez les hommes et les femmes, la part des titulaires de PTPD de sexe masculin a toujours été plus élevée que celle des titulaires de PTPD de sexe féminin tout au long de la période. Selon l’âge, la part des PTPD obtenus par les personnes de 24 ans et moins avait affiché une tendance à la hausse au fil du temps et avait représenté près de la moitié (49 %) de tous les PTPD signés en 2018. En revanche, la part des jeunes de 25 à 34 ans a connu une tendance à la baisse pour passer de 56 % en 2008 à 46 % en 2018, bien que leur nombre n’ait cessé d’augmenter pour passer de 5 800 à 29 400.

La grande majorité des titulaires de PTPD provenaient de deux pays d’origine, l’Inde et la Chine. Ensemble, ces deux pays d’origine représentaient 66 % de tous les PTPD délivrés en 2018, en hausse par rapport à 51 % en 2008. La part des PTPD obtenus par des étudiants étrangers de l’Inde a augmenté plus de quatre fois pour passer de 10 % en 2008 à 46 % en 2018. La tendance a été inversée pour la part obtenue par les étudiants étrangers de Chine, qui a reculé pour passer de 41 % à 20 %. Au cours de cette période, les étudiants étrangers provenant de l’Inde qui avaient l’intention d’étudier au niveau postsecondaire ont augmenté beaucoup plus rapidement que ceux de la Chine (Crossman, Choi et Hou, 2021).

La grande majorité des titulaires de PTPD avaient l’intention de travailler en Ontario, suivie de ceux qui avaient l’intention de travailler en Colombie-Britannique et au Québec. Dans le cas des PTPD obtenus en 2018, 56 % visaient les personnes qui avaient l’intention de travailler en Ontario (par rapport à 44 % en 2008); ces parts étaient de 16 % pour la Colombie-Britannique et de 11 % pour le Québec (en baisse par rapport à 19 % et 13 %, respectivement, en 2008).


Tableau 1
Titulaires de permis de travail postdiplôme par année de signature, 2008 à 2018
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Titulaires de permis de travail postdiplôme par année de signature Année de signature du permis de travail postdiplôme, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018, calculées selon pourcentage et nombre unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Année de signature du permis de travail postdiplôme
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
pourcentage
Sexe
Homme 54 55 56 57 59 57 58 57 55 55 56
Femme 46 45 44 43 41 43 42 43 45 45 44
Groupe d’âge à l’année de signature du PTPD
Moins de 25 ans 41 42 45 46 47 45 44 43 42 46 49
25 à 34 56 55 52 51 50 52 53 54 54 49 46
35 ans et plus 3 3 3 3 3 3 3 4 4 5 5
Principal pays d’origine (classement de 2018 du PTPD)
Inde 10 10 16 25 32 32 32 28 23 32 46
Chine 41 36 33 29 27 30 30 33 33 27 20
France 3 5 5 4 4 4 4 4 5 4 3
Corée du Sud 4 4 4 3 3 3 3 3 3 3 3
Brésil 0 1 1 1 0 0 0 1 1 2 2
Nigéria 1 2 2 2 2 2 2 3 3 3 2
Iran 1 1 1 2 2 2 2 2 2 1 1
Vietnam 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
États-Unis 5 5 4 4 3 3 2 2 2 2 1
Pakistan 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 1
Autres pays 31 33 32 28 24 22 21 22 24 23 19
Destination prévue
Terre-Neuve-et-Labrador 1 1 1 1 1 1 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0
Île-du-Prince-Édouard 0 0 0 0 0 0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0
Nouvelle-Écosse 3 3 3 3 3 3 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0 0 0 2
Nouveau-Brunswick 2 2 2 1 1 1 0 0 0 0 1
Québec 13 17 17 16 14 14 2 4 1 1 11
Ontario 44 42 45 46 48 48 0 3 2 3 56
Manitoba 5 4 4 3 4 3 0 0 0 0 4
Saskatchewan 2 2 3 6 6 3 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0 0 0 2
Alberta 10 9 8 8 9 10 0 0 0 0 6
Colombie-Britannique 19 19 17 16 15 16 2 2 2 2 16
Territoires Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0
Non déclaré Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 0 95 90 94 94 1
nombre
Total 10 300 11 800 13 500 18 100 23 000 29 500 32 100 27 200 33 300 44 800 64 700

