Les nouveautés en matière de comptes économiques canadiens
Résultats de la révision exhaustive du Système canadien des comptes macroéconomiques de 2015
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1. Contexte
Le Système canadien des comptes macroéconomiques (SCCM) fait régulièrement l’objet de révisions statistiques en vue d’y intégrer les données les plus à jour provenant des recensements, des enquêtes annuelles, des dossiers administratifs, des comptes publics et d’autres sources. Ces révisions se limitent généralement aux mois ou aux trimestres d’une année de référence donnée ou, sur une base annuelle, à deux ou trois années, afin de permettre l’intégration de renseignements repères.
Des révisions plus complètes sont effectuées à intervalles périodiques. Celles-ci permettent d'améliorer les méthodes d'estimation, d’incorporer des sources de données améliorées, d’apporter des modifications conceptuelles et d’intégrer les nouvelles normes internationales au SCCM. Elles portent généralement sur une période plus longue que les révisions annuelles. Des révisions complètes seront apportées aux estimations du SCCM diffusées à compter de novembre 2015. Les révisions remontent à 1981 pour certaines composantes, mais la plupart d’entre elles ont été apportées à compter de 2007.
Au cours des dernières années, le SCCM a été mis à jour, afin de rendre compte des dernières recommandations internationales en matière de comptabilité macroéconomique. Ces révisions sont directement reliées aux changements apportés aux normes internationales qui sont utilisées par Statistique Canada et d’autres organismes statistiques nationaux (comme le Bureau of Economic Analysis aux États‑Unis) pour compiler de nombreux indicateurs ou des ensembles de données macroéconomiques clés. Cela comprend le Système de comptabilité nationale 2008 (SCN2008) utilisé pour compiler les comptes du Système de comptabilité nationale du Canada, le Manuel de la balance des paiements, version 6 (MBP6), ainsi que les données sur l’investissement direct étranger, servant à établir les comptes internationaux du Canada, et le Manuel de statistiques de finances publiques 2014 utilisé pour calculer les statistiques de finances publiques canadiennes.
La présente diffusion du Système canadien des comptes macroéconomiques repose sur quatre sources : l’intégration des statistiques de finances publiques, le traitement amélioré des régimes de retraite à prestations déterminées, la mesure des services financiers achetés par les ménages, et des mises à jour des mesures du patrimoine national.
La plus importante source de révision est le résultat de l’intégration d’estimations nouvelles et améliorées des statistiques de finances publiques. Au cours des dernières années, Statistique Canada a modernisé son programme de statistiques de finances publiques. Cela a inclus l’adoption des concepts et des méthodes comptables énoncés dans le manuel de comptabilité publique (le Manuel de statistiques de finances publiques 2014) du Fonds monétaire international (FMI), ainsi que l’intégration de sources de données électroniques améliorées et plus détaillées, particulièrement pour les administrations publiques provinciales, territoriales et locales. Les nouveaux concepts et méthodes de comptabilité et les sources de données améliorées ont donné lieu à des mesures plus précises des revenus, des dépenses, des soldes de gestion, ainsi que des actifs et des passifs des administrations publiques.
Une deuxième source importante de révision s’articule autour du traitement des régimes de retraite à prestations déterminées. Dans la version précédente du Système canadien des comptes macroéconomiques, les cotisations aux régimes de retraite à prestations déterminées étaient traitées sur une base de comptabilité de caisse. Cela signifiait que les actifs de retraite accumulés rendaient compte des cotisations en espèces, plus les revenus d’investissement des régimes, ce qui peut avoir entraîné une sous‑estimation ou une surestimation de la véritable obligation contractuelle des régimes de retraite à prestations déterminées. Le traitement sur une base de comptabilité de caisse ne correspond pas aux normes de la comptabilité macroéconomique internationale, qui recommandent que les prestations de retraite soient enregistrées sur la base des droits constatés. Dans le cadre de la diffusion de 2015 du Système canadien des comptes macroéconomiques, tous les paiements à des régimes de retraite à prestations déterminées sont maintenant traités sur la base des droits constatés, ce qui signifie que les charges de retraite sont enregistrées comme un revenu au moment où le travail est effectué. Ainsi, la rémunération des salariés correspond au travail effectué, et les actifs de retraite accumulés dans le secteur des ménages rendent compte des obligations contractuelles des employeurs à l’endroit des employés.
Une autre révision importante a trait au traitement des services financiers achetés par les ménages. De nouvelles sources de données indiquent que le niveau des achats de services financiers explicites par les ménages a été sous‑estimé dans la version précédente du Système canadien des comptes macroéconomiques. Ces nouvelles données montrent que l’estimation antérieure des services financiers explicites achetés par les entreprises était trop élevée et que l’estimation des services financiers explicites achetés par les ménages était trop faible. La révision rend par conséquent compte d’une réaffectation des entreprises aux ménages, qui a pour effet de faire augmenter le produit intérieur brut. En outre, les estimations antérieures des frais de courtiers en valeurs mobilières payés par les ménages étaient trop faibles. Des données améliorées sur les actifs, les revenus et les frais administratifs des fonds communs de placement ont donné lieu à des révisions à la hausse.
La quatrième révision a trait à des améliorations de divers aspects de la mesure du patrimoine dans les comptes du bilan national :
- Le patrimoine de ressources naturelles a été ajouté au compte du bilan national trimestriel. L’ajout de cet actif améliore la compréhension globale du capital utilisé pour produire des biens et des services. Outre qu’il vient compléter la mesure du patrimoine du Canada, cet actif a aussi été réparti proportionnellement entre le secteur des administrations publiques et celui des sociétés non financières. La « sectorisation » de cet actif permet une mesure plus exacte de la valeur nette du secteur des sociétés et de celui des administrations publiques.
- Une deuxième révision apportée au patrimoine a trait à l’intégration des dernières estimations repères découlant des fichiers de l’Enquête sur la sécurité financière et des fichiers d’évaluation foncière, en vue d’estimer la valeur des biens immobiliers résidentiels. Les estimations antérieures de la valeur des biens immobiliers résidentiels étaient calculées au moyen de la méthode de l’inventaire permanent, la valeur des biens immobiliers résidentiels étant le résultat de l’accumulation (et de la dépréciation) des flux d’investissement résidentiel, ainsi que de l’utilisation par la suite d’un ratio terrains/ouvrages pour estimer la valeur des terrains. Cette méthode dépend dans une large mesure de l’indice des prix des logements neufs pour le calcul de la valeur marchande des biens immobiliers résidentiels. L’analyse des données par rapport à d’autres sources a montré que les données des fichiers de l’Enquête sur la sécurité financière et de fichiers d’évaluation foncière fournissent une meilleure mesure de la valeur marchande des biens immobiliers résidentiels au Canada.
- Enfin, des estimations révisées de la durée de vie de nombreux actifs non résidentiels et machines et matériel au Canada ont été produites. En général, ces révisions donnaient lieu à une hausse de la consommation de capital fixe et à une baisse du stock de capital net d’actifs non résidentiels et de machines et matériel.
Le présent document fournit aux utilisateurs une explication détaillée du rapprochement entre les chiffres publiés précédemment et les nouveaux chiffres révisés.
2. Révision du niveau du produit intérieur brut
Même si le domaine des actifs et celui de la production (des concepts clés de la comptabilité macroéconomique qui déterminent ce qui, en dernier ressort, est inclus dans le produit intérieur brut et dans le patrimoine national) n’ont pas changé par suite de cette révision exhaustive, le niveau moyen du PIB a été révisé à la hausse de 1981 à 2009, et à la baisse entre 2010 et 2014. Le tableau 1 montre la variation du niveau du PIB pour la période de 1981 à 2014, ventilée entre les révisions attribuables aux dépenses de consommation finale des administrations publiques, aux dépenses de consommation finale des ménages au titre des services et aux autres composantes.
Période | Estimation révisée du niveau moyen du produit intérieur brut | Estimation publiée précédemment du niveau moyen du produit intérieur brut | Révisions moyennes du niveau du produit intérieur brut | Révision moyenne des dépenses de consommation finale des administrations publiques | Révision moyenne des dépenses de consommation finale des ménages au titre des services | Révision moyenne des composantes autres que les dépenses de consommation finale des administrations publiques et les dépenses de consommation finale des ménages au titre des services |
---|---|---|---|---|---|---|
millions de dollars | ||||||
1981 à 1989 | 502 412 | 500 842 | 1 570 | 1 380 | 404 | -215 |
1990 à 1999 | 817 403 | 815 015 | 2 389 | 930 | 1 328 | 131 |
2000 à 2009 | 1 371 689 | 1 365 922 | 5 766 | -73 | 4 795 | 1 045 |
2010 à 2014 | 1 824 019 | 1 826 517 | -2 498 | -9 848 | 7 649 | -298 |
Moyenne, toutes les années | 1 045 080 | 1 042 633 | 2 447 | -831 | 3 033 | 245 |
Source : Statistique Canada |
L’adoption par les administrations publiques de nouvelles normes comptables basées sur la comptabilité d’exercice et l’adoption par Statistique Canada des concepts, des méthodes et du traitement comptable des statistiques de finances publiques (SFP) du Fonds monétaire international (FMI) ont amélioré la comptabilité des revenus, dépenses, actifs et passifs des administrations publiques dans le SCCM. Un accès aux dossiers comptables électroniques des administrations publiques a également été mis en œuvre de concert avec ces changements. Les sources de données améliorées ont pour la plupart donné lieu à des révisions à la baisse des dépenses de consommation finale des administrations publiques à partir de 2007.
La majeure partie de la révision à la baisse des dépenses de consommation finale des administrations publiques a été contrebalancée par une révision à la hausse des dépenses de consommation finale des ménages au titre des services financiers. De nouvelles données de source obtenues de fichiers de données administratives ont fait ressortir une production plus élevée du secteur des services financiers par rapport à celui des courtiers en valeurs mobilières, à partir du début des années 2000. Une part importante de cette production a été achetée par les ménages. En outre, il y a eu réaffectation des services bancaires explicites (comme les frais de cartes de crédit et les frais de comptes bancaires) des entreprises aux ménages. Par conséquent, les dépenses de consommation finale des ménages au titre des services financiers ont été révisées à la hausse.
Description du graphique 1
Le titre du graphique est « Graphique 1 Révisions des dépenses de consommation finale des ménages et de la formation brute de capital fixe ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 34 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à -1 000 et se termine à 9 000 avec des mesures à tous les 1 000 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « millions de dollars ».
Les unités de l'axe horizontal sont des années de 1981 à 2014.
Le titre de la série 1 est « Révision aux dépenses de consommation finale des ménages ».
La valeur minimale est 72 survenue en 1981.
La valeur maximale est 8 411 survenue en 2011.
Le titre de la série 2 est « Révision à la formation brute de capital fixe ».
La valeur minimale est -215 survenue en 2006.
La valeur maximale est 3 958 survenue en 2012.
Révision aux dépenses de consommation finale des ménages | Révision à la formation brute de capital fixe | |
---|---|---|
1981 | 72 | -2 |
1982 | 116 | -2 |
1983 | 197 | -2 |
1984 | 291 | -3 |
1985 | 385 | -4 |
1986 | 472 | -2 |
1987 | 598 | 1 |
1988 | 700 | 2 |
1989 | 809 | 1 |
1990 | 913 | 0 |
1991 | 996 | 0 |
1992 | 1 076 | -1 |
1993 | 1 183 | -1 |
1994 | 1 245 | 1 |
1995 | 1 343 | 0 |
1996 | 1 530 | -2 |
1997 | 1 660 | -1 |
1998 | 1 589 | -1 |
1999 | 1 716 | -2 |
2000 | 2 008 | 1 |
2001 | 3 007 | 5 |
2002 | 4 547 | 5 |
2003 | 3 607 | 4 |
2004 | 4 175 | 4 |
2005 | 5 122 | -161 |
2006 | 5 802 | -215 |
2007 | 7 736 | 2 099 |
2008 | 7 156 | 2 365 |
2009 | 5 464 | 2 213 |
2010 | 8 180 | 2 899 |
2011 | 8 411 | 3 044 |
2012 | 8 010 | 3 958 |
2013 | 7 921 | 339 |
2014 | 6 566 | 2 504 |
Source : Statistique Canada. |
Des révisions à la hausse ont aussi été apportées à la formation brute de capital fixe, et plus particulièrement l’investissement en bâtiments résidentiels. Un examen de la méthodologie utilisée pour calculer la valeur des bâtiments résidentiels a fait ressortir que la valeur des impôts sur la production était sous‑représentée. De façon plus particulière, la valeur des améliorations foncières (ou transferts en nature) transférée par les promoteurs immobiliers aux municipalités, par suite de lotissements résidentiels, a été sous‑estimée. De nouvelles données de source obtenues des dossiers comptables des administrations publiques montrent que, en moyenne, les promoteurs immobiliers transfèrent environ 2.4 milliards de dollars d’impôts en nature aux administrations municipales par année. Cela a fait augmenter la valeur de l’investissement en construction.
3. Révisions de la croissance du PIB
Les révisions de la croissance annuelle et trimestrielle du PIB au cours de l’ensemble de la période n’ont pas été considérables. La révision absolue moyenne de la croissance annuelle du PIB nominal a été de 0,13 point de pourcentage entre 1981 et 2014. Les révisions ont été plus importantes au cours des dernières périodes. La révision absolue moyenne du PIB nominal annuel pour la période de 2010 à 2014 a été de 0,2 point de pourcentage.
Les révisions de la croissance annuelle du PIB réel ont été similaires. La révision absolue moyenne de la croissance annuelle du PIB réel a été de 0,11 point de pourcentage entre 1981 et 2014. La révision positive la plus importante a eu lieu en 2013, année pendant laquelle la croissance annuelle du PIB réel a connu une révision à la hausse de 0,21 point de pourcentage. La révision à la baisse la plus importante s’est produite en 2009, année pendant laquelle la croissance annuelle du PIB réel a connu une révision à la baisse de 0,29 point de pourcentage.
Période | Croissance annuelle moyenne révisée du PIB (pourcent) | Croissance annuelle moyenne du PIB publiée précédemment (pourcent) | Révision absolue moyenne de la croissance annuelle du PIB (en points de pourcentage) | Croissance annuelle moyenne révisée du PIB réel (pourcent) | Croissance annuelle moyenne du PIB réel publiée précédemment (pourcent) | Révision absolue moyenne de la croissance annuelle du PIB réel (en points de pourcentage) |
---|---|---|---|---|---|---|
1982 à 1989 | 7,80 | 7,79 | 0,13 | 2,88 | 2,90 | 0,14 |
1990 à 1999 | 4,16 | 4,16 | 0,08 | 2,37 | 2,38 | 0,08 |
2000 à 2009 | 4,62 | 4,63 | 0,14 | 2,08 | 2,09 | 0,10 |
2010 à 2014 | 4,72 | 4,74 | 0,20 | 2,53 | 2,54 | 0,18 |
1982 à 2014 | 5,27 | 5,27 | 0,13 | 2,43 | 2,44 | 0,11 |
Source : Statistique Canada |
De même, les révisions trimestrielles du PIB réel ont été minimes. La révision absolue moyenne de la croissance trimestrielle du PIB réel entre 1981 et 2014 n’a pas été significative. La révision positive la plus importante a été de 0,32 au premier trimestre de 1997 et la révision négative la plus importante, de 0,27, au troisième trimestre de 2014.
Période | Croissance trimestrielle révisée du PIB réel (pourcent) | Croissance du PIB réel publiée précédemment (pourcent) | Révision (en points de pourcentage) | Révision absolue moyenne du PIB réel (en points de pourcentage) |
---|---|---|---|---|
1982 à 1989 | 0,66 | 0,66 | 0,00 | 0,07 |
1990 à 1999 | 0,63 | 0,64 | 0,00 | 0,08 |
2000 à 2009 | 0,48 | 0,49 | -0,01 | 0,09 |
2010 à 2014 | 0,58 | 0,57 | 0,01 | 0,14 |
1982 à 2014 | 0,60 | 0,60 | 0,00 | 0,09 |
Source : Statistique Canada |
La révision exhaustive n’a pas modifié le cycle économique pour la période. Les estimations révisées continuent d’afficher un ralentissement important de l’activité économique en 1981 et 1982, en 1990 et 1991 et en 2008 et 2009, conformément aux graphiques 2, 3 et 4.
