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La revue canadienne de productivité

15-206-XIF

Volume 2007, numéro 009

La productivité multifactorielle au Canada : une évaluation de diverses méthodes d'estimation des services de capital

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La productivité multifactorielle au Canada : une évaluation de diverses méthodes d'estimation des services de capital

John R. Baldwin et Wulong Gu

Sommaire exécutif

Les mesures de la croissance de la productivité multifactorielle ont été établies à titre de statistiques sommaires permettant d'évaluer l'accroissement de l'efficacité du processus de production attribuable au progrès technique et au changement organisationnel. Elles reposent sur la comparaison du taux de croissance réel de la production à l'accroissement de la production que l'on s'attendrait à observer si l'on augmentait les intrants tout en continuant d'appliquer les techniques préexistantes ou courantes de production.

En tout point dans le temps, les techniques existantes permettent d'augmenter les quantités d'intrants (travail, capital) qui entrent dans le processus de production afin de produire une plus grande quantité de produit. La multiplication des quantités supplémentaires de facteurs introduites dans le processus de production par le produit marginal existant de ces facteurs donne une estimation de la quantité prévue de produit qui, durant une période donnée, serait le résultat de l'utilisation de ces intrants. Si la production réelle est supérieure, on dit que la productivité a augmenté.

La productivité multifactorielle est mesurée par la différence entre la croissance de la production Delta Qet l'augmentation de la production que l'on aurait observée Delta Q e à cause de l'utilisation d'unités supplémentaires d'intrants Delta I entre parenthèses. Pour la calculer, on soustrait du taux de variation de la production une moyenne pondérée de la variation des intrants (travail, capital), où la moyenne pondérée donne une approximation de la variation qui aurait eu lieu si la productivité des intrants avaient été la même que par le passé.

Les poids généralement utilisés pour agréger les variations d'un facteur donné sont les parts relatives de chaque type de facteur dans la rémunération de ce facteur. Pour estimer ces parts, il faut connaître le prix unitaire de chaque type de facteur. Dans le cas du prix du facteur travail, la tâche est assez simple. Des transactions pouvant être utilisées à cette fin sont observées continuellement sur le marché du travail. Dans le cas du capital, le prix unitaire doit être estimé. Alors que le prix de l'actif est connu, le prix auquel devraient se vendre les services que fournit cet actif quand il est utilisé pendant une période plus courte que sa durée de vie utile n'est habituellement pas observé et doit être inféré.

La théorie économique permet de proposer une formule pour inférer le prix du capital. Le coût d'usage du capital peut être considéré comme étant le prix qu'un marché parfaitement concurrentiel produirait pour un actif loué par son propriétaire à un utilisateur. Ce prix comprendrait un terme reflétant le coût d'opportunité du capital, un autre tenant compte de la dépréciation de l'actif et un troisième représentant les gains ou pertes en capital résultant de la détention de l'actif. Cette formule nécessite des données sur le taux de rendement, la dépréciation, les gains de détention, les taux d'imposition appliqués au capital et le prix de l'actif.

Dans ce document, nous exposons la méthodologie que nous avons utilisée pour estimer le prix de location de divers actifs et les problèmes qu'a posés sa mise en œuvre. Puis, nous présentons un ensemble d'estimations de la croissance de la productivité multifactorielle obtenues en utilisant diverses méthodes pour générer les données requises sur le taux de rendement, le taux de dépréciation, les gains en capital et les taux d'imposition.

Nous abordons successivement plusieurs questions soulevées dans la littérature. La première concerne le choix d'une méthode endogène ou exogène pour calculer les taux de rendement. La deuxième se rapporte à la source des taux de dépréciation. La troisième est celle de savoir s'il faut inclure les gains en capital dans la formule du coût d'usage du capital et de quelle façon. Enfin, la quatrième a trait à la façon d'inclure les taux d'imposition dans la formule.