La part des titulaires de permis de travail postdiplôme déclarant des gains est demeurée relativement stable, mais elle diffère selon le pays d’origine

Le nombre de titulaires de PTPD ayant des revenus T4 positifs a augmenté plus de 13 fois pour passer de 10 300 en 2008 à 135 100 en 2018 (tableau 2). Cela équivalait à environ les trois quarts des titulaires de PTPD qui ont des revenus T4 chaque année au cours de la périodeNote . La part des titulaires de PTPD qui déclarent des revenus constitue une mesure de leur participation au marché du travail. En ce sens, leur taux de participation au marché du travail est demeuré relativement stable au cours de la période.

Même si les proportions de titulaires de PTPD de sexe masculin et de sexe féminin qui ont déclaré des revenus d’emploi étaient à peu près similaires au cours des années d’imposition 2017 et 2018, la part des hommes était généralement plus élevée tout au long de la période (à l’exception de 2008 et de 2009). Il y avait peu de différence selon l’âge dans la part des titulaires de PTPD qui déclaraient des revenus.

Le Nigeria était le pays d’origine ayant la plus forte proportion de titulaires de PTPD ayant déclaré des revenus en 2018 (95 %), suivi du Brésil (91 %), du Vietnam (88 %), de l’Iran et du Pakistan (86 % chacun). Le principal pays d’origine associé à une proportion plus faire de déclaration de revenus pour cette même année était la Chine (62 %), suivie des États-Unis (67 %), de l’Inde (75 %) et de la France (76 %).

En 2018, la part la plus élevée des titulaires de PTPD qui ont déclaré des revenus était celle des personnes qui avaient l’intention de travailler dans les territoires (95 %), suivie de Terre-Neuve-et-Labrador (87 %) et du Nouveau-Brunswick (86 %). En 2018, les destinations prévues affichant la part la plus faible de titulaires de PTPD ayant déclaré des revenus étaient l’Ontario (72 %), la Colombie-Britannique (75 %) et la Nouvelle-Écosse (76 %). Par conséquent, certaines des parts les plus faibles de titulaires de PTPD ayant déclaré des revenus se sont produites pour des destinations ayant les parts les plus importantes de titulaires de PTPD, à savoir l’Ontario, la Colombie-Britannique et le Québec.