Description du graphique 2
Le titre du graphique est « Graphique 2 Révisions trimestrielles du PIB réel, 1981 à 1982 ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 10 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à -1,5 et se termine à 2,5 avec des mesures à tous les 0,5 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « croissance en pourcentage du
PIB réel ».
Les unités de l'axe horizontal sont des trimestres par année du deuxième trimestre 1981 au troisième trimestre 1983.
Le titre de la série 1 est « Estimation révisée de la croissance trimestrielle du PIB réel ».
La valeur minimale est -1,19 survenue au premier trimestre 1982.
La valeur maximale est 1,99 survenue au deuxième trimestre 1983.
Le titre de la série 2 est « Estimation déjà publiée de la croissance trimestrielle du PIB réel ».
La valeur minimale est -1,15 survenue au premier trimestre 1982.
La valeur maximale est 1,87 survenue au deuxième trimestre 1983.
Estimation révisée de la croissance trimestrielle du PIB réel | Estimation déjà publiée de la croissance trimestrielle du PIB réel | |
---|---|---|
deuxième trimestre 1981 | 1,10 | 1,08 |
troisième trimestre 1981 | -0,90 | -0,90 |
quatrième trimestre 1981 | -0,46 | -0,31 |
premier trimestre 1982 | -1,19 | -1,15 |
deuxième trimestre 1982 | -1,15 | -1,12 |
troisième trimestre 1982 | -0,88 | -0,88 |
quatrième trimestre 1982 | -0,92 | -0,83 |
premier trimestre 1983 | 1,64 | 1,64 |
deuxième trimestre 1983 | 1,99 | 1,87 |
troisième trimestre 1983 | 1,13 | 1,09 |
Source : Statistique Canada. |
Description du graphique 3
Le titre du graphique est « Graphique 3 Révisions trimestrielles du PIB réel, 1989 à 1991 ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 10 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à -2 et se termine à 1,5 avec des mesures à tous les 0,5 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « croissance en pourcentage
du PIB réel ».
Les unités de l'axe horizontal sont des trimestres par année du troisième trimestre 1989 au quatrième trimestre 1991.
Le titre de la série 1 est « Estimation révisée de la croissance trimestrielle du PIB réel ».
La valeur minimale est -1,45 survenue au premier trimestre 1991.
La valeur maximale est 0,94 survenue au premier trimestre 1990.
Le titre de la série 2 est « Estimation déjà publiée de la croissance trimestrielle du PIB réel ».
La valeur minimale est -1,41 survenue au premier trimestre 1991.
La valeur maximale est 0,9 survenue au premier trimestre 1990.
Estimation révisée de la croissance trimestrielle du PIB réel | Estimation déjà publiée de la croissance trimestrielle du PIB réel | |
---|---|---|
troisième trimestre 1989 | 0,36 | 0,32 |
quatrième trimestre 1989 | -0,21 | -0,21 |
premier trimestre 1990 | 0,94 | 0,90 |
deuxième trimestre 1990 | -0,42 | -0,42 |
troisième trimestre 1990 | -0,72 | -0,70 |
quatrième trimestre 1990 | -0,90 | -0,88 |
premier trimestre 1991 | -1,45 | -1,41 |
deuxième trimestre 1991 | 0,46 | 0,30 |
troisième trimestre 1991 | 0,13 | 0,30 |
quatrième trimestre 1991 | 0,18 | 0,13 |
Source : Statistique Canada. |
Description du graphique 4
Le titre du graphique est « Graphique 4 Révisions trimestrielles du PIB réel, 2008 à 2009 ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 9 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à -2,5 et se termine à 2 avec des mesures à tous les 0,5 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « croissance en pourcentage
du PIB réel ».
Les unités de l'axe horizontal sont des trimestres par année du premier trimestre 2008 au premier trimestre 2010.
Le titre de la série 1 est « Estimation révisée de la croissance trimestrielle du PIB réel ».
La valeur minimale est -2,28 survenue au premier trimestre 2009.
La valeur maximale est 1,19 survenue au premier trimestre 2010.
Le titre de la série 2 est « Estimation déjà publiée de la croissance trimestrielle du PIB réel ».
La valeur minimale est -2,25 survenue au premier trimestre 2009.
La valeur maximale est 1,36 survenue au premier trimestre 2010.
Estimation révisée de la croissance trimestrielle du PIB réel | Estimation déjà publiée de la croissance trimestrielle du PIB réel | |
---|---|---|
premier trimestre 2008 | 0,06 | 0,00 |
deuxième trimestre 2008 | 0,35 | 0,50 |
troisième trimestre 2008 | 0,83 | 0,66 |
quatrième trimestre 2008 | -1,16 | -1,09 |
premier trimestre 2009 | -2,28 | -2,25 |
deuxième trimestre 2009 | -1,10 | -0,90 |
troisième trimestre 2009 | 0,45 | 0,52 |
quatrième trimestre 2009 | 1,18 | 1,26 |
premier trimestre 2010 | 1,19 | 1,36 |
Source : Statistique Canada. |
4. Révisions des composantes du PIB en termes de revenus
Toutes les composantes du PIB en termes de revenus ont été révisées dans le cadre de la révision exhaustive de 2015.
Révisions de la rémunération des salariés
La révision majeure de la rémunération des salariés a été le fait du traitement révisé des régimes de retraite à prestations déterminées. Les régimes de retraite à prestations déterminées sont des régimes de retraite qui fournissent aux participants un flux de revenu futur garanti à la retraite, sur la base d’une formule (p. ex., une formule fondée sur un pourcentage de la rémunération et les années de service).
Les pensions sont des obligations contractuelles entre les employeurs et les employés. Le contrat donne à l’employé le droit de recevoir, dans le cadre de sa rémunération, une cotisation à un régime de retraite faite en son nom par l’employeur. En théorie, la cotisation reçue par l’employé doit être égale, durant chaque période comptable, au montant auquel il a droit en vertu de l’obligation contractuelle. Dans le cas des régimes à prestations déterminées, les prestations auxquelles a droit l’employé représentent la valeur actualisée des prestations de retraite futures. En pratique, les cotisations des entreprises et des administrations publiques ne concordent pas toujours avec les droits à prestations de l’employé durant une période donnée. Parfois, elles sont inférieures, ce qui indique qu’il y a sous‑financement du régime par les employeurs, et parfois elles sont supérieures, ce qui indique qu’il y a surfinancement du régime par les employeurs, ou que l’on tente de réduire le sous‑financement des périodes précédentes. Le Système de comptabilité nationale 2008 recommande que les cotisations de pension soient comptabilisées en tant que rémunération des salariés (cotisations sociales des employeurs) et qu’elles rendent compte du montant des prestations dues à l’employé durant la période comptable, plutôt que de la cotisation en espèces versée par les employeurs.
Le traitement antérieur des pensions dans le SCCM a entraîné des distorsions dans la série de la rémunération des salariés. Par exemple, en Nouvelle‑Écosse, en 2011, le gouvernement a versé un paiement important au Régime de pension de retraite de la fonction publique de la Nouvelle‑Écosse. Ce versement représentait un paiement de rattrapage effectué par le gouvernement pour s’assurer que le régime de retraite était financé de façon appropriée pour respecter ses obligations futures. Cela a entraîné une augmentation de 23,9 % des cotisations sociales d’employeurs dans la province de la Nouvelle‑Écosse pour l’année 2011. Cette proportion de 23,9 % ne représentait pas une augmentation économique des cotisations sociales des employeurs pour 2011, mais reflétait plutôt une accumulation de versements passés de cotisations sociales d’employeurs qui auraient dû être enregistrés les années précédentes. Le nouveau traitement des pensions dans le SCCM supprime ces distorsions et intègre le paiement dans la période où il a été gagné ou où les droits ont été acquis.
La comptabilisation des pensions par la méthode des droits à prestations donne lieu à plusieurs améliorations importantes des comptes nationaux. Tout d’abord, elle permet de synchroniser le flux de rémunération des salariés avec la production réelle de biens et de services durant la période comptable. En deuxième lieu, elle fait en sorte que la totalité des actifs et des passifs de retraite de chaque période (l’actif ou le passif actuariel) est consignée dans chacun des bilans des administrations publiques, des régimes de retraite en fiducie, des sociétés non financières et des ménages, plutôt que simplement la valeur monétaire de l’actif ou du passif accumulé, corrigée en fonction de la valeur marchande. Ainsi, les comportements en matière d’épargne et de consommation des administrations publiques et des ménages correspondent au stock d’actifs et de passifs de retraite de leurs bilans respectifs.
La comptabilisation des droits à prestations (sur la base des droits constatés) a donné lieu à des estimations révisées des cotisations sociales des employeurs pour la période de 1990 à 2015. Les révisions n’ont pas été effectuées rétroactivement avant 1990, étant donné qu’il a été déterminé que les cotisations réelles représentaient une bonne approximation des droits pour la période de 1981 à 1990. Le graphique 5 compare les cotisations sociales révisées des employeurs et les cotisations sociales des employeurs publiées précédemment. Les révisions ont servi à lisser la série pour la période visée. La valeur totale des cotisations de pension au cours de la période selon l’ancienne base était de $595 milliards, alors que la valeur totale des droits à prestations pour la même période est de $627 milliards.
Description du graphique 5
Le titre du graphique est « Graphique 5 Révisions des cotisations sociales des employeurs ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 34 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à 0 et se termine à 160 000 avec des mesures à tous les 20 000 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « millions de dollars ».
Les unités de l'axe horizontal sont des années de 1981 à 2014.
Le titre de la série 1 est « Estimation révisée des cotisations sociales des employeurs ».
La valeur minimale est 17 083 survenue en 1981.
La valeur maximale est 139 102 survenue en 2014.
Le titre de la série 2 est « Estimation déjà publiée des cotisations sociales des employeurs ».
La valeur minimale est 17 083 survenue en 1981.
La valeur maximale est 136 397 survenue en 2014.
Estimation révisée des cotisations sociales des employeurs | Estimation déjà publiée des cotisations sociales des employeurs | |
---|---|---|
1981 | 17 083 | 17 083 |
1982 | 18 476 | 18 476 |
1983 | 20 204 | 20 204 |
1984 | 21 962 | 21 962 |
1985 | 23 996 | 23 996 |
1986 | 25 411 | 25 411 |
1987 | 27 685 | 27 685 |
1988 | 30 409 | 30 409 |
1989 | 32 026 | 32 026 |
1990 | 36 409 | 35 432 |
1991 | 41 883 | 40 568 |
1992 | 46 534 | 44 719 |
1993 | 49 248 | 47 580 |
1994 | 51 579 | 48 991 |
1995 | 54 599 | 52 433 |
1996 | 55 889 | 53 071 |
1997 | 58 318 | 55 036 |
1998 | 59 805 | 56 144 |
1999 | 62 029 | 57 343 |
2000 | 66 445 | 61 342 |
2001 | 70 470 | 65 243 |
2002 | 76 338 | 71 740 |
2003 | 80 610 | 79 262 |
2004 | 85 518 | 84 762 |
2005 | 88 816 | 89 373 |
2006 | 93 504 | 97 469 |
2007 | 98 949 | 97 640 |
2008 | 103 558 | 100 772 |
2009 | 106 901 | 107 811 |
2010 | 110 067 | 111 759 |
2011 | 116 375 | 118 459 |
2012 | 123 764 | 126 540 |
2013 | 133 362 | 131 983 |
2014 | 139 102 | 136 397 |
Source : Statistique Canada. |
Révisions de l’excédent brut d’exploitation
Les révisions de l’excédent brut d’exploitation ont été relativement faibles pour la période de 1981 à 2005, et plus importantes pour la période de 2006 à 2015. La majorité des révisions pour la période de 2010 à 2014 rendent compte de l’intégration de données repères des enquêtes annuelles auprès des entreprises et des dossiers de données administratives mis à jour.
Période | Estimation révisée de l’excédent brut d’exploitation – sociétés non financières | Estimation publiée précédemment de l’excédent brut d’exploitation – sociétés non financières | Révision moyenne de l’excédent brut d’exploitation – sociétés non financières |
---|---|---|---|
millions de dollars | |||
1981 à 1989 | 108 874 | 105 755 | 3 118 |
1990 à 1999 | 157 751 | 153 784 | 3 967 |
2000 à 2009 | 308 256 | 305 937 | 2 319 |
2010 à 2014 | 398 749 | 408 924 | -10 175 |
Source : Statistique Canada |
L’excédent brut d’exploitation des administrations publiques, qui rend compte de la consommation de capital fixe par le secteur des administrations publiques, a été révisé à la baisse dans le cadre de la révision exhaustive de 2015. Cette révision reflète les changements dans la durée de vie associée au stock de capital des administrations publiques, ainsi qu’une méthode améliorée pour estimer la consommation de capital fixe par le secteur. Il a été établi que la durée de vie des actifs utilisée précédemment dans le SCCM était trop longue pour les bâtiments et les ouvrages non résidentiels, ce qui a donné lieu à une valeur plus faible de consommation de capital fixe. Les durées de vie révisées ont été calculées sur la base d’un riche ensemble de données recueillies à partir des réponses sur plus de dix années à l’Enquête sur les dépenses en immobilisations et en réparations de Statistique Canada. Cette enquête recueille des données sur la durée de vie des actifs (tant prévue que réelle). Des estimations des durées de vie et des profils de dépréciation selon l’actif sont élaborés à partir de ces données. Ces nouvelles données sur la durée de vie montrent que le stock de capital des administrations publiques aurait dû être consommé à un rythme plus rapide que ce que l’on avait estimé précédemment, faisant augmenter la consommation de capital fixe dans ce secteur.
Cette augmentation des durées de vie a été plus que contrebalancée par une révision à la baisse de la consommation de capital fixe, attribuable à une amélioration de la façon dont le stock de capital est estimé selon le secteur. Dans le cadre des estimations améliorées du stock de capital diffusées en novembre 2014, on a révisé à la baisse le stock global de capital estimé pour le secteur des administrations publiques. Cela a contribué à réduire la consommation de capital fixe des administrations publiques au cours de la période de révision.
Le résultat combiné de la révision à la hausse attribuable à la durée de vie révisée et de la révision à la baisse attribuable au stock de capital révisé représente globalement une faible révision à la baisse de la consommation totale de capital fixe par les administrations publiques, comme le montre le tableau 5. De même, les estimations de la consommation de capital fixe pour le secteur des institutions sans but lucratif au service des ménages ont aussi été révisées à la baisse.
Période | Estimation révisée de la consommation de capital fixe – administrations publiques | Estimation publiée précédemment de la consommation de capital fixe – administrations publiques | Révision de l’estimation de la consommation de capital fixe – administrations publiques |
---|---|---|---|
millions de dollars | |||
1981 à 1989 | 14 683 | 14 447 | 236 |
1990 à 1999 | 22 867 | 23 384 | -517 |
2000 à 2009 | 36 662 | 37 628 | -966 |
2010 à 2014 | 58 735 | 60 151 | -1 416 |
Source : Statistique Canada |
Révisions des impôts moins les subventions sur les produits et les importations ainsi que des impôts moins les subventions sur la production
Des révisions importantes ont été apportées aux impôts sur la production, en raison de l’intégration de statistiques de finances publiques améliorées. Ces révisions, tout comme celles des dépenses de consommation finale des administrations publiques, sont attribuables à la disponibilité de nouvelles sources de données, qui permet une délimitation améliorée des impôts et des subventions.