Les écarts entre les estimations de la productivité multifactorielle présentés dans le document illustrent à quel point les hypothèses émises au départ importent. Les diverses méthodes envisagées ici produisent une gamme d'estimations. L'inclusion des gains en capital a un effet significatif non seulement sur la valeur estimée de la croissance des services de capital, mais aussi sur la stabilité des estimations. Dans la plupart des variantes examinées dans le document, nous appliquons pour tenir compte des gains en capital la méthode conventionnelle consistant à calculer le taux de variation des prix des actifs au cours du temps.

La variabilité du terme de gains en capital calculée de cette façon est considérable. Puisqu'il reflète implicitement les attentes en ce qui concerne les gains en capital et que sa variabilité est importante, il est difficile de choisir une méthode de calcul de la moyenne tenant compte correctement de ces attentes.

La décision d'inclure ou non les gains en capital étant essentiellement arbitraire, nous pouvons imposer une borne à nos estimations de la croissance de la productivité multifactorielle en comparant l'écart entre les estimations obtenues avec ou sans ce terme. Pour la période de 1981 à 2001, cet écart est de 0,1 point de pourcentage, soit environ 23 % à 30 % de l'estimation de la productivité multifactorielle. Pour la période de 1961 à 1981, l'intervalle est plus petit, allant de 4 % à 10 % de l'estimation de la productivité multifactorielle.

Nous constatons aussi que, si l'on ne tient pas compte de l'impôt des sociétés, on introduit un biais par excès dans la croissance des services de capital dans le cas de la méthode avec taux endogène, tant pour la période de 1961 à 1981 que pour celle de 1981 à 2001.

L'autre choix important qu'il a fallu faire concernait l'utilisation d'un taux de rendement endogène ou d'un taux exogène. Les données produites pour le Canada ne révèlent pas d'écart important entre les taux réels de rendement, lorsque le taux endogène est calculé d'après des données au niveau de l'industrie tirées des comptes nationaux et que le taux exogène est une moyenne pondérée des taux de rendement des marchés boursier et obligataire. Il convient de souligner que l'écart entre les deux estimations de la productivité multifactorielle calculées d'après ces taux est faible. Le taux de croissance de la productivité multifactorielle basé sur le taux de rendement endogène est inférieur d'environ 12 % à 14 % à celui basé sur le taux exogène, écart qui est inférieur à la marge d'erreur à laquelle on s'attendrait si le taux de rendement exogène était entaché d'une erreur de 25 %.

La qualité de tout programme statistique dépend de la bonne adaptation des statistiques sommaires à l'usage que l'on veut en faire. Afin d'atteindre cet objectif, les organismes statistiques doivent donner aux utilisateurs des lignes directrices concernant l'utilisation correcte des données. En général, les programmes statistiques ne fournissent que des estimations ponctuelles de la productivité multifactorielle et étudient rarement l'effet de l'utilisation d'autres hypothèses pour produire les statistiques sommaires. Le document vise à combler cette lacune.

Cet exercice est important quand les mesures de la productivité multifactorielle servent à des comparaisons entre pays. L'utilisateur doit être conscient que les données fournies sont des estimations ponctuelles assorties d'un intervalle de confiance. Celui-ci ne peut être calculé facilement par les méthodes statistiques classiques, mais nous pouvons donner à l'utilisateur une idée de la variation des estimations quand les hypothèses qui les sous-tendent sont modifiées.

Nous montrons ici que les estimations ponctuelles produites pourraient fort bien varier de 20 %, à cause du choix d'une méthode basée sur un taux de rendement endogène plutôt qu'exogène ou de la façon dont les gains en capital sont mesurés. L'utilisateur des estimations de la productivité multifactorielle qui souhaite faire des comparaisons entre pays ne devrait pas perdre de vue ces types d'erreurs.

Visionnez la publication La productivité multifactorielle au Canada : une évaluation de diverses méthodes d'estimation des services de capital en format PDF.


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Date de modification : 2007-04-04 Avis importants