Tableau 2
Pourcentage de titulaires de permis de travail postdiplôme valides ayant des revenus T4, années d’imposition 2008 à 2018
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Pourcentage de titulaires de permis de travail postdiplôme valides ayant des revenus T4 Année d’imposition, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018, calculées selon pourcentage et nombre unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Année d’imposition
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
pourcentage
Sexe
Homme 77 73 70 69 73 75 76 76 75 75 75
Femme 79 73 68 66 68 69 71 71 71 73 73
Groupe d’âge dans l’année d’imposition
Moins de 25 ans 78 72 69 69 73 73 75 75 75 76 73
25 à 34 79 74 69 67 70 72 73 73 73 73 75
35 ans et plus 75 71 68 68 69 71 72 72 74 77 81
Principal pays d’origine (classement de 2018 du PTPD)
Inde 86 84 83 84 87 87 87 87 86 84 75
Chine 73 67 61 57 58 60 61 61 61 60 62
France 82 72 72 71 70 67 69 71 72 74 76
Corée du Sud 72 65 58 58 62 65 69 71 72 76 80
Brésil 74 73 69 73 65 68 76 78 84 89 91
Nigéria 94 88 81 81 80 83 86 90 92 94 95
Iran 80 80 79 80 80 82 78 78 80 83 86
Vietnam 87 80 68 67 68 73 79 81 84 83 88
États-Unis 82 74 68 63 63 63 61 62 62 66 67
Pakistan 86 78 78 77 83 83 83 84 83 85 86
Autres pays 81 76 73 70 71 71 74 75 75 78 82
Destination prévue du PTPD
Terre-Neuve-et-Labrador 81 83 75 72 75 76 73 65 55 77 87
Île-du-Prince-Édouard 88 88 81 70 78 67 63 64 48 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 82
Nouvelle-Écosse 79 73 69 67 63 64 62 57 49 73 76
Nouveau-Brunswick 84 76 72 69 70 75 75 78 70 85 86
Québec 74 70 68 67 69 67 67 62 59 67 78
Ontario 75 71 67 67 70 72 74 70 64 73 72
Manitoba 82 74 74 72 78 79 78 69 61 89 81
Saskatchewan 87 81 79 85 87 85 79 63 56 80 82
Alberta 90 86 80 78 82 84 82 75 71 82 80
Colombie-Britannique 80 73 67 61 63 66 66 62 58 68 75
Territoires Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 91 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 91 87 71 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 95
Non déclaré Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer 75 76 78 76 75 74
Total 78 73 69 68 71 72 74 74 74 74 74
nombre
Nombre total de détenteurs de PTPG ayant des revenus T4 10 300 20 300 28 900 40 300 50 500 64 900 77 800 83 500 92 900 104 700 135 100

Les revenus médians des titulaires de permis de travail postdiplôme ont augmenté au cours de la dernière décennie

Bien que le tableau 2 quantifie le pourcentage de titulaires de PTPD qui ont un revenu d’emploi au cours d’une année d’imposition donnée, le tableau 3 indique le revenu annuel médian des personnes qui ont un revenu d’emploi. Les changements dans les niveaux de revenu au fil du temps peuvent donner une indication des changements dans l’intensité de l’engagement sur le marché du travail des titulaires de PTPD qui ont un emploi rémunéré. Au cours de la dernière décennie, le revenu médian reçu par les titulaires de PTPD ayant un revenu d’emploi a augmenté et est passé de 14 500 $ (en dollars de 2018) en 2008 à 26 800 $ en 2018, ce qui témoigne d’un engagement accru sur le marché du travail (p. ex. les heures travaillées au cours de l’année d’imposition).

Les revenus des titulaires de PTPD de sexe masculin étaient constamment plus élevés que ceux de leurs homologues féminins. Alors que les revenus des titulaires de PTPD étaient généralement les plus élevés du côté plus âgé du spectre de l’âge, la croissance des revenus était plus forte pour les groupes d’âge plus jeunes de 2008 à 2018.

En 2018, les titulaires de PTPD de l’Iran ont enregistré les revenus médians les plus élevés, suivis par ceux du Nigeria et du Pakistan. En revanche, les revenus étaient les plus faibles pour ceux de la Chine, suivis par ceux des États-Unis et du Vietnam. Au cours de la période, les revenus ont augmenté le plus parmi les titulaires des États-Unis, de la France et de la Corée du Sud.

En 2018, les revenus médians les plus élevés ont été déclarés par les titulaires de PTPD qui travaillent dans les territoires, suivis par ceux qui travaillent en Alberta et en Saskatchewan. Les revenus les plus faibles ont été déclarés par les titulaires travaillant au Québec, en Nouvelle-Écosse et à l’Île-du-Prince-Édouard. De 2008 à 2018, la croissance des revenus a été la plus élevée chez les titulaires de PTPD travaillant à Terre-Neuve-et-Labrador, suivi du Québec et du Nouveau-Brunswick. La croissance était la plus faible chez ceux qui travaillent en Alberta, à l’Île-du-Prince-Édouard et au Manitoba.

