Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens
Les révisions de 1986 à 2020 des Indicateurs nationaux du tourisme
1. Introduction
Au moment de la diffusion des estimations des Indicateurs nationaux du tourisme (INT) du premier trimestre de 2021 en juin 2021, les données pour la période du premier trimestre de 1986 au quatrième trimestre de 2020 ont été révisées. Les données repères mises à jour du Compte satellite provincial et territorial du tourisme (CSPTT) de 2017 ont été intégrées. D’autres sources de données nouvelles et révisées et certains changements méthodologiques ont aussi été intégrés. Le présent article traite des répercussions des données nouvelles et révisées sur les INT.
Les INT sont étalonnés en fonction du CSPTT de 2017, qui renvoie aux tableaux des ressources et des emplois (TRE) de 2017. Les TRE sont diffusés presque trois ans après la fin de la période de référence. Par conséquent, le CSPTT est publié longtemps après le fait. Les INT, en revanche, utilisent les ratios du tourisme du CSPTT, ainsi que d’autres indicateurs économiques agrégés, pour fournir une image à jour du paysage économique du tourisme sur une base trimestrielle. De nouvelles données repères du CSPTT, des mises à jour des ratios du tourisme du CSPTT et de nouveaux indicateurs économiques ou des indicateurs révisés donnent tous lieu à des révisions des INT.
De 2017 à 2020, les dépenses touristiques en valeurs nominales ont été révisées à la baisse pour toutes les années. En 2017, de façon particulière, les dépenses touristiques ont été révisées à la baisse pour passer de 97,2 milliards de dollars à 96,0 milliards de dollars, en raison de l’utilisation des données repères du CSPTT, qui rendent compte de l’effet combiné de la révision à la baisse de la demande intérieure, celle-ci étant passée de 75,8 milliards de dollars à 70,1 milliards de dollars, et de la révision à la hausse des exportations, ces dernières étant passées de 21,5 milliards de dollars à 25,9 milliards de dollars.
Le taux de croissance des dépenses touristiques a été révisé à la baisse pour passer de 6,6 % à 6,4 % en 2017, tandis que la croissance a été révisée à la hausse pour passer de 5,1 % à 5,6 % en 2018, et de 2,8 % à 2,9 % en 2019. En 2020, l’année où a été enregistrée une baisse sans précédent des dépenses touristiques, par suite de la pandémie de COVID-19, la croissance a été révisée à la baisse pour passer de -49,2 % à -49,7 %.
Sur une base trimestrielle, du premier trimestre de 2017 au quatrième trimestre de 2020, la croissance des dépenses touristiques (en valeurs réelles) a été révisée à la hausse pour huit trimestres, a été révisée à la baisse pour cinq trimestres et était inchangée pour trois trimestres (voir le tableau 1.2). Les taux de croissance trimestriels révisés se situaient en deçà de 0,2 point de pourcentage des estimations publiées précédemment pour 10 des 16 trimestres. Des révisions plus importantes ont été observées au cours de la dernière moitié de 2020, ce qui était à prévoir en raison des difficultés liées à la mesure de l’activité économique touristique attribuables à la pandémie de COVID-19.
2. Sources des révisions
Les révisions des INT ont principalement été le résultat de la mise à jour des données repères du CSPTT de 2017. Des changements méthodologiques, ainsi que des indicateurs nouveaux et révisés du Système canadien des comptes macroéconomiques (SCCM), ont aussi contribué aux révisions. Celles-ci sont décrites ci-après.
2.1 Compte satellite provincial et territorial du tourisme, 2017
Les INT sont étalonnés selon les totaux pour le Canada compris dans le CSPTT de 2017, qui a été diffusé en avril 2021. Les estimations du côté de l’offre et les estimations du produit intérieur brut (PIB) comprises dans le CSPTT ont été calculées à partir des tableaux des ressources et des emplois (TRE) de 2017 et de données d’enquête. Les estimations du côté de la demande sont extraites de l’Enquête sur les voyages des résidents du Canada (demande intérieure) et de l’Enquête sur les voyages internationaux (exportations). Les estimations du côté de la demande pour les résidents des territoires ont été calculées à partir des TRE de 2017. Les estimations de l’emploi sont fondées sur les Comptes canadiens de productivité.
Des changements dans les données de source utilisées pour le CSPTT de 2017 ont contribué dans une large mesure aux révisions des INT. Ces changements sont les suivants :
- un remaniement de l’Enquête sur les voyages internationaux pour l’année de référence 2013, qui a entraîné de façon générale une augmentation des dépenses des visiteurs internationaux;
- des changements de méthodologie concernant les données de source des TRE, qui ont entraîné des augmentations importantes de la production touristique pour le transport par eau de passagers et les frais de conférence, augmentations qui ont aussi touché la demande concernant ces produits;
- des révisions à la baisse pour des industries touristiques particulières dans les Comptes canadiens de productivité, qui découlaient des mises à jour de diverses données de source du SCCM, ainsi que de révisions historiques de l’Enquête sur l’emploi, la rémunération et les heures de travail.
