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Doug Trant, Hugo Larocque et Giuseppe Filoso, Division des comptes et de la statistique de l’environnement
L’écorégion des basses-terres continentales compte parmi les 194 écorégions du Canada (carte 1) et sera l’un des sites des Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver. Cette région relativement petite de 5 067 kilomètres carrés est l’une des écorégions canadiennes dont la mutation est la plus rapide, principalement en raison de sa population croissante et de son évolution socioéconomique.
Carte 1 Écorégion des basses-terres continentales
La population de l’écorégion a augmenté de 102 % entre 1971 et 2006. Par comparaison, la population canadienne a connu une croissance de 47 % (tableau 1). L’écorégion des basses terres continentales était l’écorégion canadienne ayant la plus forte densité de population, avec 473 habitants au kilomètre carré en 2006. Ses principales agglomérations comprennent les régions métropolitaines de Vancouver et d’Abbotsford-Mission. En 2006, la population de l’écorégion s’élevait à environ 2,4 millions d’habitants, représentant 7,6 % de la population du Canada.
Tableau 1 Écorégion des basses-terres continentales
Les principales utilisations du sol de l’écorégion sont les forêts, les terres aménagées et l’agriculture (carte 2 et graphique 1). Sur les fonds de la vallée du bassin du fleuve Fraser, l’agriculture intensive rivalise avec l’aménagement urbain. En 2006, 56 889 hectares de terre en culture étaient exploités (tableau 1). Les marais d’eau salé faunique important du delta du Fraser et de la Boundary Bay avoisinante. L’aménagement du terrain se poursuit dans la région de Vancouver et dans de nombreuses collectivités de la vallée du Fraser et au long de la Sunshine Coast1. Au début de la décennie, les terres aménagées constituaient 23 % de la région. Les forêts occupaient la majeure partie de la région, 44 % de l’écorégion étant couverte par différents types de forêts.
Carte 2 Couverture terrestre, écorégion des basses-terres continentales, circa 2000
Graphique 1 Écorégion des basses-terres continentales, par type de couverture terrestre, circa 2000
Entre 1971 et 2006, la superficie des terres agricoles est restée relativement stable, chutant de moins de 3 % (tableau 1). Au cours de cette période, le nombre de bovins a baissé de 12 %; alors que les stocks de volailles de la région ont connu une hausse considérable, grimpant de 129 %. En 2006, cette région a réalisé 13 % de la production de volaille du Canada.