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1 Introduction
La disponibilité de l'eau et la qualité de l'eau sont des questions qui revêtent un intérêt constant pour les Canadiens. Les Canadiens se préoccupent des effets de l'environnement sur leur santé, et donc de la qualité de l'eau qu'ils boivent 1 . Un certain nombre d'incidents très médiatisés survenus au cours des dix dernières années mettant en cause des réseaux municipaux d'alimentation en eau ont amené les Canadiens à soumettre leur eau potable à un examen plus rigoureux.
Ce document présente les résultats de l'édition 2007 de l'Enquête sur les ménages et l'environnement relatifs aux décisions de l'eau potable des ménages canadiens. Régions métropolitaines de recensement (RMR) sont de grandes zones urbaines qui constituent un moyen commode d'examiner les données de l'enquête. Alors que les petites régions urbaines qui ont des systèmes d'eau municipaux existent au Canada, le nombre de répondants dans ces zones signifie souvent que les résultats détaillés pour ces domaines ne peuvent être divulgués pour des raisons de qualité des données.
Définitions et concepts
Une « région métropolitaine de recensement » (RMR) est un territoire formé d'une ou de plusieurs municipalités adjacentes situées autour d'un grand noyau urbain. Une région métropolitaine de recensement doit avoir une population d'au moins 100 000 habitants et son noyau urbain doit compter au moins 50 000 habitants. Une agglomération de recensement (AR) doit avoir un noyau urbain d'au moins 10 000 habitants.
Une « subdivision de recensement » (SDR) est un terme générique qui désigne les municipalités (aux termes des dispositions législatives provinciales ou territoriales) ou les régions considérées comme étant des équivalents municipaux aux fins statistiques (par exemple, réserves indiennes, établissements indiens et territoires non organisés).
L'expression « ménages dans les municipalités canadiennes » s'entend les ménages qui sont situés dans des régions métropolitaines de recensement (RMR).
1.1 Source d'eau des ménages
En 2007, 19 ménages sur 20 (95 %) dans les régions métropolitaines de recensement (RMR) du Canada étaient raccordés à un réseau municipal d'alimentation en eau (voir le tableau 1). Certaines variations s'observent à l'échelle du pays. Par exemple, les ménages dans les RMR du Canada atlantique étaient moins susceptibles d'être reliés à un système municipal d'alimentation en eau que les ménages des RMR dans le reste du pays. Les RMR du Nouveau-Brunswick avaient la plus faible proportion de ménages alimentés en eau par la municipalité (66 %), suivies des RMR de la Nouvelle-Écosse (74 %). Dans toutes les autres provinces 2 , plus de 90 % des ménages dans les RMR étaient branchés à un réseau municipal d'alimentation en eau, la Saskatchewan déclarant la plus forte proportion de ces ménages (98 %).
Étant donné la diversité des réseaux d'alimentation en eau des municipalités au pays, certaines municipalités ont un nombre plus élevé de ménages qui sont raccordés au réseau municipal d'alimentation en eau que dans certaines autres.
Différentes sources d'eau
L'expression « eau municipale » s'entend de l'eau fournie aux ménages par le système d'alimentation en eau de la municipalité.
Les sources d'eau privées sont les puits et les sources de surface telles que sources, lacs, rivières et mares-réservoirs. Elles sont appelées parfois « sources d'eau non municipales ».
Collectivement, l'eau municipale et non municipale peut être appelée « eau du robinet ».
L' « eau embouteillée » comprend l'eau achetée contenue dans un rafraîchisseur d'eau potable, un réservoir ou un autre distributeur. Ce terme exclut les rafraîchisseurs d'eau potable qui ont été remplis d'eau du robinet.
Par exemple, même si la plus grande partie de la population de la RMR de Saint John est située à l'embouchure de la rivière Saint John, le territoire de la RMR s'étend de la côte de la Baie de Fundy, en direction nord-est, puis sud-ouest, ainsi que vers l'intérieur (voir la carte 1). En raison des défis que présente l'entretien du plus ancien réseau d'aqueduc municipal au Canada ainsi que des contraintes géographiques, certaines parties rurales de la RMR ne sont pas raccordées au réseau municipal (indiquées en violet) 3 .