2.2 Changements méthodologiques
Le cadre méthodologique utilisé pour produire le CSPTT de 2017 a aussi été appliqué aux estimations de 2014 à 2016. Ce cadre mis à jour fait en sorte que les INT correspondent plus étroitement au niveau conceptuel aux données repères du CSPTT pour la période. Par exemple, de 2014 à 2016, les estimations précédentes de la demande touristique au titre des services d’hébergement étaient calculées en appliquant des ratios de produit découlant des données repères du CSPTT aux estimations de l’offre calculées précédemment, qui étaient tirées des indicateurs des dépenses de consommation finale des ménages. Le cadre du CSPTT, quant à lui, repose sur les variables des dépenses des enquêtes sur les voyages pour le calcul de la demande touristique au titre des services d’hébergement. Par conséquent, en 2016, les dépenses au titre des services d’hébergement ont été révisées pour passer de 13,1 milliards de dollars à 13,6 milliards de dollars, de même que la croissance nominale, qui est passée de +7,4 % à +8,3 % pour la même année.
2.3 Révisions du Système canadien des comptes macroéconomiques
Les révisions annuelles courantes des dépenses de consommation finales des ménages, du PIB selon l’industrie et de la balance des paiements pour la période de 2017 à 2019, en novembre et décembre 2020, ont donné lieu à des mises à jour trimestrielles des estimations des INT pour cette période. Les révisions apportées aux mêmes comptes pour 2020, en mai et juin 2021, ont aussi entraîné des mises à jour trimestrielles des INT.
Par suite de ces révisions, de nouveaux renseignements repères provenant d’autres sources, notamment l’Enquête sur les dépenses des ménages, ainsi que les enquêtes sur les industries du transport, des services de restauration et débits de boissons et de l’hébergement, ont été intégrés indirectement dans les INT. Cela a eu des répercussions sur les fluctuations trimestrielles des INT et sur les niveaux annuels pour toutes les années sujettes aux révisions (2017 à 2020).
3. Répercussions des révisions sur les Indicateurs nationaux du tourisme, 2017 à 2020
Les estimations des INT pour 2017 à 2020 ont été révisées, en vue d’intégrer les données repères du CSPTT de 2017 et les révisions du SCCM.
3.1 Révisions des composantes de la demande touristique (valeurs nominales)
Les révisions annuelles des composantes de la demande touristique (en dollars courants) ont varié en 2017, ce qui a eu des répercussions sur la période suivante de 2018 à 2020. Ce sont les services de restauration et débits de boissons qui ont contribué le plus à la révision à la baisse (voir le tableau 2). Les biens et services non touristiques (p. ex. épicerie, transport urbain et autres produits divers), de même que le transport, ont aussi contribué à la révision à la baisse, qui a été contrebalancée en partie par des révisions à la hausse concernant les autres biens et services touristiques (p. ex. loisirs et spectacles et services d’agences de voyages), ainsi que l’hébergement.
Les exportations touristiques ont fait l’objet d’une importante révision à la hausse en raison de l’intégration des données du CSPTT de 2017, incluant des données de l’Enquête sur les voyages internationaux remaniée. Ce remaniement comprenait une mise à jour des questionnaires, un élargissement de la couverture (distribution plus importante de questionnaires à la frontière entre le Canada et les États-Unis) et une amélioration des méthodes d’imputation. Les révisions à la hausse des exportations s’inscrivaient dans la foulée de révisions similaires d’autres données du SCCM, comme celles de la balance des paiements. Pour 2017, les exportations ont été révisées à la hausse de 4,5 milliards de dollars, soit une augmentation de 20,8 % par rapport aux estimations précédentes. Des révisions similaires (de la variation, en pourcentage) ont touché les années subséquentes.
Les dépenses touristiques intérieures ont été révisées à la baisse de 5,7 milliards de dollars en 2017 pour passer à 70,1 milliards de dollars. La révision de 2017 représentait un recul de 7,5 % par rapport aux estimations précédentes. Les années subséquentes, les révisions à la baisse ont été moins marquées, se situant entre 3,9 % en 2020 et 6,6 % en 2018 et 2019.
3.2 Révisions des composantes de la demande touristique (taux de croissance en valeurs réelles)
Les taux de croissance annuels des dépenses touristiques (en valeurs réelles) ont varié au cours de la période de 2017 à 2020 (voir le tableau 3). La croissance dans le transport a été révisée pour se rapprocher des estimations de la croissance nominale en général, ce qui a amoindri les répercussions des variations de prix au cours de la période, ces derniers ayant été volatils en raison des prix du carburant. La croissance dans l’hébergement a aussi généralement été révisée pour se rapprocher de la croissance en valeurs nominales, qui a aussi été sujette à une volatilité des prix au cours de la période. La croissance dans les services de restauration et débits de boissons et dans les biens et services non touristiques a été révisée en conformité avec les estimations en dollars courants pour toutes les années, sauf 2020, où les prix ont été révisés de façon implicite.