Comme il a été mentionné précédemment, depuis 2007, la valeur des impôts sur les lotissements en nature a été sous‑estimée dans le SCCM. Les impôts sur les lotissements sont classés comme des impôts sur la production dans le SCCM. Les impôts sur les lotissements en nature représentent le transfert d’améliorations foncières et d’ouvrages par les promoteurs immobiliers à des municipalités, une fois les activités de développement terminées, par exemple, lorsqu’un promoteur immobilier développe un parc dans un lotissement, puis transfère les améliorations foncières associées au parc à la municipalité locale. La municipalité accepte les améliorations foncières en remplacement d’impôts. Le graphique 6 fait état des révisions des impôts sur la production, environ la moitié de cette révision étant attribuable au traitement des impôts sur les lotissements en nature. Outre la révision des impôts sur les lotissements, les impôts fonciers ont aussi été révisés à la hausse, essentiellement à partir de 2011. L’intégration des nouvelles données gouvernementales a fourni une nouvelle estimation de meilleure qualité des impôts fonciers, ce qui a donné lieu à une révision globale à la hausse des impôts sur la production.
Description du graphique 6
Le titre du graphique est « Graphique 6 Révisions des impôts sur les produits et les importations et des impôts sur la production ».
Ceci est un graphique à colonnes groupées.
Il y a au total 34 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à -2 000 et se termine à 10 000 avec des mesures à tous les 2 000 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « millions de dollars ».
Les unités de l'axe horizontal sont des années de 1981 à 2014.
Le titre de la série 1 est « Révisions des impôts sur la production ».
La valeur minimale est -144 survenue en 1988.
La valeur maximale est 8 213 survenue en 2014.
Le titre de la série 2 est « Révisions des impôts sur les produits ».
La valeur minimale est -1 176 survenue en 2014.
La valeur maximale est 1 772 survenue en 2010.
Révisions des impôts sur la production | Révisions des impôts sur les produits | |
---|---|---|
1981 | 149 | 0 |
1982 | -13 | 0 |
1983 | 267 | 0 |
1984 | -6 | 0 |
1985 | -5 | 0 |
1986 | -65 | 0 |
1987 | -66 | 0 |
1988 | -144 | 0 |
1989 | -90 | 0 |
1990 | -13 | 0 |
1991 | 43 | 0 |
1992 | 24 | 0 |
1993 | 35 | -3 |
1994 | 117 | -1 |
1995 | -51 | -2 |
1996 | 20 | -10 |
1997 | 106 | -1 |
1998 | 131 | 31 |
1999 | 1 005 | 47 |
2000 | 984 | 49 |
2001 | 964 | 48 |
2002 | 1 137 | 715 |
2003 | 1 083 | 978 |
2004 | 970 | 983 |
2005 | 1 155 | 1 030 |
2006 | 1 096 | 1 094 |
2007 | 2 012 | 237 |
2008 | 1 781 | 189 |
2009 | 3 017 | 1 676 |
2010 | 2 848 | 1 772 |
2011 | 3 429 | 1 275 |
2012 | 4 689 | -437 |
2013 | 7 184 | -775 |
2014 | 8 213 | -1 176 |
Source : Statistique Canada. |
De même, on a augmenté la valeur des subventions sur la production. Une partie significative de la révision à la hausse était attribuable à la reclassification des subventions liées à l’assurance-récolte offertes aux agriculteurs. Auparavant, ces subventions étaient classées comme des subventions sur les produits. Un examen a déterminé que ces opérations correspondent davantage à des subventions sur la production, compte tenu de leur influence sur la production agricole et du fait qu’elles sont versées aux agriculteurs, plutôt que d’être prélevées sur les ventes destinées aux consommateurs. Par conséquent, les subventions sur la production ont été révisées à la hausse et les subventions sur les produits ont été révisées à la baisse, comme le montre le graphique 7. Les révisions des subventions se reflètent aussi dans l’excédent brut d’exploitation des sociétés.
Description du graphique 7
Le titre du graphique est « Graphique 7 Révisions des subventions sur les produits et sur la production ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 34 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à -10 000 et se termine à 6 000 avec des mesures à tous les 2 000 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « millions de dollars ».
Les unités de l'axe horizontal sont des années de 1981 à 2014.
Le titre de la série 1 est « Révisions des impôts sur la production ».
La valeur minimale est 113 survenue en 1982.
La valeur maximale est 3 975 survenue en 2008.
Le titre de la série 2 est « Révisions des impôts sur les produits ».
La valeur minimale est -8 055 survenue en 2012.
La valeur maximale est -601 survenue en 1997.
Révisions des impôts sur la production | Révisions des impôts sur les produits | |
---|---|---|
1981 | 230 | -785 |
1982 | 113 | -671 |
1983 | 238 | -772 |
1984 | 432 | -1 020 |
1985 | 641 | -1 325 |
1986 | 656 | -1 279 |
1987 | 328 | -822 |
1988 | 690 | -1 041 |
1989 | 760 | -1 277 |
1990 | 505 | -1 348 |
1991 | 972 | -1 900 |
1992 | 1 776 | -2 646 |
1993 | 1 465 | -1 808 |
1994 | 965 | -1 290 |
1995 | 579 | -1 136 |
1996 | 1 092 | -738 |
1997 | 452 | -601 |
1998 | 1 109 | -1 400 |
1999 | 1 139 | -1 621 |
2000 | 1 742 | -2 181 |
2001 | 2 229 | -2 599 |
2002 | 2 817 | -3 104 |
2003 | 3 044 | -3 030 |
2004 | 2 701 | -2 793 |
2005 | 2 616 | -2 903 |
2006 | 2 511 | -3 041 |
2007 | 3 211 | -5 160 |
2008 | 3 975 | -7 517 |
2009 | 3 466 | -6 714 |
2010 | 2 657 | -6 572 |
2011 | 3 066 | -7 424 |
2012 | 3 783 | -8 055 |
2013 | 2 979 | -7 323 |
2014 | 2 159 | -6 680 |
Source : Statistique Canada. |
5. Révisions des composantes du PIB en termes de dépenses
La majorité des composantes du PIB en termes de dépenses ont été révisées dans le cadre de la révision exhaustive de 2015.
Dépenses de consommation finale des administrations publiques
Comme il a été indiqué, les dépenses de consommation finale des administrations publiques ont été révisées de façon importante pour la période de 2010 à 2014. Les révisions ont touché tous les ordres de l’administration publique et toutes les composantes principales des dépenses de consommation finale (consommation de capital fixe, rémunération des salariés et autres dépenses non salariales). Le total des dépenses de consommation finale des administrations a connu une révision à la baisse de 9,9 milliards de dollars en moyenne par année entre 2010 et 2014. Même si la rémunération des salariés a été révisée à la hausse, cela a été plus que contrebalancé par les révisions à la baisse de la consommation de capital fixe et des autres composantes non salariales.
Période | Dépenses de consommation finale courantes des administrations publiques | Dépenses de consommation finale publiées précédemment des administrations publiques | Révision totale | Révision de la rémunération des salariés des administrations publiques | Révision de la consommation de capital fixe des administrations publiques | Révision des autres composantes non salariales des administrations publiques |
---|---|---|---|---|---|---|
millions de dollars | ||||||
1981 à 1989 | 110 142 | 108 762 | 1 380 | 0 | 0 | 0 |
1990 à 1999 | 177 949 | 177 020 | 930 | 0 | 0 | 0 |
2000 à 2009 | 271 458 | 271 531 | -73 | 2 016 | -441 | -2 761 |
2010 à 2014 | 384 335 | 394 183 | -9 848 | 7 792 | -1 416 | -15 118 |
Source : Statistique Canada |
Les révisions se sont concentrées dans le sous‑secteur des administrations locales. En moyenne, les dépenses de consommation finale des administrations publiques locales ont connu une révision à la baisse de 5,5 milliards de dollars pour la période de 2010 à 2014. Cette révision est le résultat de l’intégration dans le SCCM de données mises à jour pour les administrations locales. Des données ont été précédemment estimées lorsque les documents des administrations publiques locales sont incomplets, et elles reflètent souvent les données budgétaires. Les estimations révisées correspondent maintenant aux dépenses réelles des administrations publiques locales et intègrent les renseignements les plus récents disponibles des états des comptes publics. Les révisions des dépenses de consommation finale des administrations publiques fédérale et provinciales ou territoriales ont été plus faibles que pour les administrations locales. Les révisions pour l’administration fédérale rendent principalement compte des changements dans le traitement des régimes de pension d’employeurs, tandis que les révisions pour les administrations provinciales et territoriales rendent compte des nouvelles estimations compilées directement à partir des grands livres généraux des administrations provinciales et territoriales. Cette source de données améliorée permet une meilleure estimation des dépenses de consommation finale des administrations publiques provinciales et territoriales.
Période | Dépenses de consommation finale moyennes courantes des administrations publiques | Dépenses de consommation finale moyennes publiées précédemment des administrations publiques | Révision totale moyenne | Révision moyenne des dépenses de consommation finale de l’administration fédérale | Révision moyenne des dépenses de consommation finale des administrations provinciales et territoriales | Révision moyenne des dépenses de consommation finale des administrations locales | Révision moyenne des dépenses de consommation finale des administrations autochtones |
---|---|---|---|---|---|---|---|
millions de dollars | |||||||
1981 à 1989 | 110 142 | 108 762 | 1 380 | 357 | 1 080 | -190 | 134 |
1990 à 1999 | 177 949 | 177 020 | 930 | 433 | 552 | 11 | -64 |
2000 à 2009 | 271 458 | 271 531 | -73 | 438 | 1 264 | -1 538 | -419 |
2010 à 2014 | 384 335 | 394 183 | -9 848 | -1 070 | -3 568 | -5 588 | -609 |
Total pour la période | 217 854 | 218 685 | -831 | 193 | 295 | -1 321 | -196 |
Source : Statistique Canada |
Description du graphique 8
Le titre du graphique est « Graphique 8 Révisions des dépenses de consommation finale des administrations publiques, selon l'ordre de l'administration ».
Ceci est un graphique à colonnes empilées.
Il y a au total 34 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à -14 000 et se termine à 6 000 avec des mesures à tous les 2 000 points.
Il y a 4 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « millions de dollars ».
Les unités de l'axe horizontal sont des années de 1981 à 2014.
Le titre de la série 1 est « Administration publique générale fédérale ».
La valeur minimale est -1 806 survenue en 2010.
La valeur maximale est 1 430 survenue en 2007.
Le titre de la série 2 est « Administrations publiques générales provinciales et territoriales ».
La valeur minimale est -5 275 survenue en 2014.
La valeur maximale est 2 788 survenue en 2004.
Le titre de la série 3 est « Administrations publiques générales locales ».
La valeur minimale est -6 323 survenue en 2014.
La valeur maximale est 963 survenue en 2000.
Le titre de la série 4 est « Administrations publiques générales autochtones ».
La valeur minimale est -984 survenue en 2007.
La valeur maximale est 169 survenue en 1982.
Administration publique générale fédérale | Administrations publiques générales provinciales et territoriales | Administrations publiques générales locales | Administrations publiques générales autochtones | |
---|---|---|---|---|
1981 | 182 | 506 | -89 | 159 |
1982 | 270 | -73 | -107 | 169 |
1983 | 239 | 50 | -133 | 158 |
1984 | 293 | 1 561 | -147 | 145 |
1985 | 400 | 1 964 | -202 | 147 |
1986 | 424 | 1 925 | -245 | 109 |
1987 | 445 | 2 319 | -250 | 113 |
1988 | 467 | 793 | -267 | 106 |
1989 | 496 | 674 | -271 | 101 |
1990 | 564 | 1 099 | -243 | 15 |
1991 | 556 | 929 | -87 | 9 |
1992 | 690 | 1 062 | -2 | 11 |
1993 | 453 | 1 120 | 56 | 10 |
1994 | 505 | 1 304 | 21 | 45 |
1995 | 369 | 837 | -37 | -80 |
1996 | 206 | 301 | -287 | -50 |
1997 | 328 | 178 | -216 | -166 |
1998 | 302 | -1 385 | 197 | -211 |
1999 | 352 | 74 | 703 | -223 |
2000 | 472 | 1 166 | 963 | -210 |
2001 | 409 | 1 642 | 927 | -245 |
2002 | 539 | 2 182 | 653 | -294 |
2003 | 580 | 2 445 | -368 | -329 |
2004 | 642 | 2 788 | -621 | -341 |
2005 | 537 | 2 528 | -1 922 | -354 |
2006 | 589 | 2 216 | -3 651 | -395 |
2007 | 1 430 | 38 | -3 296 | -984 |
2008 | 202 | -395 | -3 874 | -658 |
2009 | -1 017 | -1 969 | -4 187 | -383 |
2010 | -1 806 | -2 611 | -4 487 | -355 |
2011 | -1 339 | -1 835 | -4 810 | -341 |
2012 | -1 610 | -3 575 | -6 218 | -579 |
2013 | -720 | -4 545 | -6 102 | -830 |
2014 | 126 | -5 275 | -6 323 | -941 |
Source : Statistique Canada. |
Une partie de la révision des dépenses de consommation finale des administrations publiques est attribuable à une révision à la hausse de la vente de biens et de services par les administrations publiques. Des révisions plus faibles ont été enregistrées pour la période de 1981 à 2003, tandis que des révisions plus considérables ont été intégrées pour la période de 2004 à 2014. Les ventes de biens et de services par les administrations publiques comprennent des éléments comme la location d’installations récréatives et l’achat de permis.
La vente de biens et de services est déduite de la valeur des dépenses de consommation finale des administrations publiques qui est utilisée pour le calcul du produit intérieur brut en termes de dépenses. Par exemple, si l’administration publique dépense 100 $ pour fournir un service et reçoit 25 $ d’un ménage en frais d’utilisation, la dépense de consommation finale « nette » de l’administration publique est de 75 $. Cet « enregistrement net » vise à éviter la comptabilisation en double dans le calcul du produit intérieur brut, la vente de biens ou de services par les administrations publiques représentant soit un achat par les ménages (et étant incluse par conséquent dans les dépenses de consommation finale des ménages) ou de la consommation intermédiaire, achetée par les entreprises (et, par conséquent, une soustraction dans le calcul du produit intérieur brut). Une révision à la hausse des ventes de biens et de services par les administrations publiques, sans révision à la baisse correspondante des dépenses de consommation finale des ménages, donnera lieu à une révision à la baisse du produit intérieur brut. C’est ce qui se produit pour cette révision. Dans les estimations publiées précédemment, les ventes de biens et de services par les administrations publiques se reflétaient probablement dans les dépenses de consommation finale des ménages individuellement, mais pas dans les dépenses de consommation finale des administrations publiques. En outre, une partie des ventes de biens et de services révisées à la hausse est allée aux entreprises. Ces deux éléments donnent lieu à une révision à la baisse du produit intérieur brut.
Description du graphique 9
Le titre du graphique est « Graphique 9 Révisions des ventes de biens et de services par les administrations publiques ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 34 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à 0 et se termine à 80 avec des mesures à tous les 10 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « milliards de dollars ».
Les unités de l'axe horizontal sont des années de 1981 à 2014.
Le titre de la série 1 est « Révisions des ventes de biens et de services par les administrations publiques ».
La valeur minimale est 9 survenue en 1981.
La valeur maximale est 72 survenue en 2014.
Le titre de la série 2 est « Estimation déjà publiée des ventes de biens et de services par les administrations publiques ».
La valeur minimale est 9 survenue en 1981.
La valeur maximale est 66 survenue en 2014.