En revanche, dans les RMR très urbaines, comme Windsor, Regina et Vancouver, une proportion beaucoup plus importante des ménages sont raccordés au réseau d'alimentation en eau de leur municipalité, respectivement 100 %, 100 % et 98 % des ménages dans ces RMR (voir le tableau 2).
1.2 Décisions en matière d'eau potable
Plusieurs options s'offrent aux ménages canadiens en ce qui a trait à l'eau qu'ils boivent. La plupart d'entre eux peuvent choisir de boire l'eau du robinet, provenant de leur municipalité ou d'une source privée, ou de boire l'eau embouteillée. En 2007, 59 % des ménages alimentés en eau par la municipalité ont déclaré boire principalement de l'eau du robinet. Vingt-neuf pour cent des ménages dans les RMR alimentés en eau par la municipalité buvaient principalement de l'eau embouteillée, tandis que 11 % ont déclaré boire tant de l'eau embouteillée que de l'eau du robinet.
1.3 Traitement de l'eau
En 2007, 56 % des ménages dans les RMR alimentés en eau par la municipalité traitaient leur eau avant de la boire (voir le tableau 4). Les ménages de la RMR de Kitchener étaient les plus susceptibles de le faire (huit ménages sur dix), tandis que sept ménages sur dix des RMR de Toronto et Kelowna traitaient l'eau de leur robinet avant de la boire (voir le tableau 3). Des raisons esthétiques (apparence, goût ou odeur) étaient le plus souvent invoquées par les ménages (58 %). Un ménage sur deux a invoqué l'élimination des produits chimiques de traitement de l'eau, comme le chlore, tandis que 45 % traitaient leur eau pour éliminer des risques réels ou perçus pour la santé, comme la contamination bactérienne. Quarante et un pour cent des ménages le faisaient pour éliminer des métaux ou des minéraux.
Bien qu'il existe plusieurs types de filtres et d'épurateurs pouvant être utilisés pour traiter l'eau potable (voir l'encadré « Filtres à eau et systèmes de purification d'eau »), les pichets à filtre étaient ceux dont l'usage était le plus répandu, utilisés par 35 % des ménages consommant l'eau potable fournie par la municipalité (voir le tableau 1). Les filtres et les épurateurs sur robinet venaient au deuxième rang (12 %). Un peu plus d'un ménage sur vingt (6 %) a déclaré utiliser des dispositifs de traitement installés sur le principal tuyau d'alimentation en eau. Quatre pour cent des ménages dans les RMR alimentés en eau par la municipalité et buvant l'eau de leur robinet ont déclaré utiliser plus d'un type de filtre ou d'épurateur.
Une autre forme répandue de traitement de l'eau consiste à faire bouillir l'eau pendant plusieurs minutes avant de l'utiliser. Les autorités en matière de santé émettent souvent des avis et des ordres d'ébullition lorsque se produit un événement comme de fortes pluies causant un ruissellement des eaux sur les fermes qui pénètrent dans un réservoir entraînant un risque de contamination bactérienne, en tant que mesure de prévention dans le cas de travaux d'entretien de conduites maîtresses, ou encore si les systèmes de désinfection du réseau d'alimentation en eau ne fonctionnent pas adéquatement. Habituellement, ces avis sont en vigueur pendant quelques jours seulement, mais ils peuvent l'être pendant des périodes beaucoup plus longues dans des cas extrêmes. Le 31 mars 2008, 1 766 avis d'ébullition de l'eau étaient en vigueur au Canada 4 . Les raisons de ces avis allaient du mauvais goût de l'eau à une panne de l'équipement de chloration en passant par un nombre élevé de coliforme 5 .
Quelle que soit la raison, 12 % des ménages dans les RMR qui buvaient l'eau fournie par la municipalité avaient fait bouillir leur eau pour la rendre potable au moins une fois au cours des 12 mois qui ont précédé leur interview (voir le tableau 1).