La croissance dans les autres biens et services touristiques a été révisée à la hausse de 2,6 points de pourcentage en 2017, soit une révision similaire à celle de 2,8 points de pourcentage en valeurs nominales. Elle est principalement due au changement de méthode de traitement, c’est-à-dire le recours à la méthodologie du CSPTT pour la croissance annuelle de 2014 à 2017. Les révisions dans cette catégorie ont été minimes pour 2018 et 2019, mais plus importantes en 2020, avec une révision à la baisse de 1,9 point de pourcentage.
3.3 Révisions de l’emploi généré par la demande touristique
L’emploi lié au tourisme, ou les emplois attribuables à la demande touristique, a fait l’objet d’une importante révision à la baisse. En 2017, l’emploi lié au tourisme a été révisé à la baisse de 7,9 % pour s’établir à 677 500 emplois (voir le tableau 4). Les révisions à la baisse ont été similaires pour toutes les années, allant de 7,5 % en 2019 à 8,1 % en 2020.
Les révisions de l’emploi lié au tourisme sont en grande partie attribuables aux révisions à la baisse dans les autres industriesNote , qui allaient de -17,8 % à -18,7 % au cours de la période. Toutefois, toutes les catégories du tourisme ont enregistré des baisses, les révisions totales touchant les industries touristiques allant de -4,7 % à -5,1 % au cours de la même période. Ces révisions sont principalement le résultat de la mise en œuvre des nouvelles données repères du CSPTT en 2017, qui a intégré de nouvelles sources de données, comme les tableaux des ressources et des emplois, les Comptes canadiens de la productivité et les estimations découlant des enquêtes sur les voyages. L’effet combiné de ces nouvelles sources de données a entraîné des estimations généralement plus faibles des emplois attribuables à la demande touristique.
3.4 Révisions du produit intérieur brut du tourisme (taux de croissance en valeurs réelles)
Les taux de croissance annuels du PIB du tourisme ont été révisés à la baisse en 2017 et 2020, et sont demeurés relativement inchangés en 2018 et 2019 (voir le tableau 6). La mise en œuvre de la méthodologie du CSPTT en 2016 a eu des répercussions sur la croissance en 2017, le recours plus grand aux TRE et aux données d’enquête ayant permis la production de ratios du tourisme plus précis pour cette année-là. La révision de 2020 a davantage trait à la volatilité et aux défis liés à la COVID-19.
4. Répercussions des révisions sur les Indicateurs nationaux du tourisme, 2014 à 2016
Les estimations des INT pour 2014 à 2016 ont été révisées, afin de les harmoniser à la méthodologie utilisée pour élaborer le CSPTT de 2017. Les sources de données et le système de traitement utilisé pour créer le CSPTT de 2017 ont été mis à contribution pour que les INT correspondent davantage au niveau conceptuel aux données repères du CSPTT pour les années remontant jusqu’au dernier CSPTT, en 2014.
La demande touristique (en dollars courants) a été abaissée toutes les années, les révisions à la baisse allant de -1,1 % à -2,7 %. Les taux de croissance de la demande touristique annuelle (en valeurs nominales) n’ont pas été révisés en 2014, mais ils ont été révisés à la hausse de 1,1 point de pourcentage en 2015 et de 0,7 point de pourcentage en 2016.
L’emploi généré par le tourisme a été révisé à la baisse toutes les années. Les révisions à la baisse se situaient entre 7,8 % et 9,1 %. Elles ont fait en sorte que la croissance annuelle n’a pas été révisée en 2014, mais qu’elle a été révisée à la hausse de 0,3 point de pourcentage en 2015 et de 1,2 point de pourcentage en 2016.
La croissance du PIB du tourisme (en valeurs réelles) a été révisée à la baisse de 0,4 point de pourcentage en 2014, à la hausse de 1,5 point de pourcentage en 2015 et à la hausse de 1,1 point de pourcentage en 2016.
5. Répercussions des révisions sur les Indicateurs nationaux du tourisme, 1986 à 2013
Les estimations des INT de 1986 à 2013 ont été révisées, afin de les harmoniser aux nouvelles données repères du CSPTT de 2017 et aux estimations des INT pour 2014. Toutes les composantes de la demande touristique, du PIB et de l’emploi ont été révisées. Cette restructuration ne comprenait l’intégration d’aucune nouvelle source de données. Elle avait pour objet de réduire au minimum toute possibilité de rupture dans les séries chronologiques.