Révisions des dépenses de consommation finale des administrations publiques, selon l'ordre de l'administration | Estimation déjà publiée des ventes de biens et de services par les administrations publiques | |
---|---|---|
1981 | 9 | 9 |
1982 | 10 | 10 |
1983 | 11 | 11 |
1984 | 13 | 13 |
1985 | 14 | 14 |
1986 | 15 | 15 |
1987 | 16 | 16 |
1988 | 17 | 17 |
1989 | 18 | 18 |
1990 | 20 | 20 |
1991 | 21 | 21 |
1992 | 22 | 22 |
1993 | 23 | 23 |
1994 | 24 | 24 |
1995 | 26 | 26 |
1996 | 27 | 26 |
1997 | 28 | 28 |
1998 | 30 | 30 |
1999 | 32 | 32 |
2000 | 33 | 33 |
2001 | 35 | 34 |
2002 | 37 | 36 |
2003 | 38 | 38 |
2004 | 42 | 40 |
2005 | 45 | 43 |
2006 | 49 | 46 |
2007 | 54 | 49 |
2008 | 57 | 52 |
2009 | 60 | 56 |
2010 | 62 | 58 |
2011 | 65 | 59 |
2012 | 67 | 61 |
2013 | 70 | 64 |
2014 | 72 | 66 |
Source : Statistique Canada. |
Stocks
Le niveau de détail amélioré associé aux nouvelles données des SFP a permis l’estimation de nouvelles composantes des stocks des administrations publiques qui n’était pas possible à partir des anciennes sources d’information. Par le passé, toutes les dépenses des administrations publiques étaient enregistrées comme des dépenses de consommation finale courantes des administrations publiques, peu importe si elles avaient eu lieu au cours de la période comptable ou non. Les normes internationales recommandent que les dépenses des administrations publiques soient enregistrées au moment où les biens et services sont consommés, plutôt que lorsque les matières premières sont achetées. Compte tenu de la nature détaillée des données des administrations publiques désormais disponibles pour construire les comptes nationaux du Canada, il est possible d’estimer la valeur des investissements des administrations publiques dans les stocks à partir de 2007. Avant cette date, les achats détenus en stock étaient enregistrés comme des dépenses de consommation finale des administrations publiques.
Description du graphique 10
Le titre du graphique est « Graphique 10 Révision de l'investissement en stocks des administrations publiques ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 34 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à -400 et se termine à 1 200 avec des mesures à tous les 200 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « millions de dollars ».
Les unités de l'axe horizontal sont des années de 1981 à 2014.
Le titre de la série 1 est « Estimation révisée de l'investissement en stocks des administrations publiques ».
La valeur minimale est -267 survenue en 2014.
La valeur maximale est 1 052 survenue en 2012.
Le titre de la série 2 est « Estimation déjà publiée de l'investissement en stocks des administrations publiques
».
La valeur minimale est -205 survenue en 1981.
La valeur maximale est 69 survenue en 1982.
Estimatation révisée de l'investissement en stocks des administrations publiques | Estimation déjà publiée de l'investissement en stocks des administrations publiques | |
---|---|---|
1981 | -205 | -205 |
1982 | 69 | 69 |
1983 | -45 | -45 |
1984 | 20 | 20 |
1985 | -64 | -64 |
1986 | -35 | -35 |
1987 | -38 | -38 |
1988 | 64 | 64 |
1989 | -3 | -3 |
1990 | 67 | 67 |
1991 | -37 | -37 |
1992 | -40 | -40 |
1993 | -4 | -4 |
1994 | -1 | -1 |
1995 | 30 | 30 |
1996 | -2 | -2 |
1997 | 5 | 5 |
1998 | -27 | -27 |
1999 | -3 | -3 |
2000 | 24 | 24 |
2001 | 13 | 13 |
2002 | -45 | -45 |
2003 | 15 | 15 |
2004 | 21 | 21 |
2005 | 27 | 27 |
2006 | -41 | -41 |
2007 | 15 | 15 |
2008 | 231 | 29 |
2009 | -53 | -3 |
2010 | 432 | -31 |
2011 | 319 | -32 |
2012 | 1 052 | 59 |
2013 | 518 | -6 |
2014 | -267 | -36 |
Source : Statistique Canada. |
Dépenses de consommation finale des ménages
Par suite de la révision exhaustive de 2015, des révisions à la hausse considérables ont été apportées aux dépenses de consommation finale des ménages, en raison principalement des estimations révisées des achats de services financiers par les ménages, et plus particulièrement les services d’investissement financier, comme il est décrit précédemment. Les révisions des autres composantes ont été beaucoup moins importantes et rendent principalement compte de la reclassification des opérations. Par exemple, les droits d’immatriculation étaient auparavant classés comme des impôts et sont maintenant classés comme des dépenses de consommation finale des ménages. Le graphique 11 fournit une ventilation de la révision des dépenses de consommation finale des ménages, selon la catégorie de durabilité.
Description du graphique 11
Le titre du graphique est « Graphique 11 Révisions des dépenses de consommation finale des ménages, selon la catégorie de durabilité ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 34 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à -1 000 et se termine à 9 000 avec des mesures à tous les 1 000 points.
Il y a 4 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « millions de dollars ».
Les unités de l'axe horizontal sont des années de 1981 à 2014.
Le titre de la série 1 est « Dépenses de consommation finale des ménages, durables ».
La valeur minimale est -308 survenue en 2014.
La valeur maximale est 575 survenue en 2010.
Le titre de la série 2 est « Dépenses de consommation finale des ménages, semi-durables ».
La valeur minimale est -20 survenue en 2013.
La valeur maximale est 0 survenue en 1981, 1982, 1983, 1984, 1985, 1986, 1987, 1988, 1989, 1990, 1991, 1992, 1993, 1994, 1995, 1996, 1997, 1998, 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010 et 2011.
Le titre de la série 3 est « Dépenses de consommation finale des ménages, non-durables ».
La valeur minimale est -514 survenue en 2014.
La valeur maximale est 362 survenue en 2012.
Le titre de la série 4 est « Dépenses de consommation finale des ménages, services ».
La valeur minimale est 72 survenue en 1981.
La valeur maximale est 8 388 survenue en 2011.
Dépenses de consommation finale des ménages, durables | Dépenses de consommation finale des ménages, semi-durables | Dépenses de consommation finale des ménages, non-durables | Dépenses de consommation finale des ménages, services | |
---|---|---|---|---|
1981 | 0 | 0 | 0 | 72 |
1982 | 0 | 0 | 0 | 116 |
1983 | 0 | 0 | 0 | 197 |
1984 | 0 | 0 | 0 | 291 |
1985 | 0 | 0 | 0 | 385 |
1986 | 0 | 0 | 0 | 472 |
1987 | 0 | 0 | 0 | 598 |
1988 | 0 | 0 | 0 | 700 |
1989 | 0 | 0 | 0 | 809 |
1990 | 0 | 0 | -1 | 914 |
1991 | 0 | 0 | -2 | 998 |
1992 | 0 | 0 | -3 | 1 079 |
1993 | 0 | 0 | -4 | 1 187 |
1994 | 0 | 0 | -3 | 1 248 |
1995 | 0 | 0 | -4 | 1 347 |
1996 | 0 | 0 | -4 | 1 534 |
1997 | 0 | 0 | -4 | 1 664 |
1998 | 0 | 0 | -4 | 1 593 |
1999 | 0 | 0 | -4 | 1 720 |
2000 | 0 | 0 | -4 | 2 012 |
2001 | 0 | 0 | -4 | 3 011 |
2002 | 0 | 0 | -5 | 4 552 |
2003 | 0 | 0 | 60 | 3 547 |
2004 | 0 | 0 | 162 | 4 013 |
2005 | 0 | 0 | 74 | 5 048 |
2006 | 0 | 0 | 126 | 5 676 |
2007 | 0 | 0 | 30 | 7 706 |
2008 | 0 | 0 | 215 | 6 941 |
2009 | 0 | 0 | 25 | 5 439 |
2010 | 575 | 0 | 210 | 7 395 |
2011 | 132 | 0 | -109 | 8 388 |
2012 | 101 | -9 | 362 | 7 556 |
2013 | 359 | -20 | 73 | 7 509 |
2014 | -308 | -7 | -514 | 7 395 |
Source : Statistique Canada. |
Investissement résidentiel et non-résidentiel
Comme il est noté précédemment, le SCCM sous‑estimait auparavant les impôts sur les lotissements imputés aux promoteurs immobiliers par les municipalités. Dans un certain nombre de secteurs de compétence au Canada, les promoteurs immobiliers fournissent des actifs, comme des parcs, aux administrations locales, en remplacement des droits d’aménagement de terrain. Par le passé, étant donné que leur valeur était inconnue, ces droits d’aménagement en nature n’étaient pas inclus dans la méthode utilisée par Statistique Canada pour déterminer le prix marchand de l’investissement résidentiel. Ces impôts sur les lotissements en nature, qui représentent en partie le prix de base d’un ouvrage résidentiel, ont maintenant été ajoutés à la valeur de l’investissement résidentiel. Les données ont été révisées rétroactivement à 2007, étant donné qu’il a été déterminé que les droits de cette nature n’étaient pas significatifs avant cette date. Sur une période de huit ans, la valeur de l’investissement résidentiel a connu une révision à la hausse moyenne de 0,4 milliard de dollars.
Période | Estimation révisée de l’investissement dans les ouvrages résidentiels (secteur des entreprises) | Estimation publiée précédemment de l’investissement dans les ouvrages résidentiels (secteur des entreprises) | Révision de l’estimation de l’investissement dans les ouvrages résidentiels (secteur des entreprises) |
---|---|---|---|
millions de dollars | |||
1981 à 1989 | 29 541 | 29 541 | 0 |
1990 à 1999 | 40 504 | 40 504 | 0 |
2000 à 2009 | 83 008 | 82 492 | 515 |
2010 à 2014 | 124 705 | 122 732 | 1 973 |
Période cumulative | 62 485 | 62 044 | 442 |
Source : Statistique Canada |
Exportations et importations de biens et de services
Les révisions des exportations et des importations ont été minimes au cours de la période. La majeure partie d’entre elles ont eu lieu de 2010 à 2014 et ont été le résultat de l’intégration de nouvelles données repères disponibles à partir des tableaux des ressources et des emplois et du programme des statistiques sur le commerce international de marchandises.
6. Révisions des revenus, de la consommation, de l’épargne et de la capacité nette ou du besoin net de financement selon le secteur
Révisions des revenus, de la consommation et de l’épargne des ménages attribuables aux changements dans le traitement des pensions
Des révisions ont été apportées aux revenus, à la consommation et à l’épargne des ménages pour la période de 1981 à aujourd’hui. La majorité des révisions des revenus des ménages rendent compte des changements dans le traitement des régimes de retraite à prestations déterminées, qui ont servi à lisser les flux associés aux pensions (cotisations, revenu d’investissement et retraits) vers le secteur des ménages et en provenance de ce secteur, ce qui a donné lieu à la fois à des révisions à la hausse et à la baisse au cours de la période.
Comme il est noté précédemment, les pensions des ménages sont maintenant enregistrées sur la base des droits à prestations (droits constatés), plutôt que sur une base de comptabilité de caisse dans le SCCM. Cela signifie que le SCCM enregistre la valeur des prestations de retraite qu’ils ont accumulées dans le cadre de leur contrat de pension, plutôt que les sommes réelles cotisées au cours d’une période donnée. Ce nouveau traitement donne lieu à quatre nouveaux flux dans le compte courant et le compte de capital du secteur des ménages. Un exemple de ces flux est présenté dans le tableau 9.
Le premier flux représente la cotisation versée par l’employeur à l’employé pour les services de main‑d’œuvre fournis au cours de la période comptable. Comme il est noté précédemment, ce flux représente l’obligation contractuelle de l’employeur à l’endroit de l’employé, et non pas une cotisation en espèces. Par exemple, supposons que selon l’obligation contractuelle, l’employeur doive verser une cotisation de 50 $ à la caisse de retraite de l’employé, mais ne verse que 25 $. Dans le SCCM, les 50 $ seront enregistrés au complet. Le SCCM reconnaîtra la cotisation réelle de 25 $, et imputera une cotisation additionnelle de 25 $ comme le montre le tableau 9.
Le deuxième flux a trait à un traitement correspondant sur la base des droits constatés des revenus de la propriété reçus par le secteur des ménages du régime de retraite. Par exemple, supposons qu’un employeur ait conclu une obligation contractuelle avec un groupe d’employés et s’engage à leur verser 50 % de leur revenu annuel de la dernière année au moment de la retraite. Supposons que, pour le moment, l’employeur n’ait versé aucune cotisation au régime de retraite et qu’une évaluation actuarielle ait déterminé que pour respecter les obligations contractuelles, il devrait y avoir 50 millions de dollars dans la caisse. Si l’employeur avait versé la cotisation de 50 millions de dollars, les fonds auraient été investis et auraient généré un revenu d’investissement. Ce revenu de la propriété perdu est maintenant imputé dans le SCCM et enregistré comme un flux du régime de retraite au secteur des ménages. Aux fins de l’exemple, supposons que ce flux imputé de revenu soit égal à 5 $, représenté dans le tableau 9 comme un revenu de la propriété reçu par les ménages des caisses de retraite, qui sont enregistrés dans le secteur des sociétés financières.
Le troisième flux rend compte des cotisations des ménages au régime de retraite. Les cotisations de l’employeur à un régime de retraite au nom des employés sont d’abord enregistrées dans le SCCM comme une rémunération des employés et figurent dans le secteur des ménages. Ces fonds sont par la suite transférés du secteur des ménages à la caisse de retraite. De même, le revenu d’investissement généré par une caisse de retraite est d’abord enregistré comme gagné par le secteur des ménages, étant donné qu’ils sont les propriétaires ultimes de l’actif. Le secteur réinvestit ensuite (ou transfère) ce revenu d’investissement dans la caisse de retraite. Par le passé, ces flux ne pouvaient pas être identifiés de façon explicite parce que les caisses de retraite faisaient partie du secteur des ménages. Les caisses de retraite figurent maintenant dans le secteur des sociétés financières, et les flux entre les secteurs sont définis de façon complète. Dans le tableau du secteur des ménages, ces flux sont enregistrés comme des transferts courants à des sociétés financières. Aux fins de l’exemple, cela représente un flux de 75 $ du secteur des ménages au secteur des sociétés financières – 50 $ correspondant aux cotisations (réelles et imputées) de l’employeur, 20 $, à la cotisation des employés à leur caisse de retraite, et 5 $, au réinvestissement du revenu de la propriété gagné.
Le quatrième nouveau flux du compte courant et du compte de capital du secteur des ménages est lié aux prestations de retraite versées aux retraités. Par le passé, ces flux étaient simplement représentés comme un retrait des actifs de retraite du secteur des ménages et apparaissaient uniquement comme un changement dans les actifs de retraite d’une période à l’autre. Par suite de la révision du SCCM de 2015, ces cotisations sont enregistrées comme des transferts courants reçus par les ménages des sociétés financières. Supposons, aux fins de l’exemple, qu’un montant de 20 $ soit retiré des caisses de retraite au cours de la période comptable.
Le flux final qui s’ajoute au compte courant et au compte de capital du secteur des ménages est la « variation des droits à pension ». Ce flux est nécessaire pour s’assurer que l’ensemble des actifs de retraite (y compris la partie non financière) est enregistré dans le secteur des ménages. Il représente la différence entre les retraits de sommes des régimes de retraite et les cotisations aux régimes de retraite et le revenu d’investissement transféré des ménages aux caisses de retraite, ce dont rend compte la variation de 55 $ des droits à pension dans le tableau 9.
Flux | Secteur des sociétés non financières | Secteur des ménages | Secteur des sociétés financières |
---|---|---|---|
Cotisations sociales réelles de l’employeur | -25 | +25 | Ceci est une cellule vide |
Cotisations sociales imputées de l’employeur | -25 | +25 | Ceci est une cellule vide |
Revenus de la propriété reçus | Ceci est une cellule vide | +5 | -5 |
Transferts courants (cotisations de pension) | Ceci est une cellule vide | -75 | 75 |
Transferts courants (retraits de régimes de retraite) | Ceci est une cellule vide | +20 | -20 |
Revenu disponible des ménages | Ceci est une cellule vide | -55 | Ceci est une cellule vide |
Variation dans les droits à pension | Ceci est une cellule vide | 55 | -55 |
Source : Statistique Canada |
Étant donné que les cotisations du secteur des ménages aux régimes de retraite ont été plus importantes que leurs retraits au cours de la période visée par la révision et que le nouveau flux, variation des droits à pension, s’ajoute après le calcul du revenu disponible des ménages, le revenu disponible des ménages a été révisé à la baisse, comme le montre le graphique 13.