Filtres à eau et systèmes de purification d'eau
Il y a plusieurs façons de traiter l'eau du robinet. La méthode utilisée dépend :
- de la source de l'eau (c'est-à-dire source municipale ou non municipale);
- du volume d'eau devant être traité; et
- de la raison du traitement de l'eau (par exemple, raisons esthétiques, contamination par des minéraux ou des métaux, contamination par un agent pathogène comme une bactérie).
Les ménages qui tirent leur eau d'une source privée, telle qu'un puits, ont tendance à installer des filtres et des dispositifs de purification sur le principal tuyau d'alimentation en eau de leur logement. Les ménages branchés à un réseau municipal d'alimentation en eau sont plus susceptibles d'installer ces dispositifs sur leurs robinets ou d'utiliser un pichet à filtre.
Plus d'un dispositif de ce genre peut être installé sur le principal tuyau d'alimentation en eau d'un logement. Par exemple, un ménage peut utiliser un système de filtration mécanique pour retirer les matières particulaires de l'eau, un système de purification par rayonnement ultraviolet pour neutraliser toute bactérie pouvant être présente et un adoucisseur pour rendre l'eau moins dure. En général, ces systèmes sont plus coûteux que les pichets à filtre ou les systèmes installés sur les robinets.
Les filtres sur les robinets sont des dispositifs installés directement sur un robinet. Habituellement, ils comprennent une soupape de dérivation qui permet d'utiliser le robinet normalement et de filtrer l'eau seulement si nécessaire. La plupart des filtres sur les robinets utilisent du charbon actif comme matière filtrante.
Les pichets à filtre sont des pichets ou carafes munis d'une cartouche filtrante intégrée qui contient généralement du charbon actif comme matière filtrante. L'eau est versée dans le réservoir du pichet et passe à travers le filtre avant de s'écouler dans la partie principale du pichet ou de la carafe.
1.4 Ménages dans les RMR dont l'eau potable n'est pas fournie par la municipalité
Alors que la plupart des ménages dans les RMR étaient alimentés en eau potable par leur municipalité, 4 % des ménages étaient approvisionnés en eau par des sources non municipales comme des puits privés et des sources de surface (par exemple, sources, lacs, rivières et mares-réservoirs) (voir le tableau 5). Étant donné cette faible proportion, seules les données au niveau national peuvent être examinées.
Plus de la moitié (56 %) des ménages dans les RMR approvisionnés en eau par une source non municipale ont déclaré boire principalement de l'eau du robinet. Trente-quatre pour cent ont déclaré boire principalement de l'eau embouteillée, tandis que 8 % ont déclaré boire tant de l'eau du robinet que de l'eau embouteillée.
Cinquante-sept pour cent des ménages qui buvaient de l'eau fournie par une source d'eau non municipale traitaient leur eau avant de la consommer. L'utilisation d'un filtre ou d'un purificateur fixé au principal tuyau d'alimentation était la méthode de traitement de choix, utilisée par 31 % de ces ménages. Vingt pour cent utilisaient un filtre sur le robinet, tandis que 18 % utilisaient un pichet à filtre. Douze pour cent des ménages ont déclaré utiliser plus d'un type de filtre.
2 Certaines municipalités
Les municipalités ont été choisies de manière à assurer une représentation géographique générale, toutes les capitales provinciales étant incluses (voir les tableaux 2 et 3). On a également pris en considération la quantité de données publiables pour une municipalité considérant l'application des lignes directrices sur la qualité des données de Statistique Canada.
2.1 RMR de St. John's
En 2007, 91 % des ménages dans la RMR située le plus à l'Est du Canada, St. John's, étaient approvisionnés en eau par leur municipalité. Près des trois quarts (72 %) ont déclaré boire principalement l'eau du robinet.
Les deux tiers (67 %) des ménages qui buvaient l'eau du robinet traitaient leur eau avant de la consommer. Près de la moitié (49 %) des ménages qui buvaient de l'eau du robinet utilisaient un pichet à filtre pour traiter leur eau.