La demande touristique annuelle (en dollars courants) a été abaissée toutes les années, et les révisions à la baisse allaient de 0,5 milliard de dollars (en 1988) à 2,2 milliards de dollars (en 2013). La demande touristique a fait l’objet de révisions à la baisse se situant entre 1,6 % (en 1995) et 2,7 % (en 2013) par rapport aux estimations publiées précédemment. Les taux de croissance de la demande touristique annuelle (en valeurs nominales) se situaient tous en deçà de 0,6 point de pourcentage des taux de croissance publiés précédemment.
L’emploi généré par la demande touristique a été révisé à la baisse toutes les années, et ces révisions allaient de -8,9 % (en 2010) à -10,1 % (en 1991). Les taux de croissance de l’emploi attribuable au tourisme se situaient tous en deçà de 0,2 point de pourcentage des estimations publiées précédemment.
Les taux de croissance annuels du PIB du tourisme (en valeurs réelles) se situaient tous en deçà de 0,7 point de pourcentage des estimations publiées précédemment, et tous, sauf cinq, se situaient en deçà de 0,3 point de pourcentage.
6. Politique de révision des Indicateurs nationaux du tourisme
La politique de révision des INT permet d’intégrer périodiquement des données nouvelles et révisées, y compris un étalonnage régulier en fonction du CSPTT. Les révisions des INT sont le résultat des données nouvelles ou révisées dans les principaux comptes économiques. La politique de révision sert à améliorer la fiabilité et l’exactitude des estimations des séries chronologiques des INT. Elle est inspirée de la politique suivie pour le SCCM, qui régit quatre types de révisions : courantes, annuelles, exhaustives et de changement d’année de base (2012 à l’heure actuelle). Chacune de ces révisions est décrite ci-dessous.
Pendant l’année de référence en cours, les estimations pour un trimestre donné peuvent être révisées à n’importe quel trimestre subséquent de la même année. Par exemple, les estimations du premier trimestre sont révisées lorsque celles se rapportant aux deuxième, troisième et quatrième trimestres de la même année civile sont diffusées. Ces révisions s’appellent des « révisions courantes » et elles permettent d’apporter des améliorations aux estimations par l’intégration des données les plus à jour disponibles (y compris les révisions des données de base résultant de déclarations tardives).
Au moment de la diffusion des estimations du premier et du troisième trimestres, on peut réviser toutes les estimations pour un nombre déterminé d’années précédant l’année en cours. Ces révisions annuelles permettent d’intégrer les renseignements les plus à jour provenant, par exemple, des recensements, des enquêtes annuelles, des statistiques fiscales et des comptes publics, qui deviennent disponibles bien après le fait. Le nombre d’années qui peuvent faire l’objet d’une révision reflète la politique de révision du SCCM pour cette année. De plus, lorsqu’un nouvel ensemble de données repères du CSPTT est intégré dans les INT, la période de révision est prolongée rétroactivement au CSPTT précédent. Ainsi, la fenêtre de révision des INT varie selon la fréquence des mises à jour du CSPTT et des révisions apportées aux indicateurs macroéconomiques courants durant l’année.
Les estimations peuvent faire l’objet de révisions exhaustives périodiques, qui visent principalement à introduire de nouveaux concepts, à mettre en œuvre des méthodes améliorées et à ajouter de nouvelles sources de données. Les révisions exhaustives donnent habituellement lieu à des modifications qui s’appliquent à la série chronologique complète.
On procède normalement à la mise à jour des estimations exprimées en valeurs réelles selon une nouvelle année de référence (2012 à l’heure actuelle), comme dans le cas de la diffusion des INT pour le troisième trimestre de 2018, tous les cinq ans. La mise à jour des séries en prix constants vise à éliminer le biais dans les mesures de la croissance corrigée pour tenir compte de l’inflation, au fur et à mesure que les prix relatifs dans l’économie s’écartent de ceux de l’année de base. La mise à jour des séries en prix constants entraîne uniquement des révisions des indices de prix et des agrégats en prix constants, les agrégats en prix courants n’étant pas touchés.