En 2018, le revenu médian était le plus élevé chez les titulaires de PTPD travaillant dans l’exploitation minière, l’extraction de pétrole et de gaz, les services publics et l’administration publique. En revanche, les revenus les plus faibles ont été déclarés chez personnes travaillant dans les services d’enseignement; les services de soutien administratifs, les services de gestion des déchets et les services d’assainissement; les services d’hébergement et de restauration; et le commerce de détail. Ces différences d’un secteur à l’autre correspondent à la tendance générale pour tous les travailleurs canadiens. La croissance des revenus entre 2008 et 2018 a été la plus élevée pour les titulaires de PTPD travaillant dans les services d’hébergement et de restauration, le commerce de détail, les services immobiliers et des services de location et de location à bail, et les services éducatifs.


Tableau 3
Rémunération médiane des titulaires de permis de travail postdiplôme valides ayant des revenus T4 positifs, années d’imposition 2008 à 2018
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Rémunération médiane des titulaires de permis de travail postdiplôme valides ayant des revenus T4 positifs Année d’imposition, 2008, 2010, 2012, 2014, 2016 et 2018, calculées selon dollars constants de 2018 unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Année d’imposition
2008 2010 2012 2014 2016 2018
dollars constants de 2018
Sexe
Homme 15 900 20 000 23 000 25 200 29 300 28 100
Femme 13 500 17 100 19 400 20 300 23 700 25 300
Âge à l’année d’imposition
Moins de 25 ans 12 800 14 100 16 600 18 600 21 800 23 500
25 à 34 16 000 21 600 24 300 25 600 29 000 28 800
35 ans et plus 17 300 20 800 24 000 25 200 27 300 29 000
Principaux pays sources (classement 2018 du PTPD)
Inde 16 100 18 000 22 100 26 300 31 600 27 500
Chine 13 800 17 400 18 200 18 900 21 900 23 100
France 13 800 18 400 23 600 22 400 22 600 27 100
Corée du Sud 13 500 18 700 21 400 20 600 24 500 25 700
Brésil 17 600 21 600 26 600 25 000 25 300 28 800
Nigéria 19 600 22 300 25 200 24 700 27 900 31 900
Iran 22 000 18 800 24 000 22 700 26 900 32 100
Vietnam 17 400 23 700 25 000 21 000 23 900 25 300
États-Unis 11 500 17 400 18 500 19 800 21 800 24 200
Pakistan 17 300 28 100 28 900 27 800 32 400 31 300
Autre 15 400 19 500 22 600 22 600 24 700 27 500
Province d’emploi au cours de l’année d’impositionTableau 3 Note 1
Terre-Neuve-et-Labrador 10 100 15 700 19 000 21 900 27 300 26 300
Île-du-Prince-Édouard 15 300 25 600 17 200 19 900 21 400 24 000
Nouvelle-Écosse 12 400 17 100 17 400 19 800 26 600 23 400
Nouveau-Brunswick 13 400 20 200 23 000 24 800 28 800 27 800
Québec 10 600 13 500 17 400 16 500 19 400 23 200
Ontario 13 300 19 200 20 000 21 400 26 000 26 000
Manitoba 15 700 19 300 15 400 23 500 24 100 25 200
Saskatchewan 16 900 14 300 26 100 32 300 32 300 30 400
Alberta 24 000 27 300 30 600 30 100 33 900 32 000
Colombie-Britannique 14 700 18 200 20 600 21 700 27 800 28 400
Secteur d’emploi au cours de l’année d’impositionTableau 3 Note 2
Agriculture, foresterie, pêche et chasse 15 800 17 600 19 400 23 200 29 600 29 900
Extraction minière, exploitation en carrière et extraction de pétrole et de gaz 45 900 52 400 52 800 49 300 41 400 47 600
Services publics 33 600 45 000 44 800 47 100 48 900 42 300
Construction 22 900 24 500 27 000 28 900 32 000 32 000
Fabrication 22 000 29 900 30 600 31 200 36 200 33 600
Commerce de gros 15 900 22 000 25 800 27 300 31 000 30 500
Commerce de détail 9 100 13 700 16 900 19 200 21 700 22 800
Transport et entreposage 17 300 21 800 26 300 31 000 32 700 31 700
Industrie de l'information et industrie culturelle 19 700 25 500 27 100 30 300 37 300 32 800
Finance et assurances 20 900 29 500 32 100 33 300 36 000 35 500
Services immobiliers et services de location et de location à bail 12 400 20 500 22 000 23 300 27 400 29 000
Services professionnels, scientifiques et techniques 22 200 28 100 32 600 32 400 34 900 33 900
Gestion de sociétés et d’entreprises 20 100 25 800 29 800 29 900 32 600 31 000
Services administratifs, services de soutien, services de gestion des déchets et services d’assainissement 11 900 14 800 15 300 17 200 20 500 22 100
Services d’enseignement 8 600 10 900 11 100 12 300 15 300 19 500
Soins de santé et assistance sociale 17 500 25 400 26 100 27 500 31 000 30 300
Arts, spectacles et loisirs 11 200 13 000 18 000 19 200 20 500 23 000
Services d’hébergement et de restauration 8 800 11 000 15 900 17 000 20 100 22 200
Autres services (sauf les administrations publiques) 14 300 17 300 19 000 20 900 24 300 25 900
Administrations publiques 25 300 35 000 39 000 41 000 46 200 40 000
Dans l’ensemble 14 500 18 700 21 500 23 100 26 800 26 800