Quarante-trois pour cent des ménages qui traitaient leur eau le faisaient pour en améliorer l'apparence, le goût ou l'odeur, tandis que 47 % le faisaient pour éliminer des produits chimiques de traitement de l'eau, comme le chlore.
2.2 SDR de Charlottetown 6
En 2007, 89 % des ménages dans la subdivision de recensement (SDR) de Charlottetown étaient alimentés en eau par leur municipalité. Les deux tiers (67 %) de ces ménages ont déclaré boire principalement de l'eau du robinet tandis qu'environ 27 % ont déclaré boire principalement de l'eau embouteillée. Près de la moitié (49 %) des ménages qui buvaient l'eau du robinet ont déclaré traiter leur eau avant de la consommer.
2.3 RMR de Halifax
En 2007, un peu moins des trois quarts (74 %) des ménages dans la RMR de Halifax étaient alimentés en eau par leur municipalité. Soixante-treize pour cent de ces ménages ont déclaré boire principalement de l'eau du robinet, le reste déclarant boire soit principalement de l'eau embouteillée, soit tant de l'eau du robinet que de l'eau embouteillée. Un peu plus de la moitié (52 %) des ménages qui buvaient l'eau du robinet la traitaient avant de la consommer.
Parmi les ménages qui traitaient l'eau de leur robinet avant de la boire, 58 % le faisaient pour en améliorer l'apparence, le goût ou l'odeur, et la moitié traitait leur eau pour éliminer des produits chimiques de traitement de l'eau.
2.4 RMR de Saint John 7
Un peu plus de la moitié (55 %) des ménages dans la RMR de Saint John étaient alimentés en eau par la municipalité, ce qui est le taux le plus faible parmi les RMR du Canada. Un peu plus de deux tiers (68 %) des ménages dont l'eau était fournie par la municipalité ont déclaré boire principalement de l'eau du robinet.
2.5 AR de Fredericton 8
En 2007, environ 62 % des ménages dans l'agglomération de recensement (AR) de Fredericton étaient alimentés en eau par la municipalité. Soixante-douze pour cent de ces ménages ont indiqué boire principalement de l'eau du robinet.
2.6 RMR de Québec
Quatre-vingt-quinze pour cent des ménages dans la RMR de Québec étaient alimentés en eau par la municipalité. Près de six de ces ménages sur dix (59 %) ont déclaré boire principalement de l'eau du robinet, tandis que 31 % buvaient principalement de l'eau embouteillée, et 10 % buvaient tant de l'eau du robinet que de l'eau embouteillée.
Près de trois ménages sur dix (29 %) buvant l'eau fournie par la municipalité la traitaient avant de la consommer. Soixante-trois pour cent de ces ménages traitaient leur eau pour en améliorer l'apparence, le goût ou l'odeur, tandis que 56 % le faisaient pour éliminer des produits chimiques de traitement de l'eau, comme le chlore. Le risque de contamination bactérienne était la raison invoquée par 38 % des ménages, tandis qu'environ 36 % traitaient leur eau pour éliminer des métaux ou des minéraux.
2.7 RMR de Montréal
En 2007, presque tous les ménages dans la RMR de Montréal (98 %) étaient alimentés en eau par la municipalité. Six de ces ménages sur dix buvaient principalement de l'eau du robinet, et un peu plus du quart (26 %) buvaient principalement de l'eau embouteillée. Les 14 % restants ont déclaré boire tant de l'eau du robinet que de l'eau embouteillée.
Quarante-trois pour cent des ménages qui buvaient l'eau du robinet ont indiqué traiter leur eau avant de la consommer. Environ le quart (24 %) des ménages qui buvaient l'eau du robinet la traitaient en utilisant un pichet à filtre, tandis que 12 % utilisaient un filtre sur le robinet. Un ménage sur dix buvant l'eau du robinet avait fait bouillir son eau pour la rendre potable à un moment donné durant les 12 mois qui ont précédé l'enquête.