Estimation réviséeTableau 1.1 Note 1 | Estimation antérieureTableau 1.1 Note 2 | RévisionTableau 1.1 Note 3 | RévisionTableau 1.1 Note 4 | Estimation réviséeTableau 1.1 Note 1 | Estimation antérieureTableau 1.1 Note 2 | RévisionTableau 1.1 Note 3 | |
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millions de dollars | % | variation en %, d'une année à l'autre | points de % | ||||
Premier trimestre de 2017 | 18 177 | 18 387 | -210 | -1,1 | 6,5 | 6,9 | -0,4 |
Deuxième trimestre de 2017 | 22 885 | 23 136 | -251 | -1,1 | 6,8 | 7,3 | -0,5 |
Troisième trimestre de 2017 | 34 374 | 34 775 | -401 | -1,2 | 6,0 | 6,1 | -0,1 |
Quatrième trimestre de 2017 | 20 563 | 20 936 | -373 | -1,8 | 6,6 | 6,6 | 0,1 |
Premier trimestre de 2018 | 19 240 | 19 389 | -149 | -0,8 | 5,8 | 5,4 | 0,4 |
Deuxième trimestre de 2018 | 24 217 | 24 435 | -218 | -0,9 | 5,8 | 5,6 | 0,2 |
Troisième trimestre de 2018 | 36 451 | 36 648 | -197 | -0,5 | 6,0 | 5,4 | 0,7 |
Quatrième trimestre de 2018 | 21 496 | 21 751 | -255 | -1,2 | 4,5 | 3,9 | 0,6 |
Premier trimestre de 2019 | 20 096 | 20 169 | -73 | -0,4 | 4,4 | 4,0 | 0,4 |
Deuxième trimestre de 2019 | 25 111 | 25 259 | -148 | -0,6 | 3,7 | 3,4 | 0,3 |
Troisième trimestre de 2019 | 37 163 | 37 405 | -242 | -0,6 | 2,0 | 2,1 | -0,1 |
Quatrième trimestre de 2019 | 21 989 | 22 254 | -265 | -1,2 | 2,3 | 2,3 | 0,0 |
Premier trimestre de 2020 | 17 753 | 17 740 | 13 | 0,1 | -11,7 | -12,0 | 0,4 |
Deuxième trimestre de 2020 | 8 094 | 8 143 | -49 | -0,6 | -67,8 | -67,8 | 0,0 |
Troisième trimestre de 2020 | 16 666 | 17 248 | -582 | -3,4 | -55,2 | -53,9 | -1,3 |
Quatrième trimestre de 2020 | 9 944 | 10 280 | -336 | -3,3 | -54,8 | -53,8 | -1,0 |
|
Estimation réviséeTableau 1.2 Note 1 | Estimation antérieureTableau 1.2 Note 2 | RévisionTableau 1.2 Note 3 | |
---|---|---|---|
variation en %, trimestre précédent | points de % | ||
Premier trimestre de 2017 | 1,1 | 1,0 | 0,1 |
Deuxième trimestre de 2017 | 1,5 | 1,5 | 0,0 |
Troisième trimestre de 2017 | 1,6 | 1,2 | 0,3 |
Quatrième trimestre de 2017 | 0,4 | 0,3 | 0,1 |
Premier trimestre de 2018 | 0,4 | 0,2 | 0,2 |
Deuxième trimestre de 2018 | 1,1 | 1,1 | 0,0 |
Troisième trimestre de 2018 | 1,3 | 0,8 | 0,5 |
Quatrième trimestre de 2018 | -0,3 | 0,3 | -0,6 |
Premier trimestre de 2019 | 0,4 | 0,3 | 0,1 |
Deuxième trimestre de 2019 | 0,4 | 0,4 | 0,0 |
Troisième trimestre de 2019 | -0,2 | -0,1 | -0,1 |
Quatrième trimestre de 2019 | 0,3 | 0,1 | 0,2 |
Premier trimestre de 2020 | -14,2 | -14,4 | 0,2 |
Deuxième trimestre de 2020 | -65,9 | -65,4 | -0,5 |
Troisième trimestre de 2020 | 54,7 | 56,6 | -1,9 |
Quatrième trimestre de 2020 | -3,2 | -2,0 | -1,2 |
|
Estimation réviséeTableau 2 Note 1 | Estimation antérieureTableau 2 Note 2 | RévisionTableau 2 Note 3 | RévisionTableau 2 Note 4 | |
---|---|---|---|---|
millions de dollars | % | |||
Transport | ||||
2017 | 35 906 | 36 859 | -953 | -2,6 |