Description du graphique 12
Le titre du graphique est « Graphique 12 Révisions du revenu disponible des ménages ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 34 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à 0 et se termine à 1 200 avec des mesures à tous les 200 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « milliards de dollars ».
Les unités de l'axe horizontal sont des années de 1981 à 2014.
Le titre de la série 1 est « Estimation révisée du revenu disponible des ménages ».
La valeur minimale est 209 survenue en 1981.
La valeur maximale est 1 076 survenue en 2014.
Le titre de la série 2 est « Estimation déjà publiée du revenu disponible des ménages ».
La valeur minimale est 225 survenue en 1981.
La valeur maximale est 1 118 survenue en 2014.
Estimation révisée du revenu disponible des ménages | Estimation déjà publiée du revenu disponible des ménages | |
---|---|---|
1981 | 209 | 225 |
1982 | 230 | 249 |
1983 | 242 | 261 |
1984 | 263 | 284 |
1985 | 287 | 307 |
1986 | 304 | 323 |
1987 | 324 | 343 |
1988 | 353 | 374 |
1989 | 385 | 406 |
1990 | 401 | 426 |
1991 | 416 | 442 |
1992 | 429 | 455 |
1993 | 444 | 471 |
1994 | 452 | 478 |
1995 | 463 | 491 |
1996 | 473 | 499 |
1997 | 492 | 517 |
1998 | 515 | 539 |
1999 | 543 | 567 |
2000 | 576 | 605 |
2001 | 611 | 631 |
2002 | 638 | 660 |
2003 | 659 | 687 |
2004 | 691 | 722 |
2005 | 717 | 756 |
2006 | 770 | 814 |
2007 | 812 | 857 |
2008 | 858 | 904 |
2009 | 881 | 922 |
2010 | 924 | 956 |
2011 | 958 | 1 000 |
2012 | 997 | 1 041 |
2013 | 1 044 | 1 081 |
2014 | 1 076 | 1 118 |
Source : Statistique Canada. |
Révision du taux d’épargne des ménages
Comme il a été mentionné précédemment, la consommation des ménages a été révisée à la hausse. Cette augmentation de la consommation a été plus faible que la révision à la hausse du revenu disponible des ménages (y compris la variation des droits à pension) et, par conséquent, l’épargne des ménages a été généralement révisée à la hausse, les révisions les plus importantes ayant été enregistrées pour la période de 1981 à 2003. Le taux d’épargne des ménages (épargne des ménages divisée par le revenu disponible des ménages) a été révisé dans une proportion moyenne de 7,7 % à 8,3 % entre 1981 et 2014.
Description du graphique 13
Le titre du graphique est « Graphique 13 Révisions du taux d'épargne du secteur des ménages ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 34 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à 0 et se termine à 25 avec des mesures à tous les 5 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « taux d'épargne ».
Les unités de l'axe horizontal sont des années de 1981 à 2014.
Le titre de la série 1 est « Estimation révisée du taux d'épargne du secteur des ménages ».
La valeur minimale est 1,3 survenue en 2005.
La valeur maximale est 20,7 survenue en 1982.
Le titre de la série 2 est « Estimation déjà publiée du taux d'épargne du secteur des ménages ».
La valeur minimale est 1,6 survenue en 2005.
La valeur maximale est 18,8 survenue en 1982.
Estimation révisée du taux d'épargne du secteur des ménages | Estimation déjà publiée du taux d'épargne du secteur des ménages | |
---|---|---|
1981 | 17,7 | 16,2 |
1982 | 20,7 | 18,8 |
1983 | 16,8 | 15,2 |
1984 | 16,9 | 15,4 |
1985 | 15,8 | 14,6 |
1986 | 13,3 | 12,3 |
1987 | 11,6 | 10,8 |
1988 | 12,2 | 11,4 |
1989 | 12,8 | 12,0 |
1990 | 13,0 | 11,7 |
1991 | 13,1 | 11,8 |
1992 | 13,0 | 11,6 |
1993 | 12,5 | 11,3 |
1994 | 10,3 | 9,0 |
1995 | 9,4 | 8,2 |
1996 | 6,8 | 5,7 |
1997 | 4,3 | 3,3 |
1998 | 4,6 | 3,5 |
1999 | 4,5 | 3,3 |
2000 | 4,9 | 3,4 |
2001 | 4,7 | 3,5 |
2002 | 3,0 | 2,4 |
2003 | 2,0 | 1,8 |
2004 | 2,4 | 2,3 |
2005 | 1,3 | 1,6 |
2006 | 2,5 | 3,6 |
2007 | 2,1 | 3,0 |
2008 | 3,3 | 4,0 |
2009 | 4,6 | 5,3 |
2010 | 4,2 | 4,3 |
2011 | 4,3 | 4,4 |
2012 | 4,9 | 5,2 |
2013 | 5,4 | 5,2 |
2014 | 4,2 | 4,0 |
Source : Statistique Canada. |
Cette révision apportée au secteur des ménages a peu modifié la capacité nette ou le besoin net de financement des secteurs. Comme le montre le graphique suivant, en 1996, les ménages sont passés d’une capacité nette de financement à un besoin net de financement, ce qui a signifié que l’épargne que les ménages généraient n’était plus suffisante pour répondre à leur demande de fonds à investir dans des actifs non financiers, comme des bâtiments résidentiels. Cette situation est demeurée inchangée. Le graphique 14 compare les besoins nets de financement actuel et publié précédemment des ménages.
Description du graphique 14
Le titre du graphique est « Graphique 14 Révisions de la capacité nette ou du besoin net de financement du secteur des ménages ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 34 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à -100 000 et se termine à 60 000 avec des mesures à tous les 20 000 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « millions de dollars ».
Les unités de l'axe horizontal sont des années de 1981 à 2014.
Le titre de la série 1 est « Estimation révisée de la capacité nette ou du besoin net de financement du secteur des ménages ».
La valeur minimale est -74 622 survenue en 2007.
La valeur maximale est 37 979 survenue en 1982.
Le titre de la série 2 est « Estimation déjà publiée de la capacité nette ou du besoin net de financement du secteur des ménages ».
La valeur minimale est -64 877 survenue en 2007.
La valeur maximale est 37 237 survenue en 1982.
Estimation révisée de la capacité nette ou du besoin net de financement du secteur des ménages | Estimation déjà publiée de la capacité nette ou du besoin net de financement du secteur des ménages | |
---|---|---|
1981 | 21 540 | 20 902 |
1982 | 37 979 | 37 237 |
1983 | 27 839 | 27 062 |
1984 | 30 419 | 29 727 |
1985 | 29 325 | 28 857 |
1986 | 19 087 | 18 615 |
1987 | 10 756 | 10 340 |
1988 | 11 573 | 11 178 |
1989 | 13 604 | 13 245 |
1990 | 21 123 | 18 829 |
1991 | 29 818 | 27 389 |
1992 | 30 169 | 27 104 |
1993 | 30 066 | 27 517 |
1994 | 16 933 | 13 341 |
1995 | 19 634 | 16 361 |
1996 | 6 339 | 2 631 |
1997 | -11 984 | -16 097 |
1998 | -8 063 | -12 765 |
1999 | -11 787 | -17 541 |
2000 | -10 105 | -17 301 |
2001 | -13 083 | -19 492 |
2002 | -30 436 | -33 962 |
2003 | -45 051 | -45 638 |
2004 | -50 685 | -50 332 |
2005 | -63 612 | -61 300 |
2006 | -61 087 | -51 768 |
2007 | -74 622 | -64 877 |
2008 | -63 307 | -55 877 |
2009 | -37 039 | -25 380 |
2010 | -48 637 | -47 722 |
2011 | -47 553 | -43 621 |
2012 | -44 217 | -38 731 |
2013 | -44 491 | -44 426 |
2014 | -59 946 | -59 551 |
Source : Statistique Canada. |
Révisions de la capacité nette ou du besoin net de financement des administrations publiques
La capacité nette ou le besoin net de financement des administrations publiques a été révisé de façon importante au cours de la période, et plus particulièrement de 2007 à 2014. En moyenne, entre 2007 et 2014, les administrations publiques ont emprunté moins que ce qui avait été estimé précédemment. Cette révision a été principalement attribuable à une révision à la baisse des dépenses de consommation finale des administrations publiques et à une révision à la hausse des impôts. Les dépenses plus faibles de consommation finale des administrations publiques ont donné lieu à un niveau plus élevé d’épargne et à une demande plus faible d’emprunt (une révision à la baisse à leur demande de fonds).
Description du graphique 15
Le titre du graphique est « Graphique 15 Révisions de la capacité nette de financement selon les niveaux de l'administration
».
Ceci est un graphique à colonnes empilées.
Il y a au total 34 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à -10 000 et se termine à 35 000 avec des mesures à tous les 5 000 points.
Il y a 3 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « millions de dollars ».
Les unités de l'axe horizontal sont des années de 1981 à 2014.
Le titre de la série 1 est « Administrations publiques générales locales ».
La valeur minimale est -2 171 survenue en 2001.
La valeur maximale est 7 509 survenue en 2013.
Le titre de la série 2 est « Administrations publiques générales provinciales et territoriales ».
La valeur minimale est -2 078 survenue en 1987.
La valeur maximale est 19 778 survenue en 2014.
Le titre de la série 3 est « Administration publique générale fédérale ».
La valeur minimale est -6 513 survenue en 2010.
La valeur maximale est 4 824 survenue en 2011.
Administration publique générale fédérale | Administrations publiques générales provinciales et territoriales | Administrations publiques générales locales | |
---|---|---|---|
1981 | 23 | -66 | 35 |
1982 | -92 | 429 | 28 |
1983 | -114 | 459 | -3 |
1984 | -56 | -1 338 | -47 |
1985 | -9 | -1 723 | -75 |
1986 | -159 | -1 659 | -98 |
1987 | -359 | -2 078 | -137 |
1988 | -580 | -683 | -135 |
1989 | -504 | -590 | -139 |
1990 | -228 | -976 | -392 |
1991 | -172 | -875 | -631 |
1992 | -265 | -999 | -767 |
1993 | -616 | -1 510 | -900 |
1994 | -601 | -1 569 | -844 |
1995 | -580 | -1 263 | -809 |
1996 | -1 452 | -1 004 | -473 |
1997 | -416 | -630 | -867 |
1998 | -537 | 931 | -1 107 |
1999 | -89 | 645 | -1 817 |
2000 | -535 | -298 | -2 153 |
2001 | 869 | -1 127 | -2 171 |
2002 | -660 | -578 | -1 883 |
2003 | -790 | -451 | -1 056 |
2004 | -825 | -1 038 | -1 190 |
2005 | -944 | -740 | 218 |
2006 | -951 | -283 | 1 968 |
2007 | -153 | 2 436 | 3 799 |
2008 | 1 594 | 5 702 | -42 |
2009 | 80 | 7 828 | 3 491 |
2010 | -6 513 | 9 486 | 2 691 |
2011 | 4 824 | 5 235 | 753 |
2012 | -3 141 | 14 194 | 4 371 |
2013 | -564 | 15 970 | 7 509 |
2014 | 3 564 | 19 778 | 5 860 |
Source : Statistique Canada. |
7. Révisions des flux financiers et des bilans
Les révisions du patrimoine national ont été considérables au cours de l’ensemble de la période de révision. Le patrimoine national du Canada représente la valeur marchande actuelle de tous les actifs non financiers (machines, bâtiments, routes, ponts, usines, etc.) possédés par des résidents du Canada. Les révisions sont le résultat de trois facteurs. Le premier est une révision de la durée de vie attribuée aux actifs non financiers. Une étude récente a montré que les durées de vie utilisées précédemment pour déprécier les bâtiments non résidentiels au Canada étaient trop longues, et elles ont par conséquent été révisées à la baisse. Cela a eu pour résultat une dépréciation plus rapide du stock de capital de bâtiments non résidentiels et une révision à la baisse de la composante de la consommation de capital fixe du patrimoine national.
La deuxième raison de la révision du patrimoine national est l’ajout de certaines ressources naturelles au bilan trimestriel du Canada qui étaient enregistrées précédemment uniquement dans le bilan annuel consolidé. Auparavant, les ressources comme les réserves de pétrole exploitables, les ressources en bois et les gisements minéraux n’étaient pas incluses dans la mesure officielle du patrimoine national du Canada. Ces actifs importants ont maintenant été ajoutés au bilan national comme actifs non produits, en vue de rendre compte de leur rôle significatif dans le processus de production. Ils représentent des intrants clés de la croissance économique du Canada et un facteur important de la compréhension de l’évaluation de la portion non financière du bilan.
La troisième révision est attribuable aux estimations améliorées de la valeur des biens immobiliers résidentiels détenus par les ménages. Auparavant, la valeur des biens immobiliers résidentiels (maisons et terrains) était estimée au moyen de la méthode de l’inventaire permanent pour la valeur des logements, et d’un ratio terrains/ouvrages pour les estimations de la valeur des terrains. Cette dernière méthode a été améliorée. Statistique Canada a récemment eu accès aux fichiers d’évaluation foncière, qui fournissent une valeur beaucoup plus à jour et précise des biens immobiliers résidentiels. En outre, les estimations de l’enquête la plus récente sur la sécurité financière ont montré qu’une révision à la hausse des terrains était nécessaire pour estimer correctement la valeur des biens immobiliers résidentiels. L’Enquête sur la sécurité financière et les données d’évaluation foncière rendent davantage compte de la gamme de biens immobiliers résidentiels au Canada. Ces nouvelles sources de données ont été intégrées dans l’estimation des terrains incluse dans le patrimoine national du Canada.
Description du graphique 16
Le titre du graphique est « Graphique 16 Révisions du patrimoine national ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 25 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à 0 et se termine à 10 000 000 avec des mesures à tous les 1 000 000 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « millions de dollars ».
Les unités de l'axe horizontal sont des années de 1990 à 2014.
Le titre de la série 1 est « Estimation révisée du patrimoine national ».
La valeur minimale est 2 325 475 survenue en 1991.
La valeur maximale est 9 036 126 survenue en 2014.
Le titre de la série 2 est « Estimation déjà publiée du patrimoine national ».
La valeur minimale est 2 292 004 survenue en 1990.
La valeur maximale est 8 127 427 survenue en 2014.
Anneé | Estimation révisée du patrimoine national | Estimation déjà publiée du patrimoine national |
---|---|---|
1990 | 2 419 116 | 2 292 004 |
1991 | 2 325 475 | 2 337 136 |
1992 | 2 484 450 | 2 412 416 |
1993 | 2 693 700 | 2 511 107 |
1994 | 2 937 422 | 2 633 558 |
1995 | 3 183 270 | 2 716 591 |
1996 | 3 294 875 | 2 813 569 |
1997 | 3 444 892 | 2 953 849 |
1998 | 3 543 700 | 3 090 300 |
1999 | 3 911 841 | 3 242 689 |
2000 | 4 418 498 | 3 420 513 |
2001 | 4 167 813 | 3 603 842 |
2002 | 4 591 065 | 3 824 395 |
2003 | 4 761 169 | 4 102 578 |
2004 | 5 271 022 | 4 348 404 |
2005 | 5 920 598 | 4 716 009 |
2006 | 6 370 100 | 5 235 027 |
2007 | 6 564 081 | 5 657 135 |
2008 | 7 094 572 | 5 992 968 |
2009 | 7 071 982 | 6 177 956 |
2010 | 7 661 456 | 6 445 949 |
2011 | 8 330 638 | 6 845 495 |
2012 | 8 598 962 | 7 271 697 |
2013 | 8 793 297 | 7 707 683 |
2014 | 9 036 126 | 8 127 427 |
Source : Statistique Canada |
Dette sur le marché du crédit des ménages
On a peu révisé la dette sur le marché du crédit des ménages au cours de la période. Les estimations révisées continuent de montrer une augmentation constante du niveau d’endettement hypothécaire des ménages et des autres dettes sur le marché du crédit.