Un peu plus de la moitié des ménages (51 %) qui traitaient leur eau le faisaient pour éliminer des produits chimiques de traitement de l'eau et 48 % ont déclaré le faire pour en améliorer l'apparence, le goût ou l'odeur. Quarante-cinq pour cent traitaient leur eau pour en éliminer des métaux ou des minéraux, et 43 % la traitaient afin d'éliminer le risque de contamination bactérienne. Environ un ménage sur dix a déclaré traiter son eau pour une autre raison.
2.8 RMR d'Ottawa–Gatineau
La région métropolitaine de recensement d'Ottawa–Gatineau est unique parmi les RMR au Canada parce qu'elle chevauche une frontière provinciale. Les parties québécoise et ontarienne ont chacune leur propre système municipal d'approvisionnement en eau, de sorte qu'une analyse a été faite pour chaque partie provinciale de la RMR en plus de l'analyse au niveau de la RMR dans son ensemble.
En 2007, 87 % des ménages étaient alimentés en eau par la municipalité. Soixante quatre pour cent des ménages ont déclaré boire principalement de l'eau du robinet, tandis que 25 % ont déclaré boire principalement de l'eau embouteillée. Les 10 % restants ont déclaré boire tant de l'eau du robinet que de l'eau embouteillée.
Un peu plus de la moitié (51 %) des ménages dans la RMR buvant l'eau du robinet traitaient leur eau d'une manière ou d'une autre avant de la consommer. Les ménages traitaient leur eau pour diverses raisons. La raison la plus souvent invoquée était d'en améliorer l'apparence, le goût ou l'odeur (72 %), suivie de l'élimination de produits chimiques de traitement de l'eau, comme le chlore (49 %). Quarante-cinq pour cent des ménages ont déclaré traiter leur eau pour en éliminer des métaux ou des minéraux, tandis qu'environ le tiers (32 %) la traitait afin d'éliminer le risque de contamination bactérienne.
2.8.1 Partie québécoise de la RMR d'Ottawa–Gatineau 9
En 2007, 25 % des ménages dans la RMR d'Ottawa–Gatineau habitaient du côté québécois de la rivière des Outaouais 10 . Environ huit ménages sur dix (81 %) étaient alimentés en eau par la municipalité. Parmi ces ménages, un peu plus de la moitié (53 %) ont déclaré boire principalement de l'eau du robinet, tandis que 36 % buvaient principalement de l'eau embouteillée. Le reste a déclaré boire tant de l'eau du robinet que de l'eau embouteillée.
2.8.2 Partie ontarienne de la RMR d'Ottawa–Gatineau
En 2007, les trois quarts des ménages dans la RMR d'Ottawa–Gatineau habitaient du côté ontarien de la rivière des Outaouais 11 . Près de neuf sur dix (89 %) étaient alimentés en eau par la municipalité. Les deux tiers de ces ménages ont déclaré boire principalement de l'eau du robinet, tandis que 22 % ont déclaré boire principalement de l'eau embouteillée. Les autres 11 % ont déclaré boire tant de l'eau du robinet que de l'eau embouteillée. Ainsi, le pourcentage total de ménages pour lesquels l'eau était fournie par la municipalité et qui la buvaient s'établissait à 78 %.
Plus de la moitié (55 %) des ménages qui buvaient de l'eau du robinet de source municipale traitaient l'eau avant de la consommer, 38 % d'entre eux utilisant un pichet à filtre. Près des trois quarts (72 %) des ménages qui traitaient leur eau le faisaient pour en améliorer l'apparence, le goût ou l'odeur. Quarante-cinq pour cent la traitaient pour en éliminer des produits chimiques de traitement de l'eau, tandis que 42 % le faisaient pour éliminer des métaux ou des minéraux. Près du tiers (32 %) ont indiqué traiter leur eau pour éliminer le risque de contamination bactérienne.
2.9 RMR de Toronto
En 2007, 96 % des ménages dans la RMR la plus peuplée au Canada, celle de Toronto, ont déclaré être alimentés en eau par la municipalité. Un peu plus de la moitié (53 %) de ces ménages ont indiqué boire principalement de l'eau du robinet, tandis que près du tiers (32 %) ont déclaré boire principalement de l'eau embouteillée. Quatorze pour cent ont déclaré boire tant de l'eau du robinet que de l'eau embouteillée.