2018 | 39 033 | 39 854 | -821 | -2,1 |
2019 | 40 282 | 41 013 | -731 | -1,8 |
2020 | 16 004 | 16 197 | -193 | -1,2 |
Hébergement | ||||
2017 | 14 611 | 14 118 | 493 | 3,5 |
2018 | 15 205 | 14 634 | 571 | 3,9 |
2019 | 15 635 | 15 006 | 629 | 4,2 |
2020 | 8 055 | 7 660 | 395 | 5,2 |
Restaurations | ||||
2017 | 14 938 | 16 078 | -1 140 | -7,1 |
2018 | 15 633 | 16 798 | -1 165 | -6,9 |
2019 | 16 129 | 17 335 | -1 206 | -7,0 |
2020 | 9 235 | 10 102 | -867 | -8,6 |
Autres biens et services touristiques | ||||
2017 | 16 120 | 14 728 | 1 392 | 9,5 |
2018 | 16 542 | 15 091 | 1 451 | 9,6 |
2019 | 16 867 | 15 491 | 1 376 | 8,9 |
2020 | 10 802 | 10 270 | 532 | 5,2 |
Total des biens et services touristiques | ||||
2017 | 81 575 | 81 783 | -208 | -0,3 |
2018 | 86 413 | 86 377 | 36 | 0,0 |
2019 | 88 913 | 88 845 | 68 | 0,1 |
2020 | 44 096 | 44 229 | -133 | -0,3 |
Autres biens et services | ||||
2017 | 14 424 | 15 451 | -1 027 | -6,6 |
2018 | 14 991 | 15 846 | -855 | -5,4 |
2019 | 15 446 | 16 242 | -796 | -4,9 |
2020 | 8 361 | 9 182 | -821 | -8,9 |
Dépenses touristiques | ||||
2017 | 95 999 | 97 234 | -1 235 | -1,3 |
2018 | 101 404 | 102 223 | -819 | -0,8 |
2019 | 104 359 | 105 087 | -728 | -0,7 |
2020 | 52 457 | 53 411 | -954 | -1,8 |
|
Estimation réviséeTableau 3 Note 1 | Estimation antérieureTableau 3 Note 2 | RévisionTableau 3 Note 3 | Estimation réviséeTableau 3 Note 1 | Estimation antérieureTableau 3 Note 2 | RévisionTableau 3 Note 3 | |
---|---|---|---|---|---|---|
prix courants | prix constants de 2012 | |||||
variation annuelle en % | points de % | variation annuelle en % | points de % | |||
Transport | ||||||
2017 | 8,0 | 9,5 | -1,5 | 5,8 | 6,3 | -0,5 |
2018 | 8,7 | 8,1 | 0,6 | 4,8 | 3,9 | 0,9 |
2019 | 3,2 | 2,9 | 0,3 | 1,4 | 1,3 | 0,1 |
2020 | -60,3 | -60,5 | 0,2 | -58,8 | -57,9 | -0,8 |
Hébergement | ||||||
2017 | 7,7 | 7,6 | 0,1 | 4,7 | 4,0 | 0,7 |
2018 | 4,1 | 3,7 | 0,4 | 4,7 | 5,4 | -0,7 |
2019 | 2,8 | 2,5 | 0,3 | 4,0 | 5,5 | -1,5 |
2020 | -48,5 | -49,0 | 0,5 | -40,6 | -41,4 | 0,8 |
Restaurations | ||||||
2017 | 4,8 | 5,2 | -0,4 | 2,4 | 2,8 | -0,4 |
2018 | 4,7 | 4,5 | 0,2 | 1,0 | 0,8 | 0,1 |
2019 | 3,2 | 3,2 | 0,0 | 0,6 | 0,6 | 0,0 |
2020 | -42,7 | -41,7 | -1,0 | -43,9 | -43,2 | -0,6 |
Autres biens et services touristiques | ||||||
2017 | 7,0 | 4,2 | 2,8 | 4,9 | 2,4 | 2,6 |
2018 | 2,6 | 2,5 | 0,2 | 0,7 | 0,6 | 0,1 |
2019 | 2,0 | 2,7 | -0,7 | -0,2 | 0,1 | -0,3 |
2020 | -36,0 | -33,7 | -2,3 | -37,1 | -35,2 | -1,9 |
Total des biens et services touristiques | ||||||
2017 | 7,1 | 7,3 | -0,2 | 4,9 | 4,6 | 0,3 |
2018 | 5,9 | 5,6 | 0,3 | 3,3 | 3,0 | 0,3 |
2019 | 2,9 | 2,9 | 0,0 | 1,4 | 1,7 | -0,3 |
2020 | -50,4 | -50,2 | -0,2 | -49,3 | -48,9 | -0,5 |
Autres biens et services | ||||||
2017 | 2,5 | 3,1 | -0,6 | 2,1 | 2,6 | -0,5 |
2018 | 3,9 | 2,6 | 1,4 | 2,6 | 1,3 | 1,4 |
2019 | 3,0 | 2,5 | 0,5 | 0,8 | 0,4 | 0,4 |
