La région de drainage Côte des provinces Maritimes comprend l’Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse et des parties du Nouveau-Brunswick. En 2011, le paysage se composait surtout de zones naturelles et semi-naturelles (93,0 %), suivies des zones bâties (3,5 %), des terres arables (3,2 %) et des terres naturelles utilisées pour le pâturage (0,4 %).
La densité de l’infrastructure linéaire, comme les routes, les voies ferrées et les lignes de transmission, était relativement élevée et se situait à 864,3 m/km2 en 2011.
La population s’élevait à 1 515 262 habitants en 2011 ― soit 5% du total du Canada ― et la densité démographique était de 13,1 personnes/km2.
Le prélèvement d’eau douce de surface provenant des usines d’eau potable, de la fabrication, de la production minière et d’énergie thermique se situait à 202,5 millions de m3 en 2013.
L’apport en eau annuel moyen était de 103,6 km3 pendant la période allant de 1971 à 2013. L’apport en eau en fonction de la superficie se situait à 0,85 m3/m2, comparativement à 0,35 m3/m2 à l’échelle du Canada. Les débits d’eau mensuels sont en crue en avril. Cette région arrivait en troisième position pour l’évapotranspiration, soit 0,47 m3/m2.
Les sources d’azote et de phosphore résiduels dans l’environnement comprennent l’épandage d’engrais, l’élevage du bétail et de la volaille, ainsi que les émissions industrielles. En moyenne, l’azote résiduel dans le sol des terres agricoles était 37,0 kg/ha en 2011, comparativement à 23,2 kg/ha à l’échelle du pays. Le risque de rejet de phosphore par les sols agricoles était élevé, c.-à-d. 3,2 mg/kg de phosphore extractible dans l’eau possiblement rejeté en 2011.