Des ménages qui buvaient l'eau du robinet, la plupart (70 %) la traitait avant de la boire, se servant le plus souvent d'un pichet à filtre (44 %). Quinze pour cent de ceux qui buvaient l'eau du robinet ont déclaré avoir fait bouillir leur eau pour la rendre potable à un moment donné au cours des 12 mois qui ont précédé leur participation à l'enquête.
Soixante et un pour cent des ménages qui traitaient leur eau le faisaient pour en améliorer l'apparence, le goût ou l'odeur. Près de la moitié (49 %) traitaient leur eau pour en éliminer des produits chimiques de traitement de l'eau, tandis qu'une part comparable (46 %) le faisait pour tâcher d'éliminer des minéraux et des métaux. Quarante-neuf pour cent des ménages dans la RMR de Toronto qui traitaient leur eau le faisaient afin d'éliminer le risque de contamination bactérienne.
2.10 RMR de London
En 2007, 90 % des ménages dans la RMR de London étaient alimentés en eau par la municipalité. Un peu plus de six ménages sur dix (61 %) ont déclaré boire principalement de l'eau du robinet, 28 % ont déclaré boire principalement de l'eau embouteillée, et environ 10 % ont déclaré boire tant de l'eau du robinet que de l'eau embouteillée.
Plus de la moitié (53 %) des ménages qui buvaient de l'eau du robinet traitaient leur eau avant de la consommer. Le tiers (33 %) de ces ménages utilisaient un pichet à filtre, tandis qu'environ 18 % utilisaient un filtre ou un épurateur sur le robinet.
Parmi les ménages qui traitaient l'eau du robinet avant de la boire, plus de la moitié d'entre eux (57 %) le faisaient pour en améliorer l'apparence, le goût ou l'odeur. Quarante pour cent traitaient leur eau pour en éliminer des produits chimiques de traitement de l'eau et 36 %, pour éliminer des minéraux et des métaux. Environ 31 % traitaient leur eau pour éliminer le risque de contamination bactérienne.
2.11 RMR de Winnipeg
En 2007, 94 % des ménages dans la RMR de Winnipeg étaient alimentés en eau par la municipalité. La moitié de ces ménages ont déclaré boire principalement de l'eau du robinet, tandis que 41 % ont déclaré boire principalement de l'eau embouteillée. Un peu moins d'un ménage sur dix (9 %) a déclaré boire tant de l'eau du robinet que de l'eau embouteillée.
Plus de la moitié des ménages qui buvaient l'eau du robinet (55 %) traitaient leur eau avant de la consommer, 38 % utilisant un pichet à filtre. Environ 12 % des ménages qui buvaient de l'eau du robinet utilisaient un filtre sur le robinet pour traiter leur eau.
Des raisons esthétiques (apparence, goût ou odeur) étaient invoquées le plus souvent comme raison pour le traitement de l'eau par 74 % des ménages qui buvaient l'eau du robinet. La moitié des ménages qui traitaient leur eau le faisaient pour éliminer des produits chimiques de traitement de l'eau, comme le chlore. Quarante-quatre pour cent traitaient leur eau afin d'éliminer le risque de contamination bactérienne et environ le tiers (32 %) traitait leur eau pour éliminer des métaux ou des minéraux.
2.12 RMR de Regina
En 2007, tous les ménages répondants dans la RMR de Regina ont déclaré obtenir leur eau de source municipale. Six ménages sur dix ont déclaré boire principalement de l'eau du robinet, tandis que 28 % buvaient principalement de l'eau embouteillée. Parmi les ménages qui buvaient l'eau du robinet, un peu plus de six sur dix (61 %) traitaient leur eau, 40 % utilisant un pichet à filtre.
Soixante-huit pour cent des ménages qui traitaient leur eau le faisaient pour en améliorer l'apparence, le goût ou l'odeur, et 38 %, pour en éliminer des produits chimiques de traitement de l'eau. Un peu plus de la moitié (52 %) des ménages qui traitaient leur eau le faisaient afin d'éliminer le risque de contamination bactérienne.