2020 | -45,9 | -43,5 | -2,4 | -45,9 | -44,0 | -1,9 |
Dépenses touristiques | ||||||
2017 | 6,4 | 6,6 | -0,2 | 4,4 | 4,3 | 0,2 |
2018 | 5,6 | 5,1 | 0,5 | 3,2 | 2,7 | 0,5 |
2019 | 2,9 | 2,8 | 0,1 | 1,3 | 1,5 | -0,2 |
2020 | -49,7 | -49,2 | -0,6 | -48,8 | -48,1 | -0,7 |
|
Estimation réviséeTable 4 Note 1 | Estimation antérieureTable 4 Note 2 | RévisionTable 4 Note 3 | RévisionTable 4 Note 4 | Estimation réviséeTable 4 Note 1 | Estimation antérieureTable 4 Note 2 | RévisionTable 4 Note 3 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
milliers d'emplois | % | variation annuelle en % | points de % | ||||
Transport | |||||||
2017 | 80,1 | 87,3 | -7,2 | -8,2 | 5,1 | 1,7 | 3,5 |
2018 | 78,4 | 85,6 | -7,2 | -8,4 | -2,1 | -1,9 | -0,2 |
2019 | 80,3 | 86,7 | -6,3 | -7,3 | 2,5 | 1,3 | 1,2 |
2020 | 65,1 | 70,0 | -5,0 | -7,1 | -19,0 | -19,2 | 0,2 |
Hébergement | |||||||
2017 | 136,1 | 146,5 | -10,4 | -7,1 | 3,3 | 1,8 | 1,5 |
2018 | 138,8 | 149,4 | -10,7 | -7,1 | 2,0 | 2,0 | 0,0 |
2019 | 140,5 | 151,5 | -11,0 | -7,2 | 1,3 | 1,4 | -0,1 |
2020 | 90,9 | 98,2 | -7,3 | -7,4 | -35,3 | -35,2 | -0,1 |
Restauration | |||||||
2017 | 223,5 | 233,5 | -9,9 | -4,3 | 0,8 | 2,8 | -2,0 |
2018 | 225,5 | 235,5 | -10,0 | -4,2 | 0,9 | 0,9 | 0,0 |
2019 | 228,3 | 237,6 | -9,3 | -3,9 | 1,2 | 0,9 | 0,3 |
2020 | 153,4 | 160,8 | -7,4 | -4,6 | -32,8 | -32,3 | -0,5 |
Autres industries touristiques | |||||||
2017 | 111,5 | 113,2 | -1,7 | -1,5 | 1,5 | 0,7 | 0,7 |
2018 | 111,6 | 112,8 | -1,2 | -1,1 | 0,1 | -0,3 | 0,4 |
2019 | 113,0 | 114,3 | -1,3 | -1,2 | 1,3 | 1,3 | -0,1 |
2020 | 79,6 | 80,7 | -1,1 | -1,4 | -29,5 | -29,4 | -0,1 |
Total des industries touristiques | |||||||
2017 | 551,2 | 580,4 | -29,2 | -5,0 | 2,1 | 1,9 | 0,2 |
2018 | 554,3 | 583,3 | -29,0 | -5,0 | 0,6 | 0,5 | 0,1 |
2019 | 562,1 | 590,0 | -27,9 | -4,7 | 1,4 | 1,2 | 0,3 |
2020 | 389,0 | 409,7 | -20,7 | -5,1 | -30,8 | -30,6 | -0,2 |
Autres industries | |||||||
2017 | 126,3 | 155,4 | -29,1 | -18,7 | 0,6 | 2,2 | -1,5 |
2018 | 127,3 | 156,4 | -29,0 | -18,6 | 0,8 | 0,6 | 0,2 |
2019 | 129,8 | 157,9 | -28,1 | -17,8 | 2,0 | 1,0 | 1,0 |
2020 | 101,2 | 123,4 | -22,3 | -18,0 | -22,1 | -21,9 | -0,2 |
Activités touristiques | |||||||
2017 | 677,5 | 735,8 | -58,3 | -7,9 | 1,8 | 2,0 | -0,1 |
2018 | 681,6 | 739,7 | -58,1 | -7,8 | 0,6 | 0,5 | 0,1 |
2019 | 692,0 | 748,0 | -56,0 | -7,5 | 1,5 | 1,1 | 0,4 |
2020 | 490,1 | 533,1 | -43,0 | -8,1 | -29,2 | -28,7 | -0,4 |
|
Estimation réviséeTable 5 Note 1 | Estimation antérieureTable 5 Note 2 | RévisionTable 5 Note 3 | RévisionTable 5 Note 4 | Estimation réviséeTable 5 Note 1 | Estimation antérieureTable 5 Note 2 | RévisionTable 5 Note 3 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
millions de dollars | % | variation annuelle en % | points de % | ||||
Transport | |||||||
2017 | 11 009 | 9 399 | 1 610 | 17,1 | 7,6 | 8,6 | -0,9 |