Le nombre de titulaires de permis de travail postdiplôme qui transitent vers la résidence permanente augmente, particulièrement chez les titulaires de permis ayant un diplôme de niveau collégial ou une maîtrise

Une étude antérieure montre que parmi les étudiants étrangers arrivés dans les années 2000, environ 3 sur 10 ont obtenu le statut de résident permanent au cours des 10 années qui ont suivi leur arrivée (Choi, Crossman et Hou 2021). On s’attend à ce que les titulaires de PTPD aient des taux de transition élevés, parce que l’expérience de travail au Canada améliorerait leurs chances d’être sélectionnés comme immigrants économiques et parce qu’ils pourraient être plus motivés à chercher un statut de résident permanent que ceux qui n’ont pas présenté de demande de PTPD.

La part cumulative globale des transitions de titulaires de PTPD vers la résidence permanente par années depuis l’année de signature du PTPD (jusqu’à l’année d’immigration) pour les PTPD signés de 2008 à 2016 est présentée au graphique 2. Dans l’ensemble, le taux de transition vers le statut de résident permanent chez les titulaires de PTPD est demeuré constamment élevé parmi les cohortes de PTPD inscrites de 2008 à 2016. Pour les cohortes de 2008 à 2012, près des trois quarts des titulaires de PTPD WP sont devenus résidents permanents au cours des cinq ans qui ont suivi l’obtention de leur PTPD, avec une faible augmentation de cette part dans les années subséquentes. Pour la cohorte de 2008, 10 ans après l’obtention du PTPD, 73 % étaient devenus résidents permanentsNote .

Graphique 2 Taux cumulatif de transition vers la résidence permanente chez les titulaires de permis de travail après l’obtention du diplôme, par années depuis l’année de signature (jusqu’à l’année d’immigration), permis de travail postdiplôme signé de 2008 à 2016

Tableau de données du graphique 2 
Tableau de données du graphique 2
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Tableau de données du graphique 2. Les données sont présentées selon Province ou territoire (titres de rangée) et Pourcentage (figurant comme en-tête de colonne).
Province ou territoire Pourcentage
Manitoba 6,9
Île-du-Prince-Édouard 5,9
Nouvelle-Écosse 5,7
Terre-Neuve-et-Labrador 5,2
Nouveau-Brunswick 4,7
Ontario 3,9
Colombie-Britannique 3,6
Saskatchewan 3,5
Alberta 2,8
Yukon 2,1
Territoires du Nord-Ouest 1,8
Québec 1,7
Nunavut 0,8