2.13 RMR de Calgary
En 2007, 94 % des ménages dans la RMR de Calgary étaient alimentés en eau par la municipalité. Soixante-cinq pour cent de ces ménages ont déclaré boire principalement de l'eau du robinet. Un peu plus du quart (26 %) buvaient principalement de l'eau embouteillée, et 9 % ont déclaré boire tant de l'eau du robinet que de l'eau embouteillée.
Soixante-trois pour cent des ménages qui buvaient l'eau du robinet la traitaient avant de la boire. Près de la moitié (46 %) utilisait un pichet à filtre pour épurer leur eau, tandis que 12 % utilisaient un filtre sur le robinet.
Des raisons esthétiques (apparence, goût ou odeur) étaient la principale raison de traitement de l'eau du robinet invoquée par les ménages, déclarée par 65 % d'entre eux. Cinquante-six pour cent traitaient leur eau pour en éliminer des produits chimiques de traitement de l'eau, comme le chlore, tandis que 44 % le faisaient pour éliminer des métaux ou des minéraux. Près de la moitié (49 %) traitaient l'eau de leur robinet de source municipale afin d'éliminer le risque de contamination bactérienne.
2.14 RMR d'Edmonton
En 2007, 19 ménages sur 20 (95 %) dans la RMR d'Edmonton étaient alimentés en eau par la municipalité. Soixante-trois pour cent de ces ménages ont déclaré boire principalement de l'eau du robinet, tandis que 26 % ont déclaré boire principalement de l'eau embouteillée et 11 % ont déclaré boire tant de l'eau du robinet que de l'eau embouteillée.
Un peu moins de la moitié (48 %) des ménages qui buvaient l'eau du robinet ont déclaré la traiter avant de la consommer. Près du tiers (32 %) des ménages qui buvaient l'eau du robinet utilisaient un pichet à filtre pour la traiter et environ un ménage sur dix utilisait un filtre ou un épurateur sur le robinet.
L'élimination de produits chimiques de traitement de l'eau, comme le chlore, était la principale raison du traitement de l'eau, invoquée par plus de la moitié (54 %) des ménages. La moitié des ménages qui traitaient l'eau de leur robinet le faisaient pour en améliorer l'apparence, le goût ou l'odeur, tandis qu'un peu moins de la moitié (48 %) traitaient leur eau afin d'éliminer le risque de contamination bactérienne. Quarante-six pour cent des ménages traitaient leur eau afin d'éliminer des métaux ou des minéraux.
2.15 RMR de Vancouver
En 2007, presque tous les ménages dans la RMR de Vancouver (98 %) étaient alimentés en eau par la municipalité. Un peu moins de sept de ces ménages sur dix (69 %) buvaient principalement de l'eau du robinet, 24 % buvaient principalement de l'eau embouteillée et 7 % buvaient tant de l'eau du robinet que de l'eau embouteillée.
Parmi les ménages qui buvaient l'eau du robinet, les deux tiers (67 %) la traitaient avant de la consommer. Trente-cinq pour cent des ménages ont déclaré utiliser un pichet à filtre, 14 % utilisaient un filtre ou un épurateur sur le robinet et environ 5 % utilisaient un filtre ou un épurateur sur le principal tuyau d'alimentation en eau. Au cours des 12 mois qui ont précédé l'interview du répondant, 28 % ont déclaré avoir bouilli leur eau pour la rendre potable.
Avis d'ébullition de l'eau à Vancouver
La turbidité est une mesure du manque de limpidité de l'eau potable. À l'automne de 2006, les niveaux de la turbidité de l'eau fournie par la municipalité dans le district régional du Grand Vancouver (DRGV) ont atteint des niveaux record en raison de pluies extrêmement fortes en amont des réservoirs de Capilano et de Seymour. À mesure que la turbidité augmente, le risque de maladies gastro-intestinales résultant de la consommation de l'eau affectée augmente également. Les médecins hygiénistes du DRGV ont émis un avis enjoignant à la population d'utiliser de l'eau en bouteille ou de l'eau portée à ébullition jusqu'à ce que la situation s'améliore.