2018 | 11 768 | 10 014 | 1 754 | 17,5 | 6,9 | 6,5 | 0,4 |
2019 | 12 414 | 10 503 | 1 911 | 18,2 | 5,5 | 4,9 | 0,6 |
2020 | 3 608 | 3 138 | 470 | 15,0 | -70,9 | -70,1 | -0,8 |
Hébergement | |||||||
2017 | 8 926 | 8 462 | 464 | 5,5 | 6,8 | 7,3 | -0,5 |
2018 | 9 305 | 8 844 | 461 | 5,2 | 4,2 | 4,5 | -0,3 |
2019 | 9 751 | 9 195 | 556 | 6,0 | 4,8 | 4,0 | 0,8 |
2020 | 4 757 | 4 365 | 392 | 9,0 | -51,2 | -52,5 | 1,3 |
Restauration | |||||||
2017 | 6 664 | 6 428 | 236 | 3,7 | 4,3 | 5,3 | -1,0 |
2018 | 6 976 | 6 718 | 258 | 3,8 | 4,7 | 4,5 | 0,2 |
2019 | 7 198 | 6 935 | 263 | 3,8 | 3,2 | 3,2 | 0,0 |
2020 | 4 131 | 4 083 | 48 | 1,2 | -42,6 | -41,1 | -1,5 |
Autres industries touristiques | |||||||
2017 | 5 407 | 5 619 | -212 | -3,8 | 4,4 | 2,3 | 2,1 |
2018 | 5 545 | 5 716 | -171 | -3,0 | 2,6 | 1,7 | 0,8 |
2019 | 5 705 | 5 928 | -223 | -3,8 | 2,9 | 3,7 | -0,8 |
2020 | 2 725 | 2 827 | -102 | -3,6 | -52,2 | -52,3 | 0,1 |
Total des industries touristiques | |||||||
2017 | 32 006 | 29 908 | 2 098 | 7,0 | 6,1 | 6,3 | -0,1 |
2018 | 33 594 | 31 292 | 2 302 | 7,4 | 5,0 | 4,6 | 0,3 |
2019 | 35 068 | 32 561 | 2 507 | 7,7 | 4,4 | 4,1 | 0,3 |
2020 | 15 221 | 14 413 | 808 | 5,6 | -56,6 | -55,7 | -0,9 |
Autres industries | |||||||
2017 | 9 392 | 10 470 | -1 078 | -10,3 | 3,0 | 8,5 | -5,5 |
2018 | 9 953 | 11 097 | -1 144 | -10,3 | 6,0 | 6,0 | 0,0 |
2019 | 10 037 | 11 101 | -1 064 | -9,6 | 0,8 | 0,0 | 0,8 |
2020 | 6 774 | 7 555 | -781 | -10,3 | -32,5 | -31,9 | -0,6 |
Activités touristiques | |||||||
2017 | 41 398 | 40 378 | 1 020 | 2,5 | 5,4 | 6,8 | -1,4 |
2018 | 43 547 | 42 389 | 1 158 | 2,7 | 5,2 | 5,0 | 0,2 |
2019 | 45 105 | 43 662 | 1 443 | 3,3 | 3,6 | 3,0 | 0,6 |
2020 | 21 995 | 21 968 | 27 | 0,1 | -51,2 | -49,7 | -1,5 |
|
Estimation réviséeTable 6 Note 1 | Estimation antérieureTable 6 Note 2 | RévisionTable 6 Note 3 | |
---|---|---|---|
variation annuelle en % | points de % | ||
Transport | |||
2017 | 6,3 | 8,5 | -2,3 |
2018 | 5,4 | 5,1 | 0,3 |
2019 | 1,9 | 1,4 | 0,4 |
2020 | -70,9 | -70,2 | -0,7 |
Hébergement | |||
2017 | 4,0 | 3,9 | 0,1 |
2018 | 4,7 | 6,1 | -1,5 |
2019 | 5,7 | 5,9 | -0,2 |
2020 | -44,4 | -45,5 | 1,1 |
Restauration | |||
2017 | 1,8 | 2,8 | -1,0 |
2018 | 1,0 | 0,9 | 0,1 |
2019 | 0,6 | 0,7 | 0,0 |
2020 | -43,7 | -42,7 | -1,0 |
Autres industries touristiques | |||
2017 | 2,5 | 0,5 | 2,0 |
2018 | -0,1 | -0,7 | 0,6 |
2019 | 0,7 | 1,2 | -0,5 |
2020 | -52,7 | -52,5 | -0,2 |
Total des industries touristiques | |||
2017 | 4,0 | 4,5 | -0,5 |
2018 | 3,3 | 3,4 | -0,1 |
2019 | 2,5 | 2,4 | 0,0 |
2020 | -54,9 | -54,5 | -0,3 |
Autres industries | |||
2017 | -0,5 | 2,7 | -3,1 |
2018 | 0,8 | 0,6 | 0,2 |
2019 | 0,8 | 0,6 | 0,2 |
2020 | -31,2 | -30,0 | -1,2 |
Activités touristiques | |||
2017 | 2,9 | 4,0 | -1,1 |
2018 | 2,7 | 2,6 | 0,1 |
2019 | 2,1 | 2,0 | 0,1 |
2020 | -49,2 | -47,9 | -1,3 |
|
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