Les différences au chapitre de la transition au statut de résident permanent entre les titulaires de PTPD étaient évidentes selon le niveau d’étude. Dans le tableau 4, on présente la part cumulative des transitions de titulaires de PTPD vers la résidence permanente selon le niveau d’études choisi et selon les années depuis l’année de signature du PTPD (jusqu’à l’année d’immigration) pour les PTPD signés de 2008 à 2016. En règle générale, lorsque l’on compare les niveaux d’études, le taux de transition vers la résidence permanente semble le plus élevé parmi ceux qui détenaient un permis d’études au niveau de la maîtrise, suivi de ceux du niveau collégial. Pour ces deux groupes, il y a aussi une tendance à l’augmentation des taux de transition entre les cohortes, les cohortes plus récentes ayant des taux de transition plus élevés à des moments semblables dans le temps, par rapport aux cohortes antérieures. Bien que les titulaires d’un permis d’études au niveau du baccalauréat aient les taux de transition les plus élevés vers la résidence permanente, ces parts étaient plus stables d’une cohorte à l’autre. Les titulaires de PTPD qui détenaient un permis d’études au niveau du doctorat présentaient les taux de transition les plus faibles par rapport aux autres niveaux d’études. Toutefois, certaines des cohortes les plus récentes présentaient des taux de transition plus élevés à des moments similaires par rapport aux cohortes antérieures.


Tableau 4
Taux cumulatif de transition vers la résidence permanente chez les titulaires de permis de travail postdiplôme par niveau d’études choisi au dernier permis d’études, par années depuis l’année de signature, permis de travail postdiplôme signés de 2008 à 2016
Sommaire du tableau
Le tableau montre les résultats de Taux cumulatif de transition vers la résidence permanente chez les titulaires de permis de travail postdiplôme par niveau d’études choisi au dernier permis d’études. Les données sont présentées selon Année de signature du PTPD (titres de rangée) et Années depuis l’année de signature du PTPD, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 et 10, calculées selon pourcentage unités de mesure (figurant comme en-tête de colonne).
Année de signature du PTPD Années depuis l’année de signature du PTPD
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
pourcentage
Programmes d’études postsecondaires non universitaires
2008 12 31 49 62 67 70 72 72 73 74
2009 7 24 47 57 64 66 68 68 69 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2010 4 30 50 66 70 72 74 74 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2011 4 34 62 72 77 79 80 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2012 5 32 57 72 78 81 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2013 5 21 44 67 76 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2014 3 16 52 74 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2015 4 29 61 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2016 7 33 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Université—baccalauréat
2008 15 36 53 63 67 69 70 71 71 72
2009 9 26 47 58 64 66 67 68 68 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2010 6 26 46 60 65 67 68 69 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2011 7 26 48 59 64 66 67 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2012 8 27 44 58 64 66 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2013 5 20 38 55 62 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2014 6 17 45 60 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2015 5 25 49 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2016 6 29 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Université—maîtrise
2008 25 46 62 71 73 75 76 76 76 77
2009 17 34 55 64 69 70 71 72 72 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2010 11 37 60 71 74 75 75 76 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2011 15 43 66 74 77 78 79 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2012 17 46 67 75 78 79 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2013 13 43 65 75 79 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2014 15 40 69 80 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2015 11 48 74 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2016 16 51 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
Université—doctorat
2008 21 32 42 49 52 55 56 57 58 58
2009 29 42 50 56 60 60 61 63 63 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2010 16 34 51 59 63 64 66 67 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2011 20 37 47 56 59 60 61 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2012 22 44 57 67 68 70 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2013 20 44 57 67 70 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2014 21 41 55 64 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2015 15 38 63 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer
2016 12 42 Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer Note ...: n'ayant pas lieu de figurer

Conclusion

La présente étude examine dans quelle mesure les étudiants étrangers participent au marché du travail dans le cadre du Programme de permis de travail postdiplôme (PPTPD) après avoir obtenu un permis d’études au niveau d’études postsecondaires (avant l’immigration). Le nombre d’étudiants étrangers qui participent au PPTPD après leurs études a augmenté de façon marquée, en raison de l’augmentation du nombre d’étudiants étrangers au Canada et d’une plus grande proportion de diplômés étrangers qui obtiennent un permis de travail postdiplôme (PTPD).