De fortes pluies semblables ont également eu lieu en décembre 2007, au moment de la collecte des données de l'enquête de 2007, mais aucun avis d'ébullition de l'eau n'a été émis à cette occasion.
Plus de la moitié (55 %) des ménages qui traitaient leur eau le faisaient afin d'éliminer le risqué de contamination bactérienne. La moitié des ménages qui traitaient l'eau du leur robinet le faisaient pour en améliorer l'apparence, le goût ou l'odeur. Un ménage sur deux qui traitaient leur eau du robinet le faisait pour éliminer des produits chimiques de traitement de l'eau, comme le chlore. Quarante pour cent des ménages traitaient leur eau afin d'éliminer des métaux ou des minéraux.
2.16 RMR de Victoria
En 2007, 94 % des ménages dans la RMR de Victoria étaient alimentés en eau par la municipalité. Les trois quarts de ces ménages ont déclaré boire principalement de l'eau du robinet, tandis qu'environ 17 % ont déclaré boire principalement de l'eau embouteillée.
Parmi les ménages qui buvaient de l'eau du robinet, 46 % ont déclaré traiter leur eau avant de la consommer. Des pichets à filtre étaient utilisés par 29 % des ménages qui buvaient l'eau du robinet.
Près de six ménages sur dix (59 %) qui traitaient leur eau le faisaient pour en améliorer les caractéristiques esthétiques (apparence, goût et odeur), tandis que 45 % le faisaient pour éliminer des produits chimiques de traitement de l'eau, comme le chlore. Plus de quatre ménages sur dix (43 %) traitaient leur eau afin d'éliminer le risque de contamination bactérienne.
3 Conclusion
Même s'ils ont accès à de l'eau potable propre et sécuritaire 12 , de nombreux ménages canadiens choisissent de boire de l'eau embouteillée, même si le coût par litre est de plusieurs fois supérieur à celui de l'eau de leur robinet.
Parmi les RMR examinées, Saskatoon, Victoria et Halifax affichaient les taux les plus élevés de ménages qui consommaient principalement de l'eau du robinet (76 %, 75 % et 73 %, respectivement), tandis que les ménages dans les RMR de Winnipeg, de Toronto et de Québec étaient les moins susceptibles de consommer principalement de l'eau du robinet (50 %, 53 % et 59 %, respectivement).
Même parmi les ménages qui avaient choisi de boire l'eau de leur robinet, bon nombre d'entre eux éprouvaient le besoin de la traiter avant de la consommer pour en améliorer le goût, l'odeur ou l'apparence, pour éliminer des produits chimiques de traitement de l'eau, des métaux ou des minéraux, ou pour éliminer les risques réels ou perçus de contamination bactérienne.
Bien que des pourcentages comparables d'utilisateurs d'eau municipale et d'utilisateurs d'eau non municipale traitaient l'eau du robinet avant de la consommer (56 % et 57 %, respectivement), leur façon de le faire différait de façon importante. Les utilisateurs d'eau municipale étaient beaucoup plus susceptibles de traiter leur eau en utilisant un pichet à filtre que les utilisateurs d'eau non municipale (35 % comparativement à 18 %, respectivement), tandis que les utilisateurs d'eau non municipale étaient beaucoup plus susceptibles d'utiliser un filtre ou un dispositif de purification sur le principal tuyau d'alimentation en eau de leur logement que les utilisateurs d'eau municipale (31 % comparativement à 6 %, respectivement).
Parmi les RMR sur lesquelles porte le présent rapport, les ménages dans la RMR de Winnipeg ont déclaré traiter l'eau de leur robinet surtout pour des raisons esthétiques, tandis que ceux dans la RMR de Saskatoon ont déclaré comme raison principale l'élimination des produits chimiques de traitement de l'eau. Les ménages dans la RMR de Vancouver ont le plus souvent déclaré traiter leur eau par crainte de contamination bactérienne (voir l'encadré « Avis d'ébullition de l'eau à Vancouver »).
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