Description du graphique 17
Le titre du graphique est « Graphique 17 Révisions de la dette sur le marché du crédit du secteur des ménages ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 100 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à 0 et se termine à 2 000 000 avec des mesures à tous les 200 000 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « millions de dollars ».
Les unités de l'axe horizontal sont des trimestres par année du premier trimestre 1990 au quatrième trimestre 2014.
Le titre de la série 1 est « Estimation révisée de la dette sur le marché du crédit du secteur des ménages ».
La valeur minimale est 348 869 survenue au premier trimestre 1990.
La valeur maximale est 1 832 199 survenue au quatrième trimestre 2014.
Le titre de la série 2 est « Estimation déjà publiée de la dette sur le marché du crédit du secteur des ménages ».
La valeur minimale est 352 746 survenue au premier trimestre 1990.
La valeur maximale est 1 828 421 survenue au quatrième trimestre 2014.
Estimation révisée de la dette sur le marché du crédit du secteur des ménages |
Estimation déjà publiée de la dette sur le marché du crédit du secteur des ménages |
|
---|---|---|
1990T1 | 348 869 | 352 746 |
1990T2 | 358 314 | 363 225 |
1990T3 | 362 667 | 366 502 |
1990T4 | 367 353 | 371 857 |
1991T1 | 368 880 | 373 634 |
1991T2 | 375 926 | 378 649 |
1991T3 | 383 313 | 389 090 |
1991T4 | 386 683 | 392 404 |
1992T1 | 389 227 | 395 375 |
1992T2 | 395 554 | 401 937 |
1992T3 | 400 423 | 409 534 |
1992T4 | 407 837 | 418 868 |
1993T1 | 407 833 | 415 933 |
1993T2 | 416 458 | 424 000 |
1993T3 | 420 761 | 424 347 |
1993T4 | 425 169 | 428 651 |
1994T1 | 428 089 | 432 588 |
1994T2 | 433 729 | 437 734 |
1994T3 | 439 920 | 444 409 |
1994T4 | 449 065 | 452 548 |
1995T1 | 450 060 | 455 456 |
1995T2 | 453 820 | 458 367 |
1995T3 | 463 002 | 467 783 |
1995T4 | 467 066 | 470 257 |
1996T1 | 471 052 | 477 696 |
1996T2 | 478 735 | 484 004 |
1996T3 | 484 785 | 490 884 |
1996T4 | 491 711 | 499 380 |
1997T1 | 498 863 | 504 947 |
1997T2 | 505 657 | 511 691 |
1997T3 | 520 258 | 523 809 |
1997T4 | 529 544 | 536 346 |
1998T1 | 538 773 | 545 409 |
1998T2 | 546 633 | 551 990 |
1998T3 | 558 505 | 563 617 |
1998T4 | 567 641 | 571 326 |
1999T1 | 573 709 | 579 356 |
1999T2 | 584 687 | 591 951 |
1999T3 | 595 648 | 603 704 |
1999T4 | 606 374 | 614 767 |
2000T1 | 616 001 | 621 570 |
2000T2 | 626 170 | 633 121 |
2000T3 | 638 725 | 644 288 |
2000T4 | 646 684 | 652 048 |
2001T1 | 649 095 | 652 921 |
2001T2 | 660 388 | 662 958 |
2001T3 | 672 910 | 669 432 |
2001T4 | 683 292 | 678 594 |
2002T1 | 693 310 | 689 695 |
2002T2 | 711 282 | 705 932 |
2002T3 | 727 526 | 718 261 |
2002T4 | 740 497 | 732 599 |
2003T1 | 746 641 | 742 726 |
2003T2 | 762 878 | 758 248 |
2003T3 | 784 495 | 780 701 |
2003T4 | 803 008 | 799 641 |
2004T1 | 814 571 | 813 029 |
2004T2 | 846 468 | 844 226 |
2004T3 | 869 572 | 865 993 |
2004T4 | 892 472 | 888 476 |
2005T1 | 913 050 | 905 955 |
2005T2 | 940 523 | 930 786 |
2005T3 | 967 909 | 958 079 |
2005T4 | 989 929 | 983 289 |
2006T1 | 1 008 672 | 999 762 |
2006T2 | 1 036 505 | 1 026 368 |
2006T3 | 1 066 918 | 1 054 349 |
2006T4 | 1 096 542 | 1 082 291 |
2007T1 | 1 118 596 | 1 102 224 |
2007T2 | 1 158 848 | 1 142 283 |
2007T3 | 1 197 508 | 1 181 824 |
2007T4 | 1 225 933 | 1 211 956 |
2008T1 | 1 251 767 | 1 238 632 |
2008T2 | 1 289 463 | 1 276 137 |
2008T3 | 1 321 100 | 1 305 630 |
2008T4 | 1 339 228 | 1 324 617 |
2009T1 | 1 347 398 | 1 342 583 |
2009T2 | 1 379 268 | 1 376 223 |
2009T3 | 1 408 900 | 1 404 987 |
2009T4 | 1 437 786 | 1 432 764 |
2010T1 | 1 448 980 | 1 435 251 |
2010T2 | 1 479 608 | 1 467 999 |
2010T3 | 1 502 365 | 1 490 010 |
2010T4 | 1 523 478 | 1 512 714 |
2011T1 | 1 530 441 | 1 518 702 |
2011T2 | 1 562 665 | 1 550 193 |
2011T3 | 1 587 883 | 1 575 774 |
2011T4 | 1 608 410 | 1 594 202 |
2012T1 | 1 614 329 | 1 602 943 |
2012T2 | 1 640 007 | 1 629 098 |
2012T3 | 1 665 611 | 1 657 978 |
2012T4 | 1 681 199 | 1 676 354 |
2013T1 | 1 686 066 | 1 683 501 |
2013T2 | 1 712 155 | 1 709 521 |
2013T3 | 1 737 551 | 1 733 020 |
2013T4 | 1 751 696 | 1 745 691 |
2014T1 | 1 756 895 | 1 753 480 |
2014T2 | 1 784 886 | 1 780 241 |
2014T3 | 1 812 193 | 1 807 804 |
2014T4 | 1 832 199 | 1 828 421 |
Source : Statistique Canada |
La révision du ratio de la dette sur le marché du crédit des ménages au revenu disponible a été minimale au cours de la période en raison des petites révisions effectuées sur le niveau de la dette des ménages sur le marché du crédit. De plus, le revenu disponible utilisé dans le calcul de ce ratio exclut les transactions reliées aux caisses de retraite. Cela a été effectué pour maintenir la comparabilité internationale et la cohérence dans les séries chronologiques avec nos principaux partenaires.
Graphique 18
Description du graphique 18
Le titre du graphique est « Graphique 18 Révisions du ratio de la dette sur le marché du crédit et du revenu disponible des ménages du secteur des ménages ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 100 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à 75 et se termine à 175 avec des mesures à tous les 10 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « pourcent ».
Les unités de l'axe horizontal sont des trimestres par année du premier trimestre 1990 au quatrième trimestre 2014.
Le titre de la série 1 est « Estimation révisée du ratio de la dette sur le marché du crédit et du revenu disponible des ménages du secteur des ménages ».
La valeur minimale est 84,1 survenue au premier trimestre 1990.
La valeur maximale est 163 survenue au quatrième trimestre 2014.
Le titre de la série 2 est « Estimation déjà publiée du ratio de la dette sur le marché du crédit et du revenu disponible des ménages du secteur des ménages ».
La valeur minimale est 85,3 survenue au premier trimestre 1990.
La valeur maximale est 163,6 survenue au quatrième trimestre 2014.
Estimation révisée du ratio de la dette sur le marché du crédit et du revenu disponible des ménages du secteur des ménages | Estimation déjà publiée du ratio de la dette sur le marché du crédit et du revenu disponible des ménages du secteur des ménages | |
---|---|---|
1990T1 | 84,1 | 85,3 |
1990T2 | 85,8 | 87,4 |
1990T3 | 85,6 | 87,1 |
1990T4 | 85,5 | 87,2 |
1991T1 | 85,0 | 86,8 |
1991T2 | 85,7 | 86,9 |
1991T3 | 86,6 | 88,6 |
1991T4 | 86,8 | 88,8 |
1992T1 | 87,0 | 89,1 |
1992T2 | 87,5 | 89,7 |
1992T3 | 87,6 | 90,5 |
1992T4 | 88,9 | 92,1 |
1993T1 | 88,0 | 90,5 |
1993T2 | 88,3 | 90,6 |
1993T3 | 89,1 | 90,6 |
1993T4 | 89,6 | 91,1 |
1994T1 | 89,8 | 91,5 |
1994T2 | 91,1 | 92,8 |
1994T3 | 92,0 | 93,8 |
1994T4 | 93,1 | 94,8 |
1995T1 | 92,7 | 94,8 |
1995T2 | 93,0 | 94,9 |
1995T3 | 94,1 | 96,0 |
1995T4 | 94,3 | 95,9 |
1996T1 | 94,7 | 97,0 |
1996T2 | 96,2 | 98,2 |
1996T3 | 96,8 | 99,0 |
1996T4 | 97,5 | 100,1 |
1997T1 | 98,0 | 100,3 |
1997T2 | 98,5 | 100,8 |
1997T3 | 100,5 | 102,3 |
1997T4 | 101,3 | 103,7 |
1998T1 | 101,9 | 104,3 |
1998T2 | 102,5 | 104,7 |
1998T3 | 103,7 | 105,9 |
1998T4 | 104,0 | 105,9 |
1999T1 | 104,0 | 106,3 |
1999T2 | 104,5 | 107,0 |
1999T3 | 105,1 | 107,8 |
1999T4 | 105,5 | 108,4 |
2000T1 | 105,6 | 108,1 |
2000T2 | 105,7 | 108,5 |
2000T3 | 106,0 | 108,6 |
2000T4 | 105,3 | 107,8 |
2001T1 | 104,0 | 106,2 |
2001T2 | 104,9 | 106,9 |
2001T3 | 105,8 | 106,9 |
2001T4 | 106,6 | 107,5 |
2002T1 | 107,4 | 108,4 |
2002T2 | 108,8 | 109,5 |
2002T3 | 110,1 | 110,2 |
2002T4 | 110,9 | 111,1 |
2003T1 | 111,0 | 111,7 |
2003T2 | 112,0 | 112,4 |
2003T3 | 114,2 | 114,5 |
2003T4 | 116,2 | 116,4 |
2004T1 | 116,9 | 117,3 |
2004T2 | 120,1 | 120,3 |
2004T3 | 121,6 | 121,8 |
2004T4 | 123,0 | 123,0 |
2005T1 | 124,5 | 124,2 |
2005T2 | 127,1 | 126,4 |
2005T3 | 129,2 | 128,4 |
2005T4 | 130,5 | 130,1 |
2006T1 | 130,4 | 129,2 |
2006T2 | 132,2 | 130,6 |
2006T3 | 134,0 | 132,0 |
2006T4 | 135,4 | 133,0 |
2007T1 | 136,6 | 134,3 |
2007T2 | 139,6 | 137,2 |
2007T3 | 142,0 | 139,9 |
2007T4 | 143,3 | 141,5 |
2008T1 | 145,1 | 142,5 |
2008T2 | 147,2 | 144,7 |
2008T3 | 148,0 | 145,8 |
2008T4 | 148,2 | 146,5 |
2009T1 | 148,4 | 147,8 |
2009T2 | 151,4 | 150,7 |
2009T3 | 154,3 | 153,2 |
2009T4 | 156,5 | 155,4 |
2010T1 | 155,2 | 154,6 |
2010T2 | 156,9 | 156,1 |
2010T3 | 158,0 | 157,5 |
2010T4 | 158,3 | 158,2 |
2011T1 | 157,7 | 156,6 |
2011T2 | 159,1 | 158,7 |
2011T3 | 159,7 | 159,3 |
2011T4 | 160,1 | 159,5 |
2012T1 | 159,2 | 159,0 |
2012T2 | 160,4 | 160,2 |
2012T3 | 161,1 | 161,1 |
2012T4 | 161,0 | 161,0 |
2013T1 | 159,8 | 160,0 |
2013T2 | 160,6 | 161,1 |
2013T3 | 161,2 | 161,7 |
2013T4 | 160,9 | 161,5 |
2014T1 | 160,6 | 160,8 |
2014T2 | 161,6 | 161,7 |
2014T3 | 162,8 | 163,0 |
2014T4 | 163,0 | 163,6 |
Source : Statistique Canada |
Numéraire et dépôts – sociétés non financières
Statistique Canada utilise des données agrégées, fournies par les banques à charte canadiennes et d'autres institutions de dépôts, pour estimer le stock de numéraire et de dépôts par secteur. Ces renseignements sont fournis par type de dépôt (par exemple, à vue et à préavis, et à terme fixe) et par le secteur des déposants. De plus, cette information suit les règles de comptabilité d’entreprise dans la classification des dépôts des banques à charte. Comme tels, ils comprennent les obligations sécurisées, des billets de dépôt au porteur, et autres titres émis par des banques à charte utilisés afin d’obtenir du financement. Afin de mieux s’aligner avec les standards recommandés de la comptabilité macroéconomique internationale, ces passifs bancaires ont été reclassés à des obligations et autres titres à court terme de la monnaie et des dépôts. Ce reclassement renforce les estimations, et fournira une meilleure illustration de la circulation des fonds par instrument dans l'économie. À la suite de ce changement de classification, les obligations et titres à court terme détenues par les sociétés financières (par exemple, les fonds de pension et compagnies d'assurance) ont été révisées, ainsi que, le numéraire et les dépôts détenus par les sociétés non financières privées (présentée dans le graphique 19). Avec cette amélioration de la classification d’instruments au sein de la CBN, les données montrent encore une forte tendance à la hausse de la liquidité globale et la valeur de la monnaie et des dépôts détenus par les sociétés non financières privées.
Description du graphique 19
Le titre du graphique est « Graphique 19 Révisions du numéraire et des dépôts des sociétés privées non financières ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 25 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à 0 et se termine à 700 000 avec des mesures à tous les 100 000 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « millions de dollars ».
Les unités de l'axe horizontal sont des années de 1990 à 2014.
Le titre de la série 1 est « Estimation révisée du numéraire et des dépôts des sociétés privées non financières ».
La valeur minimale est 49 063 survenue en 1990.
La valeur maximale est 453 868 survenue en 2014.
Le titre de la série 2 est « Estimation déjà publiée du numéraire et des dépôts des sociétés privées non financières ».
La valeur minimale est 54 619 survenue en 1991.
La valeur maximale est 659 420 survenue en 2014.
Anneé | Estimation révisée du numéraire et des dépôts des sociétés privées non financières |
Estimation déjà publiée du numéraire et des dépôts des sociétés privées non financières |
---|---|---|
1990 | 49 063 | 54 843 |
1991 | 51 230 | 54 619 |
1992 | 58 166 | 63 821 |
1993 | 61 643 | 68 926 |
1994 | 62 244 | 71 535 |
1995 | 59 612 | 74 517 |
1996 | 69 704 | 93 954 |
1997 | 83 549 | 116 374 |
1998 | 97 198 | 159 620 |
1999 | 123 853 | 167 172 |
2000 | 130 516 | 183 574 |
2001 | 153 789 | 205 428 |
2002 | 166 191 | 216 799 |
2003 | 187 704 | 236 996 |
2004 | 214 029 | 290 025 |
2005 | 229 371 | 332 555 |
2006 | 251 482 | 377 619 |
2007 | 284 367 | 463 889 |
2008 | 305 678 | 498 538 |
2009 | 315 030 | 430 010 |
2010 | 331 410 | 474 817 |
2011 | 352 102 | 525 267 |
2012 | 375 736 | 539 064 |
2013 | 416 512 | 626 603 |
2014 | 453 868 | 659 420 |
Source : Statistique Canada |
Dette des administrations publiques
La dette des administrations publiques a connu une révision à la baisse au cours de la période. La majeure partie de la révision s’est produite de 2006 à 2014 et a découlé principalement de l’intégration des nouvelles statistiques de finances publiques dans le cadre des comptes macroéconomiques. Les niveaux de la dette ont été révisés à la baisse pour tous les ordres de l’administration publique (fédérale, provinciale et territoriale, locale et autochtone), même si les révisions au palier fédéral ont été moins importantes.