La participation au marché du travail des titulaires de PTPD (définie comme la part des titulaires de PTPD ayant des revenus T4 positifs) est demeurée relativement stable de 2008 à 2018, alors qu’environ les trois quarts ont fait état de revenus T4 par année. Avec l’augmentation du nombre de titulaires de PTPD, le nombre de titulaires de PTPD ayant des revenus T4 a augmenté plus de 13 fois pour passer de 10 300 en 2008 à 135 100 en 2018. Les gains annuels médians reçus par les titulaires de PTPD ayant un revenu d’emploi ont également augmenté au cours de cette période pour passer de 14 500 $ (en dollars de 2018) en 2008 à 26 800 $ en 2018.

Près des trois quarts de tous les titulaires de PTPD sont devenus des résidents permanents dans les cinq ans suivant l’obtention de leur PTPD. Lorsque l’on compare les niveaux d’études, le taux de transition à la résidence permanente semble le plus élevé parmi ceux qui détenaient un permis d’études au niveau collégial et au niveau de la maîtrise. Ces deux groupes d’éducation ont montré une tendance à l’augmentation des taux de transition entre les cohortes, les cohortes plus récentes ayant des taux de transition plus élevés à des moments semblables dans le temps par rapport aux cohortes antérieures.

En résumé, le nombre croissant d’étudiants étrangers a fait en sorte qu’un nombre croissant de titulaires de PTPD se sont engagés sur le marché du travail canadien au cours de la dernière décennie. Grâce à la participation au PPTPD et à la transition subséquente vers la résidence permanente pour plusieurs, les étudiants étrangers ont fourni une source croissante de main-d’œuvre pour le marché du travail canadien qui s’est étendue bien au-delà de leurs périodes d’études.

Références

Choi, Y., E. Crossman, et F. Hou. 2021. « Les étudiants étrangers comme source de main-d’œuvre : transition vers la résidence permanente », Rapports économiques et sociaux, vol. 1, no 6 : 1-10, produit no 36 28-0001 au catalogue de Statistique Canada.

CIC (Citoyenneté et Immigration Canada). 2010. « Évaluation du Programme des étudiants étrangers », Division de l’évaluation, Ottawa, CIC.

Crossman, E., Y. Choi, et F. Hou. 2021. « Les étudiants étrangers comme source de main-d’œuvre : l’augmentation du nombre d’étudiants étrangers et l’évolution de leurs caractéristiques sociodémographiques », Rapports économiques et sociaux, vol. 1, no 7 :1-11, produit no 36-28-0001 au catalogue de Statistique Canada.

Gouvernement du Canada. 2014. « Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés : Règlement modifiant le Règlement sur l’immigration et la protection des réfugiés », Gazette du Canada, partie II, vol. 148, no 4. Disponible au lien suivant : https://gazette.gc.ca/rp-pr/p2/2014/2014-02-12/html/sor-dors14-fra.html.

Israel, E., et J. Batalova. 2021. International Students in the United States, Migration Policy Institute. Disponible au lien suivant : https://www.migrationpolicy.org/article/international-students-united-states-2020.

OCDE (Organisation de coopération et de développement économique). 2020. Perspectives des migrations internationales 2020, Paris : Les Éditions de l’OCDE. Disponible au lien suivant : https://www.oecd.org/fr/migrations/perspectives-des-migrations-internationales-19991258.htm.

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