Période | Estimation moyenne révisée de la dette de l’administration publique fédérale sur le marché du crédit | Estimation moyenne publiée précédemment de la dette des administrations publiques sur le marché du crédit | Révision de l’estimation de la dette de l’administration publique fédérale sur le marché du crédit | Estimation moyenne actuelle de la dette des autres administrations publiques sur le marché du crédit | Estimation moyenne publiée précédemment de la dette des autres administrations publiques sur le marché du crédit | Révision de l’estimation de la dette des autres administrations publiques sur le marché du crédit |
---|---|---|---|---|---|---|
millions de dollars | ||||||
1990 à 1999 | 416 772 | 416 780 | -8 | 277 867 | 273 223 | 4 644 |
2000 à 2009 | 436 615 | 435 031 | 1 584 | 425 216 | 407 663 | 17 554 |
2010 à 2014 | 643 783 | 630 421 | 13 362 | 695 828 | 650 488 | 45 340 |
Toutes les années | 470 111 | 466 809 | 3 303 | 420 399 | 402 452 | 17 947 |
Source : Statistique Canada |
La révision à la baisse des niveaux de dette a entraîné une révision à la hausse du ratio de la dette nette des administrations publiques et du produit intérieur brut.
Description du graphique 20
Le titre du graphique est « Graphique 20 Révisions du ratio de la dette nette des administrations publiques et du produit intérieur brut ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 25 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à 0 et se termine à 100 avec des mesures à tous les 10 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « pourcent ».
Les unités de l'axe horizontal sont des années de 1990 à 2014.
Le titre de la série 1 est « Estimation révisée du ratio de la dette nette des administrations publiques et du produit intérieur brut ».
La valeur minimale est 36,9 survenue en 2008.
La valeur maximale est 89,4 survenue en 1995.
Le titre de la série 2 est « Estimation déjà publiée du ratio de la dette nette des administrations publiques et du produit intérieur brut ».
La valeur minimale est 38 survenue en 2008.
La valeur maximale est 92,1 survenue en 1996.
Anneé | Estimation révisée du ratio de la dette nette des administrations publiques et du produit intérieur brut |
Estimation déjà publiée du ratio de la dette nette des administrations publiques et du produit intérieur brut |
---|---|---|
1990 | 62,0 | 63,4 |
1991 | 70,0 | 70,9 |
1992 | 77,3 | 78,8 |
1993 | 84,1 | 85,0 |
1994 | 87,6 | 88,7 |
1995 | 89,4 | 92,0 |
1996 | 88,8 | 92,1 |
1997 | 84,3 | 87,4 |
1998 | 81,7 | 83,5 |
1999 | 74,3 | 76,8 |
2000 | 64,6 | 66,0 |
2001 | 61,2 | 62,1 |
2002 | 59,7 | 60,8 |
2003 | 56,5 | 56,6 |
2004 | 51,9 | 51,8 |
2005 | 46,7 | 46,4 |
2006 | 42,4 | 42,1 |
2007 | 38,6 | 38,3 |
2008 | 36,9 | 38,0 |
2009 | 43,5 | 44,6 |
2010 | 45,7 | 47,2 |
2011 | 45,9 | 48,3 |
2012 | 46,9 | 49,9 |
2013 | 46,9 | 50,5 |
2014 | 44,7 | 49,4 |
Source : Statistique Canada |
Actifs et passifs de retraite
Les actifs de retraite ont également été révisés par suite du nouveau traitement des régimes de retraite basé sur les droits constatés. Par le passé, les actifs de retraite étaient enregistrés sur une base de comptabilité de caisse, ce qui signifie que les actifs étaient reconnus uniquement lorsqu’un versement en espèces était fait dans la caisse par les cotisants. Selon la perspective actuarielle d’une caisse, les employeurs prennent souvent congé de cotisation, congé qui est parfois suivi par des paiements forfaitaires importants de « rattrapage ». Cela a donné lieu à un profil assez volatil des actifs au fil du temps. Dans ce scénario, il n’était pas possible d’avoir un aperçu véritable des actifs de retraite appartenant au secteur des ménages à un moment donné dans le temps. La transition vers l’enregistrement des cotisations de pension sur la base des droits à prestations a donné lieu à une révision du profil des actifs et des passifs de retraite dans le secteur des sociétés financières et dans le secteur des ménages, fournissant ainsi un aperçu plus précis de leurs véritables actifs et passifs.
Description du graphique 21
Le titre du graphique est « Graphique 21 Révisions des passifs d'assurance vie et de retraite dans le secteur des sociétés financières ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 25 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à 0 et se termine à 2 500 000 avec des mesures à tous les 500 000 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « millions de dollars ».
Les unités de l'axe horizontal sont des années de 1990 à 2014.
Le titre de la série 1 est « Estimation révisée des passifs d'assurance vie et de retraite dans le secteur des sociétés financières ».
La valeur minimale est 386 025 survenue en 1990.
La valeur maximale est 1 962 528 survenue en 2014.
Le titre de la série 2 est « Estimation déjà publiée des passifs d'assurance vie et de retraite dans le secteur des sociétés financières ».
La valeur minimale est 315 325 survenue en 1990.
La valeur maximale est 1 745 832 survenue en 2014.
Période | Estimation révisée des passifs d’assurance vie et de retraite dans le secteur des sociétés financières |
Estimation déjà publiée des passifs d’assurance vie et de retraite dans le secteur des sociétés financières |
---|---|---|
1990 | 386 025 | 315 325 |
1991 | 423 428 | 353 164 |
1992 | 466 706 | 380 177 |
1993 | 540 096 | 446 423 |
1994 | 544 043 | 429 486 |
1995 | 612 331 | 485 973 |
1996 | 676 624 | 548 706 |
1997 | 733 568 | 597 244 |
1998 | 789 752 | 697 124 |
1999 | 801 110 | 751 875 |
2000 | 846 266 | 784 116 |
2001 | 836 187 | 810 146 |
2002 | 840 355 | 748 800 |
2003 | 924 036 | 840 143 |
2004 | 1 010 047 | 933 277 |
2005 | 1 110 900 | 1 040 659 |
2006 | 1 215 756 | 1 170 281 |
2007 | 1 246 691 | 1 206 021 |
2008 | 1 215 882 | 1 026 728 |
2009 | 1 262 178 | 1 095 354 |
2010 | 1 395 833 | 1 190 737 |
2011 | 1 527 809 | 1 287 115 |
2012 | 1 654 645 | 1 408 130 |
2013 | 1 781 315 | 1 573 553 |
2014 | 1 962 528 | 1 745 832 |
Source : Statistics Canada |
Compte des autres changements d’actifs
Le Système de comptabilité nationale du Canada est une séquence intégrée de comptes. Il comprend les comptes de production et tout un ensemble de comptes sectoriels, y compris : les comptes des revenus et dépenses, les comptes du capital et financiers (compte des flux financiers), et les comptes du bilan national. Toutefois, un élément de la séquence, le compte des autres changements d’actifs, qui comprend le compte des autres changements d’actifs et le compte de réévaluation, même s’il est implicitement disponible, n’est pas publié. Ce compte représente le chaînon manquant entre les flux enregistrés dans les comptes des opérations et les stocks enregistrés dans le bilan.
Même si on peut présumer que le flux d’actifs financiers dans un secteur chaque année représenterait la variation du stock des actifs financiers du secteur, cela n’est pas le cas, comme le montre le graphique 22, pour l’économie nationale. En fait, les « autres changements » (entraînés par les réévaluations) sont de beaucoup supérieurs aux flux financiers. Ces autres changements représentent la variation des actifs financiers attribuable à des changements de prix (pour une large part des fluctuations du prix des actions détenues directement ou indirectement par le secteur des ménages).
Le compte de réévaluation présente les variations de la valeur monétaire d’un actif ou d’un passif attribuables à des variations du niveau et de la structure de ses prix. Ces réévaluations sont généralement effectuées séparément par deux sous-composantes : variation du taux de change et variation des prix du marché.
Le compte des autres changements de volume d’actifs représente les variations de la valeur des actifs qui ne sont pas attribuables à des opérations ou à une réévaluation. Parmi les exemples figurent les réévaluations/radiations d’actifs, les apparitions et disparitions économiques d’actifs, ainsi que la reclassification et les changements financiers découlant du changement de secteur institutionnel des unités institutionnelles.
Description du graphique 22
Le titre du graphique est « Graphique 22 Le total des actifs financiers de l'économie nationale ».
Ceci est un graphique à colonnes empilées.
Il y a au total 31 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à -1 000 000 et se termine à 800 000 avec des mesures à tous les 200 000 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « millions de dollars ».
Les unités de l'axe horizontal sont des trimestres par année du deuxième trimestre 2007 au quatrième trimestre 2014.
Le titre de la série 1 est « Flux financiers ».
La valeur minimale est 25 626 survenue au quatrième trimestre 2010.
La valeur maximale est 421 880 survenue au quatrième trimestre 2008.
Le titre de la série 2 est « Autres changements d'actifs ».
La valeur minimale est -817 001 survenue au troisième trimestre 2008.
La valeur maximale est 489 346 survenue au quatrième trimestre 2013.
Flux financiers | Autres changements d’actifs | |
---|---|---|
2007T2 | 224 194 | 128 659 |
2007T3 | 196 266 | 74 285 |
2007T4 | 159 071 | - 148,942 |
2008T1 | 319 042 | 23 813 |
2008T2 | 161 969 | - 86,310 |
2008T3 | 155 207 | - 817,001 |
2008T4 | 421 880 | - 510,162 |
2009T1 | 72 477 | - 62,469 |
2009T2 | 28 549 | 439 105 |
2009T3 | 123 288 | 427 484 |
2009T4 | 153 155 | 115 634 |
2010T1 | 237 448 | - 2,264 |
2010T2 | 147 760 | - 97,342 |
2010T3 | 236 465 | 429 401 |
2010T4 | 25 626 | 371 534 |
2011T1 | 261 295 | 273 650 |
2011T2 | 173 628 | - 106,587 |
2011T3 | 227 185 | - 348,667 |
2011T4 | 64 890 | 55 941 |
2012T1 | 117 646 | 488 581 |
2012T2 | 107 045 | - 168,590 |
2012T3 | 163 517 | 225 760 |
2012T4 | 105 540 | 107 512 |
2013T1 | 244 808 | 409 710 |
2013T2 | 176 839 | - 151,615 |
2013T3 | 117 507 | 192 138 |
2013T4 | 42 493 | 489 346 |
2014T1 | 81 536 | 268 424 |
2014T2 | 141 385 | 137 839 |
2014T3 | 215 241 | 35 869 |
2014T4 | 147 680 | 352 999 |
Source : Statistique Canada. |
La norme internationale recommande que le compte des autres changements d’actifs soit ventilé entre ses composantes : compte de réévaluation et compte des autres changements de volume d’actifs. Statistique Canada est actuellement incapable de fournir ce niveau de détail, mais diffusera le compte agrégé des autres changements d’actifs. Ce compte vise à fournir aux utilisateurs des données un aperçu de la façon dont le patrimoine est généré dans chacun des secteurs de l’économie. Les changements de patrimoine, à la hausse ou à la baisse, attribuables à l’épargne sont expliqués dans le compte financier, tandis que les changements dans le patrimoine attribuables à une variation des prix ou du volume sont expliqués dans le compte des autres changements d’actifs.
8. Révisions de 2014 du produit intérieur brut par province et territoire
Comme la taille des économies provinciales et territoriales varie considérablement, les révisions pour les provinces et les territoires sont examinées en fonction de la taille relative de chaque économie. Le niveau révisé moyen du PIB est comparé au niveau moyen déjà publié du PIB pour la période allant de 1981 à 2013.
Les révisions à la baisse les plus importantes touchaient le Nunavut et Terre-Neuve-et-Labrador, tandis que les révisions à la hausse les plus marquées concernaient le Manitoba et le Nouveau-Brunswick. Les révisions les moins importantes s’appliquaient à l'Île-du-Prince-Édouard, à la Saskatchewan et au Québec.
Province ou territoire | Estimation révisée du niveau moyen du PIB (1981 à 2013) | Estimation déjà publiée du niveau moyen du PIB (1981 à 2013) | Estimation révisée du niveau moyen du PIB (1981 à 2013) en pourcentage de l’estimation déjà publiée |
---|---|---|---|
millions de dollars | pourcent | ||
Terre-Neuve-et-Labrador | 15 559 | 15 672 | 99,28 |
Île-du-Prince-Édouard | 3 135 | 3 138 | 99,90 |
Nouvelle-Écosse | 23 488 | 23 595 | 99,55 |
Nouveau-Brunswick | 19 032 | 18 918 | 100,60 |
Québec | 210 674 | 211 017 | 99,84 |
Ontario | 400 241 | 398 413 | 100,46 |
Manitoba | 33 497 | 33 253 | 100,73 |
Saskatchewan | 35 437 | 35 480 | 99,88 |
Alberta | 145 990 | 145 241 | 100,52 |
Colombie-Britannique | 124 399 | 124 149 | 100,20 |
Yukon | 1 304 | 1 300 | 100,31 |
Territoires du Nord-OuestNote 1 | 4 058 | 4 043 | 100,37 |
NunavutNote 1 | 1 407 | 1 429 | 98,46 |
|
Les révisions de la croissance du PIB réel par province et territoire pour la période de révision étaient minimes. La révision absolue moyenne du PIB réel allait d’un sommet de 1,47 point de pourcentage au Nunavut à un creux de 0,15 point de pourcentage en Ontario. En ce qui concerne la croissance moyenne pour la période allant de 1981 à 2013, l’Alberta affichait encore le taux de croissance le plus élevé, sa croissance réelle annuelle s’établissant en moyenne à 3,13 % pour la période. L’Ontario et Terre-Neuve-et-Labrador se classaient en deuxième et troisième place, respectivement. Le Nunavut est resté le territoire à la croissance la plus rapide.
Province ou territoire | Estimation révisée de la croissance moyenne du PIB réel (1982 à 2013) | Estimation déjà publiée de la croissance moyenne du PIB réel (1982 à 2013) | Révision absolue moyenne du PIB |
---|---|---|---|
pourcent | |||
Terre-Neuve-et-Labrador | 2,59 | 2,64 | 0,32 |
Île-du-Prince-Édouard | 2,47 | 2,50 | 0,56 |
Nouvelle-Écosse | 1,95 | 1,95 | 0,25 |
Nouveau-Brunswick | 2,03 | 2,01 | 0,23 |
Québec | 1,93 | 1,95 | 0,19 |
Ontario | 2,59 | 2,62 | 0,15 |
Manitoba | 2,11 | 2,10 | 0,17 |
Saskatchewan | 2,18 | 2,28 | 0,30 |
Alberta | 3,13 | 3,14 | 0,36 |
Colombie-Britannique | 2,47 | 2,48 | 0,17 |
Yukon | 3,75 | 3,69 | 0,64 |
Territoires du Nord-OuestNote 1 tableau 12 | 2,51 | 2,58 | 0,54 |
NunavutNote 1 tableau 12 | 4,92 | 4,68 | 1,47 |
|
La taille relative des économies provinciales et territoriales n’a pas changé avec cette révision. L’Ontario se classait encore en première place, représentant en moyenne 39,4 % du total du PIB national. Le Québec et l’Alberta occupaient les deuxième et troisième places, respectivement. La taille relative des provinces et territoires est restée inchangée en 2013. L’Ontario représentait la plus grande part du PIB national. Venait ensuite le Québec, suivi de près par l’Alberta.
Province ou territoire | Part moyenne révisée du PIB national (1981 à 2013) | Part moyenne déjà publiée du PIB national (1981 à 2013) | Part révisée du PIB national (2013) | Part déjà publiée du PIB national (2013) |
---|---|---|---|---|
pourcent | ||||
Terre-Neuve-et-Labrador | 1,5 | 1,5 | 1,8 | 1,9 |
Île-du-Prince-Édouard | 0,3 | 0,3 | 0,3 | 0,3 |
Nouvelle-Écosse | 2,3 | 2,3 | 2,0 | 2,1 |
Nouveau-Brunswick | 1,9 | 1,9 | 1,7 | 1,7 |
Québec | 20,8 | 20,8 | 19,1 | 19,2 |
Ontario | 39,4 | 39,2 | 36,6 | 36,8 |
Manitoba | 3,3 | 3,3 | 3,3 | 3,2 |
Saskatchewan | 3,5 | 3,5 | 4,4 | 4,4 |
Alberta | 14,4 | 14,3 | 18,2 | 17,9 |
Colombie-Britannique | 12,3 | 12,2 | 12,0 | 12,1 |
Yukon | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
Territoires du Nord-OuestNote 1 tableau 13 | 0,4 | 0,4 | 0,2 | 0,2 |
NunavutNote 1 tableau 13 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 |
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La plus grande partie de la révision du PIB provincial et territorial était attribuable à l’intégration des estimations révisées des recettes et dépenses publiques. Cette révision des Comptes économiques des provinces et territoires a grandement amélioré la méthodologie, la comptabilisation et les sources de données utilisées pour calculer les recettes et les dépenses publiques par province et territoire. Les anciennes estimations des recettes et dépenses publiques générales des provinces et territoires ont été calculées à partir des données agrégées des comptes publics annuels. Les estimations révisées des recettes et dépenses publiques ont été calculées à partir des fichiers du grand livre des administrations publiques provinciales et territoriales. Cette source de données bonifiée a permis d’améliorer le codage, la couverture et la classification des recettes et des dépenses publiques, conformément aux dernières normes comptables internationales.
Province ou territoire | Révision absolue moyenne du niveau des dépenses de consommation finale des administrations publiques (1981 à 2013) | Révision absolue moyenne du niveau du PIB (1981 à 2013) | Part gouvernementale générale de la révision totale |
---|---|---|---|
millions de dollars | pourcent | ||
Terre-Neuve-et-Labrador | 140 | 140 | 1,00 |
Île-du-Prince-Édouard | 30 | 19 | 1,60 |
Nouvelle-Écosse | 171 | 141 | 1,22 |
Nouveau-Brunswick | 138 | 133 | 1,04 |
Québec | 823 | 508 | 1,62 |
Ontario | 1725 | 2017 | 0,86 |
Manitoba | 117 | 244 | 0,48 |
Saskatchewan | 238 | 132 | 1,80 |
Alberta | 271 | 1015 | 0,27 |
Colombie-Britannique | 389 | 609 | 0,64 |
Yukon | 16 | 15 | 1,10 |
Territoires du Nord-OuestNote 1 tableau 14 | 29 | 29 | 1,00 |
NunavutNote 1 tableau 14 | 28 | 23 | 1,24 |
|
Dans de nombreux cas, la révision absolue moyenne des dépenses de consommation finale des administrations publiques est aussi importante, sinon plus, que la révision absolue moyenne du niveau du PIB des provinces et territoires. Les révisions des dépenses de consommation finale des administrations publiques étaient particulièrement marquées en Saskatchewan et au Québec. Elles étaient moins prononcées en Alberta et au Manitoba.
Description du graphique 23
Le titre du graphique est « Graphique 23 Part nationale des dépenses de consommation finale des administrations publiques par province et territoire ».
Ceci est un graphique à colonnes groupées.
Il y a au total 13 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à 0 et se termine à 40 avec des mesures à tous les 5 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « Dépenses de consommation finale des administrations publiques provinciales et territoriales en pourcentage du total national ».
L'axe horizontal s'intitule « province / territoire ».
Le titre de la série 1 est « Part moyenne révisée des dépenses de consommation finale des administrations publiques nationales (1981 à 2013) ».
La valeur minimale est 0,3 et ceci correspond à « Yn ».
La valeur maximale est 36,9 et ceci correspond à « Ont. ».
Le titre de la série 2 est « Part moyenne déjà publiée des dépenses de consommation finale des administrations publiques nationales (1981 à 2013) ».
La valeur minimale est 0,3 et ceci correspond à « Yn ».
La valeur maximale est 36,8 et ceci correspond à « Ont. ».
Province ou territoire | Part moyenne révisée des dépenses de consommation finale des administrations publiques nationales (1981 à 2013) | Part moyenne déjà publiée des dépenses de consommation finale des administrations publiques nationales (1981 à 2013) |
---|---|---|
T.-N.-L. | 2,0 | 2,0 |
Î.-P.-É. | 0,5 | 0,5 |
N.-É. | 3,7 | 3,6 |
N.-B. | 2,6 | 2,6 |
Qc | 23,2 | 23,4 |
Ont. | 36,9 | 36,8 |
Man. | 4,1 | 4,0 |
Sask. | 3,4 | 3,5 |
Alb. | 10,5 | 10,4 |
C.-B. | 11,6 | 11,6 |
Yn | 0,3 | 0,3 |
T.N.-O. | 0,7 | 0,7 |
Nt | 0,5 | 0,5 |
Source : Statistique Canada |
La part du total national des dépenses de consommation finale des administrations publiques détenue par chaque province et territoire est restée pratiquement inchangée après la révision complète de 2015.
Le traitement révisé des régimes de retraite à prestations déterminées a eu un impact sur les séries chronologiques des dépenses de consommation finale des administrations publiques. Les pensions payées par les administrations publiques sont désormais comptabilisées sur la base des droits acquis plutôt que selon la méthode de la comptabilité de caisse. Cette façon de procéder a permis de lisser les séries chronologiques des dépenses de consommation finale des administrations publiques pour un certain nombre de provinces. Le graphique qui suit montre les séries déjà publiées et les séries révisées des dépenses de consommation finale des administrations publiques pour Terre-Neuve-et-Labrador et la Nouvelle-Écosse. Des paiements importants à la caisse de retraite du secteur public ont été effectués vers le milieu des années 2000. Dans le passé, ces opérations étaient comptabilisées lorsque le paiement était effectué. Dans les comptes révisés, les paiements sont enregistrés après que les employés provinciaux ont acquis leurs droits à pension.
Description du graphique 24
Le titre du graphique est « Graphique 24 Dépenses de consommation finale des administrations publiques – Terre-Neuve-et-Labrador ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 33 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à 0 et se termine à 9 000 avec des mesures à tous les 1 000 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « millions de dollars ».
Les unités de l'axe horizontal sont des années de 1981 à 2013.
Le titre de la série 1 est « Estimation révisée des dépenses de consommation finale des administrations publiques pour Terre-Neuve-et-Labrador ».
La valeur minimale est 1 654 survenue en 1981.
La valeur maximale est 7 545 survenue en 2013.
Le titre de la série 2 est « Estimation déjà publiée des dépenses de consommation finale des administrations publiques pour Terre-Neuve-et-Labrador ».
La valeur minimale est 1 628 survenue en 1981.
La valeur maximale est 7 811 survenue en 2013.
Année | Estimation révisée des dépenses de consommation finale des administrations publiques pour Terre-Neuve-et-Labrador | Estimation déjà publiée des dépenses de consommation finale des administrations publiques pour Terre-Neuve-et-Labrador |
---|---|---|
1981 | 1 654 | 1 628 |
1982 | 1 887 | 1 892 |
1983 | 2 044 | 2 032 |
1984 | 2 223 | 2 187 |
1985 | 2 344 | 2 299 |
1986 | 2 432 | 2 389 |
1987 | 2 589 | 2 537 |
1988 | 2 833 | 2 866 |
1989 | 3 078 | 3 136 |
1990 | 3 296 | 3 336 |
1991 | 3 359 | 3 394 |
1992 | 3 485 | 3 527 |
1993 | 3 452 | 3 497 |
1994 | 3 541 | 3 573 |
1995 | 3 500 | 3 511 |
1996 | 3 410 | 3 422 |
1997 | 3 313 | 3 315 |
1998 | 3 589 | 3 687 |
1999 | 3 716 | 3 794 |
2000 | 4 133 | 4 206 |
2001 | 4 271 | 4 330 |
2002 | 4 511 | 4 565 |
2003 | 4 715 | 4 772 |
2004 | 4 734 | 4 788 |
2005 | 4 975 | 5 029 |
2006 | 5 273 | 7 248 |
2007 | 6 042 | 6 540 |
2008 | 6 004 | 6 102 |
2009 | 6 813 | 6 530 |
2010 | 7 169 | 7 003 |
2011 | 7 479 | 7 296 |
2012 | 7 458 | 7 545 |
2013 | 7 545 | 7 811 |
Source : Statistique Canada |
Description du graphique 25
Le titre du graphique est « Graphique 25 Dépenses de consommation finale des administrations publiques – Nouvelle-Écosse ».
Ceci est un graphique linéaire simple.
Il y a au total 33 catégories sur l'axe horizontal. L'axe vertical débute à 0 et se termine à 16 000 avec des mesures à tous les 2 000 points.
Il y a 2 séries dans ce graphique.
L'axe vertical s'intitule « millions de dollars ».
Les unités de l'axe horizontal sont des années de 1981 à 2013.
Le titre de la série 1 est « Estimation révisée des dépenses de consommation finale des administrations publiques pour la Nouvelle-Écosse ».
La valeur minimale est 3 378 survenue en 1981.
La valeur maximale est 13 473 survenue en 2013.
Le titre de la série 2 est « Estimation déjà publiée des dépenses de consommation finale des administrations publiques pour la Nouvelle-Écosse ».
La valeur minimale est 3 434 survenue en 1981.
La valeur maximale est 12 648 survenue en 2013.
Année | Estimation révisée des dépenses de consommation finale des administrations publiques pour la Nouvelle-Écosse | Estimation déjà publiée des dépenses de consommation finale des administrations publiques pour la Nouvelle-Écosse |
---|---|---|
1981 | 3 378 | 3 434 |
1982 | 3 746 | 3 801 |
1983 | 3 893 | 3 938 |
1984 | 4 280 | 4 220 |
1985 | 4 834 | 4 825 |
1986 | 5 023 | 4 999 |
1987 | 5 216 | 5 127 |
1988 | 5 534 | 5 473 |
1989 | 5 802 | 5 677 |
1990 | 6 331 | 6 288 |
1991 | 6 541 | 6 516 |
1992 | 6 676 | 6 662 |
1993 | 6 885 | 6 903 |
1994 | 6 924 | 6 995 |
1995 | 6 867 | 7 061 |
1996 | 6 718 | 6 912 |
1997 | 6 717 | 6 877 |
1998 | 7 097 | 7 248 |
1999 | 7 389 | 7 552 |
2000 | 7 741 | 7 927 |
2001 | 7 964 | 8 196 |
2002 | 8 386 | 8 573 |
2003 | 8 699 | 8 916 |
2004 | 8 952 | 9 174 |
2005 | 9 377 | 9 742 |
2006 | 9 906 | 10 006 |
2007 | 10 515 | 10 695 |
2008 | 11 305 | 11 260 |
2009 | 11 569 | 11 395 |
2010 | 12 073 | 11 671 |
2011 | 12 722 | 12 566 |
2012 | 13 117 | 12 316 |
2013 | 13 473 | 12 648 |
Source : Statistique Canada |
Le revenu disponible des ménages par province et territoire a été révisé à la baisse pour l’ensemble des provinces et des territoires dans le cadre de la révision approfondie. La révision à la baisse était due aux modifications apportées au traitement des pensions dans les comptes économiques des provinces et territoires. Dans le tableau du secteur des ménages des comptes provinciaux et territoriaux, les paiements des ménages aux régimes de retraite sont maintenant représentés explicitement comme un transfert aux sociétés financières. Ce flux représente les droits à pension qui sont acquis par les ménages durant la période et qui sont placés dans un fonds de pension. De même, les fonds de pension reçus par les ménages (pensionnés) sont représentés comme un transfert reçu du fonds de pension. En moyenne, les pensions payées (transferts aux sociétés financières) sont plus élevées que les pensions reçues (transferts provenant des sociétés financières), d’où une révision à la baisse du revenu disponible des ménages pour l’ensemble des provinces et des territoires. Ce nouveau traitement est conforme à la norme internationale de comptabilisation du revenu disponible des ménages.
Province ou territoire | Estimation révisée du niveau moyen du revenu disponible des ménages (1981 à 2013) | Estimation déjà publiée du niveau moyen du revenu disponible des ménages (1981 à 2013) | Estimation révisée du niveau moyen du revenu disponible des ménages (1981 à 2013) en pourcentage de l’estimation déjà publiée |
---|---|---|---|
millions de dollars | pourcent | ||
Terre-Neuve-et-Labrador | 8 112 | 8 631 | 93,99 |
Île-du-Prince-Édouard | 2 079 | 2 233 | 93,10 |
Nouvelle-Écosse | 14 684 | 16 030 | 91,60 |
Nouveau-Brunswick | 11 477 | 12 296 | 93,34 |
Québec | 119 325 | 126 529 | 94,31 |
Ontario | 222 454 | 232 836 | 95,54 |
Manitoba | 18 995 | 20 223 | 93,93 |
Saskatchewan | 17 083 | 17 839 | 95,76 |
Alberta | 66 857 | 69 148 | 96,69 |
Colombie-Britannique | 72 837 | 76 234 | 95,54 |
Yukon | 685 | 737 | 92,94 |
Territoires du Nord-OuestNote 1 tableau 15 | 1 344 | 1 409 | 95,39 |
NunavutNote 1 tableau 15 | 740 | 782 | 94,63 |
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La révision à la baisse du revenu disponible a eu peu de répercussions sur le taux d’épargne par province et territoire, car un nouveau flux appelé « variation des droits à pension » a été ajouté au compte du secteur des ménages des provinces et territoires après le calcul du revenu disponible des ménages. Ce nouveau flux correspond à la différence entre les fonds versés par les ménages dans le fonds de pension et les montants qu’ils reçoivent. Cette différence est rajoutée au compte du secteur des ménages parce que, même si le fonds de pension a reçu le revenu des ménages, ce revenu constitue une source d’épargne prédéterminée pour les ménages et doit donc être inclus dans la mesure de leur épargne. Pourquoi ce revenu n’est-il pas inclus dans le revenu disponible? On peut répondre à cette question en examinant la définition du revenu disponible des ménages, qui correspond au revenu dont disposent les ménages pour la consommation de biens ou services ou pour l’épargne. En incluant la « pension » épargnée dans le revenu disponible des ménages, nous nous trouverions à surestimer les fonds disponibles pour la consommation, car ces fonds ont déjà été mis de côté.
9. Conclusion
Par suite de la révision exhaustive de 2015 du Système canadien des comptes macroéconomiques, Statistique Canada a fait un autre pas vers une conformité plus complète à la norme de comptabilité macroéconomique internationale, le Système de comptabilité nationale 2008 et a mis à jour un certain nombre de méthodes et de sources de données sous-jacentes, améliorant ainsi la qualité et le niveau de détail pour les utilisateurs. Comme c’est le cas pour les autres pays du G20, d’autres améliorations peuvent encore être apportées afin de faire correspondre parfaitement les comptes macroéconomiques du Canada aux normes recommandées et assurer la comparabilité dans une économie mondiale en évolution. Ainsi, Statistique Canada envisage d’apporter d’autres améliorations qui pourraient être publiées en 2018. Les changements planifiés seront communiqués à l’avance pour laisser aux utilisateurs le temps d’ajuster leurs modèles et analyses économiques. Ces mises à jour plus fréquentes font en sorte que le Système canadien des comptes macroéconomiques continue de refléter la constante évolution de l’environnement économique canadien